mardi 20 décembre 2016

Orgasme de rêve

Afficher l'image d'origineIl était plutôt costaud, un peu trapu en fait. Ce genre de type qui pourrait paraître enveloppé, mais qui n'est fait, en fait, que de muscle. Une corpulence dense. Massive. En même temps, ce n'était pas un géant, et je ne me sentais pas écrasé par lui, bien au contraire. Sa peau était de couleur crème, avec, si je me souviens bien, quelques taches de rousseur par-ci, par là. Il était imberbe. Il portait un boxer blanc.
Et je ne l'avais jamais vu auparavant.

Je ne sais pas comment cela s'est passé en fait, comment nous en sommes arrivés à nous retrouver à cet endroit. Il m'a entouré de ses bras, et sans que je ne m'en rende compte (et il faut vraiment être habile), il m'a pris doucement. Je l'ai senti en moi progressivement, puis violemment. Mais quand je dis violemment, ce n'est pas avec violence, c'est que la sensation était très forte, comme je n'ai jamais ressenti. Tout mon corps en tremblait de plaisir, de jouissance.

C'est à ce moment que devant un tel orgasme interne, je me suis réveillé.

Mon corps était entre deux eaux, plein de plaisir. Mon sexe, sec, était dur et me piquait.
La chambre était dans le noir, ma moitié dormait paisiblement.

Et je prenais conscience petit à petit que ce rêve d'orgasme interne, (qu'on appelle je pense prostatique), n'était pas qu'un rêve, qu'il était une réalité de mon corps.
C'est la première fois que ça m'arrive. J'espère pas la dernière.
C'est violemment agréable.

mercredi 14 décembre 2016

L'homme nu

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi j'aime voir un homme nu, pourquoi le matin j'aimerais me réveiller en voyant un homme nu, de dos, qui regarderait au travers de la fenêtre, vers l'extérieur,  puis se tournerait vers moi, me regardant et me laissant découvrir son torse, ses jambes, son visage agrémenté de barbe naissante,  un homme avec qui j'aurais pu passer la nuit, voire plusieurs nuits, avec qui j'aurais pu passer un moment de vie....
Oui pourquoi ? Pourquoi le corps de l'homme nu, le corps masculin, me plaît autant, et m obséde aujourd hui avec tant d énergie. 

lundi 28 novembre 2016

Dans un train onirique

J'étais dans le train. A côté de moi, un homme plutôt bien fait, attirant. On est assis l'un à côté de l'autre.
Je dois au prochain arrêt changer de train. Enfin, pas si sûr. Il faudra que je demande au contrôleur.
Le train stoppe.
L'homme à coté de moi se lève, comme moi, va vers le contrôleur, comme moi, contrôleur qui se trouve sur le quai.
Nous descendons en même temps, posons la même question , pour remonter en vitesse dans le train, avant que les portes ne se ferment.

C'est là que je reconnais Dionysos, qui me reconnaît également. SA valise est maintenant ouverte, les fringues débordent. On rigole.

Je me réveille.
 Mais que viens-tu faire dans ce rêve si saugrenu, cher Dionysos? t'aurais pu au moins te mettre à poil, m'embrasser, comme cette autre fois , avec un troisième, qui m'avait provoquer un réveil plus qu'agréable?

lundi 21 novembre 2016

Dents

Mal de dents terrible.
Dentiste.
"Vous devez dormir en serrant les dents, non?  Vous êtes stressé de nature? vous faites des cauchemars? des soucis au boulot?  Faites attention quand même, certains arivent même à se casser les dents comme ça!"

C'est vrai que en ce moment il y a des tensions au boulot.
Mais quand même? ou est-ce ma face cachée qui s'exprime comme cela, au fond de la nuit, quand je me laisse aller à mes rêves, qui sont plutôt sympas et agréables? Mal de dents, mal d'amour? Mâle dedans?

En attendant (à tant dents), j'ai mal aux dents, et je déteste ça.


jeudi 17 novembre 2016

Cuisses d'airain (2/2)

C'est alors qu'il est arrivé, ce bel homme aux cuisses d'airains.

Il s'est infiltré légèrement entre nous, j'ai tout de suite senti un beau corps. Je l'ai laissé entrer entre nous. Et le jeune n'a pas bronché non plus. Je cherche les lèvres de ce nouveau, je découvre qu'il n'a pas de barbe. Et puis, je ne sais pas comment c'est arrivé ensuite, mais ce troisième se retrouve alors entre nous deux, comme pris en sandwich. J'étais derrière lui, debout,  je me frottais sur ses fesses, sur son dos, avec tout le loisir de caresser non seulement son dos  et ses cuisses mais également de prendre son sexe à pleine main, de caresser sa nuque, ses bras, tout en caressant également le corps du premier, du jeune au tatouage, avec qui nous échangions parfois des pelles,  au-dessus de l'épaule airain, bien qu'il soit plus grand que nous. Les mains du jeune se baladaient également sur mes fesses, sur mon dos. Je passais mon sexe dans la raie des fesses en airain. Je l'ai glissé également entre ses cuisses, sous son sexe, tout en passant alors mes mains devant lui, en ayant tout le loisir de caresser et son sexe, et le mien, et celui du jeune. La scène dure un bon moment, plus d'un quart d'heure, peut-être 20 minutes.  Mes mains passent de l'un à l'autre, d'un dos à un ventre, d'un sexe à un autre, j'avais des mains sur moi.  Nous formons un groupe de trois, dans la pénombre, dans ce couloir du labyrinthe, où apparemment personne n'apparaît. De temps en temps, je prenais appui avec mes pieds contre le mur du couloir. Je m'excitais alors contre son dos, contre ses fesses, le poussant parfois avec force, sans oser le pénétrer ou tenter de le pénétrer. Je n'avais pas de capote à proximité immédiate.  Et puis, je n'avais pas vraiment envie de ça.  Je transpire à grosses gouttes: il fait chaud bien que nous sommes nus. 

Au bout d'un moment,  j'ai envie de jouir sur ce corps. Je décide de me frotter encore plus, afin de faire venir l'excitation, elle arrive rapidement, je m'étale sur son dos. 
Pendant ce temps, un peu avant, le jeune avait décidé de s'éclipser, indiquant qu'il allait revenir. Effectivement, en sortant, je le verrai attendant sur un banc, à la sortie du labyrinthe. 
Néanmoins j'avais joui, et j'avais quelques scrupules par rapport au jeune au corps d'airain.  Je me disais qu'il devait avoir sa part de plaisir. Je l' astique je le branle, mais rien n'y fait. Apparemment, il aimerait que je le suce, et me le fais comprendre à trois reprises tentant de me faire abaisser la tête jusqu'à... mais vous savez que je ne suis pas fervent de ce genre de choses, depuis quelques temps, surtout avec un inconnu. Il semble un peu déçu, mais il prend son  mal en patience. Et puis finalement, vu son attitude, je me rends compte qu'il n'a pas forcément envie de venir comme ça, et qu'il semble vouloir arrêter. Alors, on prends cette attitude un peu curieuse de celui qui a-l'air-de-pas-y-toucher, plein d'innocence quasi enfantine! Apparemment, ca ne semble pas poser de soucis et on décide tacitement de sortir. 

C'est alors que je vois sa tête, à la lumière retrouvée. 
Effectivement je ne l'avais pas remarqué dans le hammam, ou dans le sauna: il est plutôt beau gosse, il doit avoir 25 ou 30 ans, un beau spécimen,et je me dis que ça fait longtemps que  je n'avais pas serré un homme si jeune dans mes bras. Quant au petit jeune, il semble attendre effectivement dehors. Il nous regarde, il  a une espèce d'air de chien battu un peu curieux. 
Je ne demande pas mon reste.  Il est très tard,  je vais prendre une douche, et  je quitte le sauna. 

Belle expérience, j'ai adoré ce moment! je n'ai qu'une envie: c'est de revenir, c'est de retourner au sauna pour retrouver cette atmosphère qui, ce soir-là, était particulièrement excitante, envoûtante, sensuelle, sexuelle, comme rarement je l'ai vu dans ce sauna qui est plutôt désert à chaque fois que je m'y rends. 
On verra si la prochaine fois sera aussi fructueuse!

lundi 14 novembre 2016

Cuisses d airain (1/2)

Ces cuisses étaient d' airain, solides comme de l'acier J'étais derrière lui, debout accolé à son dos, mes mains caressaient ses cuisses, elles découvraient son torse imberbe, dur et ferme.  D'airain également. 
Il devait être jeune, vu son corps, vu la fermeté de son corps. 
Je ne l'avais pourtant pas vu en arrivant dans le sauna,  je me demandais d'ailleurs qui il était exactement. J'avais pensé un moment que c'était ce beau barbu, que j'avais aperçu dans le hammam, qui avait un corps plutôt intéressant d'athlète très légèrement enrobé, mais à la silhouette massive et puissante.. Mais, dans le noir, je n'avais pas trouvé sa barbe: c'était donc un d'autre.
En fait, il était arrivé là, entre nous, presque par hasard. 

Après avoir déambulé pendant presque deux heures dans le sauna sans aucune rencontre, je m'étais aventuré dans le coin sombre du labyrinthe de la dark room. Je m'y aventure pourtant rarement. Je ne raffole pas de ces contacts à l'aveugle.  À l'entrée, il y avait un jeune, avec un tatouage, qui reniflait. Je m'étais posté devant un écran qui diffusait un de ces porno gay parfois intéressants, je lui lançais des regards non équivoques, mais il ne bougeait pas. Je me déplaçais dans une cabine avec vue sur l'écran tout en laissant la porte ouverte, pensant qu'il allait venir me rejoindre, vu mes regards insistants. Mais il ne venait pas. Je décidais alors de sortir: je me dirige vers lui, et c'est alors qu'il se rends également vers la dark room, se postant à à l'entrée.  Je m'approche alors de lui,  tends ma main ver la serviette qui entoure sa taille.  Il comprends tout de suite, fait de même. Il cherche ma bouche, et nous nous embrassons goulûment. Je le pousse légèrement dans un coin un peu plus un peu plus dans l'ombre. Je ne souhaitais pas être trop visible. Ma main se balade sur sa serviette. Son sexe est d'une mollesse extrême. Il est petit également. Mais j'étais tellement heureux de serrer ce corps d'homme dans mes bras. Je le pousse alors encore un peu plus dans un coin, dans le noir. 

C'est alors qu'il est arrivé, ce bel homme aux cuisses d'airains......

dimanche 13 novembre 2016

Léonard Cohen : my favorite

Une de mes chansons préférées de Léonard est bien celle-ci: I m your Man. J ai toujours eu l impression qu'il me parlait, qu' il était mon homme, et qu' il ne le disait qu' à moi.

Et je suis toujours prêt à le chanter à l'être dont je serais l'homme ! 

vendredi 4 novembre 2016

De l'influence d'un numéro de "Photo" sur le nu masculin

Afficher l'image d'origineJe ne sais pas pourquoi, mais il m'est revenu ces derniers jours en mémoire, ce numéro du magazine "Photo", que j'avais découvert dans la chambre de mon frère ainé. Je devais avoir une quinzaine d'année. Sans doute mon frère l'avait-il acheté depuis quelques temps, et planqué. Il y avait d'ailleurs plusieurs numéros. Et "Photo" restait toujours intéressant, car il y avait toujours (ou souvent, je ne sais plus) des photos de femmes nues. Pour l'adolescent que j'étais, avec mes copains, c'était plutôt intéressant. Source de plein de découvertes.
Mais dans ce numéro, je ne sais plus si il y avait des femmes nues . Sans doute, vu la couverture. 
En revanche, il y avait des hommes. Et si certains n'étaient pas nus, les photos mettaient en relief leurs anatomies. Il y avait, je me souviens, des photos de Noureev, en collant , répétant à la barre (sans jeu de mots, svp). Et il y avait des photos d'hommes nus, des artistes, plutôt des musiciens , avec leur instrument. Je me souviens d'un violoncelliste, assis, nu, avec son violoncelle à la main. Il y avait aussi un chanteur d'opéra français connu, impossible de me souvenir le nom..
Je me souviens aussi de ce bel homme, musclé, la peau mat je pense, légèrement poilu, la tête baissée, avec une légende qui disait "après l'amour". Je ne sais plus si le photographe était un homme ou une femme. Cette photo m'avait beaucoup impressionné, attiré. Plus tard, après avoir eu ma première expérience avec un homme, j'y suis souvent retourné, à ce fameux numéro. Toujours attiré par ces photos qui me faisaient bander. Et le peu de photos, comparé à ce que l'on peut trouver aujourd'hui, me créait un manque, que je souhaitais combler. Mais j'ai mis du temps à le combler!!
Finalement, cette photo ne désigne-t-elle pas le modèle de corps masculin que je recherche?

Je me demande où peut se trouver ce numéro de Photo, que j'avais piqué à mon frère, fait disparaitre dans mes affaires, et que j'ai conservé très longtemps. Mais aujourd'hui, impossible de me souvenir si il a été jeté, ou si je l'ai planqué quelque part, au milieu de mes bouquins.

mardi 1 novembre 2016

Cowboy Henk


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Découvert par hasard en rangeant des revues de l'an passé, notamment un numéro du Monde Magazine, qui relatait une expo de "Cowboy Henk", un héros de bande dessinée belge, inspiré de Tintin, avec un côté décalé, parfois trash, absurde, comme savent si bien faire les belges. J'adore....

Et je ne sais pas pourquoi, mais je le soupçonne un peu d'être porté sur les mecs....
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samedi 1 octobre 2016

Moment bleu

C'était il y a quatre ou cinq mois. Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais avec Dyonisos. En ballade dans une ville du sud, très méditerranéenne. 
Il fait chaud. 
Devant nous, une grande bâtisse, comme une église, prolongée par un bâtiment en longueur. Toujours dans ce style mi-espagnol, mi-marocain, avec des tuiles canal, des fenêtres grandes, fermées de longs volets pour ne pas laisser entrer la chaleur. 
Il doit être 18h, il fait chaud, mais on sent que la température va baisser. Dyonisos veut absolument connaitre la température du moment. Je luis dis 26°, il pense que c'est deux de moins. Il rentre dans cette bâtisse, qui se trouve être un hôtel, ou un gite de charme. Il a été plus vite que moi, je rentre et il a déjà disparu. L'intérieur est très chaleureux: déco très sobre, de "bon goût", qui invite au repos et à la rêverie. Il est monté aux étages. Je le rejoins, avec les bières fraiches qu'on a acheté auparavant, sur la place proche, et où on a manqué se faire écraser. D'en haut, il y a une très belle vue sur de beaux jardins fournis, verts et fleuris. On se dit qu'on pourrait rester. La pièce où nous sommes entrés est spacieuse, de murs blancs, avec un grand lit recouvert juste d'un drap au milieu, qui appelle à....

Une fenêtre, je penche la tête. 

tatouage poisson: carpeJe vois en contrebas un magnifique bassin, assez grand pour faire office de piscine, avec une eau très claire. Y nagent deux poissons. 
Avec de grands voiles, styles poissons chinois ou japonais, je ne sais. Ils sont d'un bleu turquoise profond. 
Je les vois très nettement, et appelle Dyonisos pour les lui montrer.

Et je ne sais ce qui se passe, mais mon sommeil est interrompu, et je ne saurais donc jamais si je terminerais la journée dans le lit avec Dyonisos à contempler les poissons bleus....ou autre chose. Mais ces poissons bleus sont encore dans ma tête. Et Dyonisos également qui apparait parfois dans mon sommeil.

mardi 13 septembre 2016

Sauna d'été

Je l'avais déjà remarqué l'été dernier.
Mais cela ne m'a pas servi de leçon.

Résultat de recherche d'images pour "sauna canicule"En déplacement dans le Nord de l'Europe, je pars à la recherche des lieux gays , évidemment. Je me rabats sur le seul sauna gay de la ville, assez éloigné de mon hotel. J'hésite à m'y rendre, car c'est vraiment loin, je suis fatigué aussi.
Mais bon, je me lance, et je prends le tram...le quartier est très mixte, très mélangé, faits de petites maisons chics, d'immeubles moins biens, de petits jardins. Il fait très chaud , ce soir là, exceptionnellement.
Des jeunes sont dehors, torse nu, sur le trottoir , à discuter devant chez eux.
Je passe devant la porte du sauna , sans la repérer.
En retournant sur mes pas, je la découvre, appuie sur la poignée. C'est fermé. Mince...je m’apprête à repartir quand la porte s'ouvre.
" Mais personne n'est venu ce soir, c'est vide, il fait trop chaud:"
Évidemment, ballot que tu es, quand il fait presque 40 ° en journée, même en Europe du Nord, on n'est pas fou, on ne va pas se cuire dans les vapeurs humides et brulantes du hammam! Et c'est vrai en France aussi!!!
Seul ce desir de mâle, plus fort que moi, m'avait conduit là.

Au final, j'ai pas regretté, ai pu découvrir un nouveau quartier, et apprécié la diversité de ces quartiers de ces villes nord-européennes, bien loin de certains de nos ghettos.MAis bon, j'aurais préféré découvrir ça dans les bras d'un homme du cru!

samedi 10 septembre 2016

Clichés, clichés, mais trop drole

Découvert sur l'Homme est un concept, et en clin d'oeil à Celeos, qui n'aura peut-être pas le courage ou le temps de regarder ce petit court métrage, pas extraordinaire, mais très drôle au second degré: un américain, gay, qui cherche à consoler son récent célibat par un voyage en groupe organisé en Grèce, est obligé de partager sa chambre avec un certain Nikos, récemment divorcé car soi-disant, trop infidèle.

Ça se termine comme vous pouvez l'imaginer, mais les réflexions sont drôles: " I red somewhere that greeks were very homophobic";  le Nikos, à la voix grave et renversante,  à l'américain "kouklé, kouklé!! ti kaneis? kouklé eisai! sketo" (à la minute 5,21 et suivantes...)...et la scène finale sur "alors , c'est vrai que tous les américains sont circoncis? mais comment faites-vous?"
et les acteurs sont plutôt pas mal....physiquement s'entend...
Bon, c'est en anglais non sous-titré...
ici

mercredi 17 août 2016

Brillant et luisant

J'ai pu le voir en vrai.
Pendant mes pérégrinations estivales.
Je l'ai tant vu sur des cartes postales pour touristes incultes qui veulent se donner l'air de s'encanailler, que j'avais même pensé qu'il n'existait pas, que c'était un coup commercial..

Pourtant, il était là, sous sa cloche en verre, pas plus mis en avant qu'un autre. Discret.
Mais néanmoins très présent.
Sur la photo, il semble brillant, luisant. De désir? Certainement.

jeudi 21 juillet 2016

Nouvelles d'été

Deux infos à partager:

1. Tanguy m'a recontacté, après six mois de silence mutuel. On n'a pas arrivé à se parler comme on voulait, l'un étant toujours occupé quand l'autre appelait. Je pense qu'il voulait me voir, pour discuter , et aussi pour baiser . Je pense surtout pour baiser. Il m'a envoyé des textos assez explicites.Je ne savais pas quoi faire, oscillant entre mon désir d'hommes, et mes résolutions de ne pas prendre de risque. Finalement, on ne s'est pas vu. Mon manque de réaction a eu raison de son désir, et j'ai vaincu sans gloire, de façon plutôt passive, en tenant mes résolutions. 
2. J'ai acheté un "aneros", stimulateur prostatique. Il faut être parait-il très patient avant de ressentir quoi que ce soit... Et bien je vais etre patient, mais pour l'instant, peu d'effets. 

Conclusion: pas de rencontres de mecs + des plaisirs solitaires qui ne sont pas très jouissifs pour l'instant = une inactivité et solitude homosexuelles qui m'interrogent. Plus envie? devenu vraiment trop raisonnable? sans doute un peu des deux.

mercredi 13 juillet 2016

Vangelis Kyris

Cela devrait plaire à Celeos, mais il doit connaitre.

anti…as spring-water-navy…in"Elements In Seasons"july 2014 photo: vangelis kyrisportrait of anatoli as a greek of 1900…“a day in life"1/1/2015study for February…from “HELLAS”…photo v.Kyris…feb 2014
J'ai fait cette découverte un peu par hasard (serendipité? ou bien y-a-t-il vraiment un hasard?)sur le net. Je trouve ça remarquable comme travail. On y retrouve de la peinture classique, un grand peintre grec (Tsachouris), ces images de début 20eme retravaillées, avec cette atmosphère très "Asie mineure",  de l'androgynie, la mythologie grecque bien évidemment, de très beaux hommes grecs....de l'humour aussi, avec beaucoup de classe et d'élégance....
Je vous laisse savourer: c'est ici: Vangelis Kyris

dimanche 10 juillet 2016

Le monde change vraiment!!!

Qui aurait cru , il y a quelques années, que le Monde oserait une Une avec lui!!!


le matin, tu me réveilles en m'embrassant!

"Το πρωί με ξυπνάς με φιλιά" των Χρήστου Γιαννακόπουλου και Γιάννη Κυπαρίσση, le matin, tu me réveille avec des bises, de Christos Giannakopoulos et Giannis Kyparissis. 
C'est le quotidien d'un couple qui s'aime, faits de petits riens, qui font de la vie un bonheur. C'est simple, léger, sans prétention.
Moi, j'aime....

PS: c'est une nouvelle version d'une chanson ancienne, chantée en son temps par Sofia Bembo notamment, aussi par des chanteurs... Je pense que &videmment, les auteurs n'avaient pas cette vision du couple en l'écrivant. Quoique......

samedi 9 juillet 2016

Sauna brulant, top numero 1

...Trois jours après, sur les conseils de Estef, je décidais d'aller au Riad. 

Jamais je ne serais allé là sans ses conseils: c'est loin de mes lieux habituels, c'est apparemment un petit sauna, il faut le vouloir. Mais la description de Estef était plutôt élogieuse.
Déjà , l'entrée sur la rue est plus que discrète. Je suis passé deux fois devant afin de m'assurer vraiment que c'était là. A l'entrée, le mec est très sympa, et très serviable. 
Dès qu'on rentre, on est quasiment en Orient. Les casiers sont spacieux et un peu rudimentaires, mais le reste est une merveille: un vrai hammam , avec des carreaux de céramiques orientaux, dans des tons de verts émeraudes peut-être, une piscine fraiche qui en est vraiment une, des douches communes carrelés de beaux zelliges, une musique de fond orientalisante....et un hammam assez chaud, je parle de température, presque brulant , avec des recoins un peu sombres et d'autres mieux éclairés, une partie moins chaude....et il y a du monde. 
Comme d'habitude, pas de bruit, pas de paroles. On se jauge, se dévisage, se déshabille des yeux à la tête. Parfois, des rencontres se font, parfois non.
Je tombe en arrêt devant un homme, la cinquantaine sans doute, poilu comme il faut sur le torse et les jambes, taillé comme un dieu, avec une belle bite au repos. Je l'aurais dit libanais, ou arménien (mais comment je peux savoir ça?), avec des yeux un peu triste, mais un corps à couper le souffle. Il est allongé sur sa serviette dans le sauna. Je m'assieds en dessous de lui, mais je n'ose le toucher. Il se délasse, il a les yeux fermés. Au bout d'un moment, il se lève, sort. Je le suis. Il plonge dans l'eau fraiche. Je fais pareil. Mais apparemment, il n'est pas forcément là pour les mecs. Peut-être un peu quand même, mais il se repose. Il retourne dans le sauna. Je ne m'approche pas autant , mais le regarde. J'aimerais lui demander comment il fait pour avoir un tel corps. 
Mais je n'oserai pas. 

A l'étage du dessous, un sauna, avec un mec à l'intérieur, qui se tire la nouille , tout en me regardant avec un air très explicite. Il n'est pas mal, mais son attitude ne m'inspire pas. Je le croiserais souvent pendant mon passage dans ce lieu, toujours en recherche.
Je sors. Il y a des cabines, quelques vidéos, mais pas trop. 
Ce lieu, en général, me plait....
Je passe plus de temps dans le hammam et alterne avec la piscine fraiche vraiment agréable.
Et puis, une dernière fois au hammam, je suis debout au milieu. Un peu trop près d'un mur sans doute, ou plutôt d'une bouche d'air brulant, qui me brûle la cheville. Qui me brûle vraiment.
Je file dans l'eau fraiche et y reste un moment. Je ne sais pas si c'est ce que je devais faire. Mais je me suis vraiment brulé, ma cheville est rouge.Heureusement, je comptais bientôt partir. 
Je file. 
Je dine avec des copains, qui ne sauront rien de cette escapade.
Je me couche, et dors du sommeil du juste, reposé dans ce hammam, rêvant au bel oriental, pas du tout frustré de ne pas "avoir consommé".

Le matin, au réveil, ma brulure est devenue une cloque de la taille d'une cuillère à soupe, pleine de liquide. En passant dans une pharmacie, j'apprends que ce n'est pas trop grave, sans doute une brulure au second degré, à faire cicatriser avec des pansements spéciaux. Pendant une dizaine de jours.

Je me dis que heureusement que je suis célibataire pendant 10 jours.
Comment veux-tu que j'explique à ma douce que je me suis renversé ma tasse de thé brulante sur ma cheville??? alors, que j'ai passé deux heures dans un des saunas/hammams gay de la capitale les plus agréables!

PS: malgré cet incident, ce sauna est je crois le number 1 de mon classement. D'ailleurs, je pense que il est temps de faire un classement presque définitif des saunas que j'ai pu fréquenter.

mercredi 6 juillet 2016

Au sauna, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

Je m'étais décidé à profiter de ce passage à Paris pour retourner au sauna. La fraicheur de cet été qui n'arrivait pas incitait d'ailleurs à y retourner et à passer un moment. Quand je pense que l'an dernier à la même époque, c'était la canicule!!
Donc, malgré un emploi du temps chargé comme d'hab, le premier pied posé sur la quai de la gare, me voilà dans le métro, direction Odessa.
Je sais ce que je vais y trouver, je passerais le moment que je veux, au mieux , je ferais des rencontres, au pire, je materais quelques beaux mecs.
J'ai dû arriver ver 17h, un vendredi.
Beaucoup de monde , me semble-t-il.
Le sauna est plein, ca se touche un peu mais pas trop.
Je retrouve avec plaisir ce brouillard chaud, où l'on ne distingue pas tout, où les silhouettes sont enchanteresses, où l'on peut réver.

Résultat de recherche d'images pour "hommes nus et vieux gros au sauna"Mais quand je sors, la réalité est bien différentes. Des mecs bedonnants, mal foutus, qui ne prennent pas soin de leur personne, pas très jeunes, pas attirants quoi....un peu ce que j'espère ne pas devenir...Je monte aux étages, retourne au sauna, au hammam, me fait tripoter par un mec pas trop moche, qui se masturbe en même temps, alors que je regarde deux autres mecs qui se font des douceurs. Mais est-ce si excitant?
Non, rien qui ne me plaisent...


Comme quoi, les visites de sauna se suivent, mais ne se ressemblent pas...

Trois jours après, la découverte d'un nouveau lieu fût vraiment brulante....

mercredi 29 juin 2016

Deboussolé

Je crois que c'est à partir de 1989, à la chute du Mur de Berlin, que mon monde s'est fissuré. J'avais grandi avec la certitude d'un monde bipolaire, avec des méchants cachés derrière un mur qui opprimaient des êtres humains, maintenus dans la misère économique, intellectuelle par des tyrans qui avaient dévoyé un bel idéal, face à des "gens de bien", qui défendaient la liberté, garante du meilleur des mondes. James Bond était un peu mon idole, beau mec couvert de femmes, qui pouvait dire à Dr No je crois, une phrase du style "mais pour être aussi cruel, vous ne pouvez qu'être soviétique"!!!

Et puis , le Mur est tombé! La liberté triomphait enfin de la dictature!

J'ai alors découvert que les êtres humains qui vivaient de l'autre côté, s'ils avaient certainement souffert,  étaient néanmoins comme moi, faits d'émotions, de désirs, de quotidien, de culture et de Culture, fait de chair et de sang, avec des vie de famille, des vies d'amoureux-ses, des copains, des amants, etc...qu'on partageait les mêmes désirs d'êtres humains, une Histoire aussi commune, et qu'il n'étaient pas si méchants, voire très gentils!!!
Mais que m'avait-on raconté alors avant 1989? A qui pouvais-je faire confiance?

Peu à peu, je me suis donc reconstruit, avec des doutes pleins partout, des certitudes aussi sur des valeurs auxquelles je croie, les républicaines "liberté , égalité, fraternité," celles des droits de l'homme qui me semblent incontournables, à la base de toute société qui protège ses membres par le droit, et non par la force.Finalement, la chute du Mur m'a permis de me forger "mes" valeurs, de les mieux comprendre, et de comprendre mon monde, que j'avais accepté tel quel depuis ma naissance.

Et puis, il y a eu le  septembre 2001, où une nouvelle forme de "méchants" ont frappé les pays de la liberté. Là, j'ai très vite compris que les méchants n'étaient pas tous ceux que l'ont désignait, qu'il fallait faire une guerre pour de sombres intérêts pétroliers ou autres , et que tout prétexte était bon, sacrifiant au passage une multitude d'êtres humains, rassemblés par des discours simplistes les présentant tous comme de dangereux terroristes en puissance. J'étais édifié, avec mes copains du monde arabe, notamment, d'entendre ces simplifications extrêmes des discours que je pouvais entendre sur les arabes, les musulmans, discours ignorant d'un revers de manche les subtilités de ces cultures si raffinés, ancestrales, différentes, mais en même temps proches, pleines d'ouvertures et de respects. Mais c'est si simple de simplifier. 
J'ai compris que le monde était complexe, nuancé, et qu'il fallait beaucoup oeuvrer pour faire passer cette idée, pour expliquer la connaissance de l'Autre, ce à quoi j'ai essayé de m'atteler dans mon boulot.
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Et puis, en 2008, mon monde de liberté a accouché d'une des  plus belles crises financières de l'Histoire, manquant de ruiner tout un monde. La Grèce en a été une victime expiatoire, avant que d'autres ne le deviennent également.
Mes doutes sur la beauté du monde grandirent encore, sans trouver de réponses. Ils se diversifièrent, me donnant le tournis, tellement la simplification est impossible dans notre complexité actuelle.

Et puis, il y eut ce juin  2016, où nos amis les anglais ont décidé de quitter notre Union Européenne, pour faire cavalier seul, au risque de nous désunir tous, et de se désunir tous. 
Je suis ébahi de ces dirigeants qui militent pour le "leave" et reconnaissent le lendemain avoir menti dans leur campagne(sur les budgets économisés du fait de la non-appartenance à l'UE et qui auraient été affectés à la Santé, promesse sur laquelle ils sont revenus), sur le manque de répartition pour l' après, sur le manque de maturité politique de ces dirigeants. 

J'ose croire que ce Brexit sera salvateur pour refonder un véritable projet européen, respectueux de ses valeurs initiales, où la finance et l'économie n'est plus l'unique objet de désir, mais où l'humain est remis à sa place centrale, où "l'homme est la mesure de toutes choses", comme le disait Protagoras je crois. 
Je ne sais comment on peut aujourd'hui vivre dans un monde si peu lisible, si peu compréhensible, et je comprends le désespoir de beaucoup d'entre nous, totalement déboussolé. 

Je perds du désir, dans tous les sens du terme.
Je ne sais plus trop où aller.
J'ai perdu le sens.

Alors, je me replie sur mes essentiels: ma famille, mes bouquins, la musique, mon territoire proche. Je vois que seules des villes osent répondre concrètement aux problèmes humains (Grande-Synthe et Paris pour les réfugiés par exemple). 
Je me méfie des superstructures, géants aux pieds d'argile, qui peuvent s'écrouler d'une pichenette. 

Mais j'aimerais pouvoir donner de cette fierté et de cet optimisme contagieux autour de moi, pour respirer à plein poumons un air plein d'énergie, alimentant un désir puissant. 
C'est cela, prendre de l'âge, et de la sagesse?

mardi 17 mai 2016

rencontre d'un passé proche

Afficher l'image d'originePour raisons professionnelles, je décide ce soir-là d'aller au vernissage de cette fameuse expo locale. Je sais que tous les "décideurs" y seront, les notables locaux aussi, et je dois en voir trois que je n'arrive pas à joindre ni par mail, ni par tel. Ces évènements ont pour moi principalement cette fonction: faire du réseau. L'expo, j'irais la voir un autre jour , au calme.
Quand je dis réseau, je ne pensais pas à ceux que vous fréquentez sur le net. Et pourtant....

Pourtant, je discutais avec une connaissance, quand on me tape sur le dos.

Je me retourne, découvre un visage que je ne reconnais pas immédiatement, mais très vite, j'ai compris, j'ai reconnu..
Il me tutoie d'office. Il est avec sa vieille mère dont il m'avait parlé. Son visage est plus séduisant que quand je l'avais rencontré.
Pourtant, je le sais malade(on a échangé sur les réseaux), et son corps le laisse voir désormais. Il est tout sourire, dynamique et plein d'entrain.
On ne parle évidemment que boulot.
Quelques minutes.
Puis, il part voir l'expo.

Le soir même, et le lendemain, je reçois quelques sms plutôt sympas. Et discrets. Pas pressant non plus.

J'avais décidé de ne pas aller plus loin, je ne réponds donc pas au sms.

C'était ce membre du conseil d'administration de la boite qui fait concurrence à la mienne, dont j'avais raconté la rencontre et posé mes questionnements ici.

lundi 9 mai 2016

Silence et questionnements

Je suis assez silencieux en ce moment.

Plusieurs raisons:
- des activités nombreuses et variées;
- du boulot;
- un ordinateur nouveau que je dois partager et sur lequel je fais attention de ne pas laisser de "traces";
- une appréhension toujours palpable à aller palper l'alter ego masculin depuis ces histoires de maladies transmissibles, et peut-être moins d’appétit pour l'homme?;
- une nouvelle complicité charmeuse et heureuse avec ma moitié;
- des interrogations existentielles sur nos temps mouvementés, qui me poussent à "sécuriser" mon intimité, ma famille (mais pas à rester enfermé sur moi, non. Juste rester dans les essentiels. Et ce n'est pas si simple.)

J'en viens même à envisager d'arrêter d'écrire sur ce blog.

J'ai envie de me lancer sur d'autres chantiers.
En lien avec l'image.


dimanche 17 avril 2016

Expérience sexuelle aquatique en sauna belge (2/2)

On retourne au chaud dans le sauna. Deux nouveaux mecs sont rentrés.On s'assoit l'un à côté de l'autre. Je sens son désir. Il sent le mien. Mais on ne bouge pas, le voisinage nous gène. Au bout d'un moment, on se caresse discrètement le dos pour l'un, la jambe pour l'autre. Je bande comme un fou.
Les mecs sont toujours là, et semblent avoir compris le manège. Et ca a l'air de leur faire plaisir. On se calme. Il fait chaud. on ressort. On reprends une douche fraiche.

Résultat de recherche d'images pour "deux hommes nus dans l'eau"Je vois mon bonhomme quitter les douches, et se diriger vers un petit bassin, petite piscine que je n'avais pas remarqué. Il m'invite à y plonger, à sa suite. L'espace est petit, disons 2 mètres sur 3. Mais bien suffisant pour nous. Il me pousse vers un coin, me bloque, et m'embrasse goulument. De ces bras, il m'entoure, et je sens ses jambes, sous l'eau plaqué mon corps, et son sexe s'infiltrer entre mes jambes. C'est jouissif! je lui caresse le dos, je m'abandonne totalement. Je suis prêt à jouir, ce qui ne se fait pas dans une piscine quasi publique (j'ai des manières quand même!). Je me dégage alors, et on inverse les rôles. Cela me permet de moins frotter mon sexe contre son corps, de prendre un peu d'air pour éteindre un peu de ce feu qui anime ma bite.La situation est extrêmement érotique je trouve: ce mec a un corps de dieu, on est dans cet élément aquatique tiède et glissant, on est quasiment seul au monde, à se palper, se caresser, faire dialoguer nos corps, échanger nos langues, nos lèvres dans des baisers passionnés, violents, doux, sensuels, sexuels, charnels.
Je ne tiens plus et lui fais savoir. Je lui suggère qu'on retourne dans le sauna. Et qu'éventuellement on revienne après.
Dans le sauna, il n'y a plus personne. Et j'ai l'impression qu'on n'est plus que nous deux dans l'établissement.
On s'allonge sur la banquette du fond. Et je retrouve cette magnifique sensation de nos corps frais sortis de l'eau dans cette atmosphère brulante. Il s'allonge sur moi, m'embrasse, me titille les tétons, je lui laisse faire ce qu'il veut de mon corps qu'il explore de ses mains caressantes. Je suis de nouveau dur comme du béton, prêt à venir. Je me dégage encore, m'allonge à mon tour sur lui, et commence à l'entreprendre, avalant son sexe avec appétit ( je crois qu'aujourd'hui , je ne le ferais plus!), le caressant de toutes parts. Il est moins prudent que moi, et comme la dernière fois, éjacule plus vite que prévu. Je me frotte sur son corps, je frotte mon sexe, tellement excité que je sais que le plaisir va vite arriver. Il vient, il est là, je crie de plaisir.

Silence.

On se regarde. On rigole.
On décide d'aller quand même se nettoyer, et de repasser sous les douches.
On se rends compte que l'établissement va fermer dans le quart d'heure.
On remonte dans les vestiaires pour se rhabiller.
On discute de manière très sympa de nos vies, de nos boulots, du sauna, qui va fermer me dit-il. Quel dommage.
En quittant le sauna, on apprend par le mec de la caisse (le proprio?)que le sauna ne va pas fermer, mais a été racheté par les "Bains d'Odessa" de Paris, ce premier sauna que je n'avais pas apprécié pour une première, mais que j'avais appris à apprécier au fil du temps, et où j'aimerais bien retourner!

Donc pas de problème, j'ai encore des chances de retrouver l'homme du sauna de Bruxelles la prochaine fois que j'irais à Bruxelles!!!

vendredi 15 avril 2016

Experience sexuelle aquatique en sauna belge (1/2)

J'ai déjà raconté mes visites de quelques saunas de Bruxelles, ville où il me plait d'aller, ville blessée ces derniers jours et qu'il ne faut surtout pas abandonner, parce que les gens y sont sympas, lunaires et décalés, parfois surréalistes, souvent poètes, dans un environnement agréable, beau, où on mange et où on boit bien.
Comme beaucoup, j'aurais pu être dans une de ces rames de métro. Mais je n'étais pas au mauvais endroit au mauvais moment. Heureusement pour moi.

Cela fait un moment que je veux raconter cette rencontre. Mais comme vous l'avez remarqué, je suis moins prolixe en ce moment: beaucoup de boulot, des activités extraprofessionnelles très prenantes, et des interrogations quant aux rencontres multiples et ses dangers.

C'était donc à l'automne, je ne sais plus exactement, mais j'avais décidé de retourner dans ce vaste sauna un peu vieillot mais plein de charme, même s'il semblait assez peu fréquenté. Je remontais ce vaste escalier de cette belle maison bourgeoise typiquement bruxelloise, je redécouvrais cette espèce de salon-salle à manger d'un autre temps. Il était un peu tard , et je n'aurais pas trop de temps, mais ce n'était pas grave. Au pire, je me relaxerais dans le grand sauna brulant, au mieux je ferais une rencontre.
En arpentant les divers recoins du sauna, je me rends compte qu'effectivement, il y a peu de monde, et la moyenne d'age est pas très jeune. Mais ce n'est pas grave.
Le hammam est tiède, et j'ai du mal à m'y réchauffer. Je file au sauna, qui est tout en longueur et assez spacieux. Il y a deux mecs, assis qui discutent et me déshabillent du regard immédiatement (assez facile vu la petite serviette que j'ai autour de la taille). Je m'assois sur la banquette du fond, après être passé devant eux, je m'allonge et je ferme les yeux. Au bout d'un moment, je me suis bien réchauffé. J'ai senti que les deux mecs étaient sortis, un autre est rentré. Je me relève et reste assis.
Et puis, la porte s'ouvre.
Un mec rentre.
Et là, j'ai un choc.
Je connais ce type. C'est un type avec qui j'ai souvent bossé, et que j'ai toujours trouvé très sexy. Et soupçonné dêtre homo. Je suis paniqué au premier instant, car "découvert". Mais mon esprit tourne vite, et me dit qu'il doit penser la même chose. J'esquisse un sourire de connivence, prêt à dire un truc du style "ah ben quelle surprise, mais j'avais deviné", mais il ne réponds pas du tout au sourire, et me regarde vraiment comme s'il ne me connaissait pas. Stratégie sans doute de faire "comme si" on ne s'était pas vu....
En fait, très vite, je me rends compte de ma méprise. A force d'avoir déliré sur mon collègue lors de réunions de travail, je le vois partout et l'ai confondu avec ce type. Mais lui, je suis sûr de l'avoir rencontré.

Je me tourne les méninges, quand tout d'un coup, "mais c'est bien sûr!!!!"

Vu que apparemment , il ne m'a pas reconnu, qu'il y a cet autre type dans le sauna, je ne bouge pas. Mais je commence à avoir chaud. Je décide quand même de sortir me rafraichir sous une douche froide. Quelques instants plus tard, il me suit sous la douche froide, mais ne me regarde pas trop.Moi, je regarde avec plaisir cette belle bite sous l'eau fraiche.
 Je le fixe, il s'en aperçoit, et je lui dit :
- je pense qu'on se connait, on s'est déjà rencontré.
- ah oui? je ne me souviens pas
- on s'est rencontré ici, je viens de France, de la ville de XXX, et toi, tu m'avais dit que tu allais voir un psy à Lyon en juin dernier
Silence. il réfléchit.
- Mais oui, je me souviens, on s'est rencontré ici, c'était d'ailleurs très sympa, tu as une bonne mémoire, tu es très physionomiste!!!

C'était effectivement ce beau mec avec qui j'avais passé un beau moment, que j'avais raconté ici.
Le monde est définitivement petit, mais le monde des mecs qui fréquentent les saunas gays doit l'être encore plus !!!!

mercredi 6 avril 2016

Du sexe masculin comme un concombre ?

Résultat de recherche d'images pour "cucumber series tv"Connaissez-vous la serie anglaise "Cucumber"? la bande annonce (voir fin de ce post) est désopilante, et je me suis aperçu, après l'avoir vu, et en faisant mes courses au marché, que le concombre était effectivement assez ferme, et qu'il pouvait être comparé à une bonne bite bien dure!!! Quant à l'état Banane ou Tofu , je vous laisse juge....
Télérama présente ainsi la série: " Une étude suisse a classifié les différents types d'érections. Il y a la plus molle, le « tofu ». Puis la « banane épluchée », ferme mais tendre. La « banane entière », vous voyez ce que veux dire. Et enfin le concombre – pour bien vous figurer la chose, il faut prendre ces fruits et légumes, et donner une claque dans le creux de votre main, façon matraque de CRS – c'est imagé, mais c'est comme ça que Cucumber, Banana, Tofu explicite la théorie".
Serié homo donc, que je trouve bien vu au niveau de l'ensemble des personnages: le couple de cinquantenaire installé, tiraillé par le mariage ou non, la peur de s'installer dans une schéma "classique" (parce que le mariage , c'est une institution quand même), la soeur de l'un d'eux, qui reste désespérément célibataire, le jeune prétentieux que tout le monde s'arrache, le beau mec pervers, la bande de copains, les parents conformistes, etc....la débrouille aussi... et de nombreuses situations de séduction, d'attraction/répulsion que je trouve assez juste....
J'ai bien rigolé devant cette serie, j'ai aussi été très ému, et la morale de nouveau pourrait être "vivons le présent, pensons à l'essentiel qui est de s'entourer de gens qu'on aime et qui vous aiment, au lieu d'aller toujours chercher ailleurs si le concombre est plus vert!!!".
Mais ca n'empêche qu'on ne peut s’empêcher de vouloir aller tâter du concombre plus vert!!!!
A voir en streaming pour l'instant ou sur la chaine "Channel 4"...
Pas eu l'occasion de voir les séries complémentaires que sont Tofu et Banana, l'une étant plus centré sur chaque personnage je crois, l'autre des commentaires de l'équipe.
Ici, la bande annonce la plus drôle:
Et ici, une autre bande annonce ici! 

mardi 15 mars 2016

Jan Fabre "Mount Olympus/24h": pour Celeos!

Les oeuvres de Jan Fabre sont toujours particulières, ne peuvent laisser indifférents.

J'ai eu la chance de voir un de ses spectacles, magnifique, autour de l'huile d'olive, avec une femme qui terminait couverte d'huile d'olive, nue , continuant à danser avec cet élément plus que glissant. Etonnant, magique, ébouriffant!

Ici, grâce à "l'homme est un concept", je découvre cette création récente,  marathon scénique de 24 heures autour de notre fond commun grec antique,  avec un sirtaki des plus étonnants, qui me plait beaucoup!
Pas d'antiquités ici, que de la vitalité !

Clin d'oeil à Céléos , qui je pense, n'a jamais vu danser un pareil sirtaki!
Et à mes lecteurs qui apprécient l'anatomie masculine: elle est ici en mouvement joyeux et débridé!


lundi 14 mars 2016

Retour(2)

Le type m'a regardé avec un regard très étonné, du style: "je me propose de sucer ton muscle, moi qui suis digne de jouer dans des films X, et tu me repousses comme ça? on ne me l'a jamais faite, celle-là!". Je n'eus pas le temps de lui expliquer qu'il s'était déjà levé, et prenait la sortie, l'air dépité. Je ne lui ai pas couru après.

Je suis resté dans le hammam. J'y ai vu des choses intéressantes, évidemment.

Et puis, je suis allé au sauna, dans la piscine à remous, j'ai circulé dans les couloirs de cabines, tout ce qu'on fait dans un sauna, à croiser d'autres mecs, à se mater mutuellement, toujours dans un silence parfait, toujours en sachant très bien ce que l'autre cherche tout en faisant semblant de ne pas le savoir. 
C'est ainsi que je croise un autre homme, encore très bien foutu de corps, très belle gueule, avec une coupe de cheveux au cordeau. On se regarde fixement. Il revient vers moi. Il entre dans une cabine et laisse la porte ouverte. (Et ça, c'est un truc que je n'arrive pas encore à décrypter: ces mecs en cabine la porte ouverte, ils nous attendent? ils attendent n'importe qui? si quelqu'un peut m'expliquer, je suis preneur). 
Je passe devant la cabine, regarde, mais n'ose rentrer. Il ressort, s'adosse à un mur. On jour ainsi au chat et à la souris pendant 5 à 10 minutes, sachant que au bout d'un moment, je me dis que ce serait vraiment dommage de laisser passer ce spécimen. mais je ne sais pas pourquoi, je n'ose entrer ainsi dans la cabine où il est déjà retourné deux fois. 
Je repasse devant lui. Il est assis sur un banc de pierre. Je me pose alors devant lui, commence à lui caresser la tête, ses cheveux coupés au cordeau (mais pas en brosse, cette coupe assez gay j'ai l'impression, avec les cheveux long sur le dessus, mais courts sur les côtés) . Il réagit évidemment immédiatement, pose ses lèvres sur le bas de mon ventre, passe ses mains sur mon ventre, ma poitrine, m'entoure de ses bras. Il se lève, et on s'embrasse goulûment. Enfin , un mec qui embrasse avec appétit, avec avidité.
Cette fois-ci, c'est moi qui lui propose d'entrer dans la cabine, après avoir chacun soupesé le paquet de l'autre....
une fois dans la cabine, on continue à s'embrasser, se caresser mutuellement. On s'allonge, on couvre nos corps de baisers, les doigts se perdent dans la raie des fesses, mais...mais...aucun de nous ne tente de sucer l'autre. On est tous les deux très prudents, très chauds aussi. Sa langue est prodigieuse. Il me fait défaillir , et je suis au bord de l'orgasme à plusieurs reprises. Je suis obligé de l’empêcher de me toucher, tout en mordillant ses tétons , qu'il a durs et pointus. Il gémit doucement. Je le retourne sur le ventre, m'allonge sur son dos, dispose ma bite entre ses jambes, ce qu'il a l'air d'aimer. Il me fera de même un peu plus trad, mais toujours , nous ne dépassons pas certaines limites. 
Afficher l'image d'origineJ'adore son corps. Il est d'une douceur de peau rarement vu. Quand je lui demande comment il fait pour avoir une peau aussi délicate, il semble étonné de ma remarque. 
On reste assez longtemps dans la cabine. Jusqu'à ce que je ne tienne plus. 

On s'est beaucoup plu mutuellement. On s'est amusé sans prendre de risques (ou au moins en limitant, je sais qu'on peut aussi attraper des trucs en s'embrassant...). 
Mon retour au sauna est progressif, mais encadré. 

"Glissements progressifs du plaisir", comme dirait le nouveau roman, qui je pense n'a jamais franchi les portes d'un sauna de plaisir.

samedi 12 mars 2016

Retour (1)

Comme le dit Estef, j'en fais sans doute aussi un peu trop en ce moment. Ce qui explique le silence de ce blog. Mais, contrairement à lui, ce n'est pas forcément par excès de sexe, bien au contraire. C'est un peu morne plaine sur ce plan là en ce moment: pas le temps de m'en occuper, pas de temps à libérer, et puis, encore ces traces de mes aventures de l'automne qui , si elles ont épargné mon corps, ont un peu ébranlé mon esprit, et ralenti ma quête effrénée de corps d'hommes. 
C'est peut-être un bien, en fait. Au moins, je perds moins de temps sur des sites de rencontres, je renforce ma capacité de concentration sur d'autres volets de ma vie, et je sais mieux où je vais.
J'ai pourtant toujours un fort désir d'hommes.
Toujours. 

J'ai quand même pu m'échapper et me réserver quatre heures pour moi, l'autre jour, à Lyon. J'ai filé à mon sauna préféré, avec l'objectif de me délasser d'abord, de me rincer l’œil ensuite, et pourquoi pas de (me faire) caresser, voire plus, mais avec des précautions. 
J'ai ainsi retrouver cette atmosphère chaude et humide que j'affectionne. Cette promiscuité des corps qui me plait, et qui m'excite. Ces visions parfois paradisiaques, parfois d'enfer (dans tous les sens du terme). J'étais bien, sans être vraiment en recherche de contacts, mais disponible à l'imprévu, dans des limites que j'ai fixées. 

C'est ainsi que j'ai pu admirer dans le hammam un bel étalon, musclé, membré bien au-dessus de la moyenne, en position de chasseur. J'étais étonné quand il est venu s'asseoir très prés de moi, qui étais assis sans serviette, laissant ainsi à la vue de tous, même sous cet éclairage tamisé, mon sexe, bien moins impressionnant que le sien. Je ne résistais pas à sa caresse sur ma jambe, mon bas-ventre, puis plus précise sur mon entrejambe, qui se raidit immédiatement sous l'effet de cette caresse. je faisais de même sur ce corps musclé, sur cette bite impressionnante. Quand il se leva, et se positionna devant moi, je fus surpris de le voir s'agenouiller devant moi, et de commencer à venir sucer mon gland humide. Je fus encore plus surpris, quand d'un léger geste de la main, je lui intimais d’arrêter cette promesse buccale.

Il n'y a pas à dire, j'ai changé.....

samedi 20 février 2016

Charme d'un gazouillis professionnel

Il venait pour le boulot, accompagnée d'une collègue. 

En fait, c'était plutôt elle, la chef, qui venait accompagnée de lui, spécialiste expert-consultant. J'étais parti les accueillir à la gare, la moindre des choses quand même. Comme souvent, je suis arrivé en retard. Elle m'attendait, et quand je lui demandais où était son comparse, il arrivait à ce moment des toilettes. Il ne m'a pas fait grande impression à ce moment, mais il dégageait quand même un certain charme. Par ce qui est devenu un automatisme, j'essayais de deviner (on ne sait jamais!), sans succès, la bosse du pantalon. 
Nous avions une bonne heure de route. La discussion en voiture était très sympa, décontractée. On a vite parlé de leur pays, de leur ville, et puis de leur mission de deux jours ici, et pour laquelle j'avais préparé un programme assez chargé. On n'aura pas le temps de se marrer, tout juste celui de siroter une bière.

Je le découvrais pendant les deux jours. Il était un véritable expert de son domaine. Il menait tout le monde où il voulait par la force de son discours, par sa passion, par son enthousiasme. J'adore les personnes de ce genre. On a envie de tout faire pour eux, avec eux. Il vous emporte. C'est ça, le charisme! 
Afficher l'image d'origineEt je suis vite tombé sous le charme. Il était plutôt bien sappé, même si assez simplement, les cheveux coupés d'assez près, un regard lumineux et déterminé, bienveillant aussi. J'essayais d'en savoir plus sur sa vie perso, avait-il quelqu'un, des enfants? impossible de passer dans la conversation, ne serait-ce qu'une allusion. En tous les cas, pas de bagues au doigt. Mais finalement, qu'est-ce que ça veut dire? j'en ai bien une, et cç ne m'empêche pas de regarder les hommes, de faire des rencontres.

Dès la première nuit, il avait pris possession de mes rêves. 

Le lendemain matin passât à toute vitesse. On n'eût même pas le temps de déjeuner, je les raccompagnais à la gare. Leur mission s'était très bien passé. J'avais senti pendant ce court séjour une véritable complicité entre nous deux.
Le temps des "au revoir" à la gare. On se fait la bise avec elle. Je me tourne vers lui, j'ai envie de l'embrasser aussi. En tout bien tout honneur,  quand même. J'ai envie de le prendre dans mes bras, je tente une accolade, à l'espagnol ou à la mexicaine. 
Et là, je sens un étonnement soudain, une surprise dans le regard, un éclair de sourire, une certaine gène, puis une forme immédiate de résistance. J'ai compris, je n'insiste pas. Il me tends la main, mettant ainsi cette distance, que Estef dit marquer également dans un contexte professionnel. 

Je vais le revoir dans le cadre de mon boulot. Je ne sais pas quand. 
Pour l'instant, je le suis sur Tweeter. Et il "like" mes tweets. 
Un rien me ravit.
J'aimerais quand même bien gazouiller avec lui prochainement.