jeudi 6 décembre 2012

Trois, Drei, Three, Tres, Τρια, Tre

Trois serait-il le bon chiffre?
Trois, c'est 1+1+1 ou 2+1 ou 1+2 ou juste 3, un nombre premier qui peut donc aussi se justifier tout seul, dans son unité. 

Pourquoi ce préalable?

Parce que j'ai vu il y a déjà quelques semaines sur Arte la fin d'un excellent film, "Drei", qui narre l'histoire d'un couple quarantenaire, sans enfant, qui s'ennuie un peu au quotidien. Et donc, l'une va voir ailleurs, auprès d'un beau scientifique charmeur, l'autre également, auprès d'un beau nageur, sans évidemment le confier à l'autre. Le plus étonnant est que l'amant des deux se trouve être la même personne, mais aucun des trois n'est au courant des relations entre chacun.... jusqu'au moment où ils le découvrent en même temps, dans une scène d'anthologie, très très forte. 
La fin? aller voir, je vous laisse la surprise , mais elle est intéressante.
Allez voir? c'est pas facile: je ne l'ai trouvé que sur You Tube en allemand, sous-titré en espagnol. Si vous trouvez mieux, dites-le moi. Et pour l'instant, je n'ai eu le temps de visionner que les 15 premières minutes et donc les dernières 45 minutes.
Les dialogues sont excellents, l'image aussi, les decors font parfois penser à du Mondrian, les images sont très esthétiques, les moments sex sont sufisamment directs pour être excitants, suffisamment soft pour ne pas tomber dans le vulgaire, les acteurs très biens....U film donc parfait.

Et puis, il ouvre la réflexion au couple à 3, à la bisexualité équilibrée, à la question du couple. En ces temps de discussion autour du "mariage pour tous", il apporte un nouveau regard. Il paraitrait qu'au Brésil, où le mariage gay est légalisé, une faille dans la loi permettrait de célébrer des mariages à trois, ce que certains maires auraient déjà faits?!
Certains dialogues méritent d'être réécoutés avec attention, notamment l'interview d'une sociologue-anthropologue sur l'identité qui perturbe totalement l'héroïne (qui se trouve être animatrice télé).

Je reviendrais sans doute dessus. En attendant, je voulais vous le  faire partager.

samedi 24 novembre 2012

Rencontres de rêves....

Je ne sais pas ce qu'il faisait avec moi, et moi, pourquoi , je le suivais. En tous les cas, à la banque, il savait que j'avais enfin de l'argent sur mon compte. 6430 euros exactement. Et je devais lui sortir cet argent.
Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça, mais je suis resté très ferme:"non, je ne peux te préter cet argent. C'est hors de question". Il semblait ne pas pouvoir parler, un muet. Mais vu sa réaction étonnée, cela signifiait qu'il avait l'habitude que je lui donne de l'argent de cette manière. Et l'employé de banque n'était pas étonné, d'ailleurs.
Je me suis retrouvé ensuite, je ne sais comment, en train de suivre cette grosse femme, et ce super mec(pas celui de la banque , un autre, au physique de rêve, genre nageur athlétique, avec un corps musclé comme il faut, une gueule sympa et rieuse). La grosse femme avait une folle envie de dormir, ce qu'elle a fait dès qu'elle a pu trouver une chambre. 
Et dans la cour de l'édifice, le nageur s'est mis à courir devant moi. J'ai fait de même. En courant, il se dévêtait, retirait son pantalon d'abord, laissant apparaitre une cuisse musclée, ferme, brillante, aux muscles bandés et saillants. Vision de rêve. Je craque devant ce spectacle. Et je craque encore en écrivant ces lignes. Il tourne la tête vers moi, avec un sourire ravageur. Il continue à courir. Il portait curieusement un boxer, et un caleçon.Par un geste innapproprié, les deux glissent légèrement et laissent entrevoir la moitié de ses fesses imberbes. Il voit que je l'ai vu, et recouvre son postérieur rapidement, avec un regard qui en dit long. 

Il rentre dans la première pièce qui s'offre à lui....

Que pensez-vous qu'il advint ensuite?

dimanche 18 novembre 2012

sortir de l'impasse?

Pas trop le moral en ce moment.
Soucis de fric, de boulot entre autres.
Toujours des interrogations quant à ma double vie. En temps normal, j'arrive à assumer à peu près. J'y arrive toujours , mais j'ai un curieux sentiment de me trouver dans une impasse à tous niveaux: professionnels, familiaux, intimes.
J'aimerais prendre mon sac et partir, tel l'autre Arthur qui écrivait des poèmes, l'homme aux semelles de vents.Partir, en laissant derrière moi le poids de mon histoire, de mon environnement proche qui m'étouffe, de ces souvenirs de famille qui m'encombrent et l'esprit , et l'espace, en laissant derrière moi ces soi-disant collègues de boulot(enfin certains, pas tous) qui me savonnent des planches....
Mais je sais que je ne le ferais pas, principalement pour mes enfants  qui ont besoin de moi. Et pour ma femme. Je dois néanmoins sortir de l'impasse; deux solutions: reculer(mais j'ai pas envie),ou bien  foncer dans le mur pour le faire sauter ? mais là, il y aura des dégâts collatéraux .

mercredi 14 novembre 2012

Sympa, les aires de repos

Ce soir, c'est un de mes lecteurs qui écrit. Je n'ai rien changé. Il se reconnaitra. Un adepte des aires d'autoroute. Merci à toi, l'ami...

C'est la description d'un mode de faire, mais pas non plus un mode d'emploi.

Moi , j'ai un peu de mal sur ce genre de lieux, mais ça m'intrigue, ça m'excite aussi en fait, ces rencontres hasard-euses/as-hardeuses, mais sûrement pleine d'excitation ....

Ce soir je rentrais de K....

J'ai deux aires de prédilection, chacune avec une boucle qui s'écarte de la station ou du bloc sanitaire.

Je m'arrête à la première.

Une voiture arrêtée. Le mec à l'air bien. Je me gare un peu plus loin. Je passe un coup de fil.
Il rapproche sa voiture et sort marcher un peu sous le bois.
Je sors et je m'appuie sur ma voiture coté bois.
Il est devant la clôture face à moi dos tourné à 20 m.
Il se retourne. 35 ans maxi, joli, crâne rasé. Il vient direct vers moi, s'arrête à 50 cm, vraiment craquant.
Direct, il me dit : tu es la pour faire quelque chose ?
- oui (je souris à son sourire)
Il est légèrement gêné :
- je connais pas cette aire, c'est spécial non ?
En effet, de jour ce n'est pas très intime, le bois est clair et ouvre sur un chemin et une vigne.
- oui c'est mieux vers le soir, mais il y a un passage vers le grillage
- je ne me sens pas a l'aise la
Moi j'ai déjà envie, je sens une raideur s'installer...
- tu vas vers B... ?
- non vers K..., et toi ?
- vers B.., tu n'es pas du bon côté alors
- non je suis venu voir, mais je préfère y aller, je ne suis pas à l'aise
- comme tu veux...
Échanges de sourires, il part, dommage.
Je me dis que j'aurais du lui proposer de parler un peu histoire de le détendre.

Je pars aussi.

Une heure plus tard. La deuxième.

La boucle passe devant le bloc et s'enfonce dans une plantation.. On peut tourner indéfiniment. Certains ne s'en privent pas.

Je me gare à l'extrémité de la boucle. Nouvel appel téléphonique.

Un gars se gare un peu avant. Il marche sur la route et me dépasse. J'ai fini de téléphoner. Une autre voiture se gare à côté de la mienne. Je préfère le premier. Je m'approche de lui, ma cigarette s'est éteinte il me donne du feu je lui en offre une. Mais il va fumer plus loin et finalement redémarrre. Il fait deux tours et me repasse devant deux fois, je fume tranquillement assis sur le parapet.
Il se gare sur le troisième côté de la boucle, entre temps une autre voiture s'est garée et il se place un peu plus loin.
Pendant ce temps plusieurs voitures tournent, se garent, repartent...
Je vais me garer entre les deux. Il est déjà sorti, installé à la portière de l'autre gars. Je regarde dans le rétro : ils ont commencé quelque chose, le mec dedans, lui par la portière ouverte.
J'y vais. Je m'incruste facilement.
Le mec assis est mignon, plus que l'autre.
On partage un moment à trois.
Le ballet des voitures s'est arrêté.
Maintenant on est tous les 3 debouts contre la voiture, frocs baissés. Je m'occupe surtout du mignon.
Le ballet reprend.
On se réajuste...
Je propose de se retrouver sur le premier côté de la boucle, la ou le bois est plus profond.
Je repars et vais me garer la bas.
Un moment après le mignon se gare à côté. L'autre ne suivra pas.
On s'enfonce dans le bois, il y a un coin discret au loin.
L'étreinte est sensuelle. Dommage il mouille un peu, je l'aurais bien sucé. Lui ne s'en prive pas. C'est bon.
Un autre gars est venu mater. Je lui demande gentiment de nous laisser.
On continue tranquillement en échangeant aussi quelques mots.
La jouissance nous a pris quasi en même temps côte à côte, c'était bien sympa.
On revient aux voitures en discutant... Un bi, sans doute marié, encore un...

Tiens, j'en bande encore.

Sympa les aires de repos.

jeudi 8 novembre 2012

Piscine

Pas trop le moral, ces derniers temps. Peut-être l'hiver qui se fait sentir, le froid qui commence. 
Quand ça me prend, une de mes parades est soit de courir, soit de nager. L'eau est un formidable relaxant et antidépresseur , on s'oublie totalement, et son corps , et son mental. Enfin, pas totalement, car mes sens restent en éveil, et j'admire toujours les corps musclés des beaux nageurs qui crawlent ou brassent devant moi. Avec mes lunettes, sous l'eau, je reluque les torses, les bras, les jambes, les maillots moulants qui dessinent souvent de très belles fesses, et laissent deviner des bosses avantageuses.

Il y a un mois environ, un vendredi vers 18h15, en sortant et en passant aux douches pour me rincer, je croise le regard d'un jeune homme, la trentaine. Le gaydar fonctionne à plein. Nos regards se fixent. Lui a presque terminé de se rhabiller. Il va vers le vestiaire du fond, où se trouve le sèche cheveux et laisse la porte ouverte. Je ne peux pas ne pas le voir. Il a fait exprès. Mais du monde arrive, il sort..je me sèche, enlève mon maillot dans le vestiaire collectif(les personnes sont reparties), il revient, cherchant un sac oublié. Il a dû voir mes fesses, mais je ne sais pas. Je me dépêche de m'habiller. Je suis venu nager avec ma femme, qui m'attends dehors. On se dirige vers la voiture. Lui, il m'attends , dans la sienne, immatriculée 42 (ce n'est pas mon département, et c'est un peu loin de chez moi..). Fin de l'histoire.

Vendredi dernier, je suis seul. Il fait froid. Je déprime un peu. Je file nager. J'arrive sur le parking. La voiture immatriculée 42 est là. Je fonce, me mets en maillot, personne dans les vestiaires, passe aux douches, personne, rentre dans le bassin, je guette les nageurs qui sont peu nombreux. Il n'est pas là. Il est peut-etre aux toilettes..ou parti. Je nage. il n'arrive pas. Au bout de 45 minutes, je sors, vais aux douches, me rhabille, sort, rejoint ma voiture. Il est parti.

Voilà. C'est tout. Résultat: j'ai nagé et affiné quelque peu ma silhouette; j'ai admiré des beaux corps; j'ai imaginé en tenir un dans mes bras. MAis au final, je suis plutôt content. Je me contente de peu finalement.

Enfin, j'aurais peut-etre été moins serein, si je n'avais pas eu ces quelques moments de très grand plaisir notamment, grâce aux Pyrénées. Je vous l'expliquerais peut-être un de ces jours.

samedi 27 octobre 2012

j'ai la puce à l'oreille

J'ai appris une nouvelle expression hier. J'adore. Vous la connaissez sûrement d'ailleurs. "J'ai la puce à l'oreille"!.Enfin, non, vous, vous connaissez, comme moi je connaissais, l'expression "cela m'a mis la puce à l'oreille", ce qui veut dire en gros que j'ai eu l'intuition, j'ai compris ce qui se passait réellement. Par exemple, quand je trouve un paquet de capotes ouvert dans la chambre de ma fille, ça me met "la puce à l'oreille" que je ferais mieux de la surveiller un peu plus(quoique elle est grande maintenant). Bon, ça , vous connaissez. 

Mais , j'ai la puce à l'oreille, c'est autre chose. 

Ca vient de chez Rabelais. L'oreille, d'après Claude Duneton (j'ai été chercher sur internet), ça renvoie à oreille de mer, soit coquille de mer, puis  coquille de Vénus, donc au sexe féminin.Après, vous avez compris que si elle a une puce à l'oreille, ça la démange, et que la puce, finalement, ça peut être beaucoup de choses.

Avoir la puce en l'oreille signifiait donc avoir des démangeaisons intimes, souvent nocturnes, procurées par le désir sexuel.
Duneton cite (entre bien d'autres) La Fontaine:
Fille qui pense à son amant absent Toute la nuit, dit-on, a la puce à l'oreille
Le Panurge de Rabelais se perçait d'ailleurs l'oreille pour y mettre un anneau enchâssé d'une puce, afin d'exhiber sa volonté affirmée de se marier. (c'est piqué là: http://french.stackexchange.com/questions/1487/la-puce-a-loreille)

Je vais peut-être me percer l'oreille alors, avec cet anneau enchassé d'une puce, pour dire que j'ai la gaule, une belle envie, qui me démange bien régulièrement  l'entrejambe !!!


vendredi 19 octobre 2012

Le Bel Hidalgo (3)

Il sort de la douche. Toujours avec son boxer. Il s'excuse de me faire attendre. On sort rejoindre les autres au restau. On continue à discuter comme de vieux copains. Mon espagnol se dénoue avec une aisance remarquable. Je suis bon quand j'ai envie de plaire, dis donc.
Au restau, les autres en sont au dessert. On ne peut nous servir que du fromage, avec un bon vin. Les autres commencent à partir. On reste tous les deux , à terminer nos assiettes de fromage, on est accompagné par quelques uns de mes collègues qui s'intéressent à lui pour raisons professionnelles.
On rentre à l'hotel. L'air est doux, il fait bon. On longe la rivière, sur les quais magnifiques. C'est d'un romantique achevé. Je lui roulerai bien une pelle, mais non, je suis dnas le cadre du boulot, il a quinze ans de moins, c'est le debut du séjour, si je me prends un rateau, ca va etre l'enfer pendant 3 jours. Arrivés à l'hotel, je propose une glace au groupe. Tout le monde est KO, lui compris. Mais avec un sourire désarmant, il est prêt à m'accompagner. Vu sa tête, je comprends qu'il vaut mieux le border. 
On rentre dans la chambre. Il est vraiment KO. 
Donc dodo. Rien ne se fera ce soir.

Le lendemain matin, je me lève le premier. Je prends ma douche. Je sors à poil, mais il dors, et c'est la pénombre, car je n'allume pas la lumière, on avait convenu que je le laisserais dormir et qu'il me rejoindrait dans deux heures. Il tourne la tête vers moi. Dort-il? je ne sais pas. Je m'habille lentement. Je vais prendre mon petit-déjeuner seul.

La journée professionnelle se passe à merveille. Il est très présent, se débrouille très bien dans cette assemblée, mais on se retrouve toujours régulièrement, tous les quarts d'heure environ, soit en échangeant un clin d'oeil("tout va bien? oui, c'est bon"), ou en échangeant quelques mots , voire un bout de conversation. je le présente: "lui, c'est le Bel Hidalgo, quelqu'un de bien, etc, etc...". Déjeuner buffet. Diner buffet léger. Le groupe décide d'aller continuer à diner au resto. Lui a trouvé d'autres latinos. Il me propose d'aller avec eux dans un bar latinos. Evidemment que je ne vais pas te lacher, mon grand. 
Deux heures après et trois mojitos dans le nez, on rentre.

Nouvelle scène de la douche. Il passe le premier. Il sors, en boxer bleu marine. Je prends la suite. Je sors en caleçon. Il est sur son ordi et regarde ses mails. Je m'allonge sur mon lit. Il lève le nez, se lève, et va dans sa valise chercher une boite de chocolat de son pays pour moi, et un bouquin qu'il m'offre . Je remercie. Un abrazo.
 J'ai envie de tenter, mais je n'y arrive pas. Malgré les mojitos, je ne me lâche pas.

Et là, on se met à discuter, chacun assis sur son lit, adossé au mur. Il me raconte sa vie...professionnelle. Je lui raconte la mienne. Il me demande des conseils, ca y est, je deviens le grand frère de substitution. On parle très peu de nos vies personnelles. Je n'ai toujours pas mentionné l'existence de ma femme et de mes enfants. On parle jusqu'à trois heures du mat. Je prends plaisir à cette discussion. Mais rien de sexe.

Lendemain matin, on se lève ensemble. Je prends ma douche le premier, je ne sors pas à poil. Il prends sa douche. On prends le petit dej ensemble. On file à notre boulot. Sur le chemin, je me mets à parler de mon fils. Il s'engouffre dans la brèche. JE parle de ma famille. Il me sait donc marié, apparemment donc hétéro, peut-être bi? il me dit avoir été en couple longtemps, mais que ca a cassé. Il ne dit pas si c'était un homme ou une femme, il ne dit pas s'il est seul aujourd'hui.  La suite:  bis repetita de la veille. 
L'après-midi, une visite est organisée. On y va ensemble, il y a une traduction pour les hispanisants. Le groupe est d'une vingtaine de personnes. On s'éloigne, se rapproche. On rigole, on est bien.

On a rendez-vous à 16h avec les autres de mon groupe pour debrieffer sur les deux jours. Je suis crevé. Il me laisse, va se balader, et on se dit qu'on se retrouve le soir vers 19h dans la chambre. Dernier soir. 

Vers 18h, je suis dans la chambre. Il n'est pas là. Je me douche, mets un boxer hyper sexy, moulant. Je m'allonge sur mon lit. Je m'endors. 
Je suis réveillé par des coups à la porte. J'ouvre. C'est lui. Je vois à son regard que l'effet recherché est obtenu. Il est surpris de me voir comme ca. Je me rallonge. Lui aussi veut prendre une douche. On décide d'aller manger un bout , puis d'aller dans un caveau de jazz.
Là , il me joue une scène d'anthologie: en boxer, où je distingue enfin une bosse arrondie, il s'asperge de déo, de parfum, en mets dans ses chaussures, et se met à essayer un jean avec une chemise, puis un jean beige avec une autre chemise, ceci à cinq ou six reprises. Il me fait rire. On continue à discuter tout en rigolant, on se moque gentiment l'un de l'autre, une vrai complicité , je vous dis. Là, je suis persuadé qu'il en est, de la confrérie des hommes qui...
Mais je en fais rien, je ne tente rien. Je n'ose pas. C'est le boulot, il est plus jeune, c'est déjà devenu un copain. Je pense à Etienne, avec qui je communique par mail qui me dit que c'est le dernier soir, je n'ai rien à perdre, et que si je prends une veste, ca sera pas dramatique. En plus, je vais partir au petit matin, donc je n'aurais même pas besoin de lui dire au revoir.
Mais, je ne fais rien. On sort dans le caveau de jazz. Il n'y a pas grand monde. C'est sympa, mais sans plus. Encore d'autres latinos. On boit des bières. Vers minuit, on décide de rentrer.

Et là...

Là, et bien, on recommence comme la veille. On discute, on n'arrête pas de discuter. Je n'ose rien tenter. A trois heures, mes yeux se ferment tout seul. Je vais éteindre. Il se lève.
"Je ne te verrais pas demain. Alors, vraiment merci pour tout. Tu as été super de bout en bout. Ce fut un immense plaisir de te connaître." et une longue accolade.
C'est là que je dois faire quelquechose, l'embrasser tendrement. Mais non, ca ne vient pas.

Mon réveil sonne, je me lève discrètement, m'habille, lui laisse un mot avec un paquet de spécialité de la ville, et je file.

Dans le train qui me ramène chez moi, je dors. Je rêve. Sa voix est dans mes oreilles, son visage face à moi. Je ne vois que lui. Ca dure toute la semaine. 
Dans la journée, il m'envoie un message pour me remercier du mot et des spécialités. "tu es incroyable"m'écrit-il.

Trois jours après , il m'écrit qu'il a des problèmes de coeur. Il m'explique deux heures après que son copain l'a largué.
Je le console par skype. Je lui fais découvrir Cavafy, notamment Volupté. 

Je pense qu'il a dû comprendre mon attirance pour les hommes.Il m'a fait un bien énorme, il m'a donné de l'énergie. Il a été une grande bouffée d'oxygène et de joie. De bonheur simple. Mais, je n'ai pas osé.

Deux jours après, il m'envoie par mail l'invitation officielle dont il m'avait parlée pour assister à un évènement du même type que celui de la ville où nous avons passé trois nuits dans la même chambre, mais dans son pays, chez lui.

Alors, comme pourrait le dire Ozon, à suivre....????
.


jeudi 18 octobre 2012

le bel Hidalgo (2)

Je suis dans la ville depuis quelques jours pour le boulot. Le Bel Hidalgo doit arriver ce soir à 20h à l'aéroport. Il a fait un long voyage de près de 20h, il doit être epuisé. A cause de la préparation de mon évènement, evidemment des imprévus arrivent, je perds du temps. Je file à l'aéroport en bus, evidemment j'ai mal calculé, je vais arriver en retard. Il m'a envoyé un message me demandant ce qu'il devait faire si je ne pouvais etre là, et bêtement, je lui ai dit d'attendre 10 minutes et de filer s'il ne me voyait pas; on va donc se rater? Non, finalement, j'arrive 10 minutes après l'arrivée de l'avion, donc il ne doit pas etre encore sorti. J'arrive au terminal, personne. J'attends un peu, avant de me rendre compte que je me suis gourré de terminal. Je cours à l'autre. Je vois un mec assis sur un banc au tel, qui ne fait un grand sourire. C'est bien lui, je le reconnais de ses photos de facebook. Il m'ouvre ses bras, et un abrazo, une accolade à la latino.

 Je fonds. 

On est dans le bus vers l'hotel, on discute comme si on se connaissait de toujours. une réelle complicité.

Mon gaydar me dit qu'il en est, de la confrérie des hommes qui aiment les hommes...

On arrive à l'hôtel, où j'ai juste déposé mes bagages le matin. Il est étonné que je ne sois pas encore passé dans la chambre. On récupère la clé. L'hotel est un deux étoiles, mais avec une déco hallucinante, qui plait aux hommes qui aiment les hommes. J'ai pas fait exprès. Je ne savais pas. Je crois percevoir un sourire entendu du mec de la réception, un jeune craquant qui a l'air de se dire: " eh ben mes cocos, vous ne vous emmerdez pas tous les deux".

La chambre n'est pas trop grande, deux grands lits, l'un en face de l'autre, une douche avec lavabo dans un minuscule réduit avec une porte qui ferme.  On se répartit les lits. Il veut prendre une douche. "Vas-y, bel hidalgo, je vais repérer où sont les autres pendant ce temps là" (car on doit retrouver un groupe).

Il défait ses affaires, enlève sa chemise, défait son pantalon. En boxer noir. Un peu de bide qui tombe malgré sa jeunesse(il a la trentaine, j'ai quinze ans de plus que lui). je ne distingue pas la bosse de son sexe. Il entre dans la douche. J'entends l'eau qui coule de la douche,, sur son corps. Il se savonne. Je l'imagine en train de se caresser. J'ai envie d'ouvrir la porte. J'ouvre?

jeudi 11 octobre 2012

le bel hidalgo(1)

Bon, désolé, mais en ce moment, pas le temps d'écrire...je sais que certains d'entre vous (2? j'ai plus beaucoup de lecteurs, les blogs sont morts parait-il...) attendent de savoir...Sachez qu'il m'obsède l'hidalgo, que cette rencontre fut plus que passionnante, mais pas comme vous l'imaginez..et ce n'est pas fini...pour tout dire, je suis très troublé. Je vous en raconte plus dès que j'ai une minute tranquille pour tout vous raconter...et comme ça, je fais durer le suspens!
Un peu de frustration ne fait jamais de mal, disait l'oncle Sigmund!

jeudi 27 septembre 2012

quelles réponses à ma question?

Peut-on deviner l'orientation sexuelle d'un homme qui écrit ca sur son facebook?
Somewhere Over the Rainbow 2011
Cuando uno busca ser sexy deja de serlo..... Pura vida y a ser natural, Be natural please!!
.......................................... you must always have faith in yourself!

Scènes de métro

L'autre jour, je suis dans le métro parisien. J'arrive de ma province. Il est 9H15; le métro n'est pas bondé, mais je suis tout de même debout. A Chatelet, monte un mec plutôt musclé, tee shirt moulant, pantalon de survet. Je le deshabille du regard comme je sais faire. Il se met devant moi, de dos. A la station suivante, un peu plus de monde monte. Je suis obligé de me rapprocher de lui, mais je ne le touche pas. Il est en train d'envoyer des sms avec son portable, avec son iphone plutôt.
Sans vraiment le vouloir, je regarde son écran qui est quasiment sous mes yeux. En fait, il dialogue sur un site de chat. Je lis « salut belle gueule », puis je vois la photo d'un mec avec lunettes de soleil..et il continue  « t'as des pics sans lunettes? » et là, je vois les photos des mecs sur le site, enfin plutôt de leurs anatomies respectives en plan plus ou moins appuyés, plus ou moins gros.Je suis tombé sur un adepte de « grind », ou un nom du genre , applications pour mobiles qui permet de repérer tous les mecs en chaleur dans un rayon proche du téléphone..ouahhouu..mais c'est Byzance, tous ces mecs à disposition....et lui, pas géné, il continue , sous mes yeux , à se chercher un plan!!

Je dois descendre. Je dois aller bosser. Je lui aurais bien proposer de le suivre chez lui...
Ca sera pour une prochaine, ou bien je télécharge cette application.
Mais ca ne me branche pas trop en fait. Trop de barback à disposition comme ça.
Ca tue le plaisir, non?

jeudi 20 septembre 2012

360

360Je vous ai parlé de « 360 ». Film sorti cet été, plutôt mal accueilli par la critique (trop convenu, pas assez surprenant, misant trop sur une distribution d'acteurs haut de gamme, etc..), mais que j'ai beaucoup aimé. 

Déjà, une bande originale terrible, dont je n'arrive pas à trouver d'indices. Bien dommage. Seul morceau reconnu, « les étoiles », de Melody Gardot. Si quelqu'un a plus d'info, je suis preneur.

Ensuite , l'histoire. Inspirée de « la ronde «  de Schnitzler, que je me suis empressé de lire. Chez Schnitzler, il s'agit de 10 dialogues entre une femme et un homme, sachant que chaque dialogue met en scène un personnage du dialogue précédent avec un autre, et que, plus ou moins, chaque personnage est « séducteur » dans l'un, puis « séduit », trompeur et trompé, chaque situation ne se terminant pas forcément par une coucherie, mais en tous les cas, il y a en général toujours un(e) trompé(e) (par exemple, si dans le premier dialogue, on a les personnages A et B, dans le second , on aura B et C, dans le troisième, C et D, et ainsi de suite..).L'oeuvre a fait scandale à sa parution au début du XXème en Autriche, car révélait au grand jour les doubles vies des uns et des autres. « 360 » reprend un peu la même mécanique, mais aujourd'hui, entre Londres, Paris, Vienne, la Slovaquie, la Russie indirectement, les Etats-Unis, le Brésil indirectement. Là aussi, A vend son corps pour B, qui va peut-être tromper C, qui l'a trompé avec D, qui est en couple avec E, qui va peut-être s'envoyer en l'air avec F, etc...avec des rebondissements inattendus, intéressants à mon goût, où même dans d'autres champs que l'amour et /ou le sexe, il y a aussi de nombreuses infidélités.

Tout ça, pour dire que ce film aborde de façon très nuancée la question de nos petites ou grandes tromperies du quotidien: que il s'en faut souvent de très peu pour basculer dans un sens ou dans un autre; qu'une tromperie d'un jour n'est peut-être pas si catastrophique, et peut aider à sauver un couple; qu'une partie de jambe en l'air peut aussi ruiner la vie d'un homme, à moins qu'il sache résister plus que de raison à la tentation (scène très forte de l'aéroport); que la religion, par sa rigueur, peut aussi ruiner le bonheur de deux personnes qui n'auraient finalement pas dû se rencontrer; que vendre son corps, quand on n'a rien d'autre à vendre, avec un peu d'intelligence, d'ambition de sortir de sa médiocrité, et d'esprit de situation, peut permettre de changer sa vie; et qu'au final, chaque situation est bien particulière, et qu'il est difficile de juger. 

En conclusion, chacun doit faire comme il le ressent, en fonction de son environnement, certes, mais en ayant conscience qu'en jouant avec le feu, il peut foutre en l'air sa vie, celle de l'autre, ou bien réussir une vie, seul, à deux, ou à plusieurs. Et si le sexe gouverne beaucoup de choses, le cerveau en commande encore plus. Pour notre plus grand bonheur, ou plus grand désespoir. Tout est en cercle, dans "la ronde".

Si je vous disais enfin que dans ce film il y a un Djamel Debbouzze étonnant, une magnifique actrice brésilienne, Maria Flor,  un Jude Law charmant (on m'a dit que je lui ressemblait...plutôt flatteur , je trouve), mais qui se fait baiser d'une façon que vous ne pouvez imaginer, et qui s'en tire finalement plutôt bien, un Anthony Hopkins grandiose, une pléiade d'acteurs vraiment top.
Bon, allez-y et dites-moi ce que vous en pensez.

mercredi 19 septembre 2012

le bel hidalgo

Suite à mon billet , où Kigou a parlé de mon "bel hidalgo" que je ne connais pas, et avec qui je ne suis qu'en relation professionnelle, pour raisons de crise et de réduction budgétaire, il a accepté ma proposition de partager ma chambre d'hotel début octobre(merci Estef pour l'idée du stratagème)!

Maintenant, donnez moi des conseils pour le mettre vraiment dans mon lit, et éviter de passer pour ce que je cache, si jamais il n'a pas les mêmes goûts que moi...et de ne pas passer à côté, si il a les mêmes goûts que moi!!!

lundi 17 septembre 2012

Apparences trompeuses


En consultant mes mails sur hotmail, je suis contacté sur le chat par JF. Je ne sais plus d'où je sors cette adresse, ni lui non plus d'ailleurs. On se présente donc chacun de nouveau, décrivant ce qu'on cherche. On a l'air de se correspondre, mais difficile de trouver un moment de disponible. Dans la conversation, il me demande si ca me plairait qu'il soit habillé de vêtements féminins. Question qui tue, je ne supporte pas. Genre de truc que je ne comprends pas bien, phantasmes qui me laisse de marbre. Il ne se formalise pas et on laisse tomber cet aspect. Il a l'air plutôt « sain » d'esprit et pas trop tordu pourtant.

Après plusieurs tentatives infructueuses, on arrive enfin à convenir d'un lieu et heure de rencontre. C'est entre midi et deux, chez moi. Je serais seul, mais je lui dit de ne pas venir trop tôt car je dois quand même préparer à déjeuner.
-« Très sympa », me répond-il , »de me préparer à déjeuner, je n'y avais pas pensé ».
-« moi non plus » lui rétorque-je.
-« ah d'accord »dit-il, «  mais comme ça , j'aurais le temps de me préparer »
Là, silence de ma part. Il enchaine alors:
- « ben oui, de mettre mes sous-vêtements féminins »
- »hors de question , je te rappelle que ce n'est pas mon truc »
- »ok, pas de problèmes ».

Avant qu'il arrive, j'étais quand même un peu inquiet de l'énergumène que j'allais recevoir, en plus chez moi, ce que je fais rarement. En même temps, on s'est bien dit que si ça « collait » pas, et bien, on se dirait gentiment adieu et basta.

A l'heure dite, j'ai mangé, et on sonne. J'ouvre la porte. Surprise. Un mec très bien foutu, très bien de sa personne, très « mec », pas du tout féminin. Je suis agréablement surpris. Il demande à prendre une douche, ce qui est pour moi un bon point (vous allez croire que je suis maniaque de la propreté, mais non, je trouve qu'un mec qui pue, c'est pas agréable, un mec qui sent bon le propre, c'est pas plus mal). On commence alors à discuter, avant de passer aux choses sérieuses. Il adore mon « chez moi », il adore les persiennes fermées en ce jour de grande chaleur, qui donne à la pièce une pénombre lumineuse des plus sensuelles. On s'embrasse, se caresse. Il a un corps musclé, doux, sensuel....il adore embrasser, se faire embrasser, caresser...s'enthousiasme sur ma toison...mais c'est trop bien...tellement bien que je ne tiens pas trop longtemps....pas grave, on fait une pause, et il me raconte...pourquoi il aime porter aussi des vêtements féminins...une première expérience , quand il était ado, avec un voisin beaucoup plus âgé …. victime d'un pédophile?...pas vraiment, « j'étais plus que consentant » dit-il... »mais il voulait que je mette des vêtements de femmes..et après, c'était la seule façon pour moi de jouir avec un mec, sachant que j'ai découvert les femmes, et que là, c'est autre chose, et je n'ai pas besoin de ça »..un vrai bi , donc apparemment.... « mais maintenant, je n'ai plus forcément besoin de m'habiller en femme pour bander avec un mec...tu vois, avec toi, pas de problèmes...bien au contraire....mais en général, les mecs mariés, comme toi, me le demandent .....souvent parce que ils n'osent pas avec leurs femmes des trucs un plus osés, sexys, qu'ils se permettent avec moi, en femme... » Putain, les mecs sont compliqués quand même, je trouve...Il est aussi marié, sa femme se doute de quelque chose, mais ne cherche pas à savoir (je pense comme la mienne d'ailleurs)...
Il me raconte un peu sa vie, ses rencontres (nombreuses apparemment), ses coups pendards, notamment, qu'il concocte avec certains mecs rencontrés...Avec l'un, il lui propose de revenir chez lui, quand sa femme est là, et de se faire passer pour un vendeur d'assurances. Il est donc reçu par le couple, fait semblant de vendre sa camelote. L'autre lui demande plein d'options en plus. Il accepte tout, tant et si bien que au bout d'un moment , le « client » lui sort: « mais c'est incroyable, toutes ces offres...et si je vous demande de me sucer la bite, vous le feriez aussi? », l'épouse choquée lance à son mari un « mais un peu de respect », et mon JF ne se démonte pas: « mais si vous le demandez, bien sûr »...l'autre se désape, et il s'exécute devant les yeux médusés de l'épouse, qui une fois sur deux, passe aussi à la casserole...en écrivant ça, je me dis que c'est pas possible, mais il le racontait avec tellement d'aplomb et de gaieté , que je le croyais sur parole. Et d'ailleurs, ca peut tout à fait être vrai. La réalité est souvent bien en dessous de l'imagination!

A force de parler et l'heure tournant, on se remet à se faire des calins, s'embrasser goulument, se sucer, se caresser nos corps, se laisser aller au moelleux de cette chaude journée.Il me présente son dos, suggestivement. Je ne me fais pas prier, et finit en lui après un long moment d'aller et retour des plus agréables, et pour lui, et pour moi. Nous sommes dégoulinants, de partout. Et heureux du moment passé. 

Si je m'étais arrêté aux apparences premières, je ne l'aurais jamais rencontré et serais passé à côté d'une belle personne dans tous les sens du terme. On devrait se revoir. 
Et je vois d'un oeil différent les mecs accros aux sous-vêtements féminins, même si ce n'est toujours pas mon « truc ».




mercredi 12 septembre 2012

Rencontres inattendues

L'avantage des réseaux, c'est la variété des possibilités de contacts.  On trouve de tout, et c'est ça qui me plait.  Et souvent des personnes qu'on n'aurait jamais rencontré ailleurs.  Parfois , c'est étonnant. Et montre que, quelque soit la situation sociale et/ou professionnelle, quand l'envie de rencontre est là, rien ne l'arrête.
Alors , cet été, pendant les 3 ou 4 jours où j'ai « perdu » du temps sur un réseau, j'ai rencontré un très haut fonctionnaire, qui aurait pu être, dans d'autres circonstances, mon boss ; j'ai aussi rencontré un des directeurs d'une très grosse boîte française. Enfin, rencontré est un bien grand mot, j'ai dialogué avec eux, bien que j'en ai rencontré un aujourd'hui (absolument insoupçonnable sur ce plan , look d'hétéro parfait, même plutôt un peu coincé, style catho à la vie irréprochable, et apparemment un joyeux pratiquant de la jambe en l'air-c'est souvent cela les plus délurés, une fois leur tenue laissée au vestiaire-, mais je n'ai pas pratiqué pour vérifier...) et pour l'autre, la rencontre devrait se faire prochainement.
J'ai aussi dialogué pendant trois heures avec un type qui a perçu tout de suite ma personnalité. Ce n'est pas forcément difficile quand on indique ce qu'on recherche et qui on est plus ou moins, mais cela m'a un peu impressionné d'être aussi facilement mis à jour. Mes proches, famille et/ou milieu professionnel, le verraient donc également aussi facilement?

En fait, il me semble qu'on voit ce qu'on veut voir. Le jour où l'on voudra voir en moi autre chose que le père et mari modèle, eh bien, tout sera limpide.
D'ailleurs, maintenant , il me semble percevoir beaucoup plus facilement chez les hommes si ils sont fait du même bois que moi.

vendredi 7 septembre 2012

Toi, devant mes yeux...

Depuis quelques jours, tu es là. Face à moi. Devant mes yeux. En permanence. Tu es un bel homme, plutôt musclé, légèrement enveloppé, pas sculpté comme un champion olympique, mais sans bedaine non plus. Beau corps. Tu es nu devant moi. Avec une serviette de bain qui ne cache rien du tout, qui pourrait laisser deviner...mais qui montre tout, tout de même. Tu as un air coquin. Tu m'invites à te suivre. Pas forcément pour baiser. Mais pour me prendre dans tes bras, me rassurer. Oui, me rassurer.

Et après peut-être pour autre chose...enfin, oui, sûrement pour autre chose.

Et tu es tout le temps devant mes yeux. 

Tu n'es pourtant que le produit de mon imagination. Rêve éveillé en permanence. 

Ca devient grave , docteur?

jeudi 30 août 2012

Fin Août...et des rêves!

Fin de l'été. Il pleut. Des orages. Des trombes d'eau. On respire après la canicule. On râle, il pleut. Hier, on ralait, il faisait chaud. Jamais content en fait.
Pour moi, l'été fut bon. Agréable. En harmonie avec ma douce. Du calme. Pas de mer, mais tant pis pour cette fois-ci. N'empêche, je n'ai pas l'impression d'avoir mis mon esprit en repos total. Pas pu m'évader dans la lecture(j'ai pas lu un seul bouquin cet été, c'est une première, et c'est inquiétant pour qui me connait!), pas pu déconnecter, et mon corps, et ma tête.
Beaucoup de kilomètres parcourus aussi. Mais pour de bonnes causes. Paris au mois d'Août: un bonheur réel!!et enfin, un peu de découvertes de banlieues, proche et lointaine.

Le retour est difficile. Le quotidien m'étouffe, je trouve l'ambiance de mon boulot mortifère. Personne de motivant autour de moi. Rien qui ne m'anime. C'est terrible, non? Serais-je devenu trop difficile, hautain, snob, ne supportant plus le moyen, le sans-passion, le répétitif de ma petite vie?

Bon. Je dois virer d'ici au plus vite. Je m'y attelle.
Je dois nettoyer aussi ma tête. Ca, j'ai pas encore fait le pas, je flippe.
J'ai besoin de rêves, d'horizons lointains, d'aventures nouvelles.

A propos de rêves: une de mes activités parallèle à mon boulot(mais pas mon boulot) m'oblige à prendre contact avec un type du bout du monde, que je dois inviter à un événement en France. Je ne l'ai jamais vu. J'ai eu son contact par un collègue commun. Il ne parle pas français.On échange en espagnol. Au départ, très formel. Et puis, il me demande de passer au tu. On continue à échanger sur le pourquoi de son invitation. Sérieux donc. Et puis, en fin de mail, « tu fais quoi ce week end? ». Et la correspondance glisse vers le privé. Il me décrit ses activités, ses weekend, me dit où il habite exactement. Je regarde sur Internet, et évidemment, il habite le quartier »gay » de sa ville. Un hasard, peut-être!(tous les habitants du Marais ne sont pas des homos, n'est-ce pas?) Et le voilà qui me fait des « abrazote », et me donne du « arthur querido ». Et moi, je me dis que c'est pas possible, un français m'écrirait comme ça, je me dirais:il drague!!!Alors, je me prends à rêver ….que quand il arrivera en France....je l'accueillerai....on ira à cet événement ensemble, et …. le soir, il aura par exemple un problème de chambre d'hôtel non retenue, et ….. je lui proposerais de partager la mienne, et que....Bon , vous avez compris, je me prends à imaginer, me faire des scénarios pas possibles, à réver enfin. Et rien que pour ça, cette fin août me semble radieuse. Il m'en faut peu!
Bon, je vous dirais en octobre si mes rêves sont devenus réalité, et si je pars le suivre au bout du monde, dans ce pays latino que je ne connais pas.

Avez-vous le film « 360 »? je vous en parlerais, ça m'a bien plu. Sur le couple, la fidélité et la tromperie. Très nuancé. Ni noir, ni blanc. Que des nuances de gris.

dimanche 8 juillet 2012

Rhume de juillet

Arthur est malade. Arthur est fatigué. Arthur en a marre de trop bosser pour un boulot qui, entre autres, ne le paye pas suffisamment. Arthur a un agenda bourré en cet fin de juin , début juillet. Arthur craque un peu. Arthur a attrapé un rhume des foins. Arthur n'aime pas ça quand il fait chaud. Arthur est flappy. Arthur est flagada. Arthur veut s'arréter. Arthur veut une pause. Arthur sera bientôt en vacances, mais pas là où il le souhaite. Arthur se dit qu'il faut "faire quelquechose" pour changer tout ça. Arthur souhaite changer.

Peut-etre qu'Arthur ira finalement voir un psy très bientôt pour cerner ses priorités, organiser sa vie, comprendre pourquoi dans les dernières lignes droites, il reste toujours sur le bas-côté.

lundi 25 juin 2012

Juin: je ne sais plus où donner de la tête...

Ce mois de juin est trop court...impossible de faire tout ce que je veux...et le blog a faim...il faudra encore attendre pour le nourrir un peu plus.
En attendant, je devrais être à Paris le 3 juillet, et peut-être le 4....peut-être une occasion pour partager un verre?

vendredi 8 juin 2012

Rencontres furtives

Depuis quelques jours, je croise des hommes, furtivement, en tout bien tout honneur..c'est juste deux, trois minutes, mais il se passe un truc...

D'abord, à la poste, l'autre jour, je dois poster un courrier urgent..il y a un monde dingue. Je vais aux machines à affranchir, récupère mon étiquette-timbre(j'ai horreur de ces machines) et je vois un type, à peine la quarantaine, très mignon, le genre qui me plaît, un peu dépité devant les machines....il a besoin d'aide, je lui propose donc la mienne, lui explique les vignettes, etc..il sourit...putain, il est craquant..Ca a du bon , ces fichus machines, mais je suis pressé...Mais même si je n'étais pas pressé, lui aurais-je proposé d'aller boire un verre, lui aurais-je donné mon tel? non, je n'aurais pas osé. Mais il m'a poursuivi toute la journée, dans ma tête...

Hier, c'est le collègue de la DRH, que je croise souvent et qui me regarde toujours avec un sourire qui en dit plus que ce qu'il veut bien dire...il fait comme s'il me connaissait bien,"Mr Montignac, ca va?", moi , je ne sais même pas son nom...enfin, je pense que c'est Delaville, mais pas sûr...donc hier , je reçois un mail de lui: "merci de passer signer l'avenant de votre contrat"...je lui demande quand ça l'arrange le mieux "demain matin"...J'arrive ce matin....C'est bien lui, Delaville. Et là, pareil , grand sourire, la chemise ouverte sur son torse poilu, des yeux clairs, bruns ...je te croquerais bien...quand j'arrive il est au tel, et je l'entends dire " je raccroche maman, je suis en RDV"...Aïe, il est encore chez sa mère, ce grand gaillard de près de 40 ans ? ..."il faut que je m'arrange pour récupérer mon gamin"...Ah? il a des enfants? il est séparé? ou toujours en couple? ...bon, je ne pose pas de questions, il sort mon papier que je lui signe, on échange deux banalités, et je file...et lui, toujours avec ce grand sourire, que je ne trouve pas si net que ça...Je me dis que peut-etre il sait par une de mes anciennes rencontres sex du coin que je croque les hommes? je me fais un film, c'est idiot... 

Pour l'instant, je me contente de son sourire , et de la vision de ses poils qui dépassent de sa chemise...ainsi que du jeune homme de la poste....

lundi 28 mai 2012

T'as pas changé... (2)

De nouveau à Paris.Et comme la dernière fois, où je vous avais raconté que....

Je suis sur un quai de métro, je cherche la rue de mon prochain rendez-vous professionnel sur google map sur mon téléphone.
Je me fais alors aborder par une blonde, très BCBG, plutôt de mon âge, qui se dirige droit vers moi.
" Pardon, vous n'êtes pas Arthur, qui habitait à M...il y a une vingtaine d'années?"

Et là, tout d'un coup, mais c'est bon sang, mais bien sûr , que je te reconnais!!t'étais la fille de mon boss, ta soeur timide, m'avait aperçu et était tombée raide dingue de moi, et son papa n'avait rien trouvé de mieux que de m'inviter à diner chez lui....chez vous....ouahhh ouahhh!!!!....

Et toi, là, tu es sur le quai de métro, et tu me reconnais...Bon dieu, oui, je n'ai pas changé...et toi non plus d'ailleurs...bon , quelques rides en plus, mais t'es toujours aussi mignonne en fait...et si tu ne m'as pas oublié, je me dis, que ce n'était peut-être pas la soeur qui m'avait repéré à l'époque, mais toi d'abord..ou peut-être toutes les deux ? ... avec le père en plus? (mais il était très moche...je rigole , là!!)..

Conclusion 1: je n'ai pas trop changé..(ca fait du bien au moral...mais si...)
Conclusion 2: pourquoi je ne me suis jamais rendu compte de l'intérêt que je pouvais(peux) susciter sur les personnes que je rencontre...que d'occasions ratées, que de temps perdu!!!
Conclusion 3: Paris est vraiment petit....avec un peu de chance, je ne vais pas tarder à retrouver toutes mes ex, copains de bac et d'années d'études, et même d'autres horizons....J'ai intérêt à faire gaffe alors,si je sors avec un bel homme par exemple, je vais être découvert... Paris n'est pas si anonyme que ça...

dimanche 27 mai 2012

A méditer, sans doute....

Et si l'on essayait d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple.

Jacques Prévert, cité par Jean-Louis Trintignant lors de la remise de la palme d'or du Festival de Cannes 2012

samedi 21 avril 2012

Intérieurs


Les intérieurs sont assez révélateurs des caractères des personnes. C'est une réflexion que je me fais souvent après avoir été reçu pour la première fois chez des amis, des relations, des collègues.... ou des inconnus rencontrés sur le net.
Dans ce dernier cas, c'est assez édifiant. En fait, les rencontres du net permettent des rencontres que nos milieux, nos environnements professionnels ne nous permettent pas. Pour reprendre l'étude sur les pissotières, déjà mentionnée sur ce blog, , ce sont des endroits de mélange social assez impressionnants. On pourrait presque faire une typologie, permettant de distinguer les « mecs biens », ceux qui sont dans une misère affective réelle, les nomades, les bons et/ou les mauvais coups, etc..

  • les mecs « biens »: quand on arrive chez eux, et bien , vous êtes bien, vous sentez la vie, l'énergie. C'est pas forcément nickel (pas un maniaque de l'ordre et de la propreté), c'est un peu bordélique, mais c'est convivial. Il peut y avoir quelques tasses de café qui trainent, mais la déco est chaleureuse. Il y a des plantes vertes, des tableaux au mur, des photos de copains, d'amis, des enfants. Il y a de la vie. Parfois, il y a même une touche de confort avec des bougies et une musique de fond agréable(pas forcément douce d'ailleurs). En général, dans ces cas là, votre soirée devrait bien se passer. Ce sont des environnements de « bons coups », car aussi révélateurs d'une certaine sensualité et d 'un goût du bien vivre, qui appelle donc à apprécier la bonne chère, la bonne chair, qu'elle soit chère ou chérie.

  • les bons coups ne sont pas obligatoirement dans ce type d'intérieurs. Ils sont aussi dans des intérieurs clean, sans superflu(pas de plantes vertes), mais où un minimum est là: lit, verres et de quoi boire, un ordi ouvert (et oui, il chatte sur les réseaux), déco basique mais qui a du sens. On ne va pas y trouver 36000 petites peluches ou cartes postales sur la porte du frigo. Juste une carte d'un bel endroit où il a passé l'été de ses rêves par exemple, et une affiche de ce qui lui tient à coeur: un concert, une icône politique, un bar branché.
  • les nomades: ceux là, par essence, tu ne sais pas où ils habitent. Ils sont toujours en déplacement, et leur « intérieur » qu'ils te présentent, c'est au mieux une chambre d'hôtel, au pire leur bagnole ou un garage glauque. Quand c'est la chambre d'hôtel, ça peut se révéler intéressant. Mais là, c'est quitte ou double (et parfois, c'est même quadruple...une expérience en chambre d'hôtel a été une des plus belles que j'ai eue à connaître!). Quand c'est dans la bagnole ou un garage, je te conseille de fuir.
  • les « pratiques » ou « fonctionnels »: l'intérieur a tout ce qu'il faut, rien de plus , rien de moins. Au mieux, c'est du Ikéa, au pire, je en sais pas, mais c'est pratique et fonctionnel. Là, la relation va être pratique et fonctionnelle. T'as RDV à 19h. T'as 45 minutes devant toi. Tu es sûr qu'à la 46eme minute, tu diras au revoir sur le pas de la porte. Les échanges auront été fonctionnels et ….. hygiéniques, si je puis dire.
  • les décos des siècles passés: alors là, il faut faire attention. Moi , je me méfie. Ici, on est souvent dans un culte passéiste louche, qui parfois me fait peur. Au mieux, vous tombez chez un antiquaire ou amoureux des antiquités qui passe ses journées à Drouot. Au mur, des tableaux anciens partout, avec des portraits de messieurs et belles dames du 18eme, qui vous regardent avec cet air emprunté, heureux, parfois sérieux , souvent fier, et qui ont l'air de vous demander ce que vous venez faire dans cet endroit. Ca peut avoir du cachet, ca peut révéler un certain goût des belles choses. Mais souvent, une recherche d'un inaccessible, d'un passé idéalisé qui n'existe plus, et qui est par essence inatteignable. Ces intérieurs me conviennent quand on trouve le bordel convivial du cas n°1.
    Là où je prends peur, c'est quand j'arrive dans cet intérieur où il y a des photos d'ancêtres, en tenue militaire, des drapeaux français un peu partout, une collection de vierges en plâtre, en plus ou moins bon état, des bouquins sur les colonies, des casques de coloniaux, des képis de militaires, des pubs des années 30, au goût légèrement douteux, du type « YA bon banania ». Là, tu te dis: « je lui avoue que je vote Besancenot ou Melenchon et je me barre? Ou que je suis juif ou arabe ou viets et que ca me gène, histoire de le gêner aussi" - mais je me fais peut-être des illusions là-dessus-, ou je tente une décolonisation de son esprit, ou je lui explique « l'orientalisme » de Edward Said, ou je ne dis rien et me dis que finalement, ces rencontres sur le net font se rencontrer des personnes qui cherchent une chose très précise et pas forcément d'autres choses? ».

    Alors là, tu fais quoi? Et qu'est ce que j'ai fait d'après toi, dans ce dernier cas?
Pour te donner un indice, je te dirais que les mecs aux décos du passé, bien rangé et ordonné, sont en général de bien mauvais coups!!!

jeudi 12 avril 2012

Le baiser selon Maupassant

« Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout. »
( Guy de Maupassant ).
Ca me plait bien, ça!! Il y a certaine personne avec qui je devrais pratiquer plus souvent cette maxime!

samedi 31 mars 2012

J'irais au Festival de Montreux!!!

J'aime beaucoup le jazz!!
J'aime beaucoup le nombre 69!!
J'aime beaucoup les hommes!!

J'irais donc à Montreux au Festival cet été.


mercredi 21 mars 2012

Pensées de torticolis.

J'ai un espèce de torticolis depuis trois jours , je suis bloqué du dos, ne peut tourner la tête.
Je dois arrêter de vouloir tester avec ma douce toutes les positions du Kama Sutra. Ce n'est plus de mon âge.
En même temps, j'ai envie qu'un amant me prenne dans ses bras, et j'ai envie de le prendre dans mes bras.
En ce moment, j'ai une envie d'homme. Féroce. Et ça ne me quitte pas.Je ne pense qu'à ça.

Pourquoi l'une ne me suffit pas? pourquoi l'un ne me suffit pas?

Envie de baise.

samedi 17 mars 2012

Anniversaire en retard

Et je viens de me rendre compte, avec un mois de retard,  que cela fait plus de 3 ans que je tiens ce blog: 17 février 2009.
Pas mal.

Peut-être est-il temps d'arrêter? de passer à autre chose? Vous êtes passé à quoi, mes copains/copines bloggeurs(euses) qui ne publiez plus sur vos blogs?

mercredi 14 mars 2012

T'as pas changé!!




L'autre après-midi, je suis dans Paris. Je marche du côté de Bastille. Il fait beau. Soudain, je sens une main sur mon épaule. Je me retourne. C'est Claire. Une copine de mes années post-étudiantes, des premiers boulots, et des partages des rêves et illusions, du temps où le monde m'appartenait, et où il me semblait si simple de changer «tout ça», où j'en voulais à mes parents et leurs copains de ne pas avoir changé le monde(finalement, aujourd’hui, je me dis qu'ils avaient sans doute changé plus de choses de leurs époques en profondeur que nous depuis 20 ans). Bon, Claire, ça fait 15 ou 20 ans que je ne l'ai plus vu. Le dernier contact avec elle remonte au passage à l'euro. Chacun dans nos boulots respectifs, on devait évaluer les répercussions en interne du passage à l'euro. On avait échangé au tel, et depuis , rien .
Enfin, là, elle m'a reconnu dans la rue, alors qu'elle sirotait un café avec sa fille à une terrasse de café. «T'as pas changé» me dit-elle, «je t'ai reconnu tout de suite!!!!». Plutôt flatteur , je trouve, non? De mon côté, j'aurais bu un café à la table à côté d'elle, je ne l'aurais pas reconnue.
Alors, elle est sincère ou non?

On va dire que oui, car je ne vois pas pourquoi elle ne le serait pas.
Et puis, ça me fait du bien à mon égo.
De là à dire que je peux sortir avec des «à peine trentenaires», on ne va pas non plus exagérer.

samedi 3 mars 2012

Vide

Vide. C'est l'impression que je ressens ces derniers jours. Je me sens vide. Vidé.

Pas vraiment sans envie, mais sans énergie.

Ennui.

Vide professionnel(je n'arrive pas à obtenir ce que je veux, je m'ennuie dans mon boulot, pourtant intéressant, mais dont j'ai fait le tour).
Vide peut-être familial (je n'arrive pas à être en phase avec mes proches).
Vide social(les "gens" m'ennuient).
Vide  amical (mes copains sont loins).
Vide blogguesque (j'ai l'impression que presque tous mes blogs préférés ne fonctionnent plus, un peu à l'image du mien. Mais où sont passés les bloggers?)

Le seul endroit, la seule activité où je me sens bien: la lecture. Ca, c'est un signe de déprime , je crois.

mercredi 29 février 2012

Question tag en réponse à "l'arbre à chat"

En réponse à EK91, ou l'arbre à chat, qui m'a taggé, voici mes réponses.
J'aimerais bien d'ailleurs qu'il réponde aussi à l'un de mes taggs d'il y a quelques mois....
 

1) Es tu déjà tombé amoureux ? Bien sûr, et je le suis toujours
2) Que serais tu prêt à faire par amour ? l'impossible? trop facile comme réponse sans doute...aller manifester pour une cause défendue ardemment par mon amour, alors que j'ai un boulot d'enfer, et que je n'ai absolument pas une minute à moi .
3) Apprends tu parfois des choses en regardant la TV ? ça m'arrive.
4) Quel pays (région) que tu as visité t’a laissé le plus fort souvenir ? Mexico, pour sa joie de vivre malgré les difficultés, pour la bonne humeur, la musique, la folie, le délire, le surréalisme.
5) La jalousie est-elle une bonne ou une mauvaise chose ? mauvaise, très mauvaise.
6) Pourquoi écris tu sur un blog ? c'est écrit en entete de mon blog: arriver à mettre des mots sur mon ressenti
7) Quel métier aurais tu aimé exercé en secret ? danseur, mais ce n'est pas un secret
8) Es tu du genre économe ou panier percé ? panier percé
9) Avoir de beaux cheveux : est-ce important ? bien sûr, mais j'aime bien les chauves aussi
10) Que regardes tu en premier chez l’autre ? la bouche, puis les yeux
11) Crois tu au coup de foudre ? oui, mais ça ne m'est jamais arrivé.

Et du coup, je demande à Eau Sauvage, Daidou , Virginie et i-pourpres de prendre la relève en répondant aux mêmes questions!!!!

jeudi 23 février 2012

Les tribades du Maroc


Quand même , quand un hebdomadaire de ce type(équivalent à l'Express ou au point) ose une couverture comme ça au Maroc, je me dis qu'il y a des choses qui changent dans ce pays, et sans doute dans les pays voisins. Je sais que la situation des homosexuel(le)s au Maghreb est loin d'être évidente et facile. Mais au moins, on dirait que le débat peut devenir public. A suivre....

 En tous les cas, en lisant l'article, j'ai appris des trucs!!!!

Exemple: Vous connaissiez les tribades? et la "position du ciseau"? J'avoue mon ignorance , aujourd'hui comblée, grâce aux lesbiennes marocaines. merci!
 Qu’en est-il de l’orgasme ? Dans l’Antiquité, les lesbiennes étaient appelées “tribades”, de tribadisme qui signifie frottement. Depuis, ce terme, tombé en désuétude, définit une pratique sexuelle masturbatoire. Plus explicitement, cette position consiste en un emboîtement de jambes, qu’on peut vulgairement appeler “position du ciseau”. 

Tout comme la digue dentaire: 
 
La pénétration, même fustigée par beaucoup de lesbiennes, a elle aussi sa place de choix. Elles la pratiquent -au besoin avec des sextoys importés sous le manteau de l’étranger- dans l’ignorance totale du safe sex mode lesbien. Serait-ce parce que la transmission des maladies est inconsciemment associée à la pénétration pénienne ? “Pas forcément, note Aboubakr Harakat, elles ne doivent pas être à la page, tout comme les couples hétérosexuels il y a quelques années”. Fort probable car parmi les lesbiennes interrogées, aucune n’était au courant de l’existence de la digue dentaire – ce carré de latex utilisé en chirurgie dentaire dont on peut détourner l’usage initial au profit de la protection contre les MST, en le positionnant sur la vulve avant le début du rapport - ni de sa version cheap et accessible découpée en forme de carré sur un préservatif.