mardi 31 décembre 2013

Rencontre possible ou petit cadeau de fin d'année

Dimanche. Jour de marché. Avant les fêtes, et pour les préparer, je cours chercher mets de circonstances: dinde, marrons, champignons, fruits de mer, fruits de terre, fruits exotiques, fruits en tout genre. Il y a un peu de monde. Ils sont tous couverts. Il fait presque froid.
Et là, devant moi, qui je reconnais? De beaux fruits de la nature masculine: Le Kouros et son acolyte, la possibilité d'une rencontre qui devient réelle. Le « Kouros » achète justement des champignons, l'autre est un peu retrait. Ils sont à 5 metres devant moi, et je me dirige vers eux. Le « Kouros » porte bien, assez costaud apparemment; l'acolyte, plus jeune, plus mince , est plus style « marais », habillé branché, cheveux courts, et ce « je ne sais quoi » qui souligne son orientation sexuelle (sans être efféminé non plus).
Je regarde assez fixement l'acolyte, qui ne me voit pas. Il tourne la tête vers moi, esquisse un sourire. Je suis chargé, je réponds par un sourire, mais je passe devant lui sans m'arrêter.

Et puis, je me rends compte avoir oublié (vraiment?) un achat. Alors , je retourne sur mes pas. Mais ils ont disparu, je ne les retrouve plus.

Maintenant , je suis persuadé que ces deux-là, je les rencontrerais de nouveau.

Pour l'instant, je considère cette rencontre comme mon petit cadeau de fin d'année.

A suivre donc...

mercredi 11 décembre 2013

Terrasse de café (2)

Paris. De nouveau. Il fait un temps magnifique. Une lumière pure, mais froide, sans aucune poussière, directe, crue, qui ne laisse place ni à la nostalgie, ni à la discrétion. On y voit tout.

http://www.musee-orsay.fr/typo3temp/pics/527df30244.jpgJ'y suis pour le boulot, mais j'ai deux heures devant moi. Au lieu de déjeuner, j'en profite pour aller voir l'expo sur le Nu masculin à Orsay. Intéressant. Première fois à ma connaissance en France qu'on s'attarde sur le nu masculin dans la peinture et la sculpture: académisme, antiquité, culte du héros, et peu à peu objet de désir. Un peu partout, les oeuvres kitsch de Pierre et Gilles (à droite), dont j'avais vu il y a plusieurs années une expo à Bruxelles qui m'avait enchanté et fait découvrir ces artistes qui ont su imposer leur style si particulier, en détournant les académismes. Des photos, noir et blanc pour la plupart de Herbert List, Franck Eugène Smith, de David Lachapelle (avec beaucoup d'humour). Et des corps donc, lisses, musculeux, alanguis, souffrants, vieux, jeunes, autres. Et un XXeme siècle et XXIeme siècle qui fait de ces corps de réels objets de désirs, avec des choses vraiment intéressantes, comme ces peintures réalistes des années 30 de l'américain Paul Cadmus (on dirait que ca a été fait aujourd'hui -photo en haut à gauche-), ou ce peintre  russe, certainement soviétique(?), Alexander Alexanderovitch Deineka, une « Douche »-ci-dessous- peinte dans les années 50, bien homoérotique et  étonnante.  

Je serais bien resté plus longtemps, mais le temps me pressait. Je pensais aussi croiser des regards. Mais non. Il y avait des couples de mecs, des mecs seuls, mais tous semblaient subjugués par les oeuvres. Donc pas de regards. Peut-etre un seul, mais si peu marqué que je ne m'y suis pas attaché.

En sortant, j'ai quand même fait un tour rapide dans les salles post-impressionistes, avec les nabis, les Van Gogh aussi. Magnifique!!Quand je pense qu'on se tue à faire des queues pas possibles pour les admirer dans des expos temporaires, alors que là, ils y en a pleins, tout aussi magnifiques les uns que les autres. La profusion des oeuvres en est imprssionnante. Et très bien présentées et éclairées.
Donc, je vous recommande Orsay en général, et l'expo sur le nu masculin en particulier(ca finit début janvier).

En commençant ce billet, je voulais surtout vous parler de ma terrase de café de la Rue du Bac, en fait, et pas de Orsay.
Donc, malgré le peu de temps que j'avais, je suis quand même allé rue du Bac, sur cette terrasse de café, où j'avais échangé ce regard (voir mon billet précédent), dans l'espoir de le retrouver, d'échanger un numéro, voir autre chose.
La terrasse était au soleil. J'y aperçois un homme qui ressemble à celui que je recherche. Ce serait trop beau. Je m'approche et m'assoit. Et non, ce n'est pas lui. Je commande mon café. J'ai 15 minutes devant moi.
Je prépare, en l'attendant, mon rendez-vous pro d'après.
Le temps passe.
Il est temps de partir.
Il n'est pas venu.
C'est logique, et je m'y attendais.
Mais j'y retournerais quand même régulièrement.
J'y croiserais peut-etre aussi Kigou (mais je ne pense pas que ce soit à 200 m de chez lui).

mercredi 4 décembre 2013

Terrasse de café parisien

Paris. Samedi matin. Il fait gris. Pas le gris qui donne à Paris cette luminosité si particulière, et ce charme si nostalgique qui rend toute histoire d'amour si unique, intense, et exceptionnelle. Non, Paris ce matin-là était plutôt insipide et sans saveur.

Je suis avec une copine d'enfance, que je vois peu , mais avec qui on a toujours l'impression de ne s'être jamais quitté. On se ballade, on a envie d'un café. On est Rue du Bac. On va aller vers le Louvre. En attendant, on s'assoit sur cette terrasse de café en plein air, chauffée tout de même. Il est déjà 11h30, peut-être midi. On prend deux cafés.

Une fois le café servi, deux mecs s'assoit à deux tables de nous. L'un semble plus âgé que moi, plutôt insignifiant. L'autre, les cheveux mi-longs, un blouson type doudoune bleu marine, un foulard autour du cou. Pas rasé. Une grosse bague en métal argenté (en argent peut-être.)sur un doigt. Il tient un téléphone portable à la main. Le téléphone semble clouté. Au total, il a un peu un look de rocker «clouté» des beaux quartiers. Je me dis qu'il doit avoir des piercings sur le corps, peut-être sur le sexe d'ailleurs.

La disposition des tables fait que nous sommes en fait face à face, à disons 2,50 mètres de distance. Nos deux «accompagnateurs/trices ne se rendent pas compte que nous nous regardons. Car nos regards se sont croisés. Puis , comme toujours dans ces cas là, sont allés se perdre ailleurs, auprès de notre interlocuteur/trice respectif/ve, de notre tasse de café, des voitures qui passent. Et nos regards se recroisent. Plusieurs fois. On finit par esquisser un léger sourire. Il a des yeux profonds. Mais je ne maintiens jamais le regard plus de deux secondes.

Le temps passe , et je dois filer attraper un train. Je paye les deux cafés. Il me suit des yeux. Et moi aussi. Je me lève, tout comme mon amie, qui apparemment n'a pas remarqué le manège (pourtant elle est très perspicace sur ce genre de situation).
Et là, en passant devant lui, il me lance : «bonne journée», avec une voix grave, et un sourire à tomber, accompagné d'un clin d'oeil. Je réponds par un «merci, belle journée à vous», un peu étonné de l'interpellation.

Mais je suis content. Content d'avoir entamé une espèce de drague (je suis très mauvais dragueur), avec un mec plutôt bien.
Puis énervé. Enervé de ne pas avoir pu rester plus longtemps. Enervé de ne pas avoir pensé à laisser tomber une carte de visite, ou d'être aller aux toilettes en espérant qu'il vienne m'y rejoindre, pour un échange de numéro. Ou autre chose.

Mais satisfait quand même de cet échange fugace. De ce sourire prometteur.

Dans mon train, où je me suis endormi, je n'ai pas arrêté d'y penser.
Et ma journée entière a été très bonne.

mercredi 13 novembre 2013

Jouissance de rêve!!

Je ne sais pas comment s'est arrivé. Toujours est-il que j'étais allongé sur le ventre, dans mon lit, et que lui, il était sur mon dos. Son corps puissant sur le mien, son souffle chaud sur ma nuque, ses bras frolant mes cotes, caressant ma peau. Tout cela m'excitait prodigieusement. L'atmosphère était électrique, toute tendue sur ces deux corps qui se cherchaient, se trouvaient, jouaient hamonieusement l'un avec l'autre, en parfaite symbiose. Cela ne m'était jamais arrivé.

Et puis, je ne sais pas comment il s'y est pris, mais il finit par placer ses cuisses, ou ses genoux , je ne sais pas puisque je ne pouvais voir, à l'intérieur de mes mollets, de mes cuisses plutôt. Et il les bloquait , je ne pouvais plus bouger. Il commença alors à onduler, avec des petits mouvements saccadés, tels ceux d'une pénétration, mais qui au lieu de me pénétrer, venait juste toucher par à-coups l'intérieur de mes cuisses. C'était prodigieux, une sensation de plaisir rarement atteinte. Je pense alors que je crie de bonheur, presque de jouissance. J'ai l'impression qu'il commence à tenter d'introduire un doigt dans mon anus, du moins, je sens quelque chose l'effleurer.
Et là, je me souviens très bien , je dis, je crie même peut-être :"  mais tu m'excites, c'est fou...comme jamais".

Et là, j'ouvre les yeux.

Mes cheveux sont trempés.
Ma femme dort d'un sommeil paisible à mes côtés.

Mon sexe,  évidemment en érection, est totalement sec.

Et moi, j'ai du mal à croire que tout ceci n'était qu'un rêve, tant cette sensation de plaisir est encore forte en mon corps.

lundi 4 novembre 2013

La possibilité d'une rencontre



Plutôt occupé en ce moment. Trop d'activités. Professionnelles, para-professionnelles, extra-professionnelles, personnelles. Suis un peu fatigué, mais c'est surtout mon esprit qui commencent à chauffer, à mélanger. Et parfois fatigue intellectuelle. 

L'autre soir, au milieu de mes occupations, suis évidemment allé divaguer sur un site de rencontres , qui te permet de localiser qui est près de chez toi. Je tombe alors sur un couple de mecs, qui habitent à 5km de chez moi. Plus jeunes que moi. On échange des messages, des photos. Ils sont beaux comme des dieux, ce que je leur dis. Ils sont étonnés, car ayant dépassé la quarantaine, comme moi, on leur dit souvent qu'ils font trop « grand-pères ». Mon compliment les a donc flatté.

Malheureusement, on n'arrivera pas à se voir ces jours-ci. 

Mais leurs photos m'accompagnent dans la tête. Quand je suis fatigué, que j'ai envie de tout balancer, je les vois dans mon esprit, ces photos. Notamment celle où le plus jeune sort d'un bain de rivière apparemment, une chemise mouillée à moitié ouverte sur un torse musclé, un beau sexe néanmoins au repos, qui dépasse en bas de la chemise. Il y a du soleil. C'est très sexy, attirant. J'aime. Et l'autre, un peu plus âgé, plus costaud, plus mat, semble être la copie conforme d'un kouros grec.

Je ne les rencontrerais peut-être jamais. Mais la possibilité d'une rencontre, de toucher et profiter de ces corps, d'être enlacé par ces bras, aujourd'hui me suffit. 

PS: avant-hier, je fais mes courses dans un supermarché. Et je tombe sur le kouros. J'en suis quasiment sûr. Nos regards se sont croisés. Mais ensuite, impossible de le récupérer. Et il ne regardait pas les hommes. Ni les femmes.
PS bis: ce matin , j'achète mon pain. Derrière moi dans la queue, un bel homme. J'ai l'impression que c'est le second.  
PS ter: je pense que j'arriverais vraiment à les rencontrer un de ces jours.

jeudi 31 octobre 2013

Massages (3)

Je vous avais parlé de mes séances chez ce masseur ,un peu particulier, ici et là.
Et bien , je l'ai retrouvé. Il faut dire que je suis de nouveau seul, plutôt fatigué de mon boulot et autres activités que je cumule. Il faut d'ailleurs que je stoppe. Donc, je me suis mis sur les tchats...Ici, c'est la tristesse en fait: toujours les mêmes , qui y sont tous les jours , toute l'année (moi , j'y vais par période  de ...célibat...et c'est pas si souvent), chair triste je trouve. 
Toujours est-il que je retrouve un mec qui propose de me recevoir pour me masser  pour 15€. Là, je dis non. Mais je le reconnais, à ce qu'il propose, etc...je me présente, il ne m'a pas oublié. Il me confie que la retraite , c'est pas évident, alors il s'arrondit ses fins de mois comme ça. je dis non. 
Le lendemain, il est encore là. on rediscute. Sympa. Et puis, il se souvient de moi, de bons moments qu'on avait eu. Il insiste pour que je vienne. me dit qu'avec moi c'est pas pareil, etc..
Donc , me voilà parti.
Je retouve le chemin. J'arrive. Il n'a pas changé. Par contre, il s'est professionalisé effectivement: table de massage, nombreuses fioles d'huiles de massage et autres. Il me desappe, me dit de m'allonger sur le ventre, et me donne le programme: massage puis on passe au lit!!
Il a des doigts magiques. il commence pas les pieds, remonte les jambes, me masse le dos, dans le sens de la longueur, de la largeur, passe sur mes fesses, doucement , puis plus accentuée.Il me passe des huiles parfumées, magiques. Ma peau est douce, reluisante, glissante. Il me demande de me retourner. il fait de même que sur le ventre. Je bande comme un fou. Ca le fait rigoler. Il évite à chaque fois de peu, effleure mon sexe turgescent.Il est en extase devant mon torse poilu, s'attache à mes tétons, c'est bon, la partie sexe a commencé.
On passe donc à côté. Finalement, je me laisse totalement faire. On s'embrasse avec fougue et volupté. Il me touche de partout, glisse sur mon corps glissant, me fait tourner sur le dos, se place en 69, me fouille les fesses, tant et si bien que j'y prends presque du plaisir, moi qui ne rafolle pas de ça..je fais de même. Notre corps à corps est voluptueux, sensuel, langoureux aussi, très tactile. je sursaute dès qu'il touche un point sensible, même sa langue sur le long de mon bras et sur le dos de la main me fait hurler de plaisir. Avec tout ça, je ne comprends pas que je n'ai pas encore éjaculé...
Comme la dernière fois, il essaye de me prendre. Comme la dernière fois , il n'y arrive pas. Son engin est trop gros pour mon petit cul....Il veut s'asseoir sur moi. Il s'exécute. Mais , en mettant la capote , je débande. Ca ne marche pas. Et il n'est pas non plus si adepte que ça de la sodo.
Il s'assied quand même sur moi, ses jambes sur mes épaules, son corps sur mes jambes. Il frétille des fesses, ce qui me permet de rebander. Pendant ce temps, je le masturbe. Peu à peu, il va venir. Il m'asperge. Et moi, de mon côté , je mouille ses fesses. Trop bon, trop bon, trop bon.

Il me demande de revenir. Je ne peux pas ces jours-ci, mais je reviendrais. Oui. La complicité de nos corps est trop harmonieuse pour renoncer à de tels moments. Et pourtant, je ne voulais plus vraiment le revoir. Peut-être aussi qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses!!!

PS: je viens de relire le premier article que j'avais écrit sur lui. En fait, c'était la même chose, à peu de choses près!!

samedi 26 octobre 2013

Petit pois chinois

Comme le dit le proverbe chinois:
" Si un petit pois représentait l'acte sexuel, il faudrait à un jeune couple, une année pour vider la boite de conserve et toute une vie pour les y remettre".

Merci Daidou!!

mardi 22 octobre 2013

Au bord de l'orgasme ?

Il y a quelques temps, je décrivais sur un billet ici comment, à chaque fois que je rencontrais un homme, j'essayais d'imaginer ce qu'il avait dans le boxer. Ca en avait étonné certain. Je m'étais fait la réflexion que en fait, je ne pensais qu'à ça. 
Aujourd'hui, je pense toujours de la même manière. Dès que je croise un mec, j'essaye d'imaginer. J'essaye? non, j'imagine. 

Et puis, depuis quelques jours, je me suis rendu compte aussi que je regardais les femmes différemment. J'imagine certes leur anatomie, leur belles courbes, leur chair ferme et tendre quand elles sont jeunes, leurs peaux moins élastiques quand elle prennent de l'âge (et oui, moi aussi, je prends de l'age, et les femmes autour de moi ont plutôt mon age, mais pas toutes non plus...), mais surtout je les imagine au lit, en train de baiser, en train de jouir, en train d'avoir un orgasme. Et c'est très marrant !!! Essayez, vous les verrez différemment: les petites jeunettes, ca s'est facile à imaginer, mais les revêches, les rigolotes, les mondaines, les sérieuses, les rigides, les intellos, les délurées, celles qui se la pètent et se croient irrésistible, les sympas , les gentilles, les insignifiantes, les magnifiques, les belles, les petites, les grandes, les grosses, les moches, les blondes, les brunes, les rousses flamboyantes,.......imaginez les dans les bras d'un homme, ou d'une femme d'ailleurs, et comment elles se défoulent, deviennent possédées par leur(s) partenaire(s) comme si elles l'étaient par un démon sensuel, délicat, leur chatouillant l'intime pour leur plus grand bonheur..

Et vous ne les verrez plus de la même manière, car vous les aurez découvertes naturelles, illuminées, réelles. Comme je les aime.

samedi 12 octobre 2013

Fantasmes, fantasmes, quand tu nous tiens....

Je suis à T...Pour le boulot. Je suis invité à un colloque. Intéressant. Pour le contenu, mais aussi pour les gens que je vais rencontrer. T ...a une réputation un peu sulfureuse, de poètes et artistes maudits qui l'ont fréquentée dans les années 50. Je sais que je n'aurais pas trop le temps de la visiter , on verra, mais les opportunités de découvertes et de rencontres sont certaines.

L'hôtel où je suis hébergé est grand luxe. Il y a deux salles de bain dans ma chambre, non dans ma suite plutôt. Mon lit est plus large que long. Il est moelleux, confortable. Il y a deux télés aussi, au cas où je veuille voir deux programmes en même temps, depuis mon lit , ou depuis mon petit salon d'accueil. Vue sur la mer. Je coupe la clim. Je dormirais avec le bruit des vagues.


Je descends dans la salle à manger. Pour le dîner. En entrant, je le vois immédiatement.
Visage sec et anguleux, mais emprunt d'une sérenité, d'une force intérieure, d'une détermination forte. Le teint mat, les yeux noirs. Des cheveux courts, taillés au cordeau, ras sur le côté et derrière, des mèches en arrière sur le haut du crane. Noir de jais. Brillants. Il a néanmoins un air préoccupé. Il n'est pas chez lui, ne connait personne, et aimerait bien de la compagnie.

Je suis alpagué par une collègue qui m'embarque à dîner. Je n'ose demander si elle le connait.
Le lendemain, je me retrouve dans un groupe de travail avec lui. Il prends la parole à la fin. C'est déterminé, calme et tranquille, percutant, construit. A l'image du physique. Je vais le voir à la fin pour lui demander des détails. On discute longuement. On se dirige lentement vers la terrasse. On prend un verre . On s'assoit. Mais il ne se relâche pas. Il reste collé à la discussion boulot. J'essaye d'ouvrir sur T...et ses poètes maudits. Il n'accroche pas. Ce n'est pas son truc apparemment. Plus près de moi, je le dévisage, le scrute avec attention. Il doit être musclé, mais il n'est pas gros. Tout en muscle, peut-être un danseur? En tous les cas , il a la corpulence d'un danseur. Tout ce que j'aime.
On est interrompu par un collègue , habitant de T... qui nous propose de nous emmener faire un tour, avant ou après le diner. Il veut d'abord diner, assurer au moins ça, au cas où on ne trouverait pas en ville. Il est angoissé, ce garçon, c'est pas possible. Je le laisse donc à son diner, et file à T...
T..est bordélique, attachante, biscornue, désorganisée, ancienne, moderne, grouillante, odorante...T me plait. Même si elle semble à l'antipode de ce bel homme à l'apparence stricte.Le collègue doit revenir à l'hôtel, je reviens avec lui, débarque dans le restaurant, où tout le monde termine de diner.

Il est là, il ne m'a pas vu, il discute avec du monde.

Je laisse tomber et vais dormir.

Mais je me fais prendre au piège de la télé. De Ruquier. De Drucker qui parle de sa carrière et que je trouve intéressant pour la première fois de ma vie. J'admire la sociologue qui écrit sur les riches. Je l'avais déjà vu et entendu par le passé. Décapante.Si juste sur cette si « belle » et si violente organisation des riches et des puissants pour rester là où ils sont et faire en sorte qu'on ne prenne pas leur place. Et puis , je navigue sur internet. Personne sur les réseaux. Je repense à l'homme de la journée. On l'appellera L...

Et allongé sur le lit, je m'endors.

Je me rhabille. Je descends sur la terrasse. Il y a quelques personnes assises sur des tables dispersées Je m'assois à l'une. J'attends. Je prends un verre.
Le ciel est étoilé, il fait bon. Je l'admire.
« je peux tenir compagnie? »
Je me retourne, étonné, sorti de ma rêverie. Il est là. Souriant. Détendu. Ouvert. Sa retenue, sa préoccupation ont disparu.
« Bien sûr ». Il s'assoit, commande un verre. Nous discutons du colloque, du boulot, je lui raconte T..on évoque la taille de nos chambres. On reprend un verre. Il se fait tard. Les serveurs nous font sentir qu'ils veulent terminer leur service. On décide de lever le camp. On monte dans nos chambres. Je me dis qu'il faut tenter un truc. Dans l'ascenseur, peut-être? On se rend compte que nos chambres sont voisines. « Tu me fais voir la tienne, voir laquelle des deux est la plus grande »(d'ailleurs ,de quoi parle-t-on finalement?la plus grande quoi?) je m'entends lui dire. « Sans problème, mais tu me dois me montrer la tienne alors? » Sa chambre est identique à la mienne. Je lui montre la mienne. Il s'extasie un peu bêtement.

Un bruit de porte qui claque. C'est la sienne. « Mince, ma clé est dedans »...on éclate de rire. «Passe par le balcon? »  mais, ca semble trop dangereux. « j'appelle la réception lui dis-je ». Et puis, je le regarde. Lui aussi, me regarde. Et là, il s'approche, m'embrasse délicatement sur les lèvres, et encouragé par mon tressaillement, se met à me rouler une pelle phénoménale. Nos mains s'enserrent autour de nos corps. Passent sous les chemises. Viennent fouiller plus loin. On tombe sur mon lit, plus large que long donc. Nos souffles s'échauffent. On se retrouve vite à poil.La suite? Vous devinez...

Le matin, je me réveille . Personne à côté de moi. Je l'appelle. Rien. Je me lève. Inspecte la salle de bain, le petit salon à côté. Vide. Ses vêtements ne sont plus là non plus. Il a dû descendre.
Je m'habille en vitesse. Je sors de ma chambre. La porte de sa chambre s'ouvre.
Une femme en sort. Elle me fait un bonjour poli. Je ne comprends pas trop.
Je descends dans la salle du petit déjeuner.
Il est là, calme et serein, toujours très retenu. Tout de blanc vêtu, tel un ange terrestre, dont je connais très bien le sexe.
« Bien dormi? » me fait-il « je serais bien allé avec toi à T... hier soir, mais tu avais disparu » rajoute-il...Là, les bras m'en tombent... « mais, on a peut-être fait mieux en fait cette nuit , non? » lui dis-je...il me regarde d'un air très étonné, il ne comprends pas... « tu ne te souviens pas? » « Quoi, si on avait été voir les filles, je m'en souviendrais »,  hasarde-t-il sur un ton mi-boutade, mi courroucé..
Tout d'un coup, je réalise que...endormi sur mon lit, mon esprit à divagué, rêvé , parti là où je voulais, mais qui n'est resté que de l'ordre du fantasme, du désir inassouvi......j'ai mélangé rêve et réalité...
Je ne sais que lui dire...je bredouille...et je lance un idiot « mais j'y suis allé avant le dîner, ça ne vaut pas le coup, et mieux valait dormir ».....
« ah??? …....pourtant R... avait l'air de dire que ça t'avait plu...dommage, on aurait pu prendre un pot ensemble » me lance-t-il avec un petit sourire malicieux en coin....


J'en ai un peu marre de tous ces moments de désirs, jamais inassouvis, de ces regards croisés, souvent très prometteurs, mais qui n'aboutissent qu'à du vent, qu'à une brise vaguement érotique et sensuelle. Comment arriver à déterminer chez l'autre qu'il cherche la même chose que toi? Quel signe je dois lancer pour qu'il comprenne s'il aime les hommes, et qui reste incompréhensible si il ne les aime pas? Je ne suis pas le premier à me poser la question, et personne n'a la réponse. A part celle d'y aller franco, droit au but. Mais, ça, j'ai encore du mal.

mercredi 25 septembre 2013

Sommeil et...érection

Depuis cet été, je me réveille souvent au cours de la nuit. Plusieurs fois. Pas longtemps. Juste le temps de vérifier que je suis en érection. J'en viens à me demander si je passe la nuit en érection.
La journée, par contre, pas trop d'érection.

Vous avez une explication?

mercredi 18 septembre 2013

On me fait du gringue? suite..et peut-etre fin...

Alors , il m'a répondu. En mentionnant ma femme.Mais avec des ouvertures (je te tiens au courant, moment d'égarement)  je trouve. Voilà ce qu'il m'a répondu:

Un big merci pour ton message et tes coordonnées. Bien sûr, je te tiendrai au courant de mes passages parisiens.Moi aussi j'ai apprécié la soirée   et ai été très content de vous connaître, ta femme et toi. Si vous veniez, dans un moment d'égarement (!), à visiter la péninsule ibérique , c'est avec grand plaisir que je vous servirais de guide pour vous montrer la capitale hors des sentiers battus !
 A bientôt, j'espère,

  Bon, en même temps, faut pas non plus s'illusionner, il e t à Madrid, passe de temps en temps à Paris, et moi je suis en province, donc c'est plus de la science-fiction que de la télé-réalité tout ça.
Vaut mieux que je me rabatte sur mes contacts réels et connus que sur ces hypothétiques rencontres. On verra bien!!!

lundi 9 septembre 2013

Me ferait-on du gringue?

Week end parisien. Il faisait beau. Sympa. Un anniversaire de copain. Un copain que je vois tous les 5 ans. Jamais vu avec aucune petite amie, ni petit copain. je pense qu'il est asexuel. Mais , évidemment, "on" se pose des questions. 
Occasion de revoir des copains de fac, que je dois voir aussi tous les 5 ans. Soirée très sympa. Il y a aussi d'autres ami(e)s, que je ne connais pas. Dont un certain Bruno, que je vois arriver de loin. Petit, mais mignon. Même age que mon copain, que moi. Mais , tout de suite, j'ai compris , que lui  aimait les hommes, même si il ne le portait pas vraiment sur sa figure (a-t-il couché avec le copain qui fêtait son anniversaire?). Mais, j'ai senti. Peut-etre a-t-il senti la même chose chez moi, toujours est-il que, à un moment  proche de moi, et écoutant ma conversation avec quelqu'un d'autre, il saute sur l'occasion quand je parle d'une ville où j'ai habitée, et où il a de la famille. La glace était rompue , nous avons parlé. 

La fête était dans un restau, donc assis (on était une quarantaine). Evidemment, il s'assoit à côté de moi, et ma femme est en face de lui. Il me raconte un peu sa vie, enfin ce qu'il veut bien en dire. Notamment qu'il habite et bosse à Madrid, qu'il vient de temps en temps, mais pas souvent à Paris. Et la soirée se passe. Très agréable. 

Après le gâteau d'anniversaire, je sors dans le jardin avec d'autres pour discuter à l'air frais. Lui n'est pas là. Au bout d'un quart d'heure, il sort, avec sa veste. Il s'en va. Dit au revoir à tout le monde. Et me dit, sans chercher à cacher quoi que ce soit: " Je t'ai laissé mes coordonnées sur ton assiette à l'intérieur. A bientôt!".

Je suis un peu ébahi. Et aussi content en fait. Je l'ai trouvé sympa, plutôt mignon: je passerai bien un moment canaille et néanmoins amical avec lui. Mais quand , ca va être compliqué. Et puis, il a bien pris les devants, non? ou je me fais des idées?

Toujours est-il que je ne sais pas quoi faire. 
Ma première idée était de lui envoyer un message mail:"salut, c'est Arthur. On s'est vu à l'anniversaire de samedi. Soirée sympa. Avec ce mail, tu as mes coordonnées. Tiens moi au courant quand tu viens à Paris, on pourra peut-être se voir , si j'y suis aussi" (sachant que je n'habite pas à Paris et quand j'y suis, c'est rarement en weekend (lui venant que les weekend voir sa famille). Après, je me suis dit, "non, tu ne bouges pas. Si il veut te joindre, il trouvera mon adresse dans le mail d'invitation qui était adressé à tout le monde, et comme il n'y a qu'un seul Arthur, il trouvera."

Vous feriez quoi à ma place? (autre info, si il est mignon, ce n'est pas la beauté à tomber par terre comme pouvait être mon "bel hidalgo", avec qui je n'ai finalement rien fait!!!)

jeudi 5 septembre 2013

Point de vue de bord de plage

Donc, pendant cet été, j'étais au bord d'une belle bleue, chaude, peu agitée, peu peuplée également. J'entends pas trop de personnes dans l'eau. Plutôt sur la plage. Il y avait de tout: des minces, des gros-sses, des fort-es, des beaux, des belles, des moches (tiens,  ca vaut autant pour le masculin que le féminin), des difformes (même remarque que pour les moches), des jeunes, des moins jeunes...


En famille, j'étais. Je suis donc resté sage. Juste quelquefois des corps où mon regard s'accrochait. De très belles créatures feminines, dans des maillots hyper-sexy. De beaux specimens masculins aussi, un peu exhib et fière de la belle charpente, mais ca ne fait pas de mal à regarder. 

Sur une plage un peu lointaine, et donc un peu déserte, nous descendons vers le bord de mer. On sait que sur cette longue langue de sable, il y a souvent des nudistes. Le premier allongé est un homme. Il a dû rester bien longtemps car sa peau est d'un cuivré sombre très appétissant. En s'approchant, je vois qu'il est nu. Il est allongé sur le dos, un teeshirt sur le visage pour se protéger du soleil. Le reste est donné aux coups ardents des rayons solaires. J'attends avec impatience d'être à sa hauteur pour mater. 

Et là, entre les jambes, je découvre un membre au repos, mais de dimension plus que respectable. Offert à mon regard. Ma famille est devant, je regarde donc tranquillement. J'ai rarement(jamais même)vu ça. Ca respire la sérénité, le calme. Pas d'exhibitionnisme déplacé. C'est juste naturel. Moi qui n'attache pas trop d'importance à la taille, je suis étonné de ma réaction, de mon intérêt. Peut-être du au manque?
Qu'importe, je dois avancer. 

La vision sera fugitive, brève, fugace. Néanmoins, son image m'a hanté plusieurs jours. Et ça continue. Et j'en ai rêvé je crois deux ou trois nuits.
Et je ne l'ai jamais recroisé, même en ville. En même temps, je n'aurais pu le reconnaître qu'à son membre , vu que son visage était couvert!

mardi 3 septembre 2013

Retour

Ce n'est pas tant de retrouver le boulot finalement qui me pèse en ce début septembre. Plutôt le fait d'avoir quitté des lieux magiques, des ami-e-s chaleureux-ses, une mer délicieuse où je me suis prélassé des heures durant.

Comme toujours, on veut toujours être là où l'herbe est plus verte, la mer plus bleue. En ce qui me concerne, la mer n'est pas près de moi dans mon quotidien. Alors je me demande si je ne devrais pas rapprocher mon quotidien de la mer. Ca , c'est certainement un objectif que je me fixe aujourd'hui pour les mois qui viennent!
Et puis, je vais tenter d'être aussi plus présent sur le blog. 

Bon mois à tous!

vendredi 5 juillet 2013

Dans la queue (pour un ticket de métro), on peut faire des rencontres

Arrivé Gare de Lyon. Je dois prendre le métro. Plus de ticket. Je fais donc la queue au distributeur. Il y a 5 personnes devant moi. De l'autre côté, à 20 mètres, il y a le même distributeur. Même queue. Cinq personnes attendent aussi. Arrive alors en face, un brun, grand, genre beau ténébreux. Il fait la queue comme moi, mais à l'autre guichet. Je le regarde assez fixement. Il a une petite mallette en cuir, il est plutôt bien sapé, simple, mais élégant, attirant. En tous les cas, il m'attire. Tout à fait à mon goût. Il voit que je le regarde. Détourne son regard. Reviens vers moi avec ses yeux. Le petit jeu dure le temps que les queues se résorbent (sans jeux de mots). La voie est libre pour le distributeur, je prends mon carnet.

Je regarde furtivement l'autre distributeur: le beau ténébreux a disparu.

Je pars donc prendre mon métro. Ligne 14. Direction St-Lazare.

Et puis, quelqu'un me dépasse , et me demande , avec un accent italien à tomber à la renverse, s'il est dans la bonne direction pour aller vers « Olympiades ». « Mais bien sûr », réponds-je à mon beau ténébreux, en réalisant bêtement que je pouvais lui conseiller un autre chemin, et que j'étais prêt à l'accompagner!!

Conclusions:
  1. je n'ai pas le sens de l'à-propos, je dois cultiver ça.
  2. Je dois continuer à mater sérieusement les mecs qui me plaisent. Apparemment, mes ondes parviennent jusqu'à eux.
  3. J'ai passé ce jour-là une très belle journée. Il m'en faut peu.

jeudi 6 juin 2013

Serments

Il y avait longtemps que je ne vous avais pas offert de Cavafy. En voilà un qui me touche particulièrement.
Ai très souvent ressenti ce sentiment décrit.

Et depuis un long voyage récent, j'ai l'impression que les promesses de la nuit s'affaiblissent, non que mon désir sexuel s'éteigne, non, mais plutôt qu'il reste concentré sur une personne.

En même temps, la nuit ne va pas tarder  à tomber. Et où suis-je en ce moment?

Serments

Il se jure régulièrement       de commencer une vie meilleure.
Mais quand vient la nuit        avec ses propres suggestions,
avec ses compromis,       et avec ses promesses;
mais quand vient la nuit        avec sa force à elle,
celle du corps qui le réclame et l'exige, dans la même
joie fatale, éperdu, il se replonge.

Constantin CAVAFY, En attendant les barbares et autres poèmes, Nrf Poésie Gallimard

mardi 4 juin 2013

Retour

Longtemps que je n'ai pas écrit sur ce blog. Très occupé en ce moment. Le boulot pas mal, de nouvelles responsabilités ailleurs que mon boulot, mais qui me prennent du temps, la famille, les copains, la maison...pas le temps de trop trainer sur les blogs, les chats, ou autres sujets de distraction. Donc, pas de nouvelles rencontres non plus.

En revanche, j'ai revu le bel hidalgo, dans une ville lointaine où il s'est installé avec son copain. Lui , le bel hidalgo, est toujours aussi beau, charmeur, hableur, séducteur. Je crois avoir pigé son stratagème, et je suis à moitié tombé dedans cette fois-ci. Pas vraiment déçu malgré tout, et très heureux de l'avoir revu. Son copain en revanche, aie aie aie!!!!qu'il est moche!!mais que lui trouve-t-il? il doit vraiment avoir des qualités cachées!!!

Bon, et puis j'ai des nouvelles d'un amant parisien , qui me font bien rire. Je vous en reparlerais dans les prochains jours.

dimanche 28 avril 2013

Première au sauna...et peut-etre dernière

Depuis quelques temps, vu le peu de succès que j'obtiens sur les réseaux, et écoutant certains de mes fidèles lecteurs, dont celui qui se reconnaitra et dont les aventures au sauna me font saliver, je me tâte pour aller faire l'expérience du sauna pour mecs, lieu de rencontres érotiques ou hards, c'est selon les histoires. 
Mais, je n'y suis jamais allé. J'ai besoin d'être initié, et si possible pas par le premier venu qui pourrait abuser de mon innocence dans un recoin discret, sans personne pour me venir à l'aide.
J'ai donc trainé mes guêtres à plusieurs reprises sur le trottoir du Sun à Paris. Sans jamais oser y entrer. Je l'ai déjà un peu raconté ici d'ailleurs.
J'étais la semaine dernière à Paris. 
Et je suis aussi en correspondance avec un type, un certain Dominique, on dira Domi, depuis au moins 3 ans. On s'est vu une fois, dans sa bagnole, un soir vers 19h en hiver, dans une rue passante. On avait discuté. Il avait très envie de moi, et surtout que je le prenne. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Il m'avait un peu plu, mais sans plus. Et il me relance régulièrement par mail, sachant que nos emplois du temps, et nos modes de vies rendent ces rencontres difficiles. 
Et puis, il y a quinze jours, on arrive à se retrouver, en pleine journée. Autour d'une bière. Là, il m'a franchement plu. Et apparemment, je lui faisais toujours le même effet.
Lui indiquant que je reviens sur Paris, il insiste lourdement pour qu'on se voit. Entre 17 et 19h. Où? pas évident à trouver un endroit facile, à part ..le sauna...En même temps, j'avais éventuellement un moment prévu de rencontre avec l'ami "international"...ce dernier se désistant (je me demande si j'y arriverais à le revoir un jour), la voie est libre. On décide de se retrouver donc dans un sauna parisien (qui n'est pas celui devant lequel j'ai fait les 100 pas cet hiver).

Le matin, il m'envoie un sms: "trop de boulot" , "je n'y arrive pas", "j'ai des états d'âmes par rapport à ma famille", etc...ca sent mauvais. Je le rassure donc:" fais à ton aise, et comme ton âme te dicte, je ne t'en voudrais pas d'abandonner , c'est compréhensible". 
Silence. 
Jusqu'à 16h30 où il me dit quitter son boulot, et partir pour le sauna.

Je le retrouve donc une heure plus tard. Il me fait tout un sketch pour ne pas qu'on nous voit rentrer ensemble. Je ne comprends pas trop. Il a peur de se faire repérer. Du coup, j'oublie de lui rappeler qu'il doit m'expliquer au fur et à mesure les us et coutumes du lieu. On rentre.

Tout est dans les tons de rouges, jusqu'aux serviettes qu'on nous remet. Les vestiaires sont étroits, et facilitent évidemment la promiscuité. Tout les mecs nous regardent. Evidemment.
Il n'a apparemment pas oublié ma méconnaissance de ces lieux. Il veut aller aux toilettes.Je le suis, et fais de même. Puis on va aux douches chaudes, au sauna sec, pas au hammam (et oui, il a gardé ses lunettes, j'ai compris après, les lunettes au hammam, ça se recouvre de buée), de nouveau aux douches. On croise pleins de mecs: des vieux, des moins vieux, pas beaucoup de jeunes, des grands, des petits, des gros, des minces, des poilus , des glabres..de tout, bien sûr. Et les bites vont avec. J'ai l'impression d'être dans la chanson de Pierre Perret! Avec, en plus, des croisements de regards pas si insistants que ça, mais qui montrent bien qu'on est tous là pour la même chose.

En fait, deux choses me surprennent: 
1. Je ne me sens pas du tout gêné d'être ainsi quasi à poil devant tout le monde, moi qui pensait toujours être un peu complexé de mon anatomie, moins avantageuse que certains.
2. Je ne suis pas du tout excité. Mais alors pas du tout. Peut-être cet espèce de voyeurisme, d'exhibitionnisme, mélangé à cette sensation d'être un peu au marché aux bestiaux , où chacun juge de la valeur de l'autre par un regard plus ou moins averti, ne contribue pas du tout à créer une ambiance sensuelle, érotique, excitante. Finalement oui, je pense que passer devant un étalage de légumes au marché me ferait le même effet.
En revanche, la sensation de chaleur du hammam, des douches chaudes, ça, ça me plait!

Le Domi s'excite un peu lui. On échoue donc dans une cabine, où passe dans un coin un film porno gay. Je découvre que tout est bien prévu, capotes, gel . On ferme la porte , et on commence à faire ce qu'on a à faire. Il est costaud, glabre(j'aime pas trop), finalement n'embrasse pas. Il commence à me fesser, je l'arrête tout de suite. Il a des gestes dominateurs qui me déplaisent. Il n'insiste pas, et très vite se met à 4 pattes, afin de se faire mettre, vite fait. J'enfile une capote, mais en fait, je n'ai pas trop envie, ca ne me plait qu'à moitié tout ça. Mais je suis quand même venu pour ça. Donc, j'enfile ma capote, me branle un peu histoire de faire durcir, mais c'est pas terrible. Et donc, rien ne se passe comme prévu. Impossible de passer cette porte un peu serrée, que mes doigts ont pourtant élargi un peu. Ca ne veut pas rentrer du tout. Ca se plie, comme le roseau de la fable, mais ca n'a pas la vigueur du chêne que je devrais avoir à ce moment là. A côté, j'entends des râles de mecs, qui appremment , eux sont arrivés au 7eme ciel. Il se retourne alors, écarte les jambes, me présente ses fesses, mais non, rie à faire, ça ne prends pas. Je vois qu'il n'est pas très content. Il ferme les yeux, et là se laisse aller. Il ne m'aide plus. Il doit se dire que ca y est , c'est perdu, on n'arrivera à rien. Que faire? J'insiste un peu, mais franchement, ca ne monte pas. On laisse tomber.Et je n'ai pas trop envie de le satisfaire, vu le peu d'entrain qu'il met et pour lui, et pour moi finalement.

On ressort, on retourne au sauna, aux douches. Je le vois, il matte les mecs avec plus d'insistance. Mais je le suis, j'ai mauvaise conscience à le laisser tomber. On se retrouve sous une pendule, et en voyant l'heure, il me lance: "je vais y aller , je pense" me dit-il.
Moi qui ne savais pas comment faire pour m'en dépétrer, voilà qu'il me donne la solution. Mais je n'ai pas envie de rester seul non plus.  Je remonte vers les vestiaires, l'attends un peu. Il ne remonte pas . Je redescend et le trouve, à mater un mec en train de se faire enfiler. Moi, même cette scène ne me fait aucun effet. En revanche, un mec croisé au sauna me fixe. Il est plutôt pas mal, même si un peu âgé.
J'annonce à Domi que je me barre. Je retourne aux vestiaires. Un moment plus tard, Domi arrive, ainsi que le mec qui me mattait.
On se rhabille. Je suis prêt le premier.  A ce moment, un jeune bomec arrive. Dommage. Mais j'ai décidé de partir. Je sors en même temps qu'un autre mec croisé dans les méandres du sauna. Il me tient la porte. On échange des regards très innocents, du style"on ne s'est pas croisé quelque part? on a des amis communs?". Marrant.

Dehors, j'attends un peu sur le trottoir. Domi sort. Il ne me voit pas et prends le sens inverse du mien. Il se retourne et finalement me voit. Reviens sur ses pas. "Désolé" , me dit-il. C'est bien , c'est lui qui se sent fautif, alors que moi, je pense ne pas avoir assuré. On se salue. Sans plus. Il file. Je file.

Je suis mitigé. Je me demande pourquoi je me suis mis dans cette histoire. Sur le coup, je me dis, c'est la première et la dernière. Aucune envie de retourner au marché aux bestiaux, et d'être un des bestiaux.
Après quelques jours, je languis pourtant cette ambiance moite, libre quelque part, et je suis un peu frustré de ne pas être allé au bout d'un moment de sexe.
Alors, je retournerais peut-être. Seul. Au moins pour prendre le chaud au sauna et au hammam, voir des mecs. Et peut-etre plus, pour prendre plus, si j'arrive à vraiment m'exciter dans un tel lieu.

Et en tous les cas, au final, les premières impressions sont toujours les bonnes. Et j'aurais mieux fait de ne pas insister à revoir ce type, dont la première rencontre m'avait laissé mi-figue, mi-raisin.

mercredi 24 avril 2013

Le bel hidalgo...suite

Dans quelques jours, je vais retrouver le bel hidalgo, qui désormais vit avec son copain.
Vous allez donc en entendre parler très vite. Je pourrais célébrer avec lui la fin , ou plutôt le début, du mariage pour tous en France.
S'il vient se marier ici, je serais peut-être témoin?

samedi 13 avril 2013

les voies du seigneur...la suite

Suite à la rencontre précédente, il se trouve que je dois aller en train pour le boulot dans un pays voisin. Pour de multiples raisons, je rate ce train. Je suis furieux, car ce voyage est pour moi très important. J'ai préparé là-bas un évènement important, je veux y être.. je passe au guichet SNCF, qui m'explique que le train suivant n'est que le lendemain, à moins de partir dans la demi-heure, dormir dans la grande ville, et reprendre un train le lendemain matin. Problème: je ne connais personne dans la Grande Ville à qui demander de passer la nuit , comme ça, en dernière minute...personne? si, en fait..."les voies du Seigneur"...j'ose? ou je n'ose pas?
Si vous me lisez depuis un moment, vous pouvez imaginer que je n'ai pas osé. Je ne le connais à peine, c'était un coup passager, je vais pas avoir l'outrecuidance de jouer l'incrust...résultat: je n'appelle personne, et rentre chez moi, la "queue basse"...
Néanmoins, je le retrouve sur le chat. Je lui explique ce que j'ai failli faire. 
Evidemment, il me répond, lui aussi un peu furieux, que j'aurais vraiment dû l'appeler , pour cette nuit de rêve (faut peut-etre pas exagérer non plus), où j'aurais pu aller jusqu'au fond de son désir, jusqu'au bout du mien...

Si le Bon Dieu existe, l'occasion se représentera...enfin, plutôt, dans ce contexte, si le diable existe.....

lundi 8 avril 2013

Les voies du seigneur restent impénétrables!!

Ces derniers temps, vous l'avez vu, je suis un peu absent de ce blog. Mon activité professionnelle est de plus en plus prenante. Il faut dire que j'assure quelques prestations en externe, avec l'accord de mon employeur, pour arrondir les fins de mois. Mais du coup, je dois préparer tout ça sur mon temps libre. Et je n'ai plus le temps pour moi. 
De ce fait, je vais régulièrement à la Grande Ville. Une fois par semaine. Vu le peu de fréquence des trains, j'ai une ou deux heures à tuer. Donc..... vous m'avez compris....je ne fais pas un dessin...

Cela fait donc depuis au moins un mois que je fréquente les sites de rencontres de la Grande Ville. Mais impossible d' harponner un bel homme. Faut dire que mon créneau n'est pas évident: un jour par semaine,  entre midi et deux.

Enfin, j'en ai trouvé un l'autre jour. Bien avant Pâques. Le seul jour où je pouvais le rencontrer était le vendredi avant Pâques. Manque de bol, ca ne lui convient pas...ben oui, c'est vendredi saint!!!je n'ai pas osé lui demander si c'était parce que ce jour là, on ne mange pas de viande. J'ai juste indiqué que je ne voyais pas où était le problème. Lui de me répondre qu'il fait "pénitence"! Ah? je l'avais oublié, ce mot, effacé de mon vocabulaire, où il figurait du temps de mon éducation religieuse parentale jusqu'au début de l'adolescence , mais que j'ai rayé depuis mes 15 ans je pense....
Mais l'homme semble plutot pas mal, et sympa sur le "chat". La "pénitence" aurait dû me mettre la puce à l'oreille, mais je me suis dit que vu le peu de rencontres en ce moment, why not avec un pénitent.

Le vendredi suivant, mon train arrive en retard. Je file quand même chez lui. Mais ces indications sont floues, je me perds dans les rues de la Grande Ville, à tourner dans un quartier plein d'églises, mi-bourgeois, mi-populaire, plutôt agréable, mais qui me fait me souvenir que la Grande Ville a un fond catho certain, par tradition, que j'avais complètement occulté. On ne se rencontre pas. Mais on échange au tel. Nos voix nous semblent agréables, on se trouve réciproquement sympas.

Rendez-vous est donc pris le vendredi suivant. Ce jour-là, j'arrive un peu plus tôt pour un rdv de boulot....qui tarde ..et me fait arriver chez lui un peu en urgence. On aura que 30 minutes pour nous...Là, j'ai repéré l'adresse sur un plan. J'arrive direct, et l'appelle de la rue. Il m'indique le numéro. Etonnant. Il y a une cour d'école, une grande église magnifique, et il m'indique un édifice qui semble être l'entrée d'une école catho. Il me dit de l'attendre , et qu'il vient ouvrir. 
Le portail en bois s'ouvre. Un type barbu, propre sur lui, pantalon noir, pull noir ouvre. Une bonne quarantaine comme moi. Mais plutôt classe, bien foutu , élégant, même si strict et sobre. Il me fait entrer dans une espèce de cloitre. On fait 30 mètres, il m'ouvre une petite porte et me fait rentrer dans un vestibule qui semble privé, avec des tableaux au mur. "c'est une résidence pour étudiants" me dit-il devant mon regard étonné. 
On monte un étage, il ouvre la porte de son appart, je rentre, dépose mon sac. et là, il m'embrasse tout de suite. Je distingue un salon avec plein de tableaux. Je le repousse un peu, bien que son baiser ne me dérange pas du tout, bien au contraire, pour enlever mon blouson. Avec ce geste, je heurte un tableau qui tombe. Patatras. Je commence bien... "c'est pas grave " me dit-il....
Il me pousse vers une pièce où se trouve sa chambre, son lit. Pas trop de crucifix au mur. Les tableaux représentent des paysages, quelques anatomies, un joli portrait de jeune homme style années 30. On s'embrasse, il vient me caresser les tétons sous mon pull, je fais de même; on se retrouve à poil, étendu sur son lit, à se caresser, se sucer, s'embrasser comme peu d'hommes embrassent. Plutôt bandant , l'homme...même s'il a un peu de ventre....je n'arrête pas d'essayer de regarder le décor, et de repérer un détail qui me confirmerait que...mais je ne trouve pas..il s'active sur ma tige, je reprends mes esprits sur lui..il me demande de me coller sur son dos;.. mon sexe découvre peu à peu sa rondelle...mais je n'ose...il ne dit rien, sauf qu'il remue son cul comme un beau diable, il a enserré mon sexe entre ses fesses, me branle avec ses fesses....je n'y tiens plus , et je viens sur ses fesses, entre ses cuisses...lui n'a pas joui, mais ce n'est pas grave , me dit-il....
je regarde l'heure, je dois filer dare-dare(si je puis dire) pour mon rdv professionnel suivant. je prends vite une douche, il fait de même pendant que je m'habillle. Dans la salle de bains, aucun détail, aucun objet qui me mettrait sur la piste....je file..il m'embrasse sur le pas de la porte...je traverse l'espèce de cloitre, je vois une vieille qui vient chercher son fils? son petit-fils? donner un coup de main? il y a pleins d'enfants dans une salle à côté. je sors dans la rue. J'attrape un bus au vol... je n'aurais que 10 minutes de retard pour mon rdv.

Et dans ma tête , une question: "serait-ce le premier curé que je me tape?". Si oui, l'expérience est étonnante, intéressante, jouissive. Et si non, l'expérience est , comme presque toujours avec un homme: toujours étonnante, très souvent intéressante,  et  toujours jouissive.


mardi 12 mars 2013

Le "Bel Hidalgo": enfin un baiser!

Finalement, il était un peu au-dessus de moi. Il semblait nu, mais je ne voyais que son torse, et sa bouche qui me cherchait. Finalement, nos lèvres se sont effleurées, puis ont réussi à s'attraper, pour un entrelacement de langues des plus sensuels, chauds, érotiques, révélateur d'un désir partagé des plus puissants. 

L'autre, son copain, (oui, il m'a finalement fait son coming-out par mail, et m'a dit qui était l'homme de sa vie), regardait la scène de loin, enfin de loin, non, juste du bout du lit.

Et tout d'un coup, mon bel hidalgo se met à éjaculer comme un fou. Les draps sont recouverts de grosses tâches nacrées, faisant de mon drap blanc une espèce de peau de léopard, avec des taches donc nacrées au lieu d'être noires. A ces tâches , viennent s'ajouter celles du copain, qui lui aussi ne se retient plus.

Et moi, soudain, je sors de mon rêve, en plein milieu de la nuit, si étonné de réaliser que j'ai enfin embrasser le "bel hidalgo", même si ce n'était que dans mes rêves. Evidemment, mon sexe est droit et dur. Mais sec.


samedi 2 mars 2013

absences et irrégularités

Je suis de moins en moins présent sur ce blog. Diofficile d'y maintenir un billet par semaine, comme je me l'étais promis interiurement en ce debut d'année.
Je fais trop de choses en fait: boulot +recherche de boulot pour changer =  boulot en extra pour s'arrondir les fins de mois + "militantisme" pour retrouver éventuellement le bel hidalgo + famille quand même + copains + le quotidien + ..+....+...+...le blog , qu arrive en fin de course.

Trop de chose, pour moins penser sans doute. Pas lu un roman depuis trois mois, ce n'est pas mon genre. Il va falloir me réorganiser.

lundi 11 février 2013

Journée morose à Paris, mais...

La semaine dernière, une journée boulot à Paris. Pas vraiment excité à l'idée d'y aller. Juste enthousiaste à l'idée de retrouver ce cher John Malkovitch!
Mais la journée ne se passe pas comme prévu: rendez-vous professionnel du matin annulé à la dernière minute, je déambule dans un Paris gris, froid, aux arbres dénudés, déprimés, déprimant. Pourtant, j'adore Paris, quelque soit le temps, c'est un peu MA ville, j'y suis bien. Mais ce matin-là, c'est triste.
Le rendez-vous de l'après-midi eut lieu, mais finalement un peu ennuyeux. Ca ne m'excite pas. En fait, mon boulot ne m'excite plus du tout, à part quelques trouées de bleus, parfois.
Et puis, John me dit par sms que non, finalement non, il ne pourra se dépétrer de ses obligations de boulot(à sa décharge , il m'avait prévenu que ca serait difficile pour lui de se libérer). Et m.....
Du coup, je traine un peu avec les personnes rencontrées pour le boulot. Et puis, je me décide à partir.
Je passe devant l'entrée d'un grand sauna parisien (le Sun). J' y entre? je ne suis jamais allé au sauna. Ca me tente, mais il est déjà tard et mon train est dans un peu plus d'une heure. Je vois des types qui entrent, qui sortent, des mignons, des moins beaux, des minces, voir des maigres, des costauds, bien foutus, des gros, des petits, des grands...
et puis, deux qui sortent. Plutôt mignons, la trentaine. Ils discutent autour de leur téléphone. Ca y est , j'ai compris, ils se sont rencontrés dans le sauna, ils ont passé un bon moment ensemble, ils s'échangent leur numéro de téléphone pour se revoir...ils rigolent, ils sont vraiment charmants. Ils se quittent. Ils vont pour s'embrasser, se rouler une bonne pelle. Mais soudain, ils se rendent comptent qu'ils ne sont plus au sauna, mais sur un grand boulevard parisien , avec plein de monde. Ils éclatent de rire, et ne se font qu'un chaste bisou sur la joue. Je souris. Ils me sourient , et se quittent chacun dans sa direction.
Et moi, je vais prendre mon train, avec deux beaux sourires et un joli couple de mecs dans la tête.

lundi 4 février 2013

Baise et culture (ou la drague internationale à l'heure de la globalisation chez les businessmen cosmopolites)



Je vous ai déjà parlé de mon copain, qui habite loin d'Europe, avec un bon boulot d'expat, et avec qui j'ai dialogué pendant très longtemps par mail. Genre de personnes à qui on donne le bon dieu sans confession, insoupçonnable de tromper sa femme avec une autre, encore moins avec un autre. Et pourtant, c'est un sacré chaud lapin. Evidemment, là où il habite, avoir des relations entre personnes de même sexe est puni par la loi, je me demande même si on ne risque pas la peine capitale pour ça. Donc, chez lui il ne fait rien. En revanche, quand il part, comme bon nombre de mâles en couple, il en profite.

Résultat des derniers échanges avec lui.
Sa moitié est en déplacement (peut-être en train de se faire sauter d'ailleurs par un autre businessman en voyage, ou par une belle amazone, avide de corps féminins! Ce qui ne lui déplairait pas apparemment!). Il chatte donc sur des sites de rencontres des pays qu'il va visiter pour son boulot. Là, il trouve à 10000 km de chez lui un magnifique plan. Ensuite, il va trouver à 10 000 km de chez lui, mais dans une autre direction, un autre plan. Et pendant ce temps, son « coup » d'il y a trois mois à Paris le relance.....Je crois qu'il baise avec plus de mecs, que moi, qui suis dans un pays plutôt ouvert sur le plan des moeurs!

Mais il faut aussi avoir la santé.
Alors, il se fait aussi un programme de musculation, natation, course assez costaud, pour rester en forme et endurant. Le plan de Paris, c'est quasiment trois jours non-stop de baise, entrecoupées de quelques visites culturelles, style dernière aile du louvre ou expo au Grand Palais ou je en sais quoi, avant de repartir s'exciter comme un lapin dans un palace parisien!!!!

Dernièrement, son plan de vol de retour était le suivant: vol quitte VVV à minuit, arrivée le lendemain juste avant de reprendre le boulot, avec 7 heures de décalage horaire, et au bureau à 8h30!! Tout ça , pour un mec hyper craquant, genre blond anglo viril,avec quelques tatouages, bi à croquer, me confie-t-il.Je lui demande ce qu'il fait si le mec n'est pas comme sur la photo envoyée, ou moins bien que sur le dialogue avec la vidéo. Très organisé (je vais faire un stage chez lui, je pense), il me réponds qu'il a son plan B, un coup qu'il a déjà testé la dernière fois qu'il était à VVV.
Pendant ce temps là, le plan de Paris le recontacte. Ca tombe bien , il doit venir dans 15 jours pour son boulot. Il s'arrange pour arriver 3 jours avant son boulot: ..vendredi/samedi/dimanche....Il est en train de ficeler son programme (baise, restau, expos, peut-etre cinoche ?....)

Je ne comprends pas comment il fait. En plus, ce sont des «petits jeunes», des trentenaires qu'il attrape, que en presque cinquantenaire , on ne pense plus pouvoir mettre dans son lit! Que nenni!!! Ils adorent les mecs un peu plus agés, parait-il. Il m'explique que comme presque tout le monde, il avait d'abord menti sur son age. Puis avait quand même avoué qu'il avait plus de 50! Ca les excitait encore plus!!
Son conseil? dit la vérité...je cherche un jeune et je suis un jeune cinquantenaire(je suis quarantenaire encore, mon cher!!) bien foutu ...ca marche...il faut viser les jeunes bi qui veulent se découvrir, «tous mes jeunes sont des hétéros...a tendance bi». C'est donc une épidémie internationale, ma parole!!

Bon, mais il ose quand même. Moi, je fais toujours hyper attention, à ne pas me faire pincer, à sauvegarder ma vie de famille, à laquelle je tiens tant!

Mais lui, il ose, en partant à des milliers de kilomètres.
Il faut dire que sa moitié étant aussi en déplacement, et avec l'avènement du téléphone cellulaire, on ne s'appelle plus sur des fixes. Donc, il peut même ne pas dire exactement dans quel pays il va, sa compagne devra être très jalouse pour aller ensuite vérifier son passeport ou son téléphone pour savoir où il était.

Ses «plans» y prennent goût. Certains devant voyager autant que lui, lui proposent même des rendez-vous une fois par mois, mais à chaque fois dans une capitale différente. Isn't it nice, my dear? Ca s'appelle le «Global Plan». Pas mal , non?
Moi , pour l'instant, je suis resté au «National Plan», (pour ne pas dire « local Plan), et encore, c'est pas du garanti à 100%!

Là , ce matin il me révèle quand même une petite faille dans son système. La faille, c'est Skype. Car l'un de ses plans internationaux lui a avoué qu'il savait tout sur lui, grâce à un copain informaticien qui était arrivé à retrouver un lien automatique sur facebook!!... donc son conseil: jamais skype si tu veux rester anonyme!

Bon, malgré tout, ça ne marche pas toujours. En fait , le plan de VVV, ca a foiré. Il s'est fait avoir comme un bleu. Etonnant d'ailleurs qu'il n'ait pas soupçonné le lapin.
Mais comme il est organisé, je vous l'ai dit, ça ne l'empêche pas de continuer. Il a retrouvé son plan B. Auquel il a ajouté un troisième larron , péché sur le net!!

C'est beau , la vie au 21eme siècle, à l'heure de la mondialisation. En fait , on a chacun ses mondes. Certains dans un périmêtre restreint(une ville), d'autres plus étendues (une région, un pays), d'autres le monde!!!

Pour moi, c'est un peu tout ça (enfin, le monde, pas aussi large!!!), avec en plus le monde de mes rêves et de mon sommeil(la nuit dernière, j'ai eu une nuit torride avec un restaurateur de mon patelin, que je n'ai pourtant jamais regardé avec concupiscence!), et celui si large de mon imagination!

Mais parfois, le réel, c'est vraiment bon!!!!


mercredi 30 janvier 2013

Massages(2)


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Je l'ai revu le vendredi suivant. J'étais encore seul.
Là, il a utilisé des huiles parfumés. A l'eucalyptus
Ca m'a fait un bien fou.

Mais , il y avait un truc en moins. Peut-être l'effet de surprise qui avait disparu. Il m'avait aussi demandé d'amener une bouteille de vin ou du chocolat. Je pensais que c'était pour la boire ensemble. Et bien, non, c'était un échange de bon procédé, un prêté pour un rendu. Pourquoi pas? mais je ne sais pas, le charme disparaissait , pour une relation presque tarifée.

Pourtant, ses doigts magiques me délassèrent comme la première fois.
On refit nos galipettes. Il essaya de me pénétrer. Sans succès. J'étais sûr qu'il n'y arriverait pas, c'est peut-être d'ailleurs pour ça que j'ai accepté qu'il tente.
Le moment fut agréable. Mais sans plus.

A mon retour, j'étais seul trois jours. Pourtant , je ne ressentais pas trop le besoin de baiser, cette soif de désir que je n'arrive pas à canaliser quand je suis seul. Il m'avait calmé...pour 3 jours.

Au retour de ma femme, ce fut de nouveau un feu d'artifices.

Je ne l'ai pas revu depuis, le masseur.

dimanche 13 janvier 2013

Massage (1)

Le week-end dernier, je me suis retrouvé seul. Ma petite famille avait pris la poudre d'escampette, en ces temps de fêtes pour voir amis et famille éloignées. Quant à moi, j'avais du boulot à faire, je décidais de rester. Et j'apprécie aussi le fait d'être seul, après ces fêtes de fin d'années festives, où copains et proches défilent. 

Et puis, cela me donnerait aussi l'occasion de quelques rendez-vous coquins.

Enfin, c'est ce que je croyais. Car , dans ma province lointaine, les rencontres ne sont pas toujours pas faciles. Et le weekend dernier, c'était le grand désert. Rien sur les sites de rencontres, j'ai même essayé une aire d'autoroute réputée pour ce type de rencontre: nada de nada!!!Du coup, je me suis replié sur des sites de films gays, et sur des séances de plaisirs solitaires, pas vraiment marrantes, je dois reconnaitre.

Lundi matin en prenant mon café, j'allume mon ordi, avant d'aller au boulot, ce que je ne fais jamais. Et là, je tombe sur un type de 55 ans (un peu agé, je me dis, mais ventre affamé n'a pas d'yeux), qui m'envoie des photos de lui des plus appétissantes, qui se propose aussi de me masser(en plus, ou faisant parties d'étreintes sensuelles prometteuses). Il me recevra entre midi et deux, c'est court,  mais je suis quelque peu affamé sur ce plan là, je vous l'ai dit.
Je file donc au boulot, compte les heures, et dès midi, je file. Manque de bol, je tombe sur plein de collègues, avec les "bonne année" et "meilleurs voeux", puis le temps d'avaler un morceau, j'arrive chez lui vers 13h. On n'aura qu'une heure. 

Le type est plutôt bien fait, agréable, il ne fait pas trop son âge. Il soigne son physique, fait de la gym régulièrement, va à la piscine. Il m'emmène tout de suite dans sa chambre, et directif en fait, me dit: "bon, je commence par te masser, j'adore ça, et puis, comme ça , je vais faire connaissance avec ton corps". Sur son lit, une grande serviette(je comprendrais après que c'est pour éviter les tâches d'huile pour massage sur son lit). On commence quand même à s'embrasser, debout, nos langues se cherchent, se caressent, nos mains courent sur nos corps, nos vêtements tombent, on se retrouve en boxer. Et puis, finalement, on se retrouve sur son lit, sur cette serviette sur laquelle je m'allonge, sur le ventre. 
Il me retire alors délicatement mon boxer, m'asperge d'huile sèche (pour ne pas avoir d'odeur de parfum inconnu pour ma femme qui rentre ce soir), et commence à me masser le haut du dos, le bas du dos, les jambes, les bras, ses mains passant et repassant sur tout mon corps de bas en haut, en passant plus ou moins rapidement sur la raie des fesses...Il faut vous dire que je déteste les massages, en général. Mais là, ca me fait un bien fou. Je me retourne, et il continue sur le ventre, sur les jambes, sur le sexe. Il n'arrête pas de parler, de faire des compliments: mes fesses le font hurler de joie-des fesses à honorer, dit-il-, mon torse le ravit, mes poils l'excitent. Il me trouve beau, bien foutu, viril (il faut savoir que je ne suis pas du genre musclé, certes poilu, mais on ne m'a jamais dit que la virilité respirait de tous les pores de ma peau). Mais bon, ca fait plutôt plaisir en fait!!!Ses mains sont magiques, je suis totalement détendu, mes sens en éveil de partout.
Ma peau est glissante, mais pas trop. Nos corps se frottent, il avale mon membre, revient avec sa langue sur mes tétons, me lèche du téton à l'aisselle (il me dit que c'est une zone très érogène, j'avais jamais remarqué!!): je gémis de plaisir, il adore. Je lui rends la pareil. Son sexe est gros, épais, long aussi, un peu impressionnant. On se met tête bêche, ses mains passent sous mes jambes, sous mes bras, je ne sais plus comment on est encastré , mais c'est bon. Il me lèche les fesses, me fait mettre à quatre pattes, me lèche l'anus, me branle d'une main, enserre la base de mon sexe de l'autre, puis vient caresser de nouveau mes tétons, enfin me rentre un doigt dans les fesses -ce dont je ne suis pas toujours fan-, et me fait pourtant hurler de plaisir. Le doigt va et vient dans mon intérieur, il faut dire qu'avec l'huile de massage, c'est plus simple. Je suis prêt à éclater. Il arrête alors, et je me mets à m'occuper un peu plus de lui, happant son sexe, lui caressant les tétons qu'il a très sensibles. Il se met aussi à gémir, d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Son sexe durcit dans ma bouche. Je me mets alors à califourchon sur lui, m'asseyant sur son sexe, que je coince entre le mien et son ventre. Et je commence un mouvement de va-et-vient sur son sexe, qui le fait hurler de plaisir, tout en continuant à pincer gentiment le bout de ses tétons. Ses yeux se ferment, il est proche du nirvana. Tellement proche qu'il crie, "je viennnnnnns" , souffle-t-il. Mais rien ne sort de son sexe, celui-ci étant coincé par mon bas-ventre , qui fait pression dessus. Je me lève un peu, et le liquide arrive, par gouttes saccadées. Il reprends ses esprits, et veut absolument me faire venir. 
Il se met alors à me pomper avec délicatesse et attention. Je suis déjà bien excité, et je ne vais pas tarder à venir. Il me pense clean (c'est vrai, je le suis, et même si je rencontre des mecs, j'en vois assez peu, et ne prends jamais de risques), et veut tout prendre dans la bouche, ce qu'il fait quand, n'en pouvant plus, j'éjacule avec bonheur dans cette bouche qui me reçoit. Hummm que c'est bon. 
On s'allonge tous les deux sur le lit, nos corps se touchant, reprenant nos esprits, nos souffles. Il continue à parler(c'est fou ce qu'il parle!!), me parlant de types de ma ville qu'il connait (pas ses amants, pour ça, il est plutôt discret) et que je pourrais connaître. Evidemment, on a quelques connaissances communes! Et puis, il arrive sur mes fesses, qu'il adore. "un cul pareil, mon dieu, mais c'est pas permis". Il en rêve. 
Mais ca ne sera pas pour aujourd'hui, lui dis-je. Peut-etre la prochaine, on verra bien. C'est vrai que je n'ai jamais connu ce type d'expérience. Et vu son engin, ça ne me dit pas trop. 

L'heure tourne, et je dois filer. On se promet de se revoir.

Je rentre donc au boulot, l'esprit et le corps reposé et détendu. L'après-midi passe, le soir arrive, avec ma douce que je vais chercher au train. Retrouvailles de couples. Je suis hyper heureux de la voir. Jla désire ardemment. Elle a des trucs à faire pour son boulot sur son ordi. On se couche tard. Elle est épuisée. Je le suis aussi. Mais son contact m'excite. Sa peau me fait bander. Je la caresse, ses fesses sont adorables, fermes et douces comme j'aime. Je lui fais l'amour doucement, mais fermement. Avec passion et amour. Elle se laisse totalement aller. Commence à gémir doucement aussi, jusqu'à ce que, peu à peu son plaisir allant crescendo, elle se met à jouir longuement, et je vais la rejoindre très vite dans cette extase. 

Le lendemain soir, on a remis ça. 

Et le surlendemain aussi. 

Pourtant, on était fatigué du boulot. Et ce rythme là n'est plus le notre depuis quelques temps. 

Je ne sais pas si c'est l'effet du massage. Ou l'effet sexuel du masseur. Ou la relation avec ma femme que j'ai retrouvé après que trois jours d'absence? 
En tous les cas, ça m'a plu. Et les massages où on peut bander allègrement, jouir sans entraves, c'est à recommander!Il faut juste trouver le bon masseur.
Est-ce que je donne l'adresse à ma femme?

vendredi 4 janvier 2013

Utilité de l'inutile

"Si on ne comprends pas l'utilité de l'inutile, l'inutilité de l'utile, on ne comprends pas l'art."
Georges Ionesco
Je rajouterais même qu'on ne peut pas comprendre les rapports humains, la vie en général.

Et 2013 arriva...

Et donc 2013 est arrivé.

Elle est arrivée un peu vite cette année, je trouve. Mais au final, mon bilan 2012 étant assez mitigé (de belles rencontres perso qui heureusement effacent une difficulté un peu trop durable à mon goût à me propulser ailleurs-dans tous les domaines-), je ne suis pas mécontent que 2013 soit là. On peut donc espérer du mieux, même si la conjoncture dit le contraire.

Donc , pour 2013, année de la b(r)aise (j'ai osé ce jeux de mots ras-des-pâquerettes que je ne dois pas être le premier à sortir), je vous souhaite beaucoup de chaleur de braise, de baise, d'aise, pleins de rencontres, pour découvrir et comprendre le monde!!!