lundi 30 novembre 2015

Champignons vénéneux, suite...

J'ai mis du temps à me décider à publier l'article précédent. Oui, car dire qu'on s'est choppé une maladie "honteuse" n'est pas très agréable, même si peu de mes lecteurs me connaissent réellement. 
En fait, j'ai surtout pensé au lecteur lambda, que je peux inciter à aller trainer dans les saunas par toute ma série de posts sur le sujet. Et en fait, je n'ai jamais parlé de protection, car je ne me protège-ais que lors de pénétration, jamais le reste du temps. Et finalement, en dépit de toutes les recommandations des uns et des autres, j'ai finalement pris des risques non mesurés, que je pensais pouvoir assumer, et que finalement j'assume assez mal. Il me semble donc important de répéter que oui, il y a des saloperies qui passent au travers d'une fellation, voire d'attouchements sur des lésions contaminées pour la syphillis, et que l'on ne s'en rends pas compte du tout. Et dans ces cas là, la maladie ne peut être détectée qu'au bout de trois mois, tout en étant contagieux avant, ce qui laisse le temps de contaminer certain-e-s, que l'on cotoie quotidiiennement. 
Morale de l'histoire : il faut faire vraiment gaffe, ne sucer qu'avec une capote, ou alors être vraiment sûr de son partenaire.

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Suite de mon histoire: analyse de sang la semaine dernière: après presque 6 semaines de possible contamination, je suis toujours négatif. ouf! mais je devrais attendre encore autant de temps pour être vraiment certain, même si Tanguy m'a indiqué qu'il pensait ne pas être contagieux quand je l'ai rencontré. Mais on ne sait jamais. 
Quelles suites au saunas? je pensais que j’arrêterais tout net. Et bien, non, à la première occasion , la semaine dernière, j'ai passé deux heures dans un sauna. Mais comme l'indique Dyonisos dans son commentaire de l'article précédent, je n'ai pas consommé, je n'ai pas touché. Juste regardé. Et il y avait de beaux spécimens. Qui n’arrêtaient pas de se sucer. Et je n'avais qu'une envie de leur dire: "mais faites gaffe!!!". 
Après, chacun est responsable, et je ne veux pas jouer les "pères-la-morale". Et je ne serais pas le premier à qui jeter la pierre.

jeudi 26 novembre 2015

C'était la saison des champignons, attention, il y en des vénéneux!

Afficher l'image d'origineToute la journée, j'avais réfléchi aux mots que je dirais. Je l'avais retourné mille fois dans ma tête. Je m'étais décidé pour quelque chose de simple, direct, sans trop de détail. Je me demandais s'il fallait exprimer le ressenti profond que j'avais en moi, ce mélange de crainte, d'angoisse, de panique aussi, de raison gardée quand même. Il fallait me montrer responsable pourtant, moi, le Arthur qui pour certains est un modèle de sérénité, de calme, on dit même de sagesse!
J'avais rendez-vous à 19h, mais il était en retard. Même très en retard, près de trois quart d'heure. Mais c'était trop important, et j'avais pris ma décision: j'irais, et je sortirais enfin ce que j'avais jamais sorti à personne de mon entourage.
Je n'étais pas seul à attendre, et en attendant, à regarder les autres, ma détermination commençait à se fendiller.

Je me décomposais de l'intérieur.
Je me défragmentais.
 Je ne savais plus ce que j'allais dire, j'avais perdu mon scénario. A un moment, j'ai faille fuir, quitter cet espace fermé où il faisait chaud.
Et puis, il a ouvert la porte et m'a fait rentrer. Curieusement, mes fissures s'étaient refermées. D'un coup. J'étais assez déterminé, même si je me disais que après cette entrevue, ma vie ne serait peut-être plus tout à fait la même.
Il m'a fait asseoir, et m'a demandé pourquoi je venais.
J'ai un peu raclé le fond de ma gorge , je crois. Et puis, j'ai tout sorti. En trois phrases. Bref, mais efficace. Il est resté bouche bée. Mais n'a qu'à peine laissé la surprise passer sur son visage.
"Vous êtes sûr?" m'a-t-il demandé.
"Oui" lui ai-je répondu.
Et je n'ai pas eu à lui répéter que "j'avais fait sans doute une connerie. Qu'il m'arrive d'avoir des relations sexuelles avec des hommes, et que le dernier que j'ai vu trois fois en trois mois, dont la dernière fois remonte à 10 jours, m'a prévenu hier qu'il avait la syphilis".
Il a été très bien ensuite, me demandant si ma femme, qui le consulte également était au courant. Il m'a prescrit toutes sortes d'analyses de sang et d'urine, noyant le test principal au milieu d'analyse de cholestérol et autres tests plus traditionnels. Il m'a aussi indiqué qu'il ne mentionnerait rien dans mon dossier médical. Il me dit de repasser le lendemain soir, pour les résultats.
C'est sans doute quelque part mon premier "coming out". Mais pour une mauvaise raison.

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C'est Tanguy qui m'avait appelé. Il l'avait su la veille, et avait tout de suite appelé trois mecs avec qui il avait eu des relations. Sur le coup, j'avais un peu rigolé de cette mésaventure. Et puis très vite, je me suis rendu compte que j'étais peut-être celui qui avait contaminé Tanguy, et que ma douce l'était peut-être aussi. Car Tanguy n'avait aucun signe apparent, pas de lésions, pas de boutons, pas de rougeurs, rien du tout. Ni moi non plus. Mais la syphilis quand même!! vous avez vu l'expo à Orsay sur les prostituées au 19eme siècle, leur influence dans l'art, chez nos Toulouse-Lautrec, Manet et autres Degas. On y montre aussi les ravages de ce chancre, une bien belle horreur, qui en a décimé plus d'un! Non, je ne peux réaliser que je porte peut-être cette saloperie en moi.
Après que Tanguy ait appelé,  j'ai eu besoin d'en parler.
 J'ai vite écrit à Dyonisos, lui disant ce qui m'arrivait, lui demandant conseil. Il a répondu très vite, me disant avoir connu une situation un peu similaire. Il n'avait pas touché sa femme pendant trois mois, prétextant une baisse de libido. Je vais essayer de faire pareil. Il m'a en tous les cas calmé quelque part. Ça m'a fait du bien de pouvoir partager ces moments que tu ne peux partager avec personne de ton entourage proche.

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Je suis donc allé faire mes analyses de sang. Évidemment, je suis tombé sur une vieille infirmière. je ne la sentais pas vraiment. et la question qui tue: "Vous êtes vacciné contre l'hépatite B? et pourquoi ils vous demandent tout ça, votre médecin?"...."pour un bilan général, mon général"! J'aurais les résultats le soir, on me les enverra par internet. 
Vers 17h, je regarde mon mail. Rien. Tout comme à 18h, et à 18h45. Je vais le voir quand même à 19h, mon médecin. Il y a du monde dans la salle d'attente. J'attends une heure. J'échange avec Dyonisos par mail. Je lui dit que dans ces moments là, on se sent vraiment con, stupide. Je me dis qu'il y aura peut-être un avant et un après, que ma vie va changer de fond en comble, car je vais devoir demander à ma douce d'aller se faire dépister. Je n'ose imaginer la scène où je devrais lui annoncer tout ça.
Et Dyonisos n'arrête pas de le dire, qu'il faut faire vachement gaffe, et que si il y a peu de risques pour attraper le sida avec une fellation (mais il y en a quand même), il y a plein d'autres saloperies à attraper de cette manière, dont cette putain de syphilis!

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Il me fait rentrer, et me dit tout de suite que j'ai du bol, car je n'ai rien. Il a bien reçu les résultats lui, mais il me dit bien que ce n'est pas fini. L'incubation est en moyenne de trois semaines, il faudra donc refaire une analyse de sang dans un petit mois. Et en attendant , pas de parties de jambes en l'air. Il va falloir que ma libido soit sacrément en berne!!! Je lui pose des questions par rapport à ce que j'ai lu sur internet, dont je me méfie beaucoup. Je vois que ce n'est pas un grand spécialiste non plus, mais il m'explique que on est contaminé par le sang, ou en touchant des lésions syphilitiques. Or, il n'y a pas eu pénétration du tout, et Tanguy n'a aucune lésion. En théorie, on pourrait penser que je ne suis donc pas du tout contaminé. Mais bon, on ne sait jamais. Je vais jouer la sureté. Ma douce va trouver ça bizarre, moi qu'il suffit juste d'effleurer pour me mettre à bander!

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C'est un gros flip que j'ai eu. Et que j'ai encore, quoique un peu moins fort, sachant que pour l'instant, il n'y a que moi qui suis potentiellement infecté. Mais je me suis dit que maintenant, c'est peut-être terminé les saunas, les fellations sans capotes aussi (et pourtant j'aime pas!) et que je ferais des choses sans capotes qu'avec des mecs sûrs à 200%! mais comment être toujours sûr!
Je suis pas loin de penser comme le Pape! My god! le meilleur moyen de ne rien attraper, c'est encore la fidélité! 
Ça y est, je ne suis pas loin de devenir un vrai vieux con! pourtant, c'est encore un peu tôt à mon sens!


mercredi 18 novembre 2015

Faisons-nous plaisir!!

Lu chez Thierry, "l'homme est un concept"qui l'a pris apparemment chez "l'Obs"
J'y ai appris des choses, moi qui pensais que la prostate ne pouvait se faire titiller que de l'intérieur! que nenni!!
Pour se faire plaisir donc! à utiliser sans modération!

Sexe : Stimulez votre prostate - L'éjaculation n'est pas la seule source de plaisir !

L'homme n'est pas condamné à une seule source de plaisir. L’orgasme et l’éjaculation sont deux processus bien distincts, explique notre chroniqueuse Alexia Bacouël, sexothérapeute. Le massage de la prostate est capable de procurer d’intenses plaisirs, et ce, quel que soit l’orientation sexuelle, explique-t-elle.

Le plaisir masculin reste encore peu abordé de nos jours. La mécanique des plaisirs extatiques est souvent méconnue. L’éjaculation étant, pour beaucoup de gens, considérée comme le seul et unique plaisir que l’homme est capable de ressentir, un phénomène souvent assimilée à l’orgasme.
Et pourtant...

Qu’est-ce que l’orgasme ?

L’orgasme est considéré comme un réflexe du plaisir et de l’excitation. Il se traduit par une décharge de tensions neuromusculaires déclenchant des contractions du plancher pelvien mettant en vibration toute la zone génitale et provoquant un plaisir intense difficile à décrire.

L’éjaculation synonyme d’orgasme ?

Physiologiquement, l’orgasme et l’éjaculation sont deux processus bien distincts. L’éjaculation survient, en général, très peu de temps après l’orgasme, d’où cette confusion entre les deux phénomènes. Il existe des orgasmes sans éjaculation (c’est le cas lorsque les hommes savent contrôler leur éjaculation) et des éjaculations sans plaisir intense.

À la recherche du point P, comme prostate : Il existe une autre mécanique capable de déclencher des orgasmes chez l’homme, c’est ce que l’on appelle le point P (P pour prostate). La prostate est une glande sexuelle. Elle pèse entre 15 et 20 grammes, soit approximativement la taille d’une noix, située à environ 7 cm de profondeur derrière la paroi supérieur du rectum. Sa fonction principale est de sécréter une partie du liquide séminal qui est l’un des constituants du sperme. Puis, lors de l’éjaculation, elle se contracte pour expulser son contenu.

Ce petit organe que finalement peu de personnes savent situer et le rôle qu’elle tient, est une zone extrêmement sensible. Sa stimulation par la pénétration (doigt, sexe, sextoy) permet d’atteindre des plaisirs extatiques extrêmement intenses. Les hommes qui s’adonnent à cette pratique disent que c’est divin et affirment que le plaisir procurer est bien plus puissant que celui ressenti par la stimulation génitale directe.

Pour les hommes mal à l’aise par le fait d’être pénétrés, il existe une autre façon d’explorer, de se familiariser avec son anatomie et ainsi d’apprendre à l’accepter ; en localisant et en massant la prostate par l’extérieur durant la masturbation. Pour cela, il suffit de stimuler le périnée (zone qui se trouve entre le scrotum et l’anus) avec les doigts et de presser la paroi du périnée vers l’intérieur et vers le haut tout en massant lentement mais fermement.

Lorsque l’excitation est là et que l’on ressent le tressaillement caractéristique provenant de la glande prostatique, il faut appuyer graduellement pour exercer de plus en plus de pression sur la glande. Les effets ne sont pas aussi instantanés que lorsque la prostate est stimulée de l’intérieur mais ils sont néanmoins agréables.

Tabous, clichés, culpabilité : Loin d’être une pratique démocratisée, le massage de la prostate est considéré, encore aujourd’hui, comme un plaisir assimilé à l’homosexualité. Mais il faut bien comprendre que ce plaisir n’est pas l’apanage exclusif des homosexuels. L’anus étant riche en terminaisons nerveuses, il est un organe capable de procurer d’intenses plaisirs, et ce, quel que soit l'orientation sexuelle.

Dans notre société actuelle, où l’acte sexuel n’est plus un simple instant de procréation mais devient une récréation, nous pouvons alors nous poser cette question : si la nature a doté les hommes d’un tel organe de plaisir, pourquoi ne pas en profiter ?
 

lundi 16 novembre 2015

Je n'y arrive pas

Je n'arrive pas à écrire.
Mes idées se bousculent, se heurtent.
Je n'arrive plus à raisonner correctement.
Il faut que je me reprenne, car sinon, c'est leur donner victoire. Et je ne le veux pas.
Je suis groggy depuis vendredi.
"Fluctuat nec mergitur": ça, j'aime bien que cette devise ait été reprise.