dimanche 31 octobre 2010

Automne

Aujourd'hui, ballade avec ma fille, pour aller voir des copains en vacances dans la région. 1H30 aller, 1H30 retour en voiture. Temps de Toussaint, il pleut par moments, le ciel est gris.
pourtant, la lumière est forte, très forte. Elle émane des arbres, de leurs feuilles d'un jaune éclatant, d'un orange de feu, ou d'un rouge japonais au milieu des bois morts, ou des pins verts sombres.
J'adore ces journées d'automne, d'entre-deux, pas encore l'hiver qui pointe pourtant déjà son nez, déjà plus l'été qui reste néanmoins imprimé dans ces feuillages colorés.
Et puis, je suis avec ma fille, moment privilégié et rare. On est rarement tous les deux. Et c'est que du bonheur!

samedi 30 octobre 2010

...le regard de méduse....

Entendu ce matin à la revue de presse de France Inter, une citation d'un article de Erri de Lucca , dans le figaro madame (je n'ai pas l'habitude de lire...) sur les bourgeoises parisiennes quand elles enlèvent leurs lunettes à la mi-saison: c'est le moment où l'on découvre "le regard de méduse qui durcit dans son coeur la valve du désir"....

J'adore.....

jeudi 28 octobre 2010

"Homme au bain"

Aujourd'hui, je vais faire mon "Télérama-Inrockuptible-Mattoo"et prendre la plume du critique de cinéma.

L'autre soir, à Paris.....J'ai deux heures devant moi. Je décide d'aller voir un film que je qualifiais alors d'"homo intello", que la bien-pensance "Télérama et autres" accepte de critiquer et de voir (j'en fais partie de cette bien-pensance , mais j'assume). C'est d'un réalisateur connu: Christophe Honoré. Et il y a une "bête de sexe" du porno gay, dont je n'ai pas retenu le nom.

Et bien, c'est pas parce qu'on a une grosse bite, un corps d'athlète, et qu'on est une star du porno gay qu'on est un bon acteur , et qu'on permet à un réalisateur de faire un bon film. C'est une daube, une très grosse daube, dans lequel se vautre également la belle Chiara Mastroianni dans son propre rôle.
L'histoire: Mr la star du porno , qui sort de son bain (d'où le titre) est triste que son jeune amant parte à New York suivre Chiara (pour son boulot apparemment). Comme il n'est pas content , il le viole. L'autre, pas content, lui dit: "à mon retour, tu n'es plus là".
Alors, on voit le copain à NY avec Chiara qui parle film, et lui qui rencontre un beau mec avec qui il couche évidemment, et qu'il n'arrête pas de prendre en photos et de filmer, pendant que l'autre à Paris essaye de survivre à ce largage , en croisant un vieux un jeune, un couple, mais à chaque fois, rien vraiment ne se passe. La grosse queue n'est pas utilisée.
Le jour J (celui du retour en France-dans une banlieue de barres HLM, oui, "les homos ne sont pas que au Marais", et là, dans ce quartier, apparemment être homo et vivre en couple ne pose pas de problèmes-ce qui me semble bien loin de la réalité, mais peut-être ai-je des clichés sur la question, je connais mal le milieu gay, je n'habite pas un quartier de banlieue de barres HLM), et bien, Monsieur qui revient de NY , il trouve son appart vide, la star du porno ayant laissé un joli portrait de lui dessiné à même le mur par lui-même.

Voilà, j'ai tout raconté, je n'aurais pas dû, pour garder le suspens...mais non, je préfère vous éviter de gaspiller une dizaine d'euros ( c'est cher , le cinoche à Paris). et si vous voulez voir du bel attirail de beaux mâles, je pense qu'il y a plein de magazines ou sites internet moins chers pour ce type de visionnage -bon ok, il a un certain attrait, cet étalon...mais bon..).

En plus, j'ai même pas fait de rencontres à l'entrée, dans la salle ou à la sortie du cinoche. (C'est peut-être pour ça que inconsciemment , je suis allé voir ce film, et que je m'étais fait un "cinéma" dans ma tête bougrement plus intéressant que cette daube.)

mardi 26 octobre 2010

Emotion parisienne

L'autre jour, je change de métro à Concorde. Je marche dans les couloirs. Tout d'un coup, une musique forte se fait entendre, plutôt mexicaine, genre mariachis. Je m'approche. Ils sont une dizaine, des hommes, l'un joue de l'accordéon, un autre de la clarinette, un autre du violon. Les autres chantent.

Ils sont droits, raides, très concentrés.

Fringués , je dirais "prolétaires", sans aucune connotation péjorative: pas sophistiqués, pas en jean-basket, non, habillés simplement , corrects, humbles.

Ils sont hyper concentrés, regardent droit devant eux. Leurs voix sont puissantes, énormes, précises, toniques, entrainantes. Je pense qu'ils chantent en russe, on dirait les choeurs de l'armée rouge.

Je m'arrête , estomaqué. Oui, un coup de poing dans le ventre, que cette musique et ces voix si puissantes. J'en ai les poils qui se hérissent.

Je suis rarement touché par la musique dans le métro, et si ça m'arrive, c'est souvent par compassion. Là, c'est une vrai émotion musicale. Etais-je sous le coup de ma rencontre de l'après-midi qui m'avait mis de bonne humeur? ou bien sont-ils vraiment bons?

Si vous passez par la station Concorde, donnez-moi votre avis...

lundi 25 octobre 2010

Osez aller voir ailleurs...si vous en êtes capable!

Aujourd'hui, je ne suis pas ici, mais là.
Venez m'y rejoindre.....Osez un peu, si vous en êtes capable...

vendredi 22 octobre 2010

Rencontre parisienne

Paris est une ville formidable! Quel plaisir d'y déambuler, surtout au doux, mais frais soleil d'automne! Quel plaisir aussi de rencontrer un ami jamais rencontré en réel, mais que l'on semble connaître depuis toujours!

Il n'est pas du tout comme je l'imaginais, beaucoup plus "propre sur lui" que prévu. Il m'a tout de suite reconnu. Moi, je ne l'aurais pas abordé si j'avais été à côté de lui dans un compartiment de train, le pensant vraiment trop "straight".
En revanche, c'est un homme "bon", de cette bonté et de cette considération bienveillante de l'Autre , qui émane tant de ses écrits. Sa sensibilité est forte, mais n'apparait pas au premier contact. Il sait aussi se retenir. L'écriture la fait ressortir, cette sensibilité.
Il est tout à fait charmant, et je tomberais facilement sous le charme (enfin, je suis tombé en fait, je ne pense qu'à cette rencontre depuis hier, rencontre en "tout bien , tout honneur", s'il faut le préciser). Le temps passe très vite avec lui. On discute de nos vies respectives, s'avouant des éléments qu'on n'ose mentionner dans nos publications, par pudeur ou pour raison de stricte intimité, ou bien de peur de se faire reconnaitre. On échange sur nos projets, je m'étonne à l'informer sur mes évolutions professionnelles possibles, que même mon meilleur copain ne connait pas, sur des aspects de ma vie que je ne partage pas avec n'importe qui. MAis , ce n'est pas n'importe qui non plus.

On fait le tour de nos connaissances communes, qui ne sont pas si nombreuses. On aimerait bien que Virginie soit des nôtres. Un jour, cela se fera peut-être. On a bien réussi à se trouver , tous les deux, un jour d'octobre à Paris , l'un qui a manqué d'être bloqué par la pénurie d'essence, l'autre par les grèves de train.

Et puis, ça fait plaisir de rencontrer celui qui a peut-être été mon premier lecteur, et surtout celui qui m'a encouragé à aller plus loin. Et qui continue à me pousser. Je me fais traiter de "feignant", j'accepte, bien que je ne pense pas l'être, mais oui, je vais essayer d'être plus régulier, d'écrire plus souvent.

On est resté deux petites heures ensemble, dans ce typique café parisien, tenu par un couple d'un certain âge, d'origine algérienne(?) ou marocaine (?), qui sait? mais en tous les cas bien sympathique, à l'image de cette rencontre simple, directe, sans arrière-pensée, juste pour le plaisir de se voir, de se rencontrer, d'échanger. On a bu qu'un café, j'espère que la prochaine fois , on pourra partager plus, au moins un repas.
J'espère surtout qu'il y aura une prochaine fois, car nos vies sont un peu compliquées, à chacun de nous, et nos agendas respectifs ne sont pas évidents à accorder.

Mais, je reste confiant dans l'avenir pour faciliter d'autres rencontres.

Il se reconnaitra bien évidemment, se fera connaître peut-être avant que Virginie ne le dénonce dans son commentaire sur ce billet, d'autres aussi devraient être en mesure de le faire. Je laisse donc planer le mystère sur son identité.

mardi 19 octobre 2010

Paris, Paris (2)

Pas eu le temps de poster tous ces derniers temps...j'essaye de me tenir informé de ce que vous écrivez , mais je ne tiens pas le rythme...
Paris fut un délice, comme d'habitude à chaque fois que j'y reviens...pas eu le temps de faire des extras, pas mal de boulot, pas rencontré de bloggers(mais je ne perds pas espoir), mais revu des copains, des lieux qui me sont chers: les bords de Seine, les Tuileries, le Luxembourg, les rues piétonnes autour de Beaubourg par exemple....
J'y retourne ce jeudi, je serais assez pris, mais on ne sait jamais , peut-être une occasion de voir l'un ou l'autre....et si les grèves me permettent d'arriver à la capitale....passer voir Monet aussi?

C'est le type de post que je déteste, il n'y a quasiment rien dedans, sinon que je suis toujours en vie, que je veux toujours continuer l'aventure du blog, mais que j'ai vraiment du mal en ce moment....

Un appel d'aide également: si vous avez trop d'argent et ne savez qu'en faire, je suis preneur....les semaines qui viennent vont être vraiment très difficiles pour moi de ce côté là!!!!