lundi 26 juin 2017

Budapest (2/2)

Être en déplacement pour le boulot, avec des collègues, ça peut être sympa. Mais ça ne vous laisse pas trop de temps dispo. Seul. 
J'ai donc dû attendre presque minuit, pour que, une fois chacun rentré dans nos chambres respectives, je puisse ressortir, seul, dans les rues de Budapest. 
J'avais repéré les lieux chauds, et c'est à moins de 500 mètres du sauna gay le mieux noté que je m'étais placé. 
Parcourir ces 500 mètres dans les petites rues de la ville étaient un pur bonheur. Ca sentait le tilleul en fleurs partout. Enivrant. Et les façades de nuit n'en étaient que plus belles. Tout comme ces multiples bars ou restau, qui débordaient sur les trottoirs, où la bière et autres boissons ne se faisaient pas désirer longtemps!

J'arrivais près du sauna, que je repérais assez vite, en remarquant un mec qui descendait dans un sous-sol. Oui, le sauna est en sous-sol, je n'avais pas gaffe sur leur site. 

En arrivant, tu ne payes pas. On te donne une serviette, une clé de locker, une capote. Tu payes à la fin, avec tes éventuelles consommation. Pas mal comme système.
Dans les vestiaires, il y a du beau monde: des mecs plutôt jeunes, mais pas que, et de belles bêtes..encore des bites de cheval phénoménales, mais je remarque des calibres plus "normaux".

Et je pars à la découverte: c'est très grand. 
Il y a deux parties ce soir: l'une avec le hammam, qui est grand aussi, en deux parties, l'une éclairée, l'autre dans la pénombre, où déjà ça s'agite pas mal. 
Et puis un jacuzzi, avec un couloir dont l'accès est bouché, mais au bout duquel on voit des mecs à poil.
Après avoir déambulé, je découvre la seconde partie: un grand salon , au bout duquel il y a un couloir, avec un type qui tient le vestiaire des serviettes: oui, de ce côté -ci, ce soir, c'est naturiste! donc, tu donnes ta serviette, qui est rangée sur un portemanteau portant le numéro de ton locker, et tu suis un petit chemin d'abord dans les gravats, pour déboucher sur un couloir vouté dans la pénombre, véritable boulevard gardé par de beaux mecs, où d'un coté il y a des cabines, de l'autre, une espèce de petit labyrinthe avec de nombreuses cabines également. Et puis, un escalier qui monte au sauna sec. Et à l'étage , il y a 4 petits saunas, à l'intérieur desquels ou ca papote, ou ca se tripote, ou ca se repose....
La population est mélangée, mais il y a plutôt de beaux mecs, même de très beaux mecs, pas trop de vieux, pas mal de jeunes. CA soupire et souffle dans tous les coins. 
Ce soir-là, je suis assez fatigué. Déjà, il est tard, mais j'ai déambulé toute la journée dans la ville à pied, j'ai aussi plusieurs nuits de peu de sommeil derrière moi. Je serais donc finalement assez sage. 
Je ne resterai que deux petites heures, le temps d'admirer le spectacle, et de me donner aussi en spectacle avec un beau mec, dans la chaleur moite et sombre du hammam. Il devait être aussi affamé que moi. Dès que je me suis assis à côté de lui, (j'ai enfin compris qu'il faut arrêter de se tenir debout dans un coin éclairé, mais assis dans la pénombre, c'est toujours plus facile pour faire passer une mains, un membre), sa main a parcouru ma cuisse, et  j'ai laissé faire. Très vite, je fais de même, m'approche de son torse, lui caresse les tétons, les titille, puis le torse, pour chercher ses lèvres de mes lèvres. Il répond au quart de tour, je m'assoit sur ses cuisses, ses mains me caressent le dos, je sens son sexe contre mon ventre....et puis, il se lève, et on continue à se tripoter, caresser, embrasser, cherchant les parties et espaces de peau sensibles de l'autre..je distingue autour de nous des mecs qui nous regardent, et se tripotent également...on reste longtemps à se chercher ainsi. 
On n 'échange pas un mot. Est-il hongrois? étranger? touriste? local? je ne sais pas...toujours est-il qu'il m'excite beaucoup et je n'arrive plus à me tenir..je jouis abondamment....il a dû le comprendre car son étreinte est moins forte..on se "décroche"..et nous nous dirigeons vers la sortie..je vais directement aux douches...et en sortant, je crois l'apercevoir, mais je ne sais pas si c'est lui? je me rends compte que je suis incapable de reconnaitre son visage...j'ai échangé un moment intime avec un parfait inconnu, dont je ne sais même plus trop à quoi il ressemble...il n'était pas laid, plutôt belle gueule d'ailleurs, mais je ne sais plus si c'est celui qui est devant moi, qui me fait un léger sourire.En même temps, je suis fatigué, et égoïste ce soir, j'ai pas trop envie pour l'instant de lui donner son petit plaisir. Peut-être plus tard.  D'ailleurs ,le souhaite-il? 
Si c'est lui, il ne me court pas après. Si c'est pas lui, il est parti voir ailleurs...

Je reparcours le sauna, où le moment "naturiste" est terminé, et où l'on peut circuler comme bon nous semble.Je remarque un micro-pénis, un type avec un pénis de la taille d'un petit pouce. Impressionnant. Curieux. Je m'interroge sur sa capacité à surmonter le regard des autres, de ces mecs membrés comme des stars de porno. Je constate que la diversité humaine est décidément bien surprenante, pour le bonheur de certains et/ou la difficulté, peut-être le malheur d'autres? 

je suis fatigué, et je rentre...

J'aimerais revenir le lendemain, où le sauna est ouvert 24h/24. Je ne pourrais pas, car trop peu de temps à dormir, avec un départ pour la France très tôt le matin. Très dommage , car c'est un bel endroit, que je recommande chaudement. 

J'ai néanmoins failli aller au Coxx, cruising bar, qui était à 5 minutes de mon hôtel. Mais je n'ai pas osé pousser la porte. je ne connais pas les us et coutumes de ces lieux.

Il faut que quelqu'un m'initie....

vendredi 23 juin 2017

Budapest (1/2)

Ces quelques jours à Budapest m’ont fait un bien fou.
Je n’ai pas forcément fait tout ce que je voulais côté folies, car accompagné d’un collègue de boulot.
Mais j’y ai eu quelques moments intéressants.
D’abord, j’ai découvert une ville.
Une ville que je connaissais de nom, de réputation, mais dont une certaine intimité m’avait été révélé par ho !, dont je dévorais le blog quand il était régulièrement alimenté. J’ai donc déambulé dans les rues de Budapest, cherchant le fantôme de Oh !, me disant parfois « tiens, il a dû passer par là », « ici, c’était peut-être son café préféré ».
Et là, dans ces bains, je savais qu’il y avait laissé des souvenirs forts, qu’il y avait fait des rencontres éphémères ou plus durables, mais souvent mémorables, puisque contées chez lui.
Il m’avait donné par mail quelques conseils, que j’ai finalement peu suivis. Quoique.

En fait, Budapest a dû beaucoup changer.
Reconstruction sans doute. Modernisation sûrement.
Et puis, le tourisme a peut-être augmenté. En tous les cas, moi, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’étrangers. Et pas des réfugiés. Ou alors des fiscaux. (Ceux-là, le gouvernement actuel les accepte sans doute). Non, des touristes.

Ho ! avait déjà relaté dans ses chroniques que les bains n’étaient plus pareils, que rares étaient ceux où l’on était encore à poil.
Je n’ai pas pu aller au Rudas, qu’il m’avait conseillé comme un des derniers avec des horaires réservés aux hommes. Mais le seul moment je pouvais y aller, c’était mixte.
Je suis allé alors au Kiraly, mixte, magnifique thermes de l’époque ottomane. Plus de 500 ans d’âge. Une architecture dans son jus, avec une belle coupole sur une piscine ronde, des bassins d’eau à températures différentes, où l’on va patauger, mijoter ou bien greloter. Un hammam brulant, où je n’ai pu rester plus de 5 minutes, tant la température y était élevée. J’y ai passé un moment de détente magnifique, après une journée dans la chaleur de la ville. Mon collègue a aussi apprécié. Mais je n’ai rien ressenti chez lui d’une quelconque attirance pour les hommes.
Alors que parmi les touristes et quelques hongrois-es qui prenaient les eaux, j’ai quand même cru déceler quelques regards d’hommes à la recherche d’autres. Touristes. Ou non.
Mais c’est surtout au St-Lucacs que, dans la piscine avec ses bouillonnements, ses courants et autres massages aquatiques spontanées, j’ai reçu avec plaisir le sourire accueillant de ce hongrois, la quarantaine, qui semblait ravi de me découvrir, seul au milieu de l’eau.
Quand il m’a retrouvé au sauna sec, où m’avait rejoint mon collègue, j’ai vu sa mine défaite.
Et il a aussi dû voir la mienne. Il avait une belle silhouette, musclée, fin, attirant.
Mais j’avais bien décidé de ne rien tenter dans ces thermes, sauf exception notable, occasion inespérée ou fait du hasard comme il ne m’arrive jamais.

C’est donc plus tard, une fois semé mon collègue, que j’ai pu me rendre sans problèmes, dans ce sauna, ouvert le weekend 24h/24. Ça laisse rêveur.


jeudi 22 juin 2017

Erotique de l'homme

Le mec qui déboutonne son pantalon, dégrafe sa ceinture
Ou au contraire celui qui boucle sa ceinture, et reboutonne son pantalon. (Ou remonte sa fermeture éclair)
Ce geste
Il me fascine.
De plus en plus
Je trouve très érotique le mec qui dégrafe ou boucle sa ceinture
Surtout quand il est torse nu.

C’est plein de promesses
Ou encore plein de plaisirs très frais


lundi 19 juin 2017

Et il y a quoi au bout du désir ?

Il y a des jours où tu es tout excité, où tu n’as qu’une envie, c’est d’aller au bout de ton désir.

A Paris, pour le boulot.
Un rendez-vous professionnel qui s’annule, entre 18 et 20h. En gros, l’horaire d’un « cinq à sept ».
Tu es à proximité d’un sauna que tu connais, et que tu apprécies.
Alors, tu fonces.

Résultat de recherche d'images pour "carte bancaire"A l’entrée, tu n’as pas de monnaie.
 Pas grave, tu payes avec ta carte bancaire.



Et quand tu es dans le vestiaire en train de te désaper, tu te dis que t’as fait une connerie, que tu aurais mieux fait de ressortir chercher du liquide dans un distributeur, plutôt que de t’enfourner aussi vite dans les vapeurs humides.
Et quand tu es en train de regarder des mecs pas terribles, en train de se branler dans les nuages du hammam, tu espères que sur ton relevé bancaire n’apparaitra qu’une mention incompréhensible d’une société avec un nom qui ne sera pas explicite.
Mais tu n’es pas sûr.

En ressortant, sans avoir eu un échange corporel un tant soit peu intéressant, même si tu as apprécié la chaleur du lieu, tu demandes à l’entrée qu’on annule ta carte, et que tu paieras en liquide. Mais on te répond que ce n’est pas possible.

Alors, tu attends les prochains jours, pour savoir ce qui va apparaitre sur ton relevé bancaire.
Et tu pries pour que ta moitié n’ait pas l’idée d’aller regarder l’état du compte joint.

Et tu réalises que parfois, quand bien même tu essayes de tout bétonner pour que ta double-vie n’apparaisse pas au grand jour, il y a des failles, et que ce type d’étourderies pourra peut-être te coûter cher.
Donc, ne jamais rien faire dans la précipitation. C’est dans ces moment-là qu’on fait des erreurs (et pas uniquement du genre de ce que je viens de raconter, cela vaut aussi pour la vie professionnelle, amicales, ou autres…).

PS: et comme le nom du sauna apparait finalement sur ton relevé, mais sans la mention sauna, tu te dis que tu pourras, si besoin, faire passer la pilule en disant que tu étais dans une parfumerie.