samedi 31 décembre 2011

L'année dernière , je vous souhaitais une année de frottements avec Montaigne. cette année, je vous souhaite du mouvement et de l'énergie, ainsi que de la bonne humeur et de la gaieté! il me semble que nous en avons tous un grand  besoin!!

Fêtez donc bien cette fin d'année, et démarrez dans un grand éclat de rire 2012 pour une année prospère et joyeuse!

lundi 19 décembre 2011

Rockenrolla


Vu par hasard ces derniers jours chez mon frère le film "Rockenrolla" de Guy Ritchie. vous connaissez? pour moi, inconnu au bataillon. Film policier, milieu de la drogue, de la mafia russe, et londonienne...Très fort, j'ai adoré. Je vous recommande. 
Et puis, il y a un aspect que j'ai beaucoup apprécié: la manière dont est traité l'"amour entre les hommes". Dans ce genre de films noirs, avec des vrais méchants, des brutes immondes, mais fortement virils, et pleins de testostérone, il ne fait en général pas bon afficher sa préférence pour les hommes. Et bien , dans ce film, l'orientation sexuelle est vraiment totalement libre. L'un des personnages, d'ailleurs plutôt mignon, est homo, et apparemment tout le monde le sait, sauf son meilleur copain. Le fait qu'il soit ouvertement gay ne gène aucune des brutes ou bandits du film, et de la bande. C'est un fait acquis. Point. Sans discussion. 
Le jour où ce personnage(Bob Gueule d'ange), qui doit filer en prison le lendemain, avoue à son copain(One Two) qui lui a préparé une fête d'enfer avec plein de minettes , lui annonce qu'il ne veut que lui, c'est un choc pour le copain One Two. Mais finalement, il "joue son rôle de copain" pour la dernière nuit de liberté que va passer son copain Bob. En lui faisant promettre qu'il ne dira rien à personne. Le lendemain, tout le monde feint de ne pas savoir, mais reconnait au type "straight" qu'il "a vraiment bien fait de jouer son rôle de copain" pour le copain gay(bob) qui allait partir en tôle (vous me suivez? je ne suis pas très clair , je pense)
Toujours est-il que j'ai adoré cette acceptation partagée des goûts sexuels du/des personnages. Chacun ses choix, et tant mieux pour lui, pourvu qu'il ne fasse pas chier les autres avec ça. Ce film, sous des dehors de film policier classique, est en fait beaucoup plus "libertin" et peu politiquement correct que beaucoup d'autres de ce genre. A voir.

mardi 13 décembre 2011

Une recommandation peu ordinaire

C'était sur un site de rencontres. De rencontres sex. C'était un jour de semaine, entre midi et deux, j'étais seul chez moi, entre deux demi-journées de boulot. 
On s'est vite trouvé avec Rudolph. Il habitait à une quinzaine de kilomètres de chez moi. Sa description semblait attirante. J'avais vraiment envie d'une rencontre, même rapide. Mais le temps de discuter, échanger, tester la fiabilité de l'autre faisait que l'heure tournait, je n'avais pas trop de temps, il fallait reprendre le boulot. Il insistait beaucoup aussi de son côté. Plus tard dans la journée, c'était difficile, ses enfants qui rentraient de l'école, etc...Il m'a persuadé, il était prof de gym, je me suis dit qu'il devait être musclé. Je suis parti. Tant pis, j'arriverais en retard au boulot. 

Les 15 kilomètres se firent moins vite que prévu, la route était étroite et sinueuse. Tant pis, j'étais parti, il fallait aller jusqu'au bout.

Je suis arrivé vers 13H30. Il habitait un petit village, je me suis garé un peu loin, comme il me l'avait recommandé. En arrivant devant chez lui, il me guettait du haut d'un escalier en pierre. Il m'a fait signe de rentrer rapidement et discrètement.
Son intérieur était plutôt sympa. il y avait plein de dessins d'enfants accrochés aux murs. Quelques affiches aussi, dont l'une qui me fit sourire: c'était celle d'un cours de danse assez prestigieux où ma fille voulait que je l'inscrive, mais c'était à une centaine de kilomètres de chez moi, et on avait déclaré forfait.

Il me fit vite monter à l'étage. un minitel trônait dans le couloir. Dans sa chambre direct. Sa chambre n'avait pas de fenêtres aux murs. La lumière du jour arrivait par deux larges puits de lumière. Allongé sur le lit, on voyait le ciel, ce jour-là, bas et gris, annonciateur de neige. Je me disais d'ailleurs que ce serait con de me retrouver coincé par la neige chez lui. La pièce était petite, il n'y avait que le lit. 
Il commença à m'embrasser, je lui rendis la pareille, avec ma langue nerveuse et pleine de désirs. Ses mains glissèrent assez vite sous mon pull, caressèrent mes tétons (vous le savez, j'adore..), les miennes caressaient ses fesses au travers de son pantalon de survètement; je devinais son sexe gonfler, toucher mon bas ventre. Assez rapidement, nous enlevons le haut. On déboutonne chacun le pantalon de l'autre. En même temps, nos mains glissent dans le boxer de l'autre. Son sexe est long, fin, doux. Je lui fais tomber le caleçon, l'allonge sur le lit, et je retire ce qui me reste de vêtements. 
Je découvre alors un corps dans sa nudité complète, d'une harmonie parfaite. Une statue grecque. Des muscles saillants, mais proportionnés, pas ces muscles épais de bodybuilders, non, des muscles en élongation, fermes, tendus, qu'on sent plein de vitalité et de force, de dynamisme. Ils se laissent aller, ces muscles fins, nuancés, et pourtant puissants,  je les caresse doucement, les baise, les lèche. Ils me fascinent. Je ne sais pas si il s'en rends compte. En tous les cas, ses mains ne sont pas inertes. Elles me couvrent le corps, me caressent le dos, mes fesses, ma poitrine. Il adore mon torse poilu. Je commence à lui lécher le sexe, qu'il a délicieusement bon. Je le retourne, afin de découvrir ses fesses. Comme je le pressentais: fermes, douces, pas un gramme de graisse en trop. Je me couche sur lui, sur son dos. J'adore sentir ce corps musclé sous le mien. Je lui caresse les cotes, cherche sa bouche pour y enfourner ma langue. Je lui caresse son crane presque chauve. Il veut venir sur moi, s'allonger aussi sur moi. J'obtempère. Il me suce, sa bouche est chaude, sa langue habile. Je caresse son crane de nouveau, sa tête au milieu de mes jambes écartées. J'admire son dos puissant, glabre, où chaque muscle apparait. Nos corps roulent dans le lit, nos mains cherchent le corps de l'autre, nos langues s'entrecroisent, nos bouches nous couvrent mutuellement de baisers passionnés. 
Nous continuons nos ébats pendant presque une heure. Je ne vois pas le temps passer, ni lui non plus apparemment. Ce n'est plus grave, le temps ne compte pas. Il vient finalement après avoir été copieusement sucé. Il me rend la pareille. 

Nous reprenons notre souffle. Moment de volupté. Il me passe de quoi m'essuyer. Il fait de même.
Et puis, comme dans toutes rencontres de ce type, on commence à discuter. Sur nos vies. Nos questionnements d'hommes mariés aimant les hommes. Et puis, je lui fais part de ma découverte d'un corps presque parfait comme le sien. Il sourit. Je lui demande son secret. "Je suis prof de tennis", me dit-il. Je le crois volontiers. On continue à discuter. Et puis, je finis par réaliser qu'il est presque 15h passé, que je dois être au boulot depuis plus d'une heure. Je dois filer. Je me douche rapidement. On s'embrasse. Je file.
Je suis rentré plus vite que je ne suis venu , je pense. Pourtant, l'envie de venir ne me manquait pas , et l'envie de bosser ne me ravit pas. 

En conduisant, je revois la scène, je me refais le film. Je me remets à bander. On a dit qu'on se reverrait.
En arrivant au bureau, j'invente je ne sais plus quel bobard, qui finalement fonctionne. 

Ce n'est que quelques jours plus tard que j'ai eu le flash. Un corps aussi parfait ne peut être celui d'un prof de tennis. Il devait y avoir autre chose. J'avais une idée, en fait. Il m'avait donné son numéro de fixe (à l'époque, tout le monde n'avait pas forcément de portable-comment faisait-on d'ailleurs?-). Par contre, il y avait un service par minitel pour connaitre le nom d'un abonné au téléphone juste en connaissant son numéro. Je tape sur le clavier du minitel. Apparait alors..... le nom du prof de danse avec qui ma fille souhaitait faire de la danse.

Je l'ai revu deux ou trois fois par la suite. Avec autant de fougue et de passion. Il est venu aussi une fois chez moi. Je l'ai aussi aperçu une fois à un spectacle de danse justement.  Je ne lui ai jamais dit que j'avais découvert son identité.  
J'aimerais bien le revoir, le toucher. 

Et je vous recommande les danseurs: ils ont des corps proches du divin.

lundi 5 décembre 2011

Téton

Il y a une partie du corps masculin, apparemment sans utilité spécifique, si ce n'est celle de me procurer du plaisir, que j'aime particulièrement: le téton. Zone érogène très spécifique, qui procure un plaisir sensible, fin, doux, léger comme une tasse de thé, mais qui, comme le thé, empêche de dormir, et stimule une excitation qui va crescendo.

J'aime à me caresser le téton, quand je suis seul dans une chambre d'hôtel, ou encore seul devant le miroir de ma salle de bains. J'aime le faire durcir doucement, j'aime voir la peau autour de lui  se tendre, commencer à ressentir cette sensation de "chair de poule" provoquée non pas par le froid, mais par le désir naissant.

J'aime la caresse de ta main sur mon téton, parfois douce, parfois plus violente, le triturant, le malaxant, le pinçant même, me provoquant des sensations, des frissons jusqu'à mon sexe, jusqu'au tréfonds de mon intérieur.M'arrachant quelques poils au passage.

J'aime ta langue qui court dessus, ta bouche qui me le mordille, parfois qui me le mords. Un jour, tu m'as tellement mordu, qu'il en est devenu si sensible que je ne pouvais plus le toucher pendant plusieurs jours. Quand je te l'ai reproché, tu m'as répondu angéliquement que tu savais que j'aimais ça. Et tu avais plutôt raison.

J'aime le téton dur qui pointe sous un tee-shirt un peu trop serré.

J'aime le téton du danseur noir, admiré l'autre soir sur une scène de théâtre, dans un élan aérien, où de profil, son téton, pourtant un détail sur son corps musclé, si bien dessiné, tendu dans l'action et l'harmonie, son téton donc, m'est apparu, découpé sur sa silhouette, comme un objet de désir profond, d'une sensualité plus que troublante. Envoutante.