dimanche 25 octobre 2015

Sauna en été...en automne aussi.

Je l'ai donc raconté , ma visite d'un sauna parisien en pleine canicule. Le moment fut des plus agréables, la fréquentation du sauna était plus que respectable. 
Résultat de recherche d'images pour "sauna en été"Cette expérience de début d'été me poussa alors à pousser à trois reprises la porte d'un sauna en pleine canicule.C'était en province, et la vie des saunas de province, même s'ils sont de très belles qualités parfois, n'est pas la même que celle des saunas parisiens, je suppose.  En tous les cas, le verdict est catégorique : quand il fait plus de 35° en extérieur en journée, n'allez pas au sauna en province ! C'est une catastrophe. J'avais pourtant choisi mes moments : soirée spéciale lumières éteintes, ou soirées « jeunes » (entrées moins chères pour les moins de 30 ans). Et bien, non : 4 ou 5 mecs qui se courent après, et si aucun n'est à votre goût, vous l'avez dans l'os !!! Ok, vous profitez des bienfaits de la chaleur humide du hammam, du jacuzzi où vous trônez tout seul, mais est-ce bien cela que vous êtes venu chercher ? Pas vraiment, même si je reconnais bien que c'est aussi un des plaisirs premiers du sauna, celui de la chaleur humide.

Donc, l'été de toutes les canicules, ce n'est pas au sauna qu'il faut chercher des rencontres. Et peut-etre vaut-il mieux filer en Finlande (voir photo) dans de l'authentique sauna! 
En tous les cas, la rencontre qui m'aura marqué cet été, c'était sur une aire d'autoroute très très fréquentée !!

Et puis, pour compléter, un samedi d'automne au sauna à Lyon, c'est pas non plus la grande foule. Quelqu'un pourra me dire quand faut-il aller au sauna? 

Nota: j'ai l'impression de ne plus parler que de saunas sur ce blog, moi qui y était fermement opposé il y a quelques temps!

vendredi 16 octobre 2015

les maris (2/2)

Le lendemain ou le surlendemain, je ne me souviens plus, j'avais deux heures de libre l'après-midi.. Ramon était occupé ou repartit dans ses pénates, je ne sais plus. Il faisait très très chaud sur Paris, et mon « désir d'homme » me tiraillait les entrailles. Je décidais donc d'aller faire un tour au sauna, même si vu la chaleur, il me semblait que ce n'était pas la meilleure période. Je retournais donc au sauna, celui tout de rouge vétu, celui de ma première expérience de sauna, que je n'avais pas aimé au départ, mais qui finalement m'avait séduit la seconde fois. Ce fut donc une troisième des plus intéressantes.
Curieusement, malgré la chaleur, et l'heure (milieu d'après-midi), il y avait beaucoup de monde ! De tous les ages, de toutes les nationalités, vu les langues étrangères que je pouvais entendre, de toutes origines. Dans le hammam très embrumé, je m'assois et observe le ballet des mains baladeuses, pelles en direct, beaucoup plus fournies que les autres fois. Je suis assez scotché, et ma bite aussi d'ailleurs , qui relève très vite le bout de son nez !!! Un asiatique, je dirais de mon age, me fixe dans les yeux, et vient s'asseoir à côté de moi, tout en me regardant très fixement. Il infiltre sa main dans mon entrejambe, qui durcit de plus belle, et je fais de même, découvrant ainsi que les clichés ont vraiment la vie dure, et que les asiatiques n'ont pas tous de petites bites !!!! il veut qu'on aille dans une cabine, mais je préfère y aller plus tard. Je viens d'arriver, je veux d'abord profiter du lieu, faire mon tour, ce que j'entreprends. Le sauna reste lui moins habité (et je remarque d'ailleurs que les saunas sont souvent moins fréquentés que les hammams : est-ce la brume et les vapeurs qui créent un climat plus propices aux ébats, du fait de la moindre visibilité due au brouillard qui floute les corps et les identités ? Ou bien le sauna dégage une chaleur trop sèche et trop « ardente » qui ne permet pas de rester aussi longtemps que dans le hammam ?), les cabines semblent assez occupées, on entend quelques râles par-ci par-là. 
 
Résultat de recherche d'images pour "danseur nu"Je retourne dans le hammam, qui est moins peuplé. Je distingue un très beau mec, assis en face de moi, de l'autre côté. Je n'arrive pas à déterminer où va son regard : vers moi ? Dans le vide ? Ailleurs ? La vapeur est trop dense, mais j'ai l'impression qu'il me fixe. En tous les cas, moi je le regarde !. En revanche, un jeune à côté de lui est en train de le branler doucement. J'en déduis qu'il se laisse aller, et que son regard est dans le vide. Pourtant, assez rapidement, il lui fait comprendre d’arrêter , se lève, et vient s'asseoir à côté de moi. Nous restons ainsi sans bouger. Le jeune se lève et sort du hammam. Nous sommes tous les deux. Il se colle à moi, me regarde, m'embrasse langoureusement, ce à quoi je réponds avec enthousiasme, vient poser sa main sur mon sexe, me caresse le dos, tout en continuant à insinuer sa langue dans ma bouche avec beaucoup d'habileté et de désirs. D'autres mecs rentrent et nous regardent, je m'en fous. Il me suggère d'aller en cabine. Nos bites dressées droit devant, nous sortons du hammam pour s'enfermer dans une cabine. Le type est très bien foutu, plutôt mince, tout en muscle léger. Il est très sensuel, caresse avec beaucoup de sensibilité, embrasse comme un dieu. Son corps est humide, comme le mien, humidité d'abord du hammam, mais ensuite de nos transpirations dues à nos activités. On ne se suce pas, d'un accord tacite, ou par prudence bien réfléchie, mais ce que l'on fait me suffit amplement. Évidemment, avec un corps comme ça, il ne pouvait être que ...danseur. Je crois avoir déjà raconté ma rencontre avec un danseur, et mon goût pour ces corps fermes, musclé comme il faut, plein de tensions internes, qui font bander le corps, et celui du partenaire. Entre deux coups de langues, nous échangeons donc sur nos vies respectives, et là, je tombe des nues : c'est un peu le pendant de Ramon, avec des différences quand même: lui est marié aussi, très attaché à son couple, mais avide de rencontres chaudes, son mari, « jeune retraité » étant en province, quand lui doit continuer à bosser à Paris au moins trois semaines par mois.Ils ont une dizaine d'années de différences. Je n'arrive pas à étancher ma soif de ce corps que je découvre sous tous ses aspects, de la sensualité qui émane de ce Yann, qui semble aussi apprécier ce qu'il caresse et touche de mon de mon corps. On n'arrête pas de se caresser, bécoter, embrasser, passant nos langues un peu partout, nos doigts s'infiltrant également là où il faut. On aimerait aller plus loin,, mais l'heure tourne. Je dois me rendre à mes obligations et le quitter. Lui va rester un peu plus. Je lui demande son adresse mail, mais il ne souhaite pas me la donner. Bien dommage, car cette rencontre des corps est assez rare pour être notée! Mais tant pis, le hasard fera peut-être qu'on se rencontrera de nouveau. Et finalement, la règle des rencontres de sauna n'est-elle pas justement celle du plaisir fugace et d'une seule fois ?

Ce petit séjour à Paris m'a donc fait comprendre que les « maris », quel que soit le genre de leur conjoint, ont des préoccupations de couple, de vie à deux, et peuvent être tous volage, avec pour chacun, une plus ou moins forte mauvaise conscience ou questionnement, par rapport au conjoint trompé.

mercredi 14 octobre 2015

les maris (1/2)

Cela se passait cet été, à Paris. Au début de cette canicule qui a parait-il fait des morts. En ce qui me concerne, cela m'a plutôt donné de l'énergie, et des plaisirs. De nature différente néanmoins.

En fait, curieusement, en l'espace de deux jours, j'ai rencontré des maris. Rien de très original, me direz-vous, on en rencontre plein partout, des maris, même dans les saunas par exemple. Mais là, c'était une nouvelle catégorie de « maris », ceux qui sont mariés avec des hommes. C'est une catégorie encore minoritaire, et qui le sera certainement pendant longtemps, et qui n'a rien de différent des autres maris. J'aurais pu m'en douter, mais en fait, ce qui est totalement stupide, c'est que malgré les évolutions des mœurs et des mentalités, on reste prisonnier de nos clichés mentaux, et qu'il faut parfois un déclic pour prendre conscience de la réalité des faits. Pourquoi pensais-je que deux hommes mariés ensemble, donc deux « maris », pouvaient être différents d'un « mari » hétéro, alors que chacun vit en couple, a priori aimant son conjoint, connaissant donc les joies et les difficultés d'une vie de couple, de cette aventure à deux qu'est le mariage, choisie dans la durée, « pour le meilleur et pour le pire », et qui construit petit à petit une histoire, un foyer, un couple ? Certainement, le fait que les clichés restent forts et qu'il faut ardemment les combattre. Je me faisais aussi la réflexion que si mes clichés à moi dans ce domaine sont assez forts, moi qui me revendique ouvert et averti sur la question de l'homosexualité, qu'en est-il de la force et résistance des clichés chez les opposants systématique à une vie sexuelle, amoureuse et sociale, libre de toute discrimination, en un mot chez les opposants conservateurs au mariage pour tous?

Le premier rencontré, qu'on appellera Ramon, est un de mes lecteurs, qui s'est un beau jour décidé à m'écrire. Nous habitons très loin l'un de l'autre, avec quasiment aucune chance de se rencontrer, et nous échangeons par mail. Il se reconnaît dans certains de mes articles, notamment quant à mes interrogations sur ma vie de couple, sur mes infidélités, etc...il est donc marié avec un homme, vit une vie de couple comme n'importe quel couple, avec ses hauts et ses bas, allant voir ailleurs par moments, avec des hommes ..ou des femmes...Parallélisme des formes : je vis en couple, je suis très amoureux et attaché à mon conjoint, j'ai quand même envie de vivre des expériences ailleurs, ma vie sexuelle avec mon conjoint à des hauts et des bas, je vais donc voir ailleurs, et notamment chercher ce que mon conjoint ne peut m'offrir, à savoir « l'autre » sexe. Mais il est hanté par une certaine culpabilité, une difficulté à « tromper » son conjoint, et donc à ne pas avoir un discours en phase avec son comportement. Je ne lui jetterai pas la pierre, nous sommes au même point !
Il se trouve que par le plus grand des hasards, nos obligations professionnelles nous conduisent à Paris les mêmes jours. Malheureusement, on aura des difficultés à trouver un créneau, et on arrive à se voir juste une heure. Trop court, très dommage, car nous aurions eu plein de choses à approfondir, je pense.
Il a semblé un peu étonné en me voyant, peut-être s'attendait-il à un autre look, ou peut-être était-ce parce que j'étais encore une fois en retard, et qu'il s'impatientait , toujours est-il que le courant est passé, et que nous avons beaucoup échangé. Son discours confirmait ses mails, sa sincérité, ses interrogations sur lui, son couple notamment. Je regrette de ne pas avoir écrit à ce moment, car je ne me souviens plus exactement du détail de nos échanges, mais j'ai apprécié sa vision des choses, son questionnement, sa manière d'être. 
Je le poussais à aller au Sun (mais sans moi , car j'étais pris par obligations familiales), ce qu'il fit, mais l'expérience ne lui plut pas trop. Dommage pour lui, mais je peux comprendre. 
Moi, j'en aurais bien fait mon dîner, si j'avais eu le temps, car l'homme est plutôt bien fait de sa personne, et plutôt séduisant!!!!....

jeudi 1 octobre 2015

Flashs de rentrée

Des petits flashs ces jours-ci:

Résultat de recherche d'images pour "serveur de restaurant gay"** Je dois accueillir des clients pour ma boîte, clients que je suis régulièrement depuis plusieurs années. La boîte les invite le soir dans un restau éphémère, très spacieux, qui reçoit énormément de monde en plein air, et sous tente. Les serveurs courent dans tous les sens. Il y a un souci avec le nombre de personnes prévues à la table, je demande à voir le responsable, et je vois arriver , avec un grand sourire, ce bel homme, dont j'avais raconté la rencontre ici. Ses tatouages n'apparaissent pas, ni ses muscles d'ailleurs, cachés sous sa tenue de maitre d'hotel sélect et parfait (c'est pas du tout comme sur la photo!!). Un grand sourire. Des yeux bleus pétillants. Juste une lueur d'étonnement à me reconnaitre, comme moi sans doute, chacun ne s'attendant vraiment pas à rencontrer l'autre. Et un "vous allez bien? " franc et direct, montrant que l'on s'est reconnu, mais rien de plus. 
J'ai bien aimé ces retrouvailles, simples, sans arrières pensées, pas du tout embarrassées. 

** Ou comment un mec "hétéro" en surface, mais bi au fond, voulant rester discret, pense se faire coincer bêtement? Etant débordé de bouquins chez moi, j'ai décidé de ne plus en acheter. Je ne sais plus où les mettre. On peut m'en offrir, mais je n'achête plus. Du coup, j'emprunte à la médiathèque du coin. Cet été, j'avais pris une BD sur les homos en Allemagne avant et pendant la guerre. Je l'ai lu (intéressant) et rendu assez rapidement. La semaine dernière, je viens rendre ma fournée de l'été, et en emprunte d'autres, quand on me signale que je devrais avoir rendu depuis le 1er aout la BD en question.  Pas de problèmes jusque là, indiquant que je l'ai déjà rendu. Et là, presque à la cantonade : "vous êtes sûr? attendez, je fais une recherche, c'est quoi comme BD, ah oui, celle sur les homosexuels pendant la guerre....". Et je me dis: la personne de la médiathèque, elle pense quoi dans sa tête? et ceux qui attendent derrière moi? 
Bon, en fait, ils peuvent penser ce qu'ils veulent je m'en fous! ce n'est pas parce que tu lis une BD de ce type que tu es forcément hétéro, bi ou homo!!! Mais si on regarde la liste des bouquins que j'ai empruntés, on verra, parmi de nombreux romans et ouvrages dit "sérieux", une certaine propension à des bouquins disons "gay friendly", pour ne pas dire plus (Guillaume Dustan , par exemple!!). Dis-moi ce que tu lis, je te dirais qui tu es!!!!

** ah, et puis, j'ai revu le Tanguy! Que du plaisir! Il a compris je pense ce qu'il pouvait attendre de moi!