lundi 30 janvier 2017

C'était Chaud, aux Bains..(2/3)

Celui-ci est constitué de deux espaces également, un premier assez large, avec deux niveaux de banquettes (et la banquette supérieure est assez haute, tes jambes touchent tout juste le premier niveau quand tu y es assis), le second est plus restreint (il y a un type à moitié allongé qui occupe presque toute la place), le tout avec une luminosité assez faible. Et là aussi, il y a 4 ou 5 mecs, dont deux s'occupent bien l'un de l'autre. Un mec la quarantaine, plutôt bien fait, me fixe fortement, ne cachant pas son souhait. Mais pour l'instant, j'observe. Je verrais ensuite ce que je ferais. Et je continue à me délasser dans cette ambiance chaude et sèche.

Je ressors, continue mon tour, passe sous les douches, reviens au hammam.
Là, un type un peu costaud, collier de barbe peu fourni, s'assied à côté de moi. J'ai l'impression qu'il me regarde, mais avec cette foutue vapeur, pas trop possible d'en être certain. Je le fixe également. Au bout d'un moment, il prend l'initiative, sa main commençant à caresser ma jambe. Je le laisse faire, il se rapproche, mes mains viennent le caresser, nos visages s'approchent, on se roule une belle pelle, chose qu'il a l'air de vraiment apprécier. Nos mains courent le long de nos corps, viennent chercher le sexe en érection, titiller les tétons, mais ma bouche, ma langue restent sur ce visage qui en redemandent. En train de le branler doucement, je me rends compte qu'il m'accompagne avec sa main, quand je remarque que ce n'est pas sa main, mais celle d'un troisième, qui s'occupe de son affaire, ce troisième étant le type qui m'avait fixé dans le sauna. Et je découvre un quatrième en train de sucer le troisième ! Waouhh, ça y est, je fais partie de ces espèces de sculptures vivantes et humaines que j'avais aperçu dans le hammam du Sun à Paris ! Il n'y a pas à dire, j'ai vraiment franchi un cap avec les saunas ! Quand je pense qu'après ma première visite dans un sauna, je ne voulais plus en entendre parler!!Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais, ni «  Fontaine, je ne boirais pas de ton eau ! ».

Je dois dire que tout ça m'excite fortement, et j'ai du mal à me retenir. D'ailleurs, je me laisse totalement aller, et viens jouir sur le bras de mon barbu. Je ne sais pas s'il s'en rends compte d'ailleurs, tant nous sommes tous humides, chauds, excités. Cela doit faire un petit quart d'heure que l'on transpire ainsi dans la vapeur. Se rendant compte de mon relâchement, il sort, me jetant un regard que je devine satisfait, et laisse les deux autres continuer leur travail, que je finis d'observer également.

En sortant, je le croise en allant aux douches. Il me donne une tape amicale sur le ventre, avec un grand sourire. Sympa le mec.
Après ma douche, je me prélasse dans un des jacuzzis, plutôt agréable. Les mecs dedans sont calmes, cherchant aussi la relaxation.
Je retourne ensuite vers le sauna sec.

vendredi 27 janvier 2017

C'était chaud, aux Bains (1/3)

C'était chaud, dans tous les sens du terme (Therme..hahaha).
Il faisait très, très froid à cette époque de l'hiver et les chaussées de Lille étaient glissantes de verglas. Un temps idéal pour se réchauffer dans un sauna.
J'avais choisi sur Internet celui qui avait le plus d'étoiles, le plus de commentaires élogieux.
Je n'ai pas été déçu.

« Les Bains »est un grand espace sur plusieurs niveaux. J'ai rapidement visité pour savoir où je mettais les pieds, mais je ne fis qu'une visite éclair des seconds et troisième niveaux, réservés aux cabines, qui semblaient vides d'ailleurs, ainsi que de la terrasse, non accessible pour cause de froid, mais qui doit être sympa lors d'un rayon de soleil. Le sous-sol m'a semblé intéressant, espèce de labyrinthe dans la pénombre, où quelques couples baisaient joyeusement (plutôt âgés apparemment d'ailleurs), et où quelques mains se baladaient sans vergogne.

Mais c'est le premier niveau, celui du rez-de-chaussée qui était le plus intéressant. Là se trouvent le sauna, le hammam, deux jacuzzis plus un petit bassin d'eau profonde, les douches communes, des sièges ou petits canapés en osier où se prélasser. Le tout dans une ambiance feutrée, avec une lumière diffuse, pas du tout éclatante, créant une semi-pénombre, tout à fait suffisante pour voir à qui on a affaire, mais pas du tout agressive, et plutôt propice aux rapprochements.

Je file d'abord sous les douches, en enfilade le long d'un mur, délimitées de l'espace jacuzzi par une paroi carrelée. Espace plutôt ouvert, des jets chauds qui me font du bien. Et au passage, des regards vers quelques objets intéressants.
Je file vers le hammam dont la porte est à quelques mètres. Là, c'est le brouillard total : une brume chaude et assez épaisse envahit un premier espace de 2 à 3 mètres sur 3, bordé d'une petite banquette. Peu d'éclairage, c'est presque la pénombre. Là, c'est presque le métro aux heures de pointes : il y a une dizaine de mecs, qui se pressent vers l'arrière-salle, celle-ci totalement dans la pénombre, d'où s'échappent des râles, des soupirs, des bruits de succion, des gémissements de plaisir. Cette seconde pièce est encore plus remplie. Un mur à mi hauteur se trouve à son entrée, permettant d'y prendre appui, de se reposer(sic!), d’offrir son cul à qui veut . Car c'est un peu ce qu'il semble se passer dans cette obscurité. Courageux, mais pas téméraire, votre serviteur restera dans la première pièce, et ne jettera qu'un œil furtif dans cette antre. Ce que j'entends suffit en tous les cas à mon sexe pour entrer en mode érection ! Je m'assied sur la banquette et observe : un mec , plutôt âgé encore, en encule un autre ; deux mecs plus jeunes, la trentaine, s'embrassent goulument, se caressant également ; un autre se fait sucer ; deux autres observent comme moi. De temps en temps, l'un vient déclencher la douche.

Une fois réchauffé, je décide de continuer mon exploration, et me dirige vers le sauna sec.

lundi 23 janvier 2017

En 2017, ralentissons!

Beaucoup de retard, ces temps-ci.
Comme d'habitude, plein de choses à faire, du boulot, des amis, des activités diverses et variées, accaparantes, m'obligeant à délaisser le blog.

Même pas eu le temps de satisfaire à la belle tradition des vœux.

En fait, je vais être égoïste, et vous souhaiter ce que je me souhaite à moi-même:
Ralentir! en faire moins, mais mieux! 
et comme le monde va mal, s'occuper de moi et de mon entourage, puis du monde, dans la mesure de mes moyens. Ca fait un peu repli sur soi , tout ça, mais mon entourage est large aussi.
Et puis, on peut aussi agir en dehors des sentiers battus, ou institutionnels, et retrouver le contact premier, la relation à l'autre, réelle, et non virtuelle.
Même si l'invention du blog permet aussi des relations réelles, qu'on aurait jamais trouvé sans cet outil.
Ah , que la période est paradoxale!

Alors ralentissons bien pour avoir mieux le temps de s'apprécier les uns les autres!!