lundi 29 décembre 2014

sauna..suites

On a beau être en période de Noël, je continue mes digressions sur les saunas.. En fait, lors de mes dernières explorations, j'ai eu deux questions, légèrement teintées d'angoisse, bien que le mot soit un peu fort, disons plutôt d'inquiétudes:

1. à Montparnasse, les serviettes sont rouges, au soleil, elles sont bleues.. mais quand tu vas sous la douche , et que tu poses ta serviette au milieu d'autres, tu fais comment pour la reconnaître? j'ai pris celle d'un asiat qui est sorti furibard de sa douche pour me faire comprendre que je ne pouvais toucher à la sienne!! et après, je ne savais plus vraiment si je prenais vraiment ma serviette ou celle d'un autre...du coup, j'allais tout le temps en chercher des sèches. En fait, je craignais de me récolter des morpions, et n'avais aucune envie de renouveler mes expériences malheureuses!! et ma pensée voguant, je me suis aussi posé des questions sur ce bouillon de culture où on mijote de plaisir , tout comme les saletés que peuvent amener d'autres...bon, ca ne m'a pas empêché de m'amuser, mais c'est à méditer quand même.

2. je pensais aussi à ce qui se passerait si un incendie se déclarait? ou un truc qui nécessite une évacuation immédiate des lieux! tu imagines toute cette clientèle à poil sur les boulevards, avec la serviette autour de la taille? ...et moi là-dedans, je serais vraiment très mal!!surtout en sachant que mon ordi et autres affaires sont restés sous clé dans les vestiaires!!

 Bon, pas d'autres réflexions sur le sujet. Mais du coup, je me suis dit qu'il fallait peut-être l'avis d'un spécialiste! Du coup, je me suis attaché à la lecture intégrale du blog de Quentin Mallet! Impressionnant ce garçon!! j'en apprends beaucoup. Parfois , je suis à la limite de l'indigestion, souvent, je reste pantois et admiratif. Et je prends des cours!!! (la leçon de drague homo est certainement très efficace, je vais essayer!!). J'ai terminé l'année 2012, je démarre 2013! Et d'après ces derniers articles, il n'était pas au soleil de Paris quand j'y étais, car il était à Marseille!!

mercredi 17 décembre 2014

Sauna Acte 4: au soleil de Paris!



Après mon passage au sauna de Montparnasse, j'ai passé une belle nuit. Je voyais des corps de mecs partout, je me sentais aussi très bien dans mon corps, reposé, satisfait, relaxé.
Je décidais donc que le jour suivant, j'irais tester le soleil de Paris, que mon ami Dyonisos (mais aussi d'autres) m'a souvent vanté...J'ai donc poussé la porte de ce sauna fameux, devant lequel je suis très souvent passé, bossant assez régulièrement à 300 m de là. 

Que dire? que je m'attendais un peu à ça, mais pas autant. 

- déjà, la clientèle y est différente de celle de Montparnasse: plus jeunes, je pense, mais aussi des plus âgés, assez mélangés black, blanc, beur, un peu coupe du monde 1998, quoi!, avec des asiatiques, des touristes (j'ai entendu des langues inconnues, et des plus connues: le russe -je me suis fait gentiment bloqué par un jeune russe sous la douche-, (du coup, je me demandais si Quentin était par là, je crois qu'il vient souvent, il faut que je finisse de lire son blog en intégralité!) mais aussi le japonais, le chinois, l'espagnol, le portugais, et d'autres.

- Il y a de très beaux mecs (ouah , les beaux métis, les beaux blacks!! c'est du cliché, mais c'est comme ça!), et je dois dire qu'on a envie de toucher un peu partout: que des belles bêtes!! et de belles bites (ça , ça vous plait, je sais!!). Mais là, j'ai été impressionné: pas vu une petite bite (alors que j'en ai aperçu la veille), que des mégas teub, de la king size comme j'ai rarement vu....ce n'est pas un truc que je recherche forcément, mais ça m'a impressionné...première surprise donc!!

-ensuite, que dire: que les mecs sont comme ailleurs: très silencieux, à se mater constamment, à se "déshabiller" des pieds à la tête, sauf qu'on est déjà déshabillé , mais à ne pas se toucher, ou si peu. Sauf...
- sauf au hammam, où là, effectivement , j'ai halluciné. De vrais scènes de porno, à plusieurs, où l'un se fait sucer par un second, qu'un troisième entreprends, et que le quatrième embrasse, pendant que deux ou trois autres mecs se branlent gentiment en regardant tout ça, dans cette vapeur chaude, où tu n'entends que le clapotis de l'eau qui coule, des bouches qui sucent , et des sexes qu'on branle. J'avoue avoir été surpris au départ. Heureusement que j'avais eu un aperçu moins hard la veille. Et puis, je reconnais que cela m'excitait aussi, et que je durcissais. Et finalement, j'y trouvais une certaine esthétique: on aurait dit une sculpture antique, mouvante, et d'un érotisme torride, bien que c'était plus porno qu'érotique. Il y avait une seconde salle dans le hammam, où là je vois deux mecs se pelucher, dont l'un qui commence à se mettre debout et à sodomiser lentement le second, avec beaucoup d'application, et d'une douceur étonnante. D'autres regardaient encore en se touchant la bite. Je décidais donc de m'asseoir et de contempler le spectacle. Sont arrivés alors deux mecs, jeunes évidemment, dont un brun, bien fait et musclé, que j'avais remarqué avec une coupe de cheveux  branchée parisien, le style cheveux long , mais court à la base (si tu ne comprends pas, c'est pas grave). Ils se sont assis à l'autre coin, mais du côté du couple. Au bout de 3 minutes, ils se sont embrassés, se sont caressés chacun la queue de l'autre, puis l'un s'est mis à sucer le brun, qui avait une queue é-nooor-me!!jamais vu ça!! un étalon!! j'ai encore pensé à Quentin en le voyant (je ne sais pas s'il est bien membré , mais je l'imagine comme ça, va savoir pourquoi!!)

Au milieu de tout ça, Arthur regardait, profitait du spectacle, mais ne se faisait pas du tout branché. Trop vieux? pas assez membré? pas assez dans le "moule" du soleil? Je regardais les mecs avec insistance, mais eux ne me regardaient pas! et je n'osais faire le premier pas. A un moment, j'ai failli aller toucher un mec allongé, qui semblait se reposer, à l'abandon, dont le corps musclé , mais alangui me faisait penser à une statue antique ou un dessin académique de nu masculin, très bien proportionné, avec ce côté abandonné, relâché, qui magnifiait quand même ses muscles noueux. Un peu comme j'imagine Ulysse, quand la mer le porte sur les plages d'Ithaque à son retour, et que les jeunes filles le trouvent, nu , sur cette plage -j'ai toujours trouvé ce passage d'un érotisme redoutable-. Je me suis dit que il y avait peut-être un rituel à respecter, que peut-être le fait de s'allonger pouvait vouloir dire que on ne touche pas. J'ai compris qu'il n'en était rien quand un petit mec est venu s'installer entre ses jambes et lui chatouiller ce que j'aurais chatouiller avec plaisir!!


- le sauna était plus clean: peu de mecs, on ne se touche pas. En revanche, des fenêtres, et vues sur les couloirs, sur cet espèce de labyrinthe qui t'amène aux diverses cabines. Et du sauna , les mecs observent les va-et-vient , et apparemment attendent le mec qu'ils ont aperçu avant , mais qui leur a échappé, et dès qu'il apparaît, hop, ça sort en vitesse à la poursuite de l'être désiré!

- l'espace est grand, sur 3 étages, sans doute plus grand (mais pas forcément) que celui de Montparnasse. Il y a un espace muscu en plus, une belle piscine, et deux jacuzzis sympas. Là aussi, ça n’arrête pas de s'observer, de regarder les mecs déambuler. Là, dans le jacuzzi, un type m'a scruté avec un regard dur et froid, qui m'a fait froid dans le dos!!! La déco est marrante, avec des peintures type indien (d'Inde), genre kama-sutra gay, sympa, mais sans plus. Enfin, why not? à un moment, j'ai cru sentir de l'encens ou du patchouli, je ne sais pas si c'était un mec ou la maison qui parfumait ? 

- au final, je n'ai rien fait, ni embrassé un mec, ni sucer, ni ne me suis fait sucer, ni plus(+). J'ai fait de nombreux aller-retours au hammam qui m'attirait tel un aimant, également au sauna, quelques bains dans la piscine...j'étais attendu à dîner à 20h30 chez des amis, je suis arrivé à 21h, évidemment, les cheveux mouillés, mais là, la pluie qui tombait sur Paris m'a sauvé: pas d'explications foireuses à donner!! Et puis, vers 1 heure du matin, quand je suis parti de chez mes copains, j'ai fait quoi? et bien j'y suis retourné, parce que j'avais pris le plaisir de laisser mon nom de Montignac (véridique)à l'entrée pour repayer 10€ pour revenir (bon au final, j'ai déboursé 50 € de saunas en deux soirées, c'est cher payé quand même, heureusement que je n'habite pas Paris, je serais vite ruiné!). et là, j'ai refait la même chose qu'avant le dîner, avec un peu de fatigue, ou le corps et l'esprit relaxé , je ne sais pas, l'estomac plein en plus. Entre 1 et 3 heure du mat, il y a un peu moins de monde, mais j'ai recroisé les mecs qui étaient là avant 20h. C'est vrai que je crois que j'aurais pu rester aussi plusieurs heures, avec un bouquin pour les pauses entre les séances de hammam ou de saunas. C'est drôle , il y a aussi des projections de films de cul, mais aussi de vrais films, style histoire d'amour hétéro à l'époque victorienne, avec des mecs qui regardent!!!

                Tout ça pour dire que, finalement,  les saunas , j'aime bien. Je ne connais pas encore tous les codes, mais ça va venir. Et j'ai envie d'aller à la découverte d'autres saunas (vous connaissez celui du louvre? il est moins cher en tous les cas...et l'IDM? donnez-moi vos bonnes adresses!). Histoire de faire une sorte du guide "Montignac" du sauna en France? avec une, deux, ou trois bites pour juger de la qualité du sauna en question, comme les étoiles du Michelin ?  Pour l'instant, je dirais 3 bites à Nantes, 2, 5 à celui de Montparnasse et au Soleil de Paris!

lundi 15 décembre 2014

Sauna: acte 3..


L'ambiance du sauna est un peu surannée. On dirait un peu un vieux théâtre, tout de rouge décoré, avec des gravures de nus masculins par-ci, par là, et je crois des palmiers de décoration. Ça fait un peu décor de « La Traviata », fin 19eme. Le type à l'entrée est très serviable, me prends mon énorme sac que je trimbale dans son local. Il me remet une serviette rouge. Il y a un peu de monde, j'ai l'impression, de tous genres et ages.

Après ma dernièreexpérience de Nantes, j'avais envie de recommencer. Même très envie.
J'allais être de passage à Paris, avec deux moments de disponible le premier jour entre 18 et 20h, le second sur les mêmes créneaux. Vu mes lieux de réunions, j'optais donc le premier soir pour le sauna du côté de Montparnasse, où j'avais pourtant fait ma première expériencemalheureuse. Le lendemain, si j'étais d'humeur, j'irais au fameux « soleil » de Paris.
Mon rendez-vous pro n’arrêtait pas de parler, je n'arrivais pas à l’arrêter, cela réduisait mon temps de sauna, puisque j'étais invité à dîner chez une copine vers 20h. Finalement, j'arrive à me dégager , et atteindre ce sauna vers 18h15. 
Je descends donc au niveau des douches, du sauna, qu'ils ont agrandi, du hammam, où je n'étais pas allé la dernière fois, (et je ne comprends pas pourquoi, d'ailleurs), de la piscine minuscule. Je commence dans le sauna, un mec allongé , d'autres qui regardent. Je prends le temps de me délasser, d'observer. Je sors, passe sous la douche, pénètre dans le hammam. Il y a une espèce de fontaine antique, l'espace est triangulaire, il y a plein de vapeur, il y a du monde, et là, je suis scotché : un mec allongé sur les niveaux les plus hauts, un autre en train de le sucer, les autres qui regardent, en se branlant pour certains, avec un œil amusé pour d'autres. Par rapport à ce que je verrais le lendemain, c'est une image d'enfants de chœur. N’empêche, ça m'impressionne de faire ça comme ça , devant tous les autres. Mais , en fait, pourquoi pas ? Tout le monde vient plutôt pour ça dans ces endroits. Donc, c'est assez normal. Je suis assis depuis un moment. Un type derrière moi commence à me masser le dos. Pas mon genre, je lui fais gentiment comprendre que non, il peut arrêter. Il n'insiste pas. Je sors au bout d'un moment, le sexe finalement dur devant ce que mes yeux ont pu découvrir. 
Je monte aux étages. Le premier, il y a des cabines, avec un mec aux cheveux long, grisonnant, tête de chef d'orchestre. Il attends à la porte, du genre un peu « je fais le tapin, tu viens avec moi ? ».Sur cet étage, il y a comme une balustrade , qui donne sur le rez-de chaussée, et les mecs sont là à attendre, avec leur petite serviette rouge nouée, à attendre qu'un beau mec passe, qu'un mec tout simplement les aborde. Comme la dernière fois, je suis impressionné par le silence, aucune parole échangée, tout est dans le regard, le jugement par le regard du corps de l'autre. Et finalement, apparemment peu de contacts, de relations même d'un moment. On est tous là pour les corps des mecs, les toucher, en profiter , en jouir, mais on est tous comme des demoiselles farouches et sainte-nitouche, à ne pas oser. Enfin, presque tous : ceux du hammam ne se gênaient pas.
Je monte au second. Il est quasiment vide, pas intéressant. Je redescends, et file vers le sous-sol, que je pensais être un backroom. Non, ce sont encore des cabines, un peu plus dans la pénombre qu'au premier.
Je file dans le sauna. J'aime bien la chaleur sèche du sauna. Je fais des allers-retours entre le sauna , les douches , le hammam. Finalement, je me pose dans le sauna. Dans la première partie du sauna, ca fricote gentiment. Je suis assis dans la seconde partie en hauteur. Face à moi, un très beau mec la trentaine vient s'asseoir. Il écarte sa serviette, les jambes, se prélasse. Musclé, poilu, comme j'aime. Arrive alors un autre mec, qui reste debout entre nous deux. Il se tourne vers le beau mec, pose la main sur son sexe, commence à le lui caresser, le branler, et s'agenouille pour le sucer. Là aussi, je suis étonné. Si vite, si facilement ? Un troisième arrive qui se met à branler le suceur, qui le repousse finalement. Au bout de 5 minutes, le nouveau couple s'échappe, sans doute pour terminer en cabine. Intéressant tout ça.
Arrive alors le « chef d'orchestre ». Il reste debout et se sèche consciencieusement. Je le regarde. Il me regarde. Fixement. Tous les deux. Il me fait un signe du regard, et passe de l'autre côté. Je le suis. Nos corps se trouvent, nos bouches aussi. C'est assez facile, finalement. Je touche ses fesses, il est tout en muscle. Il me propose d'aller en cabine. Nous sortons du sauna. On se retrouve au premier, dans la même cabine où je m'étais retrouvé la première fois.
Le mec est très bien foutu, taillé en V, nageur, musclé. De beaux yeux bleus, il embrasse avec fougue et passion. J'adore. Je passe sur les détails de ce qu'on fait, vous pouvez imaginer. Il a très envie en tous les cas de se faire prendre, se pose à quatre pattes, m'ouvre ses jambes, ses fesses.Je ne me fais pas prier. Vu mon état d'excitation, je ne tarde pas à venir, sans avoir eu trop besoin de m'activer dans son antre (et après avoir mis une capote bien évidemment).Il continue à m'embrasser, à me titiller. Il ne viendra pas, mais vu la discussion qu'on aura après, j'ai bien l'impression qu'il a passé beaucoup de temps dans cet endroit, et qu'il a déjà dû consommer !
Il m'avait remarqué quand il « faisait le tapin ». Il m'avouera être flic, venir régulièrement dans ce lieu, mais pas si souvent. Il est comme moi de province. Il trouve un peu glauque le coin hammam, mais c'est moins pire qu'au Sun. Il me dit qu'il est rare de pouvoir parler comme ça, avec un type, dans ce genre de lieu. Moi, j'ai du mal à juste "tirer un coup", je veux savoir un minimum à quelle genre de personne j'ai affaire. En même temps, il peut me dire n'importe quoi, mais c'est pas grave. Au bout d'un quart d'heure, on se quitte. On redescend se doucher, se sécher au sauna, il part, je reste encore un peu. Je vais me rincer l’œil au sauna. Je me délasse, et profite. Au bout d'un quart d'heure, je décide de filer, je suis attendu.
Je me rhabille donc rapidement, ne trouve pas de sèche-cheveux (qui finalement est du côté des douches, et donc je ne peux plus y aller), et me sens un peu con à l'idée d'arriver les cheveux mouillés chez ma copine ; je suis censé arriver d'un rendez-vous de boulot, pas de la piscine, et encore moins du sauna.Je me sèche les cheveux tant bien que mal, et je file là où on m'attends, à 15 minutes à pied. Aucune remarque, quand j'arrive, sur mes cheveux encore humides, l'a-t-on même remarqué ? Plus tard, un copain vu une semaine auparavant, me demandera si je me suis fait couper les cheveux !

Content donc de cette nouvelle expérience : volupté et relaxation physique dans les vapeurs du hammam, dans la chaleur sèche du sauna ; scènes plutôt agréables à regarder, même si au début, j'étais un peu étonné ; rencontre physique des plus agréables !!! A recommencer donc !!!

Ce que je ferais le lendemain, mais pas au même endroit....

lundi 8 décembre 2014

Changeons de registre: un Nobel!

C'est pas tous les jours qu'on a un Nobel en littérature. Et ça vous fera du bien, un moment, de lire autre chose que des confidences sur ma sexualité. 

Donc, Modiano a prononcé hier son discours à l'occasion de son prix Nobel. Ce type m'impressionne, par sa simplicité, son incapacité à parler en public, et par sa sensibilité. 
Il me rassure en me disant qu'on n'a pas besoin d'être toujours flambeur, de devoir parler plus fort que les autres, et devoir faire son show pour réussir. 
Il prouve qu'il "suffit" d'être en accord avec soi-même, de creuser son chemin, petit à petit, pour finalement créer une oeuvre. Il me faut en prendre de la graine.

Là, c'est la fin de son discours. Moi , ca me parle beaucoup, notamment ce que j'ai mis en gras. J'aime bien l'image des "icebergs perdus":

Il me semble, malheureusement, que la recherche du temps perdu ne peut plus se faire avec la force et la franchise de Marcel Proust. La société qu’il décrivait était encore stable, une société du XIXe siècle. La mémoire de Proust fait ressurgir le passé dans ses moindres détails, comme un tableau vivant. J’ai l’impression qu’aujourd’hui la mémoire est beaucoup moins sûre d’elle-même et qu’elle doit lutter sans cesse contre l’amnésie et contre l’oubli. À cause de cette couche, de cette masse d’oubli qui recouvre tout, on ne parvient à capter que des fragments du passé, des traces interrompues, des destinées humaines fuyantes et presque insaisissables.
Mais c’est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l’oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l’océan.

vendredi 5 décembre 2014

Le sexe des anges ?

A la demande Kigou, qui souhaitait sur mon post sur les bites du louvre, qu' "une démarche scientifique voudrait que (je) mette un billet avec des photos d'anges sans sexe et voir si le déluge de commentaires est identique", je n'ai pas trouvé de photos d'anges sans sexe. A la question sur le sexe des anges, personne n'a trouvé la reponse, mais les grecs antiques, qui je pense ont inventé les anges (ils ont tout inventé, ces grecs, et en ce moment, ils doivent être en train d'inventer le 21 ème siècle)les représentaient avec une bite.  

Bon, ca ne va pas plaire à Estef, ou à Kigou, ou à l'ensemble des lecteurs qui viennent poster ici parce qu'on parle de bites, parce que cet ange ne pourrait pas jouer dans un film porno, vu la taille de sa bite. Il n'empèche que ce bel ange de poteries, je le trouve assez attirant, et j'en ferais bien mon apéro. 
Je me demande si les ailes peuvent provoquer une gène quand on est en situation érotique avec lui. Que se passe-t-il si c'est un vrai passif? pas mal de questions qui ont de quoi nourrir et entrainer votre imagination, n'est-ce pas?

PS: la photo est extraite du blog grec"gay ekfansi" que je suis, malgré ma piètre connaissance du grec, mais qui semble être une mine d'infos sur l'homosexualité et la culture, qui a toujours de très belles photos ou images, et des liens hyper interessants. J'espère qu'il ne sera pas offusqué de lui avoir emprunté cette photo, que je retirerais s'il le souhaite.


mercredi 3 décembre 2014

Première fois avec musculeux adepte du fist!

Sur les tchats, on rencontre des mecs un peu bizarres parfois. On s'en rends compte en général très vite. L'autre jour , j'étais assez « en manque ». Je voulais passer un moment avec un mec, coûte que coûte. Sur le tchat, personne à proximité. Juste ce Franky, au corps de body builders, tatoué, qui exhibe ses photos au milieu de machines de muscu et autres haltères. Pas vraiment mon genre. Je le contacte quand même, histoire de voir. Et puis, il n'y a rien d'autres à se mettre sous la dent !J'avais lu rapidement son profil, et pas fait attention que c'est aussi un adepte du fist. Ça , non, je ne peux pas !
La discussion a commencé, on échange pas mal. Il n’arrête pas de me relancer. Il fait pleins de fautes d'orthographe, ce n'est donc pas un intello, mais une brute épaisse (vous avez vu mes a priori!). J'ai beau lui expliquer que le fist , c'est loin d'être mon truc, il me dit : «  mais je suis ouvert à tout, tu n'es pas obligé de me fister (il est passif), on peut juste se caresser , si tu veux ». L'argument me convainc, je me décide à aller chez lui.
Une fois mon ordi éteint, et m’apprêtant à partir, je m'interroge quand même. « Arthur, c'est pas sérieux, ce type, avec sa carrure , il peut t'estourbir en moins de deux, faire ce qu'il veut de toi. N'y va pas. »

Mais le désir d'homme, comme d’habitude , est plus fort.

J'arrive donc à sa porte. Le type est effectivement grand et musclé. Je lui demande un verre d'eau. Son intérieur est très clean, très magazine de déco. Ca ne va pas avec le personnage ! On passe rapidement dans sa chambre, nickel aussi. Il se fout tout de suite à poil, après que l'on ait échangé un long baiser profond.
Et là, va se dérouler pendant une demi-heure un moment d'une rare sensualité, plein de douceurs, de caresses et de sensations des plus agréables, sans aucune violence. Il est membré comme un étalon de film porno, ce qui n'est pas forcément pour moi un atout indispensable, mais cela a ses charmes aussi ; ses tatouages géométriques, sur le dos et les épaules, rajoutent du piment à la rencontre. Il me plaît , je lui plais. J'ai bien fait de venir.

Je l'ai revu 4 fois en deux mois.
C'est à peine croyable, mais il est en train de devenir mon « régulier ».

dimanche 30 novembre 2014

Humeurs de première fois.

Le contact avait été pris sur un tchat. Je risquais d'être dispo un vendredi après-midi, lui aussi. On devait se confirmer, il habitait à une trentaine de kilomètres, j'avais compris qu'il pouvait venir chez moi. Vers 13h, je lui confirme que c'est ok, mais en fait ça ne l'est plus pour lui. En revanche, il peut me recevoir, si je suis sûr de repartir de chez lui avant 16h. Le temps que je mange un morceau, prenne une douche, fasse la route, ça ne nous laissera pas trop de temps, mais une bonne heure permet de faire plein de choses. En espérant que je trouve rapidement. Mais il est alléchant : pas encore quarante ans, sportif, un gabarit « standard » , une tête sympa.

Je file.

Je trouve sans difficultés. C'est un bâtiment administratif. Il doit bosser là. Il me fait entrer discrètement, vérifie que des voisins ne me voient pas. C'est une espèce de duplex, assez épuré, avec une énorme baie vitrée donnant sur une cour fermée. Sympa. Des romans traînent par-ci, par là. Je parierais qu'il est prof de français et qu'il a cours à 16h ! il doit être 14h30, on a du temps devant nous.
Il a un aspect un peu craintif, timide, un air de « me regarder par en-dessous », que j’interprète comme de la timidité. Il me demande si je veux boire quelque chose, j'accepte un verre d'eau.

Et puis, il ne perds pas de temps : « ma chambre est en haut ».
On monte donc à l'étage, il n'y a qu'un large lit, encore deux ou trois bouquins ouverts qui traînent, et deux trois trucs auxquels je ne prête pas attention.
Ce sera pourtant ça, la « première fois ».

Le type est très chaud. Très vite, ce sont baisers ardents, pelles profondes, avec langues toniques entremêlées, caresses directives et douces en même temps, mains baladeuses, tétons titillés. Très vite, nos mains sont sur les fesses de l'autre, à la recherche du doux ravins, mais aussi à caresser nos protubérances tant désirées. On se retrouve vite à poil sur ce large lit, à se bouffer, se lécher de partout. Il est plutôt bien foutu, poilu comme j'aime, une bite de bonne taille. Il me happe de sa bouche, m'engloutit, et est prêt à me faire venir en quelques minutes. Je dois limiter ses ardeurs, et prendre les choses en main, si je puis dire, me mettant à le sucer doucement, puis activement, pendant que ces mains caressent mon dos, effleurent mes fesses, se font plus engageantes sur le fond de mes fesses, commençant à insinuer un doigt, qu'il finit par rentrer délicatement, puis de toute sa longueur. Je gémis un peu, la bouche pleine, continuant à lui procurer sa caresse buccale qu'il a l'air d'apprécier. Celui que j'ai trouvé timide se révèle un expert entreprenant. Il me demande alors de m'allonger sur le ventre, ce que je fais , comprenant ce qu'il recherche. Je ne suis pas contre, et je le lui ai dit. Il continue alors son exploration anale, avec beaucoup de doigté. Mais il me fait un peu mal. Il prend alors ce qui traînait par terre, du gel (ça, ce n'est pas la première fois), et m'en badigeonne l'antre de son désir. Il continue à fouiller mon intérieur de ses doigts. Ça me plaît. Et puis, on se met en 69, on continue à s'explorer mutuellement, on s'embrasse, il me trouve très excitant, il me dit que je lui plais, et puis, je ne me souviens plus comment tout s’enchaîne, il me propose de me prendre, j'accepte s'il le souhaite, c'est dans l'ordre des choses, je suis un peu tendu, mais j'en ai envie, je suis à quatre pattes, il déroule une capote sur son sexe, il essaye d'entrer, j'ai mal, il recommence, j'ai toujours mal, je suis serré , il n'y arrive pas.
Et là, il revient à ce qui traîne par terre, prends une petite fiole, en aspire deux trois bouffées, et me le propose. Là, je me bloque.
« C'est quoi ? » Je lui demande, « du poppers » me répond-il, « t'en a jamais pris ? Ca détend », « mais c'est comme une drogue, non ? C'est dangereux pour le cœur, et autres , non ? » « non, pas en si petites quantités ». Et là, moi qui me suis juré de ne jamais prendre ce genre de trucs, je me surprends à inhaler deux, trois fois la petite fiole.
Ce n'est ni agréable, ni désagréable. Et le mec se remet à son entreprise de pénétration. C'est vrai que je sens une certaine douceur m'envahir, je suis les fesses en l'air , le dos cambré vers le bas, la tête dans l'oreiller, je le laisse faire, je suis content, ca me plait, il commence à entrer, et tout d'un coup, il y a comme une impression de chaud qui traverse tout mon corps. J'ai peur. Merde, il m'arrive un truc, là. Je dis « attention, ca va pas, j'ai chaud de partout », mais il continue, j'aime bien, je suis assez bien en fait, mais j'aurais peut-être du reprendre du popers, je ne suis pas assez détendu, encore trop fermé, il n'arrive pas à aller jusqu'au bout. Il se retire.
En fait, ce n'est pas grave. Ni pour lui, ni pour moi. Il y a plein d'autres choses pour nous faire jouir. Et on trouvera les bonnes. Puisque une demi-heure après, on avait joui ensemble, l'un sur l'autre, sur ce large lit. Avant qu'il ne reparte à ses cours ?...

Il n'a pas insisté à me sauter, à me faire reprendre de ces inhalations bizarres. Il a été plus que correct. Et c'était un après-midi chaud, une rencontre sensuelle et sex comme je les aime. Je suis prêt à retester le produit, je n'irais quand même pas en acheter. Mais si on me propose...

C'est là aussi où je me pose des questions sur moi : pourquoi m'imposer de tels interdits, quand je les viole en trente secondes, parce qu'un mec a réussi à me faire désirer d'être pris par lui ? Quels autres interdits je violerais aussi rapidement, pour satisfaire mon principe de plaisir, qui est, je le reconnais, un des principes directeurs de ma vie ?

On a dit qu'on se reverrait un de ces jours. Je vous raconterais la suite, pour l'instant, elle n'est ni vécu, et donc ni écrite.


lundi 24 novembre 2014

Enquête suite à Visite au Louvre


Quand votre fille, qui n'est pas née de la dernière pluie, lorsque vous lui avez raconté votre dernière visite au Louvre, et qu'elle parcourt votre téléphone-appareil photo-multifonctions-dont-vibreur et tombe sur ces photos, et qu'elle vous dit: " Ben, c' est quoi, ces photos? Pas ton genre pourtant?" , vous lui dites quoi?

Je crois être resté dans un vide intersidéral, avec un sourire en coin, léger sourire. 

PS: il y a de très belles choses au Louvre.J ai dû aussi lui dire ça ! 

mardi 18 novembre 2014

Bulles au téléphone

Depuis que je suis redescendu de mes bulles, mon téléphone me joue des tours. A chaque fois que je le rallume, le matin par exemple, ou après plusieurs heures d'inactivité, apparait un message vide de Mr Bulle, qu'on appelera Dyonisos, car il pourrait revenir dans d'autres posts (Et Dyonisos, dieu du vin et de la nature, pourrait aussi être le dieu des bulles, celles du champagne, que les grecs n'ont pas inventé; et pourtant, ils ont tout inventé!).
Plusieurs explications possibles: 
1. Il m'envoie un message vide, régulièrement, pour se rappeler à ma mémoire, et il ne met rien dedans, au cas où un de mes proches  tombe dessus.
2. Le téléphone est en train de se détraquer, et récupère le destinataire/émetteur du message le plus léger, à savoir ceux de Dyonisos, puisque j'ai bien pris soin d'effacer toute nos conversations et précisions de rendez-vous
3. Un hacker me joue un tour, et cherche bien à me découvrir.
4. Je fais une manip malvenue à chaque fois que j'ouvre mon tel.
5. Je ne sais pas...

C'est bizarre.
En même temps, quel que soit la raison, je trouve ça sympa. Je repars dans une bulle, et ca me fait du bien.

vendredi 14 novembre 2014

Fin de partie... et début d'une autre?

Il y a des moments étranges dans la vie , qui revêtent parfois une singulière importance . Pour moi, c'est toujours lors des demi-saisons ( de par mon ambivalence ?), en octobre ou novembre (mais aussi en mars). Un syndrome post été? Pas uniquement. En tous les cas, j'ai perdu des êtres très chers à cette période , j'ai souvent changé de boulot aussi en automne, en général pour le meilleur .
Cette année ne démentira pas ce qui précède. Mais c'est un peu différent, puisque une page de ma vie semble se fermer .
Face à cette nouvelle situation, faut-il continuer à regarder cette page qui se ferme ? Ou au contraire en ouvrir une bien belle, toute neuve, presque vierge (car à mon âge , je ne peux me considérer comme vierge de toute expérience) ? Estef en a parlé le 11 novembre : avancer sans se tourner! Oui, il faut avancer et sans doute la seconde hypothèse est la plus prometteuse! Beau défi en perspective , sachant que ces deux derniers mois ont aussi été riches en "premieres fois " quii peuvent me faire penser que je suis déjà dans cette nouvelle phase ( j'y reviendrais prochainement sur ces premières fois).

En attendant, même si le défi est enthousiasmant, quitter ce qu'on a construit professionnellement depuis plusieurs années reste difficile et un peu angoissant.

C'est là que t as besoin de bras qui t'enlacent, de tendresse infinie, de corps à corps éperdus, de réconfort! C'est curieux comme j'ai l'impression que c'est plus de chaleur physique dont j'ai besoin que de chaleur sentimentale.

mardi 11 novembre 2014

Bulle de B...(4/4)

Et puis, on remet ça.
Plus doux que la veille.

Peut-être plus sensuel. 
Je goûte son corps avec délectation.


 Et puis l'heure tourne. Je dois filer au boulot. J'ai de la route.
Dehors, il fait jour. La journée sera belle. Il me fait signe de parler doucement pour ne pas attirer l'attention, ne pas éveiller les voisins.
Je file.

Les enveloppes de la bulle vont se déchirer peu à peu, sur le chemin du retour malgré des paysages magnifiques que je traverse, magnifiés par cette belle lueur du matin, puis tout au long de la journée. Mais il me semble que j’arrive encore à rester dans la bulle et ses enveloppes pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, en dépit de situations un peu moins faciles que je dois gérer les jours suivants.
En écrivant ces lignes, je me rends compte que je me suis mis en apesanteur le temps d'une nuit. J'ai déconnecté de partout, tout en gardant quand même des connections pour faire le plein d'énergie et de bonnes ondes.
J'ai évacué du négatif, savouré du positif. Je me suis apaisé. Je pense que pour lui , cela a été similaire : évacuation de pensées lourdes, légèreté au petit matin.


Curieux finalement que passer la nuit avec un homme comme lui(moi) me(lui) permet de me(se) retrouver et d'être mieux, plus en phase avec les miens(siens).


Et maintenant, je te retrouve quand ?

dimanche 9 novembre 2014

Bulle de B....(3/4)

C'était le silence dans cette nuit, dans ce lit, hormis sa respiration puissante, c'était l'obscurité totale. J'étais concentré sur moi, sur lui. 

C'est aujourd'hui, avec le recul, que je me rends compte de ce moment particulier où je n'écoute que mon corps, avec celui de cet homme à mes côtés.
Cela fait très longtemps que je n'ai pas connu cette sensation.


Au petit matin, je l'entends se lever. Je suis dans les bras de Morphée et ne bouge pas. Je me rendors, sans vraiment me rendre compte que j'ai ouvert un œil. Je ne sais pas combien de temps il est resté debout. Il revient, vêtu d'un pull, me réveille simplement, me demande si je veux du café. Il m'apporte le petit-déjeuner au lit : biscuits, tartine beurrée et confiture, tasse de café. C'est du luxe .
Moi qui ne prends jamais le petit-dej au lit (j'ai renversé une cafetière une fois dans mon lit avec ma belle), je savoure cet instant. 


Je lui raconte son effet de chaleur de la nuit, sa respiration forte quand il dort.

Ca doit être la troisième enveloppe de la bulle.

jeudi 6 novembre 2014

Bulle de B...(2/4)

Et puis, il se faisait tard, non ? Il fallait aussi passer à autre chose, à cette exploration des corps que nous attendions avec impatience en fait.

On est passé dans une chambre. Il faisait frais, il craignait d'avoir froid. Et puis, je ne sais plus comment c'est parti, mais ça devait partir comme ça, et on s'est enlacé, tombé sur le lit, nos bouches se sont trouvées, nos corps aussi. On s'est vite retrouvé à poil, j'ai pu ré-admirer sa bite drue, longue sans être démesurée, plutôt fine, stylée en fin de compte, que ma bouche a pu apprécier à loisir tout au long de la soirée, ainsi qu'au petit matin. Il est bien foutu, un corps bien constitué, musclé sans graisse, peu poilu (apparemment, il coupe ses poils). Mes doigts fouillent un peu partout, je le retourne sur le ventre, profite de ses belles fesses. Il fait de même. Et puis, je ne sais plus trop. Il me caresse, semble aussi s'endormir dans mes bras. Je monte sur lui, je m'assois sur sa bite. A un moment, il a éteint la lumière. On a continué dans le noir (qui est totalement noir, complet, on ne distingue pas une ombre) à se caresser, s'embrasser, se sucer, se frotter avec nos corps, se bouffer les oreilles. Ce qui est curieux, c'est que je ne me souviens plus de l'ordre des choses, mais ça s'est fait, naturellement et avec bonheur. Ou peut-être que les effets du pain m’empêchaient de me concentrer calmement sur son corps ? Oui, ce fichu pain, avec trop de levure, qui me provoquaient des bulles dans le ventre. Ce n'est pas des plus érotiques, ni des plus romantiques, d'avoir des bulles dans le ventre dans des moments pareils. C'est même terrible. Je ne sais pas si il a vraiment compris sur le moment. Mais bon, il a fait comme si il ne se rendait pas compte. Et moi, j'étais content, satisfait, à profiter, à jouir du moment présent. Il a fini par jouir. Il s'est lové dans mes bras.

Et rapidement, j'ai entendu son souffle profond et régulier du sommeil réparateur.
Au bout d'un moment, je me suis levé boire un verre d'eau. Je me suis recouché à ses côtés, il m'a collé. Je me suis endormi. Quelques temps après, je me réveille transpirant. Son dos épouse mon ventre... ou mon ventre son dos, je ne sais plus. Nous avons dû dormir profondément. Il est brûlant, une centrale thermique!!!je m'éloigne donc, mais il ne me lâche pas. Toute la nuit, il me cherchera de la jambe, de son bras, de son corps. Il m'enlacera aussi.


C'était la seconde enveloppe de la bulle qui se mettait en place autour de moi.

mercredi 5 novembre 2014

Bulle de B....(1/4)

Dans une bulle, en fait.
Oui, je pense que j'étais dans une bulle, une très belle bulle.
Bulle de baise peut-être, mais surtout bulle de bonheur et de plaisir.
Bulle qui m'extrayait de mon quotidien, de mes plus ou moins petits soucis, qu'ils soient perso, pro ou autre.

On ne s'était rencontré en réel qu'une fois. Je pense il y a un peu plus d'un an, mais c'était peut-être plus. Nous avions échangé par mail longtemps, et l'occasion de se voir avait été possible, malgré la distance qui nous sépare. La rencontre avait peu duré, deux heures en gros, démarré autour d'un café, puis ballade en voiture, à pied à la recherche d'un coin tranquille au bord du fleuve. Nous avions déjà pas mal parlé. Et puis, nous avions succombé aux plaisirs des hommes, dans la nature, puis de manière moins bucolique, au fond de ma voiture.

On a toujours continué à échanger sur nos vies et nos interrogations, chacun réfléchissant à l'autre une image parfois rassurante, attentive en tous les cas, compréhensive toujours, créant au fil du temps une certaine complicité. Je lui écrivais il y a quelques semaines que je lui confiais peut-être trop d'éléments intimes. Il s'en étonnait, mais finalement, c'est sans doute auprès d'une telle personne que je peux tout dire. Tout dire ? Non, pas tout, certes. Il y a des choses qui ne l'intéressent pas, et je n'ai pas besoin de le charger avec ça, mais il sait directement le fond de mes pensées secrètes, de celles que je ne peux confier à ma femme, à mes amis, à mes proches, car trop violentes, trop éloignées en fait par rapport à l'image que je leur renvoie.

C'était donc la seconde fois qu'on allait se voir. On avait prévu plus longtemps : une nuit !! nuit d'ivresse ? De débauche ? À voir....

On a fait un bout de route ensemble, avant d'arriver là où il avait prévu de passer le weekend. Le temps de se retrouver, d'échanger pour une fois en réel. Avant nos retrouvailles, on s'était parlé au téléphone, il avait une voix enjouée, claire et ouverte, que j'avais oublié. La manière dont il a prononcé mon prénom quand j'ai décroché m'a touché au fond de moi : il y avait beaucoup de bienveillance, de joie aussi, de sérénité maintenant que je le perçois avec le recul, et peut-être d'excitation. J'ai eu envie de lui rouler une belle pelle quand je l'ai retrouvé. Je n'ai pas osé, c'était un lieu public, malgré la pénombre, et il n'aurait peut-être pas apprécié ? On a fait une bonne heure de route, mais ça m'a paru très court. Pas un moment de silence, de gène. On se retrouvait.
Une fois arrivés, il a ouvert une bonne bouteille, j'avais amené de quoi remplir un peu nos estomacs pour la soirée, avec un pain malheureux de mon boulanger que j'aurais dû éviter. Après une étreinte furtive, un baiser rapide, mais bien accueilli par votre serviteur, nous avons sifflé la bouteille à nous deux, terminé mes victuailles, tout en devisant de blogs, des sites de chats, des applications téléphones qu'il utilisait, contrairement à moi, qui crains tant de laisser des traces. Il était étonné, moi, le « vieux blogger » comme il disait, de ne pas connaître tout ça. Il me racontait aussi ce lieu où nous étions, et pourquoi il y était attaché, pour le meilleur et pour le pire sans doute.

Ce fut la première enveloppe de la bulle dans laquelle je me plongeais.

vendredi 31 octobre 2014

Vérités vénéneuses

"Les vérités tuent, celles qui sont tues deviennent vénéneuses",  Nietzche

Je ne sais plus où j'ai trouvé ça. Je l'avais noté sur un bout de papier retrouvé en faisant des rangements. 
En fait, entre deux maux, faut-il choisir le moindre: tuer en disant la vérité, ou bien faire mourir à petit feu en les taisant, les rendant vénéneuses? au final, le résultat est le même, mais comme disait l'autre économiste de Keynes, à long terme, on est tous mort!

La position éthique serait de dire la vérité, au risque de tout foutre en l'air. Mais comme toute vérité n'est pas toujours bonne à dire, et qu'il vaut mieux parfois garder des secrets, ses jardins secrets, qui parfois deviennent sacrés (et les religions l'ont bien compris, ça), alors la nature humaine fait que l'on cachent des histoires, des faits qui feraient du tort à d'autres. C'est vrai que tout ça devient au final assez "vénéneux" et que sans doute nos malaises, mal-êtres, déprimes et dépressions viennent peut-etre aussi de tous ces secrets de famille, de société, d'Etat, qui nous empoisonnent. 
En même temps, tous ces secrets sont au final le ressort des meilleurs romans, des meilleurs films, des meilleures histoires qui soient. Et ca commence avec la mythologie grecque: Oedipe qui couche avec sa mère, la tragédie des Atrides, j'en passe et des meilleurs.

Finalement, c'est dans la nature humaine de ne pas tout révéler, et c'est aussi ça qui fait le sel de la vie. 
Trop de sel pouvant devenir poison, on fera attention à n'en point abuser.

mercredi 29 octobre 2014

Attention, c'est du hard! âmes prudes , s'abstenir!

Ce n'est pas mon genre de faire la promotion du porno, mais parfois , ca ne me déplait pas de mater les ébats jouissifs de beaux mecs, gaulés comme des dieux du stade, beaux comme des dieux grecs, endurants comme des sportifs du sexe de haut niveau!! Je ne sais pas comment ils font, mais je reste souvent admiratifs de leurs pouesses, me disant que ce n'est pas la vrai vie, et que je ne pourrais vraiment pas me recycler en star du porno. En plus, j'ai dû passer l'âge!!
N'empêche, en rainant sur les sites de chat, et en consultant le profil d'un mec , celui-ci indique son humeur du moment, en mettant un lien vers un porno. Je regarde. 
Et pour une fois, je suis assez bluffé , et regarde avec un intérêt différent: oui, ils sont bien gaulés, musclés comme il faut avec de belles plaques de chocolat, des gueules plutot sympa, et ils s'amusent bien. 
Mais en fait, ce qui m'a plu là, pour une fois, c'est que je les trouve assez tendres, ces deux-là s'embrassant régulièrement à pleines bouches et avec désirs, ayant l'air de se préoccuper du plaisir de l'autre, "émotions" (si je puis dire sur un tel type de film!) qu'on ne trouve jamais sur des pornos "classiques", où en général on trouve un soumis et un maitre, un violent et un baffoué, et il faut le dire une violence latente qui suinte d'un peu partout et que je déteste. 

Là, c'est presque un idéal de baise, vous ne trouvez pas?

ps 1: je me demande quels types de commentaires vont m'amener ce billet!
ps 2: je me pose des questions quant à la haute réflexion que dégagent actuellement mes posts sur ce blog. Suis vraiment fatigué!

lundi 27 octobre 2014

Aire d'autoroutes

Certains y  font des rencontres (et le racontent d'ailleurs très lyriquement!). J'ai déjà raconté par-ci par là ma difficulté à rencontrer sur ces aires d'autoroutes. Je n'arrive pas à me lancer , comme ça, au devant d'un inconnu, à la sortie des chiottes, ou à l'ombre d'un buisson. pourtant, ca m'excite. Mais , je ne fais pas le pas.

L'autre jour, je m'arrête sur une aire près de chez moi, pour pisser uniquement, car trop près de ma ville, je ne me risquerais à m'y faire surprendre. Mais, ca me trotte dans la tête. Et dans le boxer!
En arrivant, je remarque un mec à l'entrée. On échange un regard , lourd de sous-entendu. Je vais pisser. Il me suit. J'ai sorti ma bite, je ne bande pas, je suis un peu anxieux, ca me bloque. Le mec arrive, il ouvre son pantalon, et en sort un engin démeusuré!!! rarement vu aussi long.
Du coup, à la vue de mon engin, beaucoup moins remarquable, il remballe le paquet.
Et file ailleurs.

Je termine ce que j'ai à faire. Rentre dans ma voiture. Je vois alors un autre mec , jeune, costard cravate, aller pisser. Le mec bien membré le suit. Il ressort, suivi de l'autre, et je les vois se diriger vers un coin tranquille.
Il a vite trouvé son affaire.
 Moi, je suis un peu dépité, mais c'est sûr , cette aventure ne me réconcilie pas vraiment avec les aires d'autoroute!
Il faut dire aussi que je m'étais arréter pour pisser.
 Mission accomplie en fait.

jeudi 9 octobre 2014

Les petites bêtes qui montent, qui montent (3, et fin)

Je reprends donc cet article sur les morpions que j'avais commencé ici et là.

morpion.jpg
Je me suis toujours demandé où je les avais attrapés. Il y a quatre solutions possibles:
1.  C'est une de mes rencontres , un amant furtif, ou non, poilu, qui me les a filé. Il faut dire que avant ma découverte, et entre la première dose d'"anti-morpions" et la seconde, j'avais rencontré le même mec. Ce qui doit être certain, c'est que si j'en ai eu, il a dû en avoir aussi. Qui les avait en premier? that's the question!!! en tous les cas, je le croise de temps en temps sur des sites, mais l'évite soigneusement, ce qui est idiot, car si il en a eu, je suppose qu'il s'est décontaminé?  Lui me relance parfois, il n'en a peut-etre pas eu.

2.  j'avais mentionné avoir passé la nuit dans un hôtel un peu sale. Effectivement, j'avais dû aller pour mon boulot dans un endroit un peu lointain, où mes partenaires professionnels m'avaient réservé une chambre , où le lit n'avait apparemment pas été fait. Je n'avais pas fait d'esclandre à l'hotel , car la situation difficile du lieu pouvait expliquer un certain relachement. Le lendemain, mes draps étaient propres. Alors, peut-etre que cette nuit-là, j'ai choppé ces saloperies!!

3. la piscine: on dit que les piscines (comme les saunas, pourtant avec la chaleur d'un sauna, ca doit les tuer d'un coup!)) sont des endroits à morpions. Ai-je laissé trainer ma serviette là où il ne fallait pas? pas trop crédible quand même!

4. ma femme: j'ai évoqué l'éventualité ici. Je la crois fidèle, comme elle me le croit. Elle n'a pas douté un instant que je l'avais attrapé dans l'hotel. Après, faut-il lui poser la question directement? je pense que non, je suis de ceux qui estiment que, même dans un couple, il faut avoir des secrets et des parts d'ombres, tant qu'ils ne mettent pas en danger l'autre, et le couple. Et que l'Amour est aussi un mélange de sentiment (l'agapé grec), de corps (l'éros), et même d'amitié (la filia). PArfois, les trois sont mélés, parfois deux, parfois, une seule personne incarne l'un de ses aspects. Si je pense trouver les trois chez ma conjointe, j'ai toujours besoin d'eros avec un mec, sans arriver à comprendre pourquoi.
Et ce besoin, ma douce n'a pas besoin de le savoir.

Depuis le temps, je n'ai pas rechoppé de ces bestioles, ni rien d'autres d'ailleurs (je touche du bois). J'ai toujours un reste d'"anti-morpion" dans ma trousse de toilettes. On ne sait jamais , ca peut servir , tout de même!!!
Et apparemment, le meilleur moyen de s'en dépétrer reste quand même de se raser en totalité!

mardi 7 octobre 2014

Pause...pour recettes de la sodomie

Bon, en ce moment, certains l'ont remarqué, je fais une pause bloguesque pour diverses raisons.
J'ai néanmoins trouvé ça, sur slate.fr, que je vous propose de partager avec moi.
C'est vrai que c'est le genre d'article qui peut faire gagner beaucoup de temps!
Allezdonc lire "la vraie recette de la sodomie"

Et encore, c'est pas complet.
Une fois qu'on a lavé tout ça, on continue comment? quelqu'un raconte?

mercredi 24 septembre 2014

Sauna à Bruxelles?

Au départ, j'aimais pas, mais mon expérience nantaise m'a bien plu. Donc , j'ai bien envie de recommencer. Je devrais aller à Bruxelles prochainement. Quelqu'un peut me recommander un sauna ?

merci à vous!!

samedi 20 septembre 2014

Baiser fugace

Vision fugace hier soir, mais qui m'a beaucoup touché!
Je vais chercher un copain à la gare TGV. Je suis un peu en retard, il m'attends à la sortie. Il monte en voiture, et en démarrant, j'aperçois dans mes phares un type qui range ses affaires dans le coffre tenu ouvert par un autre. 
En fermant le coffre, et avant d'entrer dans leur voiture, l'un enlace l'autre, ils s'embrassent sur la bouche, tendrement et légèrement, mais sûrement, plein de désirs, et heureux de se retrouver. 

Instant plein d'affection, d'amour , de joie de se retrouver. 
Instant aussi empreint d'une légèreté communicative et qui me remplit d'envie (et pourtant, ce n'est pas mon objectif de vivre avec un mec!).
Instant qui n'aurait peut-etre pas pu exister aussi légèrement, il y a quelques années.
 
Ils me voient les regarder, et ne s'en étonnent pas plus que ça.
Et mon copain, lui, n'a rien vu. 
Comme quoi, on voit ce qu'on veut voir. 
Et on supporte le regard de l'autre d'autant plus facilement qu'on vit pleinement ce qu'on fait.

mercredi 10 septembre 2014

Compter les "moutons" ou ma liste d'amants

Cet été, malgré les vacances et l'absence totale de stress, il m'est arrivé d'avoir beaucoup de mal à trouver mon sommeil. Je me tournais dans tous les sens, impossible de m'endormir, alors qu'à côté de moi, ma femme dort du sommeil du juste!

http://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2013/04/Les-moutons-enrag%C3%A9s-coloris%C3%A91.jpgJe me suis alors souvenu de ce que ma mère me disait pour m'endormir, quand j'étais petit: "compte les moutons". J'ai mis beaucoup de temps à comprendre comment il fallait faire, comment compter un truc qu'on ne voyait pas, qui n'était pas réel. Une fois compris, je comptais les moutons qui rentraient dans un champ à la queue leu leu, puis à l’adolescence, avec un peu plus d'imagination et des hormones nouvelles, je comptais le nombre de brebis que le mâle sautait en file indienne. 

Cet été, au lieu de compter les moutons, j'ai cherché à compter les mecs avec qui j'ai partagé un moment sex. Bon, je ne vais pas vous la jouer tableau de chasse, Don Giovanni et ses "mille e tre" conquêtes dans l'air du catalogue. Non. 
Juste vous dire que je me suis endormi à 35 la première nuit, à 50 la seconde (en fait , le sommeil est arrivé assez vite, c'est donc effcicae, comme truc!!)... et que en les recherchant dans ma mémoire, il y en a pleins qui me sont revenus ensuite que j'avais totalement oubliés...Bon , pleins, on ne va exagérer non plus...mais quand même, ça commence à compter!!!

         Ce qui est marrant , c'est que on ne se souvient pas forcément immédiatement des meilleurs coups... J'avais par exemple totalement oublié Romain, alors qu'avec lui, ça a été top (et ca l'est toujours quand je le vois, hélas, trop rarement). On se souvient plus rapidement en fait de ceux avec qui un truc particulier s'est passé: le premier, bien évidemment; mais aussi celui avec qui ça s'est super bien passé, qui devait vous rappeler, mais qui vous a envoyé des vents, qui sont de vrais baffes et qui vous laissent sur une frustration sans fin; ou encore celui qui a éjaculé en 30 secondes , vous laissant aussi sur sa faim; ou bien celui qui refuse d'enlever ses lunettes de soleil (c'est flippant!, suis pas resté); ou alors le plan nature interrompu par des promeneurs (il faudra que je raconte un jour), etc...

Et pourtant, les meilleurs coups, on ne les a pas oublié. Ils sont bien enfouis dans ma tête , dans mon corps, rien que pour eux et pour moi. Et quand on compte les moutons, il vaut mieux s'en souvenir à la fin, sinon l'excitation qui reprends est telle qu'elle vous empêchera de dormir!!!!

samedi 6 septembre 2014

Expérience de Sauna : acte 2 ! (et sans doute, pas le dernier...)

Il y a quelques mois (enfin, ça fait plus d'un an), je vous avais écrit ma première expérience de sauna plutôt décevante. Cela m'avait valu pas mal de réactions, d'interrogations et de demandes de conseils de la part d'hétéro notamment très attirés par les mecs, et pensant que le sauna pouvait être une bonne première expérience. J'avais tendance à leur réitérer ce que j'avais déjà écrit. 
Et puis des commentaires de Estef , Ek91, ou de Kigou, qui me disait qu'il fallait y aller peut-être d'abord pour se détendre, et au mieux, on y fait des rencontres intéressantes. 
Aujourd'hui, je ne dirais donc plus la même chose sur le sauna, et me rangerais de l'avis de Estef, Kigou ou Ek91,, même si j'ai toujours des interrogations.

J'ai eu l'occasion de me trouver à Nantes pour raisons professionnelles. Évidemment, avant de partir, j'avais cherché sur internet si il y avait une vie gay nantaise. Apparemment, oui. Et Romain, qui y va assez régulièrement, m'avait conseillé d'aller dans un sauna, le "Stea...."(aller sur internet si vous voulez trouver le nom exact, je ne fais pas de pub sur le blog...il y a déjà un sauna qui m'a proposé de lui faire de la pub sur le blog, j'ai pas envie), sauna magnifique selon lui, et très sympa. 
J'avais quelques heures à tuer, je n'avais pas trop envie de marcher dans la ville, ni de me poser à une terrasse de café, je me suis donc dirigé vers le sauna en question. Vu qu'il était 15h, j'ai eu peur de me retrouver tout seul, j'ai donc attendu à une distance respectable, pour voir si du monde rentrait. Au bout de 10 minutes, et une bonne dizaine d'entrées, je me suis décidé à y aller, en me disant qu'au mieux , je trouve mon compte, au pire, je me délasse 2 heures dans le sauna, le hammam, la piscine ou le jacuzzi.
J'entre donc. 

Je me désappe dans les vestiaires, identiques à d'autres vestiaires. Deux types font pareils, échanges furtifs de regards. Avec ma petite serviette autour de la taille, je rentre, prends une douche , dans un espace de douche collective très peu éclairé, où je dois demander à mon voisin comment déclencher la douche!! Sans doute la seule parole échangée pendant tout mon séjour au sauna, et c'est pas ce premier contact oral qui l'a poussé à me demander si il pouvait me sucer!!Il a terminé sa douche, et a filé.




Je pars alors à la découverte du sauna: une magnifique piscine, entourée d'espèces de lits de plages, séparés par des voilages, un sauna avec vue sur la piscine,  un hammam petit, encore très peu éclairé, un jacuzzi. Plutôt sympa..Mais je ne vois pas les cabines.  Je suis alors un mec qui contourne les lits de plage, pour me retrouver face à mon image: il y a des miroirs partout qui donne une impression d'espace important. 

Je rentre dans le sauna, où il y a un mec... on se regarde de côté, jamais en face...j'attends qu'il bouge un peu pour aussi bouger..mais non, rien ne se passe. Au bout d'un moment, tout transpirant, je sors, et vais m'étendre sur un des "lits de plage".....je vais ensuite nager un peu, puis dans le jacuzzi, dans le hammam (où je suis tout seul)....il commence à y avoir un peu plus de mecs, certains s'exhibant vraiment, d'autres non....un peu de tous les ages...je reviens vers le bar, et là je découvre un couloir qui me mène aux cabines.....il n'y a pas grand monde: un mec, plutôt bien foutu, qui prend la pose à l'entrée d'une cabine, quelques cabines fermées, un hamac où se prélasse un gros prêt à se faire mettre (c'est un truc que j'ai du mal à comprendre!!!), une espèce de salle de projection de films hards, où trois mecs regardent, sans se toucher, sans se mater, un peu amorphes, et avec une expression fermée, des recoins, un labyrinthe dans le noir, qui me plait, où tu heurtes les mecs qui sont là, propices aux attouchements en tout genre...


Je reviens alors vers le hammam où je reste un bon moment, je n'y suis plus seul, mais c'est tellement peu éclairé, et avec la vapeur, qu'on distingue mal les mecs qui sont dedans...je passe ensuite au jacuzzi...il y a un mec, qui s'en va.. puis un autre rentre , plutôt pas mal.. je me fais alors masser de partout, même sodomiser par les flux violents d'eau qui entourent mon corps..j'aime bien..je me prélasse.. je sens alors le pied du mec sur le mien....il a les yeux fermés, la tête en arrière posée sur le rebord...je lui réponds, passe mon pieds le long de sa jambe, il me répond de la même manière, je fais remonter mon pied doucement jusqu'à ses fesses, je commence enfin à bander un peu... c'est lent, sensuel..ca me plait...c'est un peu"luxe, calme et volupté"..on continue pendant un moment à se caresser mutuellement de nos pieds... un autre mec rentre...lui, il a toujours les yeux fermés...je sors du jacuzzi, espérant qu'il me suive...je vais vers les cabines: le type qui prenait la pose s'est allongé sur le ventre dans une cabine, et pousse des cris de chienne en chaleur...le reste est comme lors de ma première visite, avec des mecs pas mal qui déambulent, mais pas d'attouchements, des regards qui fuient, sauf deux mecs moches, sans doute désespérés...(je me demande d'ailleurs si je ne vais pas tarder à rentrer dans cette catégorie, de mecs déséespérés, mais je vous l'ai déjà dit, je me trouve plutôt beau mec!). Le mec du jacuzzi ne m'a pas suivi...d'ailleurs, j'y retourne, et il n'a pas bougé de sa place...je plonge dans la piscine, le temps passe, je dois prendre un train bientôt. Je refais quelques tours, et puis je file. 

Cette seconde expérience m'a un peu réconcilié avec le sauna. En fait, j'y suis allé avec peu d'attentes. Je m'y suis totalement délassé, je me suis rincé l'oeil, je me suis senti bien. 
Après, je n'ai pas toutes les clés du comportement d'un mec en sauna qui veut du sexe. Je suppose qu'il faut être un peu plus insistant, et savoir montrer ce qu'on veut, au moins par le regard . C'est assez curieux d'ailleurs le silence qui y règne. Quasiment pas de paroles échangées. Tout est quasi "monastique", voeux de silence , mais pas de chasteté.

Résultat des courses: un bon moment, grande détente, sans doute un bon lieu pour trouver un mec, mais pas garanti à 100%, à moins d'aller sauter le mec dans sa balançoire ou la "chienne en chaleur" allongée sur le ventre dans sa cabine...et des moments sensuels plutôt sympas (dans le noir, dans le jacuzzi). 
Bon, maintenant, je suis rentré, et j'ai qu'une envie, c'est de revenir dans ce sauna...Çà change de ma première expérience....

vendredi 29 août 2014

Apéro entre copains ?

Je vous ai déjà parlé de ce bel homme, rencontré pour un petit-déjeuner sexy, et vu ensuite à plusieurs reprises pour des "apéro" sexys. Je l'appelle d'ailleurs mon "apéro", comme il y a eu à un moment un bel hidalgo (sauf qu'avec ce dernier, je n'ai concrétisé qu'en rêves).

Avant mon départ vers la belle bleue, je voulais le voir encore. Impossible de trouver un lieu discret, je prends le risque de l'amener dans l'appart d'un copain, Jacques, en déplacement à l'étranger, qui m'a passé ses clés pour arroser ses plantes. L'appart est sympa, belle terrasse avec vue sur les toits de la ville, sans vis-à-vis. On baise sur la terrasse, à l'abri des regards, à l'air libre: c'est jouissif, divin, magnifique. Et lui, un peu tendu, car craignant que Jacques ne débarque à l'improviste, était encore plus désirable. Curieusement, il était persuadé que Jacques était gay, pour ainsi me passer les clés pour mes rendez-vous érotiques. MAis Jacques est coureur de jupons, marié trois fois, des enfants.


Donc, je renvoie un mail à l'"apéro"depuis mon lieu de vacances, pour lui redire comment j'avais apprécié ce moment. Il me réponds quelques jours plus tard, me rendant la pareille, et me disant que "le monde est vraiment petit, car il a rencontré quelqu'un qui me connait très bien"...et là, mon coeur vacille et tremble à la lecture..."tu sais , ton copain chez qui tu m'as amené un jour où il n'était pas là, et dont tu as les clés de l'appart pour arroser les fleurs....". Alors là, je tombe à la renverse...j'ose encore croire qu'il l' a vu dans un cadre autre que sexe, mais sa dernière phrase m'achève: " il est très sympa, et en plus il a une bite énorme!!"...donc plus de doutes, c'était bien un "apéro" de nouveau avec mon copain qu'il avait pris.

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Le problème n'est pas qu'il baise avec un autre, mais c'est que ce copain, Jacques, est un type vraiment hétéro, plus agé que moi, et que jamais , je n'aurais cru qu'il soit attiré par les mecs!!j'en reste encore ébahi. 
J'ai continué à lui poser des questions pour être certain que j'avais bien compris, que c'était bien de la même personne dont on parlait. Et oui, tout concorde (il n'y a que la taille de la bite que je n'ai pas pu vérifier par moi-même).
J'ai ressenti la même impression que le jour où j'ai surpris un copain qui trompait sa femme: ce n'est pas le fait qu'il trompe sa femme qui sur le fond me choquait (chacun a ses particularités et ses secrets), mais c'est justement le fait que ça ne collait pas à l'image que je me faisais de lui , et que jamais j'aurais pu penser que ce type trompe sa femme. Et là, je pouvais supposer que Jacques trompe sa femme, oui, mais pas avec un mec. L'imaginer au pieu avec un mec n'est pour moi pas possible. C' est curieux quand même. (En même temps, à la réflexion, j'avais toujours trouvé "suspecte" sa bonne entente avec un de mes copains, ouvertement homo, et je m'étais même demandé si ce copain n'avait pas tenté d'initier Jacques aux "pratiques entre hommes"....)
Du coup, j'en ai pas dormi pendant trois nuits. Je me suis aussi demandé si "l'apéro" avait lâché une info sur moi, mais apparemment non. Je ne comprends pas non plus comment je ne l'ai pas trouvé sur les chats, puisque c'est là qu'ils se sont rencontrés. et il habite à 300 m de chez moi!
Bon, apparemment, ce n'est pas un si bon coup que ça. Comme quoi, les grosses bites, c'est pas forcément un gage de plaisir !

Conclusions: 

1. faut-il aller baiser dans les appartements vides des copains, qui nous font confiance en nous confiant leur clés? je dirais oui...c'était trop bon. Et dans ce cas là, si je suis découvert, peut-être ferais-je de Jacques mon amant de proximité?
2. la prochaine fois que je vois Jacques, je lui roule une grosse pelle, et lui mets la main au pantalon, en lui disant: "on va prendre "l'apéro""? je crois que non...
3. Je me laisse draguer gentiment s'il commence à me faire du gringue? peut-être....

4. Si un jour mes proches me surprennent dans les bras d'un homme, je comprendrais l'étendue de leur étonnement et de leur incompréhension . Je devrais donc arrêter les rencontres avec des mecs. Mais , c'est encore plus fort que moi.

lundi 21 juillet 2014

Tagged, Tagg

Je suis tagué par l'arbre à chat et par Estef Une délicate attention, assortie d’une gentille invitation à participer, et me voici sur le point de prolonger la chaîne (chose dont je n’ai pas l’habitude).
Voici les règles du jeux :Mettre un lien vers le-s blog-s qui vous a/ont taggé et désigné. 
Donner onze anecdotes sur soi
Répondre au onze questions posées par le blog qui vous a nominé(e)
Nominer onze autres blogs
Poser onze nouvelles questions aux nominés






Onze anecdotes sur moi :
  1. Je n'arrête pas de regarder les mecs que je croise, je me suis même surpris hier à ne pas dire bonjour à une connaissance que je croisais pour mieux voir le type que j'avais croisé avant, et qui était donc désormais derrière moi, m'obligeant à me tourner.
  2. J'imagine toujours les personnes que je rencontre en train de baiser. Hommes ou femmes. Ca me permet de casser l'image stricte ou distante que certain-e-s peuvent avoir.
  3. Avec l'âge , je suis de plus en plus sensible. Je suis, par exemple, au bord des larmes quand une intermittente du spectacle lit un texte sur le spectacle vivant, et ses divers acteurs, actuellement menacés dans leurs statuts, en prélude de la retransmission mercredi dernier de « La flûte enchantée » de Mozart au festival d'Aix. Parfois, certaines déclarations ou situations, qui mettent en jeu de grands principes, de belles déclarations m'émeuvent énormément. Même la Marseillaise peut me faire pleurer.
  4. J'adore la musique en général, j'adore l'opéra, et j'aurais aimé être chanteur lyrique ou danseur classique. Mais je n'ai pas l'oreille musicale(je chante mal) et je n'ai pas le sens du rythme.Du coup, je me suis éclaté au théâtre.
  5. J'ai l'impression d'être un « artiste » (oui, je suis prétentieux). Mais je fais très rarement le pas concret pour être artiste, avoir une démarche artistique, faire l'artiste. Je ne passe pas à l'acte. Par crainte de trop me révéler sans doute.
  6. Ça fait 10 ans que je dis que je vais changer de boulot, et que je suis toujours à la même place, malgré quelques tentatives. Je me dis parfois que si j'assumais certaines choses(ça rejoint le point 5), je changerais plus facilement de boulot.
  7. Je me trouve beau, et j'ai une haute opinion de moi-même. Mais je ne le montre pas.
  8. Je pourrais passer mes journées dans la mer (chaude de préférence), à nager, à barboter, à glandouiller.
  9. J'adore les latinos (voir sur ce blog mon fantasme sur « le bel hidalgo » il y a presque deux ans, bel hidalgo avec qui je suis toujours en contact , et qui je pense m'a perçu).
  10. Je découvre le i-phone depuis 3 mois, et je suis bluffé. J'en deviens addict.
  11. Je déteste ce qui est trop planifié, organisé. J'ai besoin de souplesse, et d'un peu de bordel pour fonctionner. Mes proches ont du mal avec ça.

Les onze questions de « l'Arbre à Chat » :
1- Un souvenir (une anecdote) coquin(e)  ? il y en a plein sur mon blog, c'est une des raisons de son existence d'ailleurs, mais pas la seule. Je voulais aussi partager ces moments coquins, et quelque part en partager ce qui pour moi était un poids et presqu' une culpabilité à un moment de ma vie, et que maintenant j'assume dans ma tête, et avec certains, mais pas en public en tous les cas.
 2- Quelle rôle joue la famille dans votre vie ? Ma famille proche, enfants et conjoint : un rôle central. Le reste de ma famille n'est plus trop dans mes préoccupations.
3- Quel est le sujet tabou par excellence ? Cela dépend de mes interlocuteurs en fait. T'as pas une autre question ? Ah si, il y en a encore qui suivent....
4- Mangez vous pour vivre ou vivez vous pour manger ? j'adore manger, j'adore cuisiner, j'adore ce moment de convivialité si particulier.Donc je vis plutôt pour manger que l'inverse.
5- Si je vous dit homosexualité, vous pensez quoi ? Hors norme. Beauté. Sensualité. Corps masculins.Et deux mecs qui s'embrassent goulûment dans la rue, sans que cela ne choque personne.
6- Quelle importance accordez-vous au qu’en dira-t-on ? Comme la question 3, ça dépend de qui, de quoi il s'agit. Sur certaines de mes frasques, ou attitudes , je m'en fous. Néanmoins, je serais très ennuyé le jour où ma bisexualité serait dévoilé au grand jour....
7- Un artiste à nous recommander, faire découvrir ? Nina Simone, Leonard Cohen (I'm your man), mais est-ce une découverte pour vous, lecteurs ?
8- Une recette secrète à nous dévoiler ? Elles sont toutes sur internet, donc pas secrètes.
9- Votre voyage le plus insolite (physique ou mental) ?
10- Si vous réincarniez, ce serait en quoi (qui) ? En chat. Ou en Don Drapper.
11- Comment décrire votre intérieur ? Il tient plus du cabinet de curiosités que du monastère zen.

Et les 11 questions de Estef:
1. A quel âge as-tu pensé que tu pourrais écrire des textes qui seraient lu par quelqu'un d'autre qu'un proche ou un prof ? Dès 15 ans, j'ai toujours été persuadé que j'aurais un jour le Goncourt. Là, j'ai pris un peu de retard, mais tout n'est pas terminé.
2. Quel est le premier blog que tu as commenté ? Je ne sais plus :je pense que c'est « ron l'infirmier »,que j'adore, ou « mattoo », deux blogs que je suis toujours, même si le premier a évolué et changé de nom.
3. Qu'est-ce qui peut (ou pourrait) te décider d'envoyer un mel à un bloggeur ? À partir du moment où il m'a touché, par sa sincérité, la proximité de son point de vue avec le mien, son originalité aussi, ou sa particularité.
4. Qu'est le paysage dans lequel tu sens le mieux ? Méditerranéen. Définitivement.
5. Quel est le plus beau cadeau que tu aies offert ? Mon cœur, mon corps ?
6. Quelle est la chose la plus conne que tu aies faite dans ta vie ? A certain moment, avoir choisi la conformité à l'audace. Je le paye encore. Mais je ne sais toujours pas si j'avais les épaules assez large pour cette audace.
7. La conscience historique, ça sert encore à quelque chose ? Bien sûr, sinon on ne comprends rien d'aujourd'hui, et on ne peut envisager le futur. Mais ce n'est pas suffisant. Aujourd'hui, je ne comprends plus notre monde, et les clés de l'Histoire ne me suffisent pas. Et le Temps, ce grand sculpteur, est une donnée fondamentale avec qui nous jonglons tout le temps. Bon, on pourrait écrire des pages et des pages là-dessus.
8. Si tu pouvais remonter le temps, jusqu'où irais-tu et qu'est-ce que tu changerais ? Deux réponses, je peux ? L'Antiquité grecque, mais je ne changerais pas grand chose, à part la libération des esclaves ; le 19eme siècle en Europe, et l'ouverture au Monde, en soulignant que la pseudo-supériorité de la civilisation européenne n'est qu'une vue trop courte de l'esprit, et que cela ne fera que compliquer les siècles suivants. Plus facile à dire aujourd'hui qu'à l'époque. En même temps, même si j'ai de plus en plus de mal à comprendre notre temps, qu'il y a beaucoup de choses qui ne vont pas, je trouve que je vis une époque formidable.
9. Le polyamour : tu y crois, ça t'es déjà arrivé ? (variante pour Usclade : tu y crois vraiment ?) Je n'y crois pas au niveau du sentiment, quoique....cela m'est peut-être arrivé. Mais aimais-je toujours l'autre, alors que j'en aimais un-e- ?
10. Ton icône sexuelle ? Ruppert Everett, Gaspard Ulliel, les statues masculines grecques : Antinous par exemple, avec leurs très belles fesses, et de beaux sexes, pas forcément énormes, mais attirants (quand ils ne sont pas cassés!)
11. Quelle musique te traverse à ce moment précis ? Tu veux vraiment ? « Les Stigmatisés » de Frantz Schreker. Je viens de découvrir. J'adore. Post wagnerien début 20ieme. Mais ça fait un peu prétentieux, non ?

Les onze blogs que je désigne
Ça va venir, j'ai déjà mis un mois presque pour répondre à tout ça....

Onze nouvelles questions :
idem

mardi 15 juillet 2014

Paris

Pour info, je devrais être à Paris ce vendredi 18 juillet. Occasion de réaliser une de mes résolutions du 1er janvier? à savoir rencontres de blogger ou de lecteurs(s). Contactez moi par mail!

mardi 24 juin 2014

Trio marseillais et apéro raté




Juin est chargé, très chargé. Je n'arrive pas à suivre le rythme, je me fatigue. J'ai envie d'écrire des choses un peu réfléchis, mais je n'arrive qu'à vous raconter mes histoires de fesses.

Cette fin d'après-midi, je devais prendre l'apéro (voir billet précédent). Il s'est désisté au dernier moment, cause boulot. Très dommage, car j'avais un peu de temps dispo, denrée que dont je ne disposerais quasiment plus les quinze jours qui viennent. Tant pis!!J'étais pourtant vraiment impatient!!

La semaine dernière, passage à Marseille pour le boulot. Rencontre d'un couple de cinquantenaires, très bien foutus, très sympas, habitant un endroit rêvé à Marseille. Apéro au rosé, puis visite de la maison et arrêt prolongé dans leur chambre. Ils m'ont fait monter au 7eme ciel, que dis-je au 777 éme ciel!!! je ne sais pas ce que l'un d'entre eux a touché, ou si ce sont les bienfaits des deux (en fait, je crois que l'un m'a embrassé et fouillé les fesses de sa langue d'une façon "nouvelle" pour moi, et totalement jouissive!!), mais l'excitation fut intense et......trop rapide..j'étais vert de ne pouvoir profiter plus longtemps d'un tel moment. Mais ils ne se sont pas découragés, et ont continué moult caresses en tous genres, ce qui fait que vingt minutes plus tard, n'en pouvant plus, je ne pouvais ralentir mon excitation et jouissait de nouveau...arghhhhhh aaahhhhhhhhh!!!!!!!!
Du coup, ils ont continué tous les deux, tout en me caressant, m'embrassant, me touchant, se prenant l'un l'autre, se branlant l'un l'autre. Et je m'y mettais aussi, sachant que de mon côté , ça ne reviendrai pas si vite.
Ils n'ont pas réussi à jouir.

Il m'est arrivé à deux reprises de baiser avec un couple: j'ai toujours eu une interrogation profonde sur ce qui anime un couple établi, installé apparemment,  à faire intervenir un troisième: mettre du piquant à une relation qui s'endort? faire plaisir à l'un , qui a besoin de se défouler dans d'autres bras? A chaque fois, j'ai eu l'impression que l'un avait besoin du 3eme pour pouvoir s'exciter, ce que le second fait contre mauvaise fortune , bon coeur, car il pense que c'est à ce prix que la relation durera. 

Mais je ne sais pas trop en fait. En tous les cas, à chaque fois, l'échange de regards entre eux en dit long sur une relation où il y a plein de choses intimes, connus que d'eux, qui ne seront pas partagés avec le 3eme venu de l'extérieur.

Finalement, on partage les corps facilement, mais plus difficilement les coeurs.

PS qui n'a rien à voir: j'ai entendu à la radio hier soir qu'à Paris se déroule le festival des 3F: le festival du film de fesses!!! A un moment de rigidification morale, ça fait du bien d'entendre pareille nouvelle!! même si je ne sais absolument pas de quoi il s'agit exactement!!!