jeudi 31 octobre 2013

Massages (3)

Je vous avais parlé de mes séances chez ce masseur ,un peu particulier, ici et là.
Et bien , je l'ai retrouvé. Il faut dire que je suis de nouveau seul, plutôt fatigué de mon boulot et autres activités que je cumule. Il faut d'ailleurs que je stoppe. Donc, je me suis mis sur les tchats...Ici, c'est la tristesse en fait: toujours les mêmes , qui y sont tous les jours , toute l'année (moi , j'y vais par période  de ...célibat...et c'est pas si souvent), chair triste je trouve. 
Toujours est-il que je retrouve un mec qui propose de me recevoir pour me masser  pour 15€. Là, je dis non. Mais je le reconnais, à ce qu'il propose, etc...je me présente, il ne m'a pas oublié. Il me confie que la retraite , c'est pas évident, alors il s'arrondit ses fins de mois comme ça. je dis non. 
Le lendemain, il est encore là. on rediscute. Sympa. Et puis, il se souvient de moi, de bons moments qu'on avait eu. Il insiste pour que je vienne. me dit qu'avec moi c'est pas pareil, etc..
Donc , me voilà parti.
Je retouve le chemin. J'arrive. Il n'a pas changé. Par contre, il s'est professionalisé effectivement: table de massage, nombreuses fioles d'huiles de massage et autres. Il me desappe, me dit de m'allonger sur le ventre, et me donne le programme: massage puis on passe au lit!!
Il a des doigts magiques. il commence pas les pieds, remonte les jambes, me masse le dos, dans le sens de la longueur, de la largeur, passe sur mes fesses, doucement , puis plus accentuée.Il me passe des huiles parfumées, magiques. Ma peau est douce, reluisante, glissante. Il me demande de me retourner. il fait de même que sur le ventre. Je bande comme un fou. Ca le fait rigoler. Il évite à chaque fois de peu, effleure mon sexe turgescent.Il est en extase devant mon torse poilu, s'attache à mes tétons, c'est bon, la partie sexe a commencé.
On passe donc à côté. Finalement, je me laisse totalement faire. On s'embrasse avec fougue et volupté. Il me touche de partout, glisse sur mon corps glissant, me fait tourner sur le dos, se place en 69, me fouille les fesses, tant et si bien que j'y prends presque du plaisir, moi qui ne rafolle pas de ça..je fais de même. Notre corps à corps est voluptueux, sensuel, langoureux aussi, très tactile. je sursaute dès qu'il touche un point sensible, même sa langue sur le long de mon bras et sur le dos de la main me fait hurler de plaisir. Avec tout ça, je ne comprends pas que je n'ai pas encore éjaculé...
Comme la dernière fois, il essaye de me prendre. Comme la dernière fois , il n'y arrive pas. Son engin est trop gros pour mon petit cul....Il veut s'asseoir sur moi. Il s'exécute. Mais , en mettant la capote , je débande. Ca ne marche pas. Et il n'est pas non plus si adepte que ça de la sodo.
Il s'assied quand même sur moi, ses jambes sur mes épaules, son corps sur mes jambes. Il frétille des fesses, ce qui me permet de rebander. Pendant ce temps, je le masturbe. Peu à peu, il va venir. Il m'asperge. Et moi, de mon côté , je mouille ses fesses. Trop bon, trop bon, trop bon.

Il me demande de revenir. Je ne peux pas ces jours-ci, mais je reviendrais. Oui. La complicité de nos corps est trop harmonieuse pour renoncer à de tels moments. Et pourtant, je ne voulais plus vraiment le revoir. Peut-être aussi qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses!!!

PS: je viens de relire le premier article que j'avais écrit sur lui. En fait, c'était la même chose, à peu de choses près!!

samedi 26 octobre 2013

Petit pois chinois

Comme le dit le proverbe chinois:
" Si un petit pois représentait l'acte sexuel, il faudrait à un jeune couple, une année pour vider la boite de conserve et toute une vie pour les y remettre".

Merci Daidou!!

mardi 22 octobre 2013

Au bord de l'orgasme ?

Il y a quelques temps, je décrivais sur un billet ici comment, à chaque fois que je rencontrais un homme, j'essayais d'imaginer ce qu'il avait dans le boxer. Ca en avait étonné certain. Je m'étais fait la réflexion que en fait, je ne pensais qu'à ça. 
Aujourd'hui, je pense toujours de la même manière. Dès que je croise un mec, j'essaye d'imaginer. J'essaye? non, j'imagine. 

Et puis, depuis quelques jours, je me suis rendu compte aussi que je regardais les femmes différemment. J'imagine certes leur anatomie, leur belles courbes, leur chair ferme et tendre quand elles sont jeunes, leurs peaux moins élastiques quand elle prennent de l'âge (et oui, moi aussi, je prends de l'age, et les femmes autour de moi ont plutôt mon age, mais pas toutes non plus...), mais surtout je les imagine au lit, en train de baiser, en train de jouir, en train d'avoir un orgasme. Et c'est très marrant !!! Essayez, vous les verrez différemment: les petites jeunettes, ca s'est facile à imaginer, mais les revêches, les rigolotes, les mondaines, les sérieuses, les rigides, les intellos, les délurées, celles qui se la pètent et se croient irrésistible, les sympas , les gentilles, les insignifiantes, les magnifiques, les belles, les petites, les grandes, les grosses, les moches, les blondes, les brunes, les rousses flamboyantes,.......imaginez les dans les bras d'un homme, ou d'une femme d'ailleurs, et comment elles se défoulent, deviennent possédées par leur(s) partenaire(s) comme si elles l'étaient par un démon sensuel, délicat, leur chatouillant l'intime pour leur plus grand bonheur..

Et vous ne les verrez plus de la même manière, car vous les aurez découvertes naturelles, illuminées, réelles. Comme je les aime.

samedi 12 octobre 2013

Fantasmes, fantasmes, quand tu nous tiens....

Je suis à T...Pour le boulot. Je suis invité à un colloque. Intéressant. Pour le contenu, mais aussi pour les gens que je vais rencontrer. T ...a une réputation un peu sulfureuse, de poètes et artistes maudits qui l'ont fréquentée dans les années 50. Je sais que je n'aurais pas trop le temps de la visiter , on verra, mais les opportunités de découvertes et de rencontres sont certaines.

L'hôtel où je suis hébergé est grand luxe. Il y a deux salles de bain dans ma chambre, non dans ma suite plutôt. Mon lit est plus large que long. Il est moelleux, confortable. Il y a deux télés aussi, au cas où je veuille voir deux programmes en même temps, depuis mon lit , ou depuis mon petit salon d'accueil. Vue sur la mer. Je coupe la clim. Je dormirais avec le bruit des vagues.


Je descends dans la salle à manger. Pour le dîner. En entrant, je le vois immédiatement.
Visage sec et anguleux, mais emprunt d'une sérenité, d'une force intérieure, d'une détermination forte. Le teint mat, les yeux noirs. Des cheveux courts, taillés au cordeau, ras sur le côté et derrière, des mèches en arrière sur le haut du crane. Noir de jais. Brillants. Il a néanmoins un air préoccupé. Il n'est pas chez lui, ne connait personne, et aimerait bien de la compagnie.

Je suis alpagué par une collègue qui m'embarque à dîner. Je n'ose demander si elle le connait.
Le lendemain, je me retrouve dans un groupe de travail avec lui. Il prends la parole à la fin. C'est déterminé, calme et tranquille, percutant, construit. A l'image du physique. Je vais le voir à la fin pour lui demander des détails. On discute longuement. On se dirige lentement vers la terrasse. On prend un verre . On s'assoit. Mais il ne se relâche pas. Il reste collé à la discussion boulot. J'essaye d'ouvrir sur T...et ses poètes maudits. Il n'accroche pas. Ce n'est pas son truc apparemment. Plus près de moi, je le dévisage, le scrute avec attention. Il doit être musclé, mais il n'est pas gros. Tout en muscle, peut-être un danseur? En tous les cas , il a la corpulence d'un danseur. Tout ce que j'aime.
On est interrompu par un collègue , habitant de T... qui nous propose de nous emmener faire un tour, avant ou après le diner. Il veut d'abord diner, assurer au moins ça, au cas où on ne trouverait pas en ville. Il est angoissé, ce garçon, c'est pas possible. Je le laisse donc à son diner, et file à T...
T..est bordélique, attachante, biscornue, désorganisée, ancienne, moderne, grouillante, odorante...T me plait. Même si elle semble à l'antipode de ce bel homme à l'apparence stricte.Le collègue doit revenir à l'hôtel, je reviens avec lui, débarque dans le restaurant, où tout le monde termine de diner.

Il est là, il ne m'a pas vu, il discute avec du monde.

Je laisse tomber et vais dormir.

Mais je me fais prendre au piège de la télé. De Ruquier. De Drucker qui parle de sa carrière et que je trouve intéressant pour la première fois de ma vie. J'admire la sociologue qui écrit sur les riches. Je l'avais déjà vu et entendu par le passé. Décapante.Si juste sur cette si « belle » et si violente organisation des riches et des puissants pour rester là où ils sont et faire en sorte qu'on ne prenne pas leur place. Et puis , je navigue sur internet. Personne sur les réseaux. Je repense à l'homme de la journée. On l'appellera L...

Et allongé sur le lit, je m'endors.

Je me rhabille. Je descends sur la terrasse. Il y a quelques personnes assises sur des tables dispersées Je m'assois à l'une. J'attends. Je prends un verre.
Le ciel est étoilé, il fait bon. Je l'admire.
« je peux tenir compagnie? »
Je me retourne, étonné, sorti de ma rêverie. Il est là. Souriant. Détendu. Ouvert. Sa retenue, sa préoccupation ont disparu.
« Bien sûr ». Il s'assoit, commande un verre. Nous discutons du colloque, du boulot, je lui raconte T..on évoque la taille de nos chambres. On reprend un verre. Il se fait tard. Les serveurs nous font sentir qu'ils veulent terminer leur service. On décide de lever le camp. On monte dans nos chambres. Je me dis qu'il faut tenter un truc. Dans l'ascenseur, peut-être? On se rend compte que nos chambres sont voisines. « Tu me fais voir la tienne, voir laquelle des deux est la plus grande »(d'ailleurs ,de quoi parle-t-on finalement?la plus grande quoi?) je m'entends lui dire. « Sans problème, mais tu me dois me montrer la tienne alors? » Sa chambre est identique à la mienne. Je lui montre la mienne. Il s'extasie un peu bêtement.

Un bruit de porte qui claque. C'est la sienne. « Mince, ma clé est dedans »...on éclate de rire. «Passe par le balcon? »  mais, ca semble trop dangereux. « j'appelle la réception lui dis-je ». Et puis, je le regarde. Lui aussi, me regarde. Et là, il s'approche, m'embrasse délicatement sur les lèvres, et encouragé par mon tressaillement, se met à me rouler une pelle phénoménale. Nos mains s'enserrent autour de nos corps. Passent sous les chemises. Viennent fouiller plus loin. On tombe sur mon lit, plus large que long donc. Nos souffles s'échauffent. On se retrouve vite à poil.La suite? Vous devinez...

Le matin, je me réveille . Personne à côté de moi. Je l'appelle. Rien. Je me lève. Inspecte la salle de bain, le petit salon à côté. Vide. Ses vêtements ne sont plus là non plus. Il a dû descendre.
Je m'habille en vitesse. Je sors de ma chambre. La porte de sa chambre s'ouvre.
Une femme en sort. Elle me fait un bonjour poli. Je ne comprends pas trop.
Je descends dans la salle du petit déjeuner.
Il est là, calme et serein, toujours très retenu. Tout de blanc vêtu, tel un ange terrestre, dont je connais très bien le sexe.
« Bien dormi? » me fait-il « je serais bien allé avec toi à T... hier soir, mais tu avais disparu » rajoute-il...Là, les bras m'en tombent... « mais, on a peut-être fait mieux en fait cette nuit , non? » lui dis-je...il me regarde d'un air très étonné, il ne comprends pas... « tu ne te souviens pas? » « Quoi, si on avait été voir les filles, je m'en souviendrais »,  hasarde-t-il sur un ton mi-boutade, mi courroucé..
Tout d'un coup, je réalise que...endormi sur mon lit, mon esprit à divagué, rêvé , parti là où je voulais, mais qui n'est resté que de l'ordre du fantasme, du désir inassouvi......j'ai mélangé rêve et réalité...
Je ne sais que lui dire...je bredouille...et je lance un idiot « mais j'y suis allé avant le dîner, ça ne vaut pas le coup, et mieux valait dormir ».....
« ah??? …....pourtant R... avait l'air de dire que ça t'avait plu...dommage, on aurait pu prendre un pot ensemble » me lance-t-il avec un petit sourire malicieux en coin....


J'en ai un peu marre de tous ces moments de désirs, jamais inassouvis, de ces regards croisés, souvent très prometteurs, mais qui n'aboutissent qu'à du vent, qu'à une brise vaguement érotique et sensuelle. Comment arriver à déterminer chez l'autre qu'il cherche la même chose que toi? Quel signe je dois lancer pour qu'il comprenne s'il aime les hommes, et qui reste incompréhensible si il ne les aime pas? Je ne suis pas le premier à me poser la question, et personne n'a la réponse. A part celle d'y aller franco, droit au but. Mais, ça, j'ai encore du mal.