Il était plutôt
costaud, un peu trapu en fait. Ce genre de type qui pourrait paraître
enveloppé, mais qui n'est fait, en fait, que de muscle. Une
corpulence dense. Massive. En même temps, ce n'était pas un géant,
et je ne me sentais pas écrasé par lui, bien au contraire. Sa peau
était de couleur crème, avec, si je me souviens bien, quelques
taches de rousseur par-ci, par là. Il était imberbe. Il portait un boxer blanc.
Et je ne l'avais jamais
vu auparavant.
Je ne sais pas comment cela s'est passé en fait, comment nous en sommes arrivés à nous retrouver à cet endroit. Il m'a entouré de ses bras, et sans que je ne m'en rende compte (et il faut vraiment être habile), il m'a pris doucement. Je l'ai senti en moi progressivement, puis violemment. Mais quand je dis violemment, ce n'est pas avec violence, c'est que la sensation était très forte, comme je n'ai jamais ressenti. Tout mon corps en tremblait de plaisir, de jouissance.
C'est à ce moment que
devant un tel orgasme interne, je me suis réveillé.
Mon corps était entre
deux eaux, plein de plaisir. Mon sexe, sec, était dur et me piquait.
La chambre était dans le
noir, ma moitié dormait paisiblement.
Et je prenais conscience
petit à petit que ce rêve d'orgasme interne, (qu'on appelle je
pense prostatique), n'était pas qu'un rêve, qu'il était une
réalité de mon corps.
C'est la première fois
que ça m'arrive. J'espère pas la dernière.
C'est violemment
agréable.
Tu fais de jolis rêves, Arthur ! θαύμα!
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