jeudi 6 décembre 2012

Trois, Drei, Three, Tres, Τρια, Tre

Trois serait-il le bon chiffre?
Trois, c'est 1+1+1 ou 2+1 ou 1+2 ou juste 3, un nombre premier qui peut donc aussi se justifier tout seul, dans son unité. 

Pourquoi ce préalable?

Parce que j'ai vu il y a déjà quelques semaines sur Arte la fin d'un excellent film, "Drei", qui narre l'histoire d'un couple quarantenaire, sans enfant, qui s'ennuie un peu au quotidien. Et donc, l'une va voir ailleurs, auprès d'un beau scientifique charmeur, l'autre également, auprès d'un beau nageur, sans évidemment le confier à l'autre. Le plus étonnant est que l'amant des deux se trouve être la même personne, mais aucun des trois n'est au courant des relations entre chacun.... jusqu'au moment où ils le découvrent en même temps, dans une scène d'anthologie, très très forte. 
La fin? aller voir, je vous laisse la surprise , mais elle est intéressante.
Allez voir? c'est pas facile: je ne l'ai trouvé que sur You Tube en allemand, sous-titré en espagnol. Si vous trouvez mieux, dites-le moi. Et pour l'instant, je n'ai eu le temps de visionner que les 15 premières minutes et donc les dernières 45 minutes.
Les dialogues sont excellents, l'image aussi, les decors font parfois penser à du Mondrian, les images sont très esthétiques, les moments sex sont sufisamment directs pour être excitants, suffisamment soft pour ne pas tomber dans le vulgaire, les acteurs très biens....U film donc parfait.

Et puis, il ouvre la réflexion au couple à 3, à la bisexualité équilibrée, à la question du couple. En ces temps de discussion autour du "mariage pour tous", il apporte un nouveau regard. Il paraitrait qu'au Brésil, où le mariage gay est légalisé, une faille dans la loi permettrait de célébrer des mariages à trois, ce que certains maires auraient déjà faits?!
Certains dialogues méritent d'être réécoutés avec attention, notamment l'interview d'une sociologue-anthropologue sur l'identité qui perturbe totalement l'héroïne (qui se trouve être animatrice télé).

Je reviendrais sans doute dessus. En attendant, je voulais vous le  faire partager.