samedi 10 novembre 2018

Les gens qui doutent

C’est en allant voir « Plaire, aimer et courir vite » (qui aurait pu s’appeler, je crois, « plaire, baiser et courir vite », mais cette version n’a pas été retenue) que j’ai découvert cette chanson, que je n’avais jamais entendu, ou remarqué. Elle m’a fortement touché, tellement je m’y suis retrouvé. Quelques paroles, notées à la volée : « j’aime les gens qui trop écoutent leur coeur se balancer, les gens qui disent et se contredisent et sans se dénoncer, les gens qui tremblent que parfois ils nous semblent incapables de juger….. les gens qui passent moitié dans leur godasse et moitié à côté, …...j’aime ceux qui paniquent, qui ne sont pas logiques, enfin pas comme il faut …...j’aime les gens qui n’osent s’approprier les choses, encore moins les gens….
j’aime leur petite chanson , même s’ils passent pour des cons, …..ceux qui veulent bien n’être qu’une simple fenêtre pour les yeux des enfants……..ceux qui sont assez poire pour que jamais l’histoire ne leur rende les honneurs ….
merci pour la tendresse et tant pis pour vos fesses qui ont fait ce qu’elles ont pu….

Le doute, sans doute , marqueur de notre fonds européen, qui permet d’éviter parfois des erreurs, qui nous évite de foncer dans le mur, convaincu d’avoir raison et sur tous, mais qui parfois nous paralyse, nous empêche d’avancer quand d’autres, sans aucun doute, avancent en courant, prenant la place avant les autres, trop vite , sans laisser mûrir, sans prendre ce temps si indispensable. 

Entre le lièvre et la tortue je me sens parfois tortue, même si souvent, je cours comme le lièvre, et arrive juste à temps, pour me dire que si je m’y étais pris plus tôt, je serais moins nerveux et tendu, et peut-être arrivé au but avec un esprit plus serein.

Ici, une version que j’aime bien : https://www.youtube.com/watch?v=qM1XxVZH-I0
la version qu’on entends dans le film est celle de Anne Sylvestre: https://www.youtube.com/watch?v=KuLe4xiTNVM