lundi 22 juin 2015

Frustration

Il y a des jours où les choses ne marchent pas comme prévu. 
Résultat de recherche d'images pour "frustration"L'autre jour, je dois aller à la Grande Ville pour un rdv professionnel de 3 heures le matin. Je prends mon après-midi pour profiter de la Grande Ville, et vous l'avez compris, pour aller faire un tour au sauna. En plus, je suis fatigué ; même si je ne rencontre personne, je profiterais d'un moment de détente des plus agréables.
A peine monté dans le TGV, sms de mon RDV qui m'indique être malade, et pas à l'aise pour me recevoir, espérant que je ne suis pas déjà parti. Sinon, il viendra quand même.
Arrivé à la Grande Ville, j'arrive à son bureau où personne n'est au courant de sa défaillance. Je lui envoie plusieurs messages , sans réponses ; et préviens aussi ma femme et mon bureau de ces déconvenues. Au bout de 2 heures, je repars, mais ayant informé le banc et l'arrière-banc, je n'ai plus d'excuses pour rester traîner, et ma femme est très heureuse de me retrouver plus tôt.

Je suis frustré, je ne pourrais pas avoir mon petit plaisir de farniente en milieu chaud et humide ! Arrivé chez moi, je fais la tête toute la journée, je m'énerve pour un rien. Je mets ça sur la perte du temps du matin, mais en fait c'est bien mon plan « sauna » qui a foiré qui me met dans cet état ! Je tourne en rond, je n'arrive pas à me concentrer, je passe d'un sujet à un autre, mon discours est sans queue ( c'est le cas de le dire), ni tête.
Il me faudra une nuit pour me remettre de cette frustration.
Et encore.
J'ai un gout d'inachevé dans la bouche.
Jamais j'aurais cru devenir aussi accro au sauna.

Prochaine échéance : Paris dans 10 jours. Mais arriverais-je à trouver un moment pour satisfaire mes envies ?

mercredi 17 juin 2015

Doux moment


Je ne me souviens plus comment ca s'est passé. Ce qui est certain, c'est que j'étais allongé sur le dos dans mon lit, qu'il s'est approché, et qu'il est venu doucement au-dessus de moi, a approché ses lèvres, j'ai tendu le visage, et il m' a alors embrassé avec une douceur inouïe, une sensualité extrême. 

Un moment très intense, tous mes sens en éveil. 
C'est alors que j'ai aussi réalisé que Fabrice était mon ex voisin, ouvertement homosexuel, que je soupçonne d'ailleurs d'avoir une relation avec mon copain hétéro. C'est un copain de plus de 15 ans maintenant. Il n'a jamais su pour moi. 
Résultat de recherche d'images pour "homme nu qui dort"Mais là, impossible de me souvenir comment il a atterri ainsi dans mon lit, comment cette nuit a passé. J'ai un sentiment de plénitude qui m'envahit. La nuit a donc dû être très belle. 

Et soudain, je réalise. 
Que la réalité est dure, et que le collègue avec qui je partage cette chambre d’hôtel, et qui dort dans le lit d'à côté dort toujours. Que la journée d'hier était dure, que celle d'aujourd'hui le sera, mais que le sommeil et le monde des rêves va me permettre de passer une meilleure journée, en pensant à ce qui pourrait se passer avec Fabrice, si nous étions dans un même lit

Le monde des songes est parfois terrifiant, parfois merveilleux. Il y a des jours où je passerais mon temps à dormir, juste pour "vivre" ce genre de moments..

mercredi 10 juin 2015

Chaleur et Fraicheur (3/3)

Je retourne donc au sauna, où se trouve toujours le mec allongé. Je m'allonge alors sur la banquette en face de la sienne. On est en parallèle. Il se caresse doucement le ventre, ses poils, ses jambes, son crane, parfois son sexe, que je n'arrive pas à distinguer. Parfois , il s'assoit en tailleur, et étire ses bras. Moi, je reste allongé, je me caresse aussi doucement, je ferme les yeux. Au bout d'un moment, il se lève, semble plier consciencieusement sa serviette, qu'il vient déposer sur la banquette en contrebas de la mienne. 
Il s'assoit. 
Je le regarde, on se comprend.
Je tends mon bras, et commence à caresser sa cuisse. Il commence alors à me caresser très délicatement, avec beaucoup de calme et de douceur. Mon bras, mon flanc, ma jambe, mon visage. Il est lent, attentionné. Je tends mon bras de nouveau, me retourne légèrement pour pouvoir aussi mieux le caresser. Il effleure mon ventre, qui est couvert de gouttes de transpiration. J'ai chaud. Lui aussi.
C'est lui qui prends alors l'initiative : «  Désolé, mais il faut vraiment que je me rafraîchisse, j'ai trop chaud ». On sort alors sous les douches, où on fait couler l'eau froide pour lui, tiède pour moi. On se regarde mieux, il est plutôt bien foutu, et il a perdu son regard dur que je lui avais vu plus tôt. Je lui demande si il vient souvent dans ce lieu, et m'explique que pour lui, c'est sans doute le lieu où il peut le mieux se délasser, « consommer » si il le souhaite, mais où il arrive à maintenir une certaine tranquillité. Il n'est pas à la recherche effrénée de mecs, il vient d'abord pour le plaisir des vapeurs , sèches ou humides, et le plaisir des yeux peut-être, et éventuellement plus. 

On retourne dans le sauna, nos serviettes l'une à cote de l'autre. Il m'explique alors que si il mouille en totalité sa serviette, c'est aussi pour avoir moins chaud sur la banquette. Élémentaire, mon cher Watson !.
Nous repartons à la découverte de nos corps, par ces caresses douces et bienfaisantes, qui ont un fort effet sur moi ? Je cherche sa bouche de ma bouche, elles se trouvent, d'abord doucement, puis avec de plus en plus d'énergie, pour finir par être véritablement fougueuses, déterminées, et énergiques ! Je lui mordille l'oreille, passe la main sur son crane rasé (j'aime bien en fait les cranes rasés, il y a une certaine douceur qui me plait, et un peu de piquant aussi!), descend dans l'entrecuisse, pour trouver une bite qui a bien durci. Il fait de même. 

Ce qui est terriblement agréable, c'est le contact de ce corps d'une fraîcheur incroyable, dans cette atmosphère sèche et si chaude. 
Résultat de recherche d'images pour "verre d'eau fraiche"
C'est un verre d'eau fraîche au milieu de la canicule, celui qui se couvre de gouttes de condensation, et qui pour moi est le symbole même de la soif. 
C'est une ombre bienfaisante dans la chaleur de l’été. 
C'est la fraîcheur d'une cave, d'une grotte en plein mois d'Aout. 
Dehors, il pleut des cordes, il fait 10°. Dedans, il fait 80°(je ne sais pas la température d'un sauna), et là, c'est une fraîcheur inouïe ! 
Et une chaleur des corps pourtant intenses. 
D'ailleurs, ca va aller très vite. Je profite de ce torse poilu et frais, je bois à son téton cette fraîcheur, pendant qu'il continue à s'occuper de mon entrejambe. Mais, nos positions sont instables, il s’assoit à moitié sur mon genou, je le pousse à s'allonger, il est très excité, moi aussi, il me dit d’arrêter de le toucher, mais c'est trop tard, il jouis, dans un grand éclat de rire (et là, je pense à Estef), je m'empresse alors de jouir également , sur ce beau torse frais. Je suis sur lui, il rigole de bon cœur, et moi aussi. Il a l'air tout étonné de ce qui nous est arrivé, tout content aussi !!

Comme si cela avait été prévu, ou synchronisé, une alarme retentit. Elle annonce la fermeture prochaine. Je ne sais pas s'il a accepté ce moment avec moi, faute d'avoir trouvé mieux avant ? Mais je ne pense pas. Il me redit qu'il est très sauvage, et ne cherche pas trop le contact physique. Il m'explique également l'histoire du sauna, ce que je vous ai mentionné plus haut. Il me demande d'où je viens, ce que je fais à Bruxelles . Il est bruxellois, voit un thérapeute sur Marseille régulièrement. Je n'en demanderai pas plus. 

Dans les vestiaires, il y a un troisième mec. On fait comme si on ne connaissait pas. Mais on se retrouve à la sortie. 
On fait un bout de route, puis nos chemins se séparent.
On n'échange pas de mails, ni rien d'autres.
Mais je pense qu'on est chacun heureux du moment passé ! Je rentre à mon hôtel le corps , mais aussi le cœur plus léger.
Je passe une nuit reposante et sereine.

dimanche 7 juin 2015

Chaleur et Fraicheur (2/3)

Je retourne vers le hammam. Il y a un mec sur l'espèce de double banquette. Je m'allonge de l'autre côté. Il ne bouge pas. Je n'ai pas très chaud non plus, je décide d'aller de l'autre côté, derrière l' « égyptien ». Il n'y a personne. Je m'assois sur une banquette haute. J'ai laissé ma serviette à l'entrée, comme tout le monde ici, ce qui n'est pas forcément le cas dans les saunas parisiens en fait. Un mec arrive, type méditerranéen, un peu rond, mais pas mal. Il s'adosse sur le mur en face de moi. Il s'approche, commence à me caresser. Je me laisse faire, ça fait du bien. Il s'assoit à côté de moi, me caresse le sexe. Je fais de même. Il a une bite épaisse, très dure. Je l'embrasse dans le cou, lui mordille les oreilles, ça a l'air de lui plaire. Pendant qu'on se caresse, un troisième arrive, et fonce sur cette bite épaisse qu'il engloutit dans sa bouche. Le mec se laisse faire, pendant qu'il me branle, et que je lui mordille la nuque, les oreilles, la langue, que je l'embrasse goulûment. Ca a l'air de lui plaire vraiment. Une fois sa bite suffisamment dure, je suppose, l'autre se retourne et lui présente son cul, qu'il pénètre facilement, après avoir mis une capote (qu'il a trouvé où, je ne sais pas ? Car je n'ai pas vu de capotes en libre accès dans le sauna). Les deux s'activent, mon type étant dans une position un peu curieuse, à moitié assis sur la banquette, moi coincé entre lui et le mur, et l'autre un peu en équilibre dans l'air, à se faire sauter activement, voire furieusement. Un quatrième arrive, mate, se touche un peu, puis s'en va. Je le verrais plus tard se faire prendre dans une alcôve du hammam. L'autre continue à activer son cul sur la bite qui l'entreprend. Il ressort, se remet à le sucer, puis le jeu reprend. Mais mon type en a marre. Il se retire, l'autre veut continuer à le sucer, mais il refuse. Quant à ma bite, elle n'a pas l'air de l'intéresser, car il ne s'occupe que de l'autre. Je continue à le branler, à le caresser, à le titiller de la langue. Il a failli me faire jouir en me caressant, mais je l'ai arrêté. Lui , en revanche a l'air d'apprécier le mouvement de ma main. Il vient jouir dans un long râle. On se regarde. Il met pied à terre, et file, me laissant avec mon érection. Ca arrive souvent ce genre de comportement. Mais ça ne me dérange pas. Je reste un moment, puis je sors.

Je passe au sauna, il y a quelques mecs, et un type allongé, que j'avais repéré à mon premier passage, mais qui s'est allongé ailleurs. Je reste un moment, et m'allonge de nouveau. Au bout d'un moment, je me retrouve seul avec ce type allongé. J'ai l'impression qu'il me regarde, mais je ne vois pas très bien. Il doit avoir une bonne trentaine, il est grand et musclé, poilu aussi, le crane chauve. Il se lève, et passe devant moi, avec un regard bleu clair, mais un peu bleu acier aussi, qui semble montrer quelqu'un d'autoritaire, de dur, pas un commode. Il sort, et revient quelques temps après avec sa serviette totalement trempée, qu'il dépose sur une des banquettes pour s'y allonger. Je ne connaissais pas cette méthode, il doit sortir du sauna une fois la serviette sèche ? Je commence à chauffer dur, donc je sors me rafraîchir aussi. Je refais un tour dans les divers espaces, j'ai l'impression qu'il y a moins de monde. Au hammam, un type plutôt bien fait se branle tout seul en poussant des grognements derrière la pile de la statue égyptienne. Mais les autres mecs semblent avoir disparu. Il doit être 22H, j'ai l'impression que ça ferme pourtant à minuit. Curieux.

vendredi 5 juin 2015

Chaleur et Fraicheur (1/3)

Le lieu était incroyable, et totalement inattendue. Une maison bourgeoise traditionnelle bruxelloise, à deux pas du centre ville, du côté du jardin botanique. Ce genre de demeure toute en hauteur, sans doute en briques, mais je n'ai pas fait attention en fait, tant j'étais pressé de rentrer dans cette maison, pour m'y relaxer, pour oublier ces deux jours horribles de boulot, avec tensions, conflits, rivalités, non-dits, que j'avais dû gérer avec plus ou moins de bonheur. J'étais vidé, littéralement, et dans le froid de la capitale belge, sous la pluie, il me fallait du délassement, dans la chaleur moite d'un sauna, dans la sécheresse d'un sauna, avec éventuellement de beaux corps à admirer, et éventuellement plus. En sortant de mon hôtel, j'étais tombé sur un partenaire professionnel, avec qui je devais bosser le lendemain. Impossible de refuser à passer un moment avec lui autour d'un verre ! Heureusement qu'il était épuisé, et qu'on a juste pris le temps d'une bière.

J'avais repéré plusieurs lieux, j'avais décidé pour celui qui était le plus éloigné mais qui semblait le plus intéressant. Vu le temps qui me restait, j'ai opté pour le plus proche, malgré des commentaires mitigés sur internet, en me disant que j'y allais surtout pour me délasser. Aucune autre attente.

En arrivant, on monte un escalier raide, puis on rentre dans une maison, qui semble habitée. A la caisse, un homme d'un certain age, qui ne parle pas bien français, et qui m'indique où se trouve le sauna. Derrière lui, un salon, de style, avec meubles anciens, peintures et dessins grand siècle au mur : étonnants. Je jette rapidement un œil, mais je ne peux vous dire le style : 18 ème ? 19 ème ? Un peu de tout ça sans doute.

Les vestiaires sont pratiques et propres , mais font un peu vieillots. C'est dimanche soir, 21H, je n'ai pas l'impression qu'il y ait du monde.
Il y a plein d'escaliers, qui montent, descendent . Je monte, arrive dans un endroit où se trouvent les cabines, une pièce à l'air de servir de back-room. Il y a un type sur un canapé qui rêvasse. Les douches ne sont pas par là. Je descends donc, emprunte un couloir, bordé d'une large baie vitrée. Dehors, il pleut des cordes. Je vois un beau mec arriver en face de moi. Ah non, ce n'est que moi, mon reflet dans un miroir ultrapropre. Humm, pas mal , je trouve, ce beau mec. Je pourrais presque coucher avec moi !!!
Je continue le couloir, arrive sur une pièce carré, haute de plafond, avec un jacuzzi au milieu. Personne dedans. Et j'aperçois les douches. Il y a des mecs un peu vieux quand même, la cinquantaine , voire plus, quelques trentenaires, mais pas moins. Je découvre le hammam : en deux espaces, l'un avec un double banc, séparé d'une paroi ajourée en bas. Je suppose que tu t'allonges d'un côté, et si un autre mec s'allonge de l'autre côté, les mecs peuvent se caresser, sans voir leur visage. C'est ce que je verrais effectivement plus tard. Sur l'autre espace, une statue plus que grandeur nature d'un égyptien t'attends, et sert de pilier central, autour duquel il y a des banquettes. Et dans le fond, trois mini alcôves, où un mec est en train de se faire sucer. Je reste un peu, mais la chaleur n'est pas à son top, et j'ai besoin vraiment de me réchauffer. Je ressors, passe à la douche, et poursuit l'exploration.
Je découvre , en contrebas d'un escalier, le sauna. Je rentre. Le sauna est très grand, en longueur, avec deux niveaux de banquettes. Je pense qu'allongés mais sans se toucher, tu peux mettre une dizaine de mecs. Là, il y en a trois, dont deux que j'ai apparemment dérangé. Il fait très chaud. Je reste pour me réchauffer, me détendre. La chaleur sèche, qui n'est pas celle que je préfère, me fait un bien fou. Je décompresse vraiment. Je m'allonge sur ma serviette, sans me recouvrir, ce que je fais en général. Mais là, je m'en fous, et j'ai envie de laisser aller ce corps fatigué qu'est le mien aujourd'hui. Au bout d'un moment, je me relève doucement, les trois mecs sont toujours là, j'ai entendu un ou deux mecs rentrer puis sortir. J'ai très chaud, je sors. Je continue mon exploration, découvre d'autres douches, où je vais me rafraîchir.
Il y a encore des couloirs. Je descends dans les caves, voûtées, en briques, très saines, pas humides. Il y a du mobilier ancien, des coins salons, un vrai salon, avec télé et film X, et canapés pas mal. Et au fond, une salle de baise, mais il n'y a personne dedans. Il y a aussi une pièce fermée comme une prison, qui doit servir pour les plans SM, je pense ? J'apprendrais en fin de soirée que c'était le coffre fort de la famille d'industriels(?) ou banquiers(?) ou je ne sais quoi qui habitait cette maison par le passé. Je reprends un couloir, et me retrouve sur le jacuzzi où trois mecs pataugent. Je crois avoir fait le tour de l'endroit.

A suivre....