samedi 24 novembre 2012

Rencontres de rêves....

Je ne sais pas ce qu'il faisait avec moi, et moi, pourquoi , je le suivais. En tous les cas, à la banque, il savait que j'avais enfin de l'argent sur mon compte. 6430 euros exactement. Et je devais lui sortir cet argent.
Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça, mais je suis resté très ferme:"non, je ne peux te préter cet argent. C'est hors de question". Il semblait ne pas pouvoir parler, un muet. Mais vu sa réaction étonnée, cela signifiait qu'il avait l'habitude que je lui donne de l'argent de cette manière. Et l'employé de banque n'était pas étonné, d'ailleurs.
Je me suis retrouvé ensuite, je ne sais comment, en train de suivre cette grosse femme, et ce super mec(pas celui de la banque , un autre, au physique de rêve, genre nageur athlétique, avec un corps musclé comme il faut, une gueule sympa et rieuse). La grosse femme avait une folle envie de dormir, ce qu'elle a fait dès qu'elle a pu trouver une chambre. 
Et dans la cour de l'édifice, le nageur s'est mis à courir devant moi. J'ai fait de même. En courant, il se dévêtait, retirait son pantalon d'abord, laissant apparaitre une cuisse musclée, ferme, brillante, aux muscles bandés et saillants. Vision de rêve. Je craque devant ce spectacle. Et je craque encore en écrivant ces lignes. Il tourne la tête vers moi, avec un sourire ravageur. Il continue à courir. Il portait curieusement un boxer, et un caleçon.Par un geste innapproprié, les deux glissent légèrement et laissent entrevoir la moitié de ses fesses imberbes. Il voit que je l'ai vu, et recouvre son postérieur rapidement, avec un regard qui en dit long. 

Il rentre dans la première pièce qui s'offre à lui....

Que pensez-vous qu'il advint ensuite?

dimanche 18 novembre 2012

sortir de l'impasse?

Pas trop le moral en ce moment.
Soucis de fric, de boulot entre autres.
Toujours des interrogations quant à ma double vie. En temps normal, j'arrive à assumer à peu près. J'y arrive toujours , mais j'ai un curieux sentiment de me trouver dans une impasse à tous niveaux: professionnels, familiaux, intimes.
J'aimerais prendre mon sac et partir, tel l'autre Arthur qui écrivait des poèmes, l'homme aux semelles de vents.Partir, en laissant derrière moi le poids de mon histoire, de mon environnement proche qui m'étouffe, de ces souvenirs de famille qui m'encombrent et l'esprit , et l'espace, en laissant derrière moi ces soi-disant collègues de boulot(enfin certains, pas tous) qui me savonnent des planches....
Mais je sais que je ne le ferais pas, principalement pour mes enfants  qui ont besoin de moi. Et pour ma femme. Je dois néanmoins sortir de l'impasse; deux solutions: reculer(mais j'ai pas envie),ou bien  foncer dans le mur pour le faire sauter ? mais là, il y aura des dégâts collatéraux .

mercredi 14 novembre 2012

Sympa, les aires de repos

Ce soir, c'est un de mes lecteurs qui écrit. Je n'ai rien changé. Il se reconnaitra. Un adepte des aires d'autoroute. Merci à toi, l'ami...

C'est la description d'un mode de faire, mais pas non plus un mode d'emploi.

Moi , j'ai un peu de mal sur ce genre de lieux, mais ça m'intrigue, ça m'excite aussi en fait, ces rencontres hasard-euses/as-hardeuses, mais sûrement pleine d'excitation ....

Ce soir je rentrais de K....

J'ai deux aires de prédilection, chacune avec une boucle qui s'écarte de la station ou du bloc sanitaire.

Je m'arrête à la première.

Une voiture arrêtée. Le mec à l'air bien. Je me gare un peu plus loin. Je passe un coup de fil.
Il rapproche sa voiture et sort marcher un peu sous le bois.
Je sors et je m'appuie sur ma voiture coté bois.
Il est devant la clôture face à moi dos tourné à 20 m.
Il se retourne. 35 ans maxi, joli, crâne rasé. Il vient direct vers moi, s'arrête à 50 cm, vraiment craquant.
Direct, il me dit : tu es la pour faire quelque chose ?
- oui (je souris à son sourire)
Il est légèrement gêné :
- je connais pas cette aire, c'est spécial non ?
En effet, de jour ce n'est pas très intime, le bois est clair et ouvre sur un chemin et une vigne.
- oui c'est mieux vers le soir, mais il y a un passage vers le grillage
- je ne me sens pas a l'aise la
Moi j'ai déjà envie, je sens une raideur s'installer...
- tu vas vers B... ?
- non vers K..., et toi ?
- vers B.., tu n'es pas du bon côté alors
- non je suis venu voir, mais je préfère y aller, je ne suis pas à l'aise
- comme tu veux...
Échanges de sourires, il part, dommage.
Je me dis que j'aurais du lui proposer de parler un peu histoire de le détendre.

Je pars aussi.

Une heure plus tard. La deuxième.

La boucle passe devant le bloc et s'enfonce dans une plantation.. On peut tourner indéfiniment. Certains ne s'en privent pas.

Je me gare à l'extrémité de la boucle. Nouvel appel téléphonique.

Un gars se gare un peu avant. Il marche sur la route et me dépasse. J'ai fini de téléphoner. Une autre voiture se gare à côté de la mienne. Je préfère le premier. Je m'approche de lui, ma cigarette s'est éteinte il me donne du feu je lui en offre une. Mais il va fumer plus loin et finalement redémarrre. Il fait deux tours et me repasse devant deux fois, je fume tranquillement assis sur le parapet.
Il se gare sur le troisième côté de la boucle, entre temps une autre voiture s'est garée et il se place un peu plus loin.
Pendant ce temps plusieurs voitures tournent, se garent, repartent...
Je vais me garer entre les deux. Il est déjà sorti, installé à la portière de l'autre gars. Je regarde dans le rétro : ils ont commencé quelque chose, le mec dedans, lui par la portière ouverte.
J'y vais. Je m'incruste facilement.
Le mec assis est mignon, plus que l'autre.
On partage un moment à trois.
Le ballet des voitures s'est arrêté.
Maintenant on est tous les 3 debouts contre la voiture, frocs baissés. Je m'occupe surtout du mignon.
Le ballet reprend.
On se réajuste...
Je propose de se retrouver sur le premier côté de la boucle, la ou le bois est plus profond.
Je repars et vais me garer la bas.
Un moment après le mignon se gare à côté. L'autre ne suivra pas.
On s'enfonce dans le bois, il y a un coin discret au loin.
L'étreinte est sensuelle. Dommage il mouille un peu, je l'aurais bien sucé. Lui ne s'en prive pas. C'est bon.
Un autre gars est venu mater. Je lui demande gentiment de nous laisser.
On continue tranquillement en échangeant aussi quelques mots.
La jouissance nous a pris quasi en même temps côte à côte, c'était bien sympa.
On revient aux voitures en discutant... Un bi, sans doute marié, encore un...

Tiens, j'en bande encore.

Sympa les aires de repos.

jeudi 8 novembre 2012

Piscine

Pas trop le moral, ces derniers temps. Peut-être l'hiver qui se fait sentir, le froid qui commence. 
Quand ça me prend, une de mes parades est soit de courir, soit de nager. L'eau est un formidable relaxant et antidépresseur , on s'oublie totalement, et son corps , et son mental. Enfin, pas totalement, car mes sens restent en éveil, et j'admire toujours les corps musclés des beaux nageurs qui crawlent ou brassent devant moi. Avec mes lunettes, sous l'eau, je reluque les torses, les bras, les jambes, les maillots moulants qui dessinent souvent de très belles fesses, et laissent deviner des bosses avantageuses.

Il y a un mois environ, un vendredi vers 18h15, en sortant et en passant aux douches pour me rincer, je croise le regard d'un jeune homme, la trentaine. Le gaydar fonctionne à plein. Nos regards se fixent. Lui a presque terminé de se rhabiller. Il va vers le vestiaire du fond, où se trouve le sèche cheveux et laisse la porte ouverte. Je ne peux pas ne pas le voir. Il a fait exprès. Mais du monde arrive, il sort..je me sèche, enlève mon maillot dans le vestiaire collectif(les personnes sont reparties), il revient, cherchant un sac oublié. Il a dû voir mes fesses, mais je ne sais pas. Je me dépêche de m'habiller. Je suis venu nager avec ma femme, qui m'attends dehors. On se dirige vers la voiture. Lui, il m'attends , dans la sienne, immatriculée 42 (ce n'est pas mon département, et c'est un peu loin de chez moi..). Fin de l'histoire.

Vendredi dernier, je suis seul. Il fait froid. Je déprime un peu. Je file nager. J'arrive sur le parking. La voiture immatriculée 42 est là. Je fonce, me mets en maillot, personne dans les vestiaires, passe aux douches, personne, rentre dans le bassin, je guette les nageurs qui sont peu nombreux. Il n'est pas là. Il est peut-etre aux toilettes..ou parti. Je nage. il n'arrive pas. Au bout de 45 minutes, je sors, vais aux douches, me rhabille, sort, rejoint ma voiture. Il est parti.

Voilà. C'est tout. Résultat: j'ai nagé et affiné quelque peu ma silhouette; j'ai admiré des beaux corps; j'ai imaginé en tenir un dans mes bras. MAis au final, je suis plutôt content. Je me contente de peu finalement.

Enfin, j'aurais peut-etre été moins serein, si je n'avais pas eu ces quelques moments de très grand plaisir notamment, grâce aux Pyrénées. Je vous l'expliquerais peut-être un de ces jours.