C'était le silence dans
cette nuit, dans ce lit, hormis sa respiration puissante, c'était
l'obscurité totale. J'étais concentré sur moi, sur lui.
C'est aujourd'hui, avec
le recul, que je me rends compte de ce moment particulier où je
n'écoute que mon corps, avec celui de cet homme à mes côtés.
Cela fait très longtemps
que je n'ai pas connu cette sensation.
Au petit matin, je
l'entends se lever. Je suis dans les bras de Morphée et ne bouge
pas. Je me rendors, sans vraiment me rendre compte que j'ai ouvert un
œil. Je ne sais pas combien de temps il est resté debout. Il
revient, vêtu d'un pull, me réveille simplement, me demande si je
veux du café. Il m'apporte le petit-déjeuner au lit :
biscuits, tartine beurrée et confiture, tasse de café. C'est du
luxe .
Moi qui ne prends jamais
le petit-dej au lit (j'ai renversé une cafetière une fois dans
mon lit avec ma belle), je savoure cet instant.
Je lui raconte son effet de chaleur de la nuit, sa respiration forte quand il dort.
Ca doit être la
troisième enveloppe de la bulle.
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