jeudi 6 novembre 2014

Bulle de B...(2/4)

Et puis, il se faisait tard, non ? Il fallait aussi passer à autre chose, à cette exploration des corps que nous attendions avec impatience en fait.

On est passé dans une chambre. Il faisait frais, il craignait d'avoir froid. Et puis, je ne sais plus comment c'est parti, mais ça devait partir comme ça, et on s'est enlacé, tombé sur le lit, nos bouches se sont trouvées, nos corps aussi. On s'est vite retrouvé à poil, j'ai pu ré-admirer sa bite drue, longue sans être démesurée, plutôt fine, stylée en fin de compte, que ma bouche a pu apprécier à loisir tout au long de la soirée, ainsi qu'au petit matin. Il est bien foutu, un corps bien constitué, musclé sans graisse, peu poilu (apparemment, il coupe ses poils). Mes doigts fouillent un peu partout, je le retourne sur le ventre, profite de ses belles fesses. Il fait de même. Et puis, je ne sais plus trop. Il me caresse, semble aussi s'endormir dans mes bras. Je monte sur lui, je m'assois sur sa bite. A un moment, il a éteint la lumière. On a continué dans le noir (qui est totalement noir, complet, on ne distingue pas une ombre) à se caresser, s'embrasser, se sucer, se frotter avec nos corps, se bouffer les oreilles. Ce qui est curieux, c'est que je ne me souviens plus de l'ordre des choses, mais ça s'est fait, naturellement et avec bonheur. Ou peut-être que les effets du pain m’empêchaient de me concentrer calmement sur son corps ? Oui, ce fichu pain, avec trop de levure, qui me provoquaient des bulles dans le ventre. Ce n'est pas des plus érotiques, ni des plus romantiques, d'avoir des bulles dans le ventre dans des moments pareils. C'est même terrible. Je ne sais pas si il a vraiment compris sur le moment. Mais bon, il a fait comme si il ne se rendait pas compte. Et moi, j'étais content, satisfait, à profiter, à jouir du moment présent. Il a fini par jouir. Il s'est lové dans mes bras.

Et rapidement, j'ai entendu son souffle profond et régulier du sommeil réparateur.
Au bout d'un moment, je me suis levé boire un verre d'eau. Je me suis recouché à ses côtés, il m'a collé. Je me suis endormi. Quelques temps après, je me réveille transpirant. Son dos épouse mon ventre... ou mon ventre son dos, je ne sais plus. Nous avons dû dormir profondément. Il est brûlant, une centrale thermique!!!je m'éloigne donc, mais il ne me lâche pas. Toute la nuit, il me cherchera de la jambe, de son bras, de son corps. Il m'enlacera aussi.


C'était la seconde enveloppe de la bulle qui se mettait en place autour de moi.

1 commentaire:

  1. tendresse ... sensualité ... Belle nuit !! ... :-)
    A bientot pour la suite ..
    O

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