Fin de l'été. Il pleut.
Des orages. Des trombes d'eau. On respire après la canicule. On
râle, il pleut. Hier, on ralait, il faisait chaud. Jamais content en
fait.
Pour moi, l'été fut
bon. Agréable. En harmonie avec ma douce. Du calme. Pas de mer, mais
tant pis pour cette fois-ci. N'empêche, je n'ai pas l'impression
d'avoir mis mon esprit en repos total. Pas pu m'évader dans la
lecture(j'ai pas lu un seul bouquin cet été, c'est une première,
et c'est inquiétant pour qui me connait!), pas pu déconnecter, et
mon corps, et ma tête.
Beaucoup de kilomètres
parcourus aussi. Mais pour de bonnes causes. Paris au mois d'Août:
un bonheur réel!!et enfin, un peu de découvertes de banlieues,
proche et lointaine.
Le retour est difficile.
Le quotidien m'étouffe, je trouve l'ambiance de mon boulot
mortifère. Personne de motivant autour de moi. Rien qui ne m'anime.
C'est terrible, non? Serais-je devenu trop difficile, hautain, snob,
ne supportant plus le moyen, le sans-passion, le répétitif de ma
petite vie?
Bon. Je dois virer d'ici
au plus vite. Je m'y attelle.
Je dois nettoyer aussi ma
tête. Ca, j'ai pas encore fait le pas, je flippe.
J'ai besoin de rêves,
d'horizons lointains, d'aventures nouvelles.
A propos de rêves: une
de mes activités parallèle à mon boulot(mais pas mon boulot)
m'oblige à prendre contact avec un type du bout du monde, que je
dois inviter à un événement en France. Je ne l'ai jamais vu. J'ai
eu son contact par un collègue commun. Il ne parle pas français.On
échange en espagnol. Au départ, très formel. Et puis, il me
demande de passer au tu. On continue à échanger sur le pourquoi de
son invitation. Sérieux donc. Et puis, en fin de mail, « tu
fais quoi ce week end? ». Et la correspondance glisse vers le
privé. Il me décrit ses activités, ses weekend, me dit où il
habite exactement. Je regarde sur Internet, et évidemment, il habite
le quartier »gay » de sa ville. Un hasard,
peut-être!(tous les habitants du Marais ne sont pas des homos,
n'est-ce pas?) Et le voilà qui me fait des « abrazote »,
et me donne du « arthur querido ». Et moi, je me dis que
c'est pas possible, un français m'écrirait comme ça, je me
dirais:il drague!!!Alors, je me prends à rêver ….que quand il
arrivera en France....je l'accueillerai....on ira à cet événement
ensemble, et …. le soir, il aura par exemple un problème de chambre
d'hôtel non retenue, et ….. je lui proposerais de partager la
mienne, et que....Bon , vous avez compris, je me prends à imaginer,
me faire des scénarios pas possibles, à réver enfin. Et rien que
pour ça, cette fin août me semble radieuse. Il m'en faut peu!
Bon, je vous dirais en
octobre si mes rêves sont devenus réalité, et si je pars le suivre
au bout du monde, dans ce pays latino que je ne connais pas.
Avez-vous le film
« 360 »? je vous en parlerais, ça m'a bien plu. Sur le
couple, la fidélité et la tromperie. Très nuancé. Ni noir, ni
blanc. Que des nuances de gris.
Bon retour ! Dis toi bien que les vacances c'est changer de fatigue. Reprendre c'est donc revenir à ce qu'on connaît... Et puis avoir des projets ça booste ! Alors bienvenue au bel Hidalgo ! Si tu veux qu'on le sorte ...
RépondreSupprimerLe bel hidalgo veut que je lui fasse visiter la Ville...et veut arriver un jour avant pour "profiter de moi"...putain de langue étrangère: dois-je comprendre ce que je désire, ou est-ce juste une manière de parler?
RépondreSupprimerSinon, tu vas bien? tu as passé un bel été?