Le lendemain ou le
surlendemain, je ne me souviens plus, j'avais deux heures de libre
l'après-midi.. Ramon était occupé ou repartit dans ses pénates,
je ne sais plus. Il faisait très très chaud sur Paris, et mon
« désir d'homme » me tiraillait les entrailles. Je
décidais donc d'aller faire un tour au sauna, même si vu la
chaleur, il me semblait que ce n'était pas la meilleure période. Je
retournais donc au sauna, celui tout de rouge vétu, celui de ma
première expérience de sauna, que je n'avais pas aimé au départ,
mais qui finalement m'avait séduit la seconde fois. Ce fut donc une
troisième des plus intéressantes.
Curieusement, malgré la
chaleur, et l'heure (milieu d'après-midi), il y avait beaucoup de
monde ! De tous les ages, de toutes les nationalités, vu les
langues étrangères que je pouvais entendre, de toutes origines.
Dans le hammam très embrumé, je m'assois et observe le ballet des
mains baladeuses, pelles en direct, beaucoup plus fournies que les
autres fois. Je suis assez scotché, et ma bite aussi d'ailleurs ,
qui relève très vite le bout de son nez !!! Un
asiatique, je dirais de mon age, me fixe dans les yeux, et vient
s'asseoir à côté de moi, tout en me regardant très fixement. Il
infiltre sa main dans mon entrejambe, qui durcit de plus belle, et je
fais de même, découvrant ainsi que les clichés ont vraiment la vie
dure, et que les asiatiques n'ont pas tous de petites bites !!!!
il veut qu'on aille dans une cabine, mais je préfère y aller plus
tard. Je viens d'arriver, je veux d'abord profiter du lieu, faire mon
tour, ce que j'entreprends. Le sauna reste lui moins habité
(et je remarque d'ailleurs que les saunas sont souvent moins
fréquentés que les hammams : est-ce la brume et les vapeurs
qui créent un climat plus propices aux ébats, du fait de la moindre
visibilité due au brouillard qui floute les corps et les identités ?
Ou bien le sauna dégage une chaleur trop sèche et trop « ardente »
qui ne permet pas de rester aussi longtemps que dans le hammam ?),
les cabines semblent assez
occupées, on entend quelques râles par-ci par-là.
Je
retourne dans le hammam, qui est moins peuplé. Je distingue un très
beau mec, assis en face de moi, de l'autre côté. Je n'arrive pas à
déterminer où va son regard : vers moi ? Dans le vide ?
Ailleurs ? La vapeur est trop dense, mais j'ai l'impression
qu'il me fixe. En tous les cas, moi je le regarde !. En
revanche, un jeune à côté de lui est en train de le branler
doucement. J'en déduis qu'il se laisse aller, et que son regard est
dans le vide. Pourtant, assez rapidement, il lui fait comprendre
d’arrêter , se lève, et vient s'asseoir à côté de moi. Nous
restons ainsi sans bouger. Le jeune se lève et sort du hammam. Nous
sommes tous les deux. Il se colle à moi, me regarde, m'embrasse
langoureusement, ce à quoi je réponds avec enthousiasme, vient
poser sa main sur mon sexe, me caresse le dos, tout en continuant à
insinuer sa langue dans ma bouche avec beaucoup d'habileté et de
désirs. D'autres mecs rentrent et nous regardent, je m'en fous. Il
me suggère d'aller en cabine. Nos bites dressées droit devant, nous
sortons du hammam pour s'enfermer dans une cabine. Le type est très
bien foutu, plutôt mince, tout en muscle léger. Il est très
sensuel, caresse avec beaucoup de sensibilité, embrasse comme un
dieu. Son corps est humide, comme le mien, humidité d'abord du
hammam, mais ensuite de nos transpirations dues à nos activités. On
ne se suce pas, d'un accord tacite, ou par prudence bien réfléchie,
mais ce que l'on fait me suffit amplement. Évidemment, avec un corps
comme ça, il ne pouvait être que ...danseur. Je crois avoir déjà
raconté ma rencontre avec un danseur, et mon goût pour ces corps
fermes, musclé comme il faut, plein de tensions internes, qui font
bander le corps, et celui du partenaire. Entre deux coups de langues,
nous échangeons donc sur nos vies respectives, et là, je tombe des
nues : c'est un peu le pendant de Ramon, avec des différences
quand même: lui est marié aussi, très attaché à son couple, mais
avide de rencontres chaudes, son mari, « jeune retraité »
étant en province, quand lui doit continuer à bosser à Paris au
moins trois semaines par mois.Ils ont une dizaine d'années de
différences. Je n'arrive pas à étancher ma soif de ce corps que je
découvre sous tous ses aspects, de la sensualité qui émane de ce
Yann, qui semble aussi apprécier ce qu'il caresse et touche de mon
de mon corps. On n'arrête pas de se caresser, bécoter, embrasser,
passant nos langues un peu partout, nos doigts s'infiltrant également
là où il faut. On aimerait aller plus loin,, mais l'heure tourne.
Je dois me rendre à mes obligations et le quitter. Lui va rester un
peu plus. Je lui demande son adresse mail, mais il ne souhaite pas me
la donner. Bien dommage, car cette rencontre des corps est assez rare
pour être notée! Mais tant pis, le hasard fera peut-être qu'on se
rencontrera de nouveau. Et finalement, la règle des rencontres de
sauna n'est-elle pas justement celle du plaisir fugace et d'une seule
fois ?
Ce
petit séjour à Paris m'a donc fait comprendre que les « maris »,
quel que soit le genre de leur conjoint, ont des préoccupations de
couple, de vie à deux, et peuvent être tous volage, avec pour
chacun, une plus ou moins forte mauvaise conscience ou
questionnement, par rapport au conjoint trompé.
Les maris fidèles, ça peut être très lourd. J'en avais un dans mon entourage...
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