mercredi 16 septembre 2015

Aire d'autoroute en été (4/4)

Je passe donc un mois de vacances sans aucune nouvelles de Tanguy, comme nous en avions convenu.
Je ne peux pas dire que je l'avais supprimé de mon esprit : il m'arrivait souvent dans la nuit de repenser à nos étreintes, de sentir dans ma main son sexe turgescent, d'imaginer ses lèvres sur les miennes. Je pensais lui envoyer un message, me demandais si je le relancerais dès le jour de mon arrivée ou si cela faisait trop accro, si au contraire il fallait attendre un ou deux jours pour lui faire signe. 

Le jour de mon retour, j'arrive avec quelques heures de retard chez moi, en début d'après-midi. Cela faisait exactement 5 minutes que j'avais mis les pieds chez moi, découvrant le courrier accumulé pendant mon absence, que je reçois un sms, simple : juste un point d'interrogation : « ? ». Je vérifie le numéro et c'est bien celui de Tanguy. J'attends 10 minutes et réponds un « ca va ? » neutre. Puis échanges de quelques mails tout aussi neutre sur la manière dont chacun a passé cette période. Puis silence. Je me lance alors dans un « t'es dispo aujourd'hui ? T'es où ? ». La réponse est immédiate : « chez moi, je t'attends quand tu veux ». Et moi qui ne voulais pas faire le mec trop impatient !!!!!
Vu que je suis encore seul chez moi, et bien que j'ai quelques trucs à faire, je lui donne un créneau de 19 à 21h, qu'il accepte volontiers. 

Je me prépare donc, et me dirige chez lui, à l'heure dite. Il m'a maintenant donné son adresse exacte, son nom, etc...

Que dire ? Que dire ? Que nos retrouvailles sont à la hauteur de l'attente, voire les dépassent ; que je « grimpe aux rideaux » encore plus haut que la fois précédentes, que son sexe ne me paraît plus aussi démesuré, malgré une taille quand même conséquente, que sa bouche est toujours aussi délicieuse, fougueuse, fouineuse, que ses mains sont toujours aussi agiles et expertes, que sa barbe de trois jours ajoutée à la mienne de deux jours nous provoquent des picotements réciproques intenses qui ne font que renforcer notre excitation mutuelle, que sa bouche est toujours aussi experte dans l'art de la fellation, du cunnilingus et sait explorer les recoins du corps qu'on ne pense pas toujours exploiter dans ce genre de situation, que ces caresses savent être douces, sensuelles, et excitantes, en quelques mots, que nos corps s'ajustent très bien l'un à l'autre. Mon cul semble l'exciter particulièrement, il estime que l'art du god devrait m'être proposé plus souvent!!!le sien me plait bien aussi, mais en ce moment, je préfère me laisser faire....je suis un peu au 7eme ciel, et apparemment lui aussi...
Comme la première fois, nous faisons une pause. On se raconte nos semaines précédentes, il m'assure n'avoir rencontré personne d'autres, ce dont je doute, mais cela m'est assez égal, aucune leçon à lui donner, ni à en recevoir d'ailleurs. La moment est sympa et agréable, comme la fois précédente.
On remet ça, mais là, je vais devoir abréger. Je dois rentrer, j'ai quelques obligations "sociales" à remplir.

On décide de se revoir le lendemain soir ou le surlendemain, où je suis encore libre. Après, ca ne sera plus possible.

Le lendemain matin, sms de sa part : « alors ce soir ou demain ? ». Je décide donc pour le lendemain soir , de 19 à 23h, cela laisse du temps pour faire des choses. Et là, il me dit qu'il a prévu des surprises pour moi, ce qui ne me rassure pas trop en fait, et par sms, je lui envoie un « my god ! ». Réponse « ne t'inquiète pas, tout se fait dans le respect, à demain, my love ». Et là, réponse immédiate de ma part : «  pas de problème pour le respect, mais je ne te donne pas le droit de m'appeler my love » ; réponse : « it's just a joke ».

J'arrive le lendemain soir, un peu après 19h30. 
J'ai déjà reçu deux mails d'impatience, sympas, mais les mails ont quand même été écrits et envoyés et je lui explique qu'il doit s'attendre à des retards avec moi(en plus, c'est vrai, je suis toujours en retard, certains de mes lecteurs ont pu le vérifier d'ailleurs!). 
 
Il est en peignoir blanc. Dès qu'il ouvre la porte, il m'embrasse goulûment, et me bloque contre un mur. Je me laisse faire, découvre son torse de mes mains, caresse ses fesses nues sous le peignoir. Il passe ses mains sous ma chemise, commence délicatement à me déshabiller. Ma main passe sur son sexe, et là je le découvre ensaché dans un slip ? Je comprends vite, monsieur est en « jockstrap ». Ahhh !! fais-je. « c'est la première surprise » me dit-il, et je comprends qu'il y en aura d'autres. Je fais tomber son peignoir pour admirer le spécimen, et monsieur affublé du jockstrap. C'est marrant, effectivement, mais ça ne me fait pas bander plus que ça ! J'ai toujours eu un peu de mal à comprendre l'intérêt de ce sous-vêtement, à part pour les danseurs ou sportifs. Je préfère en effet des boxers moulants, qui laissent deviner, plutôt qu'ils ne découvrent. Là, on est dans un entre-deux, qui ne me fait ni chaud, ni froid en fait. Mais why not ?
On continue quand même à se redécouvrir, à se découvrir au sens propre de nos vêtements, moi toujours adossé au mur, et me faisant caresser, lécher, sucer par Tanguy en jockstrap.

Et puis, on passe dans sa chambre, sur le lit, et on recommence comme la veille. Là, je sens qu'il a un objectif plus affirmé qui est celui de me prendre ...ou du moins de le tenter ! Je lui ai déjà dit que c'était impossible, vu la taille de son sexe, et celle de mon cul, que de tels engins ne peuvent physiquement entrer dans mon intimité. Mais l'homme est obtus, et tentera du mieux qu'il peut, avec beaucoup de délicatesse dans le « doigté », pour mon plus grand plaisir d'ailleurs, avec beaucoup d'avidité dans le coup de langue, et beaucoup d'inventivité dans les méthodes.... « tiens, il est temps de sortir la seconde surprise », me dit-il. Il file dans sa salle de bain, et revient avec un paquet noir, une espèce de tulle, de forme oblongue, dont on devine vite le contenu : un god en silicone, noir, qu'il a été acheté la veille dans la grande ville voisine. Il a une belle taille, moins épais que son sexe. Je lui fais comprendre que même ça, il n'y arrivera pas, mais s'il veut essayer , pourquoi pas? Mais assez rapidement, il déclarera forfait pour se concentrer sur le reste de mon corps, se noyer dans les baisers passionnés, dans le corps à corps chaud qui nous excite. Et je lui demande en blaguant, s'il a prévu comme troisième surprise le champagne ? Et il trouve l'idée sympa (il n'y avait apparemment pas pensé), et va sortir une bouteille de son frigo. Je suis un peu gêné, mais je me laisse faire. Et puis, les petites habitudes ont déjà repris leur place, et c'est l'heure de la pause !

Tanguy ouvre le champagne, nous sert deux coupes, et se remet à fumer une clope. On est sur sa terrasse, il m'a prêté un peignoir, le temps est un peu frais, mais toujours agréable. Et on rediscute. Là, je me dévoile un peu plus. Il comprend le pourquoi du « pas de my love avec moi ! », il m'assure de sa discrétion, que je crois totale, comme de la mienne d'ailleurs. Mais il a bien compris que je n'ai aucune intention de changer de vie, et que je ne recherche absolument pas une quelconque relation durable, comme je peux le sentir par certaines de ses réflexions venant de lui. Je peux comprendre de sa part l'intérêt pour un mec plutôt sympa, agréable à regarder, plus jeune que lui, qu' une certaine proximité de points de vue sur les « choses de la vie »pourrait rapprocher. Sans même aller à une relation très forte et exclusive, non bien entendu, mais une certaine relation quand même.

On vide presque la bouteille.

Et on remet ça. 

Mais avec moins d'enthousiasme de ma part. C'est idiot, mais cette mise au point m'a un peu fait débander. Ou alors, c'est le champagne ? Ou l'heure avancée ? Bon, je prends quand même du plaisir, il est excitant, le Tanguy!. On continue pendant une bonne heure à se caresser, s'embrasser de partout, se lécher, se sucer, en 69, sous toutes les positions.

Le god est resté sur la table.
Il essaye quand même, sans succès, de me pénétrer.

Et puis, il me fait venir, me fait jouir. Je crie de plaisir. Il sait y faire, oui !


Quelques jours plus tard, alors que je ne suis plus célibataire, je reçois un sms de sa part : « une pensée pour toi ».
Je préfère ne pas répondre. 

Je lui ai donné rendez-vous pour dans un mois, quand je serais de nouveau célibataire. 

Serais-je cynique ? Égoïste ? Ne pensant qu'à mon plaisir ?
Je ne veux pas donner plus que je ne peux. 
Et pour l'instant, c'est clair, je recherche du plaisir avec un mec, de bons moments, de la rencontre, mais sans obligation aucune.

Peut-être à suivre.....enfin sûrement à suivre!

5 commentaires:

  1. kai sta ellenika, parakalo?

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  2. Era hilha deras berojas non pot dar sonque ço que tiene.

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  3. Prurcde l'engagement .... ?.. Peut aussi de te dévoiler?... Peur, qui n'empêche même de te sentir bien ... Non ...??? Tu es sur un fil !!!
    O. Bises

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  4. Όλη η χαρά είναι στις φυσαλίδες !

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