Je passe donc un mois de
vacances sans aucune nouvelles de Tanguy, comme nous en avions
convenu.
Je ne peux pas dire que
je l'avais supprimé de mon esprit : il m'arrivait souvent dans
la nuit de repenser à nos étreintes, de sentir dans ma main son
sexe turgescent, d'imaginer ses lèvres sur les miennes. Je pensais
lui envoyer un message, me demandais si je le relancerais dès le
jour de mon arrivée ou si cela faisait trop accro, si au contraire
il fallait attendre un ou deux jours pour lui faire signe.
Le jour de mon retour,
j'arrive avec quelques heures de retard chez moi, en début
d'après-midi. Cela faisait exactement 5 minutes que j'avais mis les
pieds chez moi, découvrant le courrier accumulé pendant mon
absence, que je reçois un sms, simple : juste un point
d'interrogation : « ? ». Je vérifie le numéro
et c'est bien celui de Tanguy. J'attends 10 minutes et réponds un
« ca va ? » neutre. Puis échanges de
quelques mails tout aussi neutre sur la manière dont chacun a passé
cette période. Puis silence. Je me lance alors dans un « t'es
dispo aujourd'hui ? T'es où ? ». La réponse est
immédiate : « chez moi, je t'attends quand tu veux ».
Et moi qui ne voulais pas faire le mec trop impatient !!!!!
Vu que je suis encore seul
chez moi, et bien que j'ai quelques trucs à faire, je lui donne un
créneau de 19 à 21h, qu'il accepte volontiers.
Je me prépare donc, et me dirige chez lui, à l'heure dite. Il m'a maintenant donné son adresse exacte, son nom, etc...
Que dire ? Que
dire ? Que nos retrouvailles sont à la hauteur de l'attente,
voire les dépassent ; que je « grimpe aux rideaux »
encore plus haut que la fois précédentes, que son sexe ne me paraît
plus aussi démesuré, malgré une taille quand même conséquente,
que sa bouche est toujours aussi délicieuse, fougueuse, fouineuse,
que ses mains sont toujours aussi agiles et expertes, que sa barbe de
trois jours ajoutée à la mienne de deux jours nous provoquent des
picotements réciproques intenses qui ne font que renforcer notre
excitation mutuelle, que sa bouche est toujours aussi experte dans
l'art de la fellation, du cunnilingus et sait explorer les recoins du
corps qu'on ne pense pas toujours exploiter dans ce genre de
situation, que ces caresses savent être douces, sensuelles, et
excitantes, en quelques mots, que nos corps s'ajustent très bien
l'un à l'autre. Mon cul semble l'exciter particulièrement, il
estime que l'art du god devrait m'être proposé plus souvent!!!le
sien me plait bien aussi, mais en ce moment, je préfère me laisser
faire....je suis un peu au 7eme ciel, et apparemment lui aussi...
Comme la première fois,
nous faisons une pause. On se raconte nos semaines précédentes, il
m'assure n'avoir rencontré personne d'autres, ce dont je doute, mais
cela m'est assez égal, aucune leçon à lui donner, ni à en
recevoir d'ailleurs. La moment est sympa et agréable, comme la fois
précédente.
On remet ça, mais là,
je vais devoir abréger. Je dois rentrer, j'ai quelques obligations "sociales" à
remplir.
On décide de se revoir
le lendemain soir ou le surlendemain, où je suis encore libre.
Après, ca ne sera plus possible.
Le lendemain matin, sms
de sa part : « alors ce soir ou demain ? ».
Je décide donc pour le lendemain soir , de 19 à 23h, cela laisse du
temps pour faire des choses. Et là, il me dit qu'il a prévu des
surprises pour moi, ce qui ne me rassure pas trop en fait, et par
sms, je lui envoie un « my god ! ». Réponse
« ne t'inquiète pas, tout se fait dans le respect, à
demain, my love ». Et là, réponse immédiate de ma part :
« pas de problème pour le respect, mais je ne te donne pas
le droit de m'appeler my love » ; réponse :
« it's just a joke ».
J'arrive le lendemain
soir, un peu après 19h30.
J'ai déjà reçu deux mails d'impatience,
sympas, mais les mails ont quand même été écrits et envoyés et
je lui explique qu'il doit s'attendre à des retards avec moi(en
plus, c'est vrai, je suis toujours en retard, certains de mes
lecteurs ont pu le vérifier d'ailleurs!).
Il
est en peignoir blanc. Dès qu'il ouvre la porte, il m'embrasse
goulûment, et me bloque contre un mur. Je me laisse faire, découvre
son torse de mes mains, caresse ses fesses nues sous le peignoir. Il
passe ses mains sous ma chemise, commence délicatement à me
déshabiller. Ma main passe sur son sexe, et là je le découvre
ensaché dans un slip ? Je comprends vite, monsieur est en
« jockstrap ». Ahhh !! fais-je. « c'est la
première surprise » me dit-il, et je comprends qu'il y en
aura d'autres. Je fais tomber son peignoir pour admirer le spécimen,
et monsieur affublé du jockstrap. C'est marrant, effectivement, mais
ça ne me fait pas bander plus que ça ! J'ai toujours eu un peu
de mal à comprendre l'intérêt de ce sous-vêtement, à part pour
les danseurs ou sportifs. Je préfère en effet des boxers moulants,
qui laissent deviner, plutôt qu'ils ne découvrent. Là, on est dans
un entre-deux, qui ne me fait ni chaud, ni froid en fait. Mais why
not ?
On
continue quand même à se redécouvrir, à se découvrir au sens
propre de nos vêtements, moi toujours adossé au mur, et me faisant
caresser, lécher, sucer par Tanguy en jockstrap.
Et
puis, on passe dans sa chambre, sur le lit, et on recommence comme la
veille. Là, je sens qu'il a un objectif plus affirmé qui est celui
de me prendre ...ou du moins de le tenter ! Je lui ai déjà dit
que c'était impossible, vu la taille de son sexe, et celle de mon
cul, que de tels engins ne peuvent physiquement entrer dans mon intimité. Mais l'homme
est obtus, et tentera du mieux qu'il peut, avec beaucoup de
délicatesse dans le « doigté », pour mon plus
grand plaisir d'ailleurs, avec beaucoup d'avidité dans le coup de
langue, et beaucoup d'inventivité dans les méthodes.... « tiens,
il est temps de sortir la seconde surprise », me dit-il. Il
file dans sa salle de bain, et revient avec un paquet noir, une
espèce de tulle, de forme oblongue, dont on devine vite le contenu :
un god en silicone, noir, qu'il a été acheté la veille dans la
grande ville voisine. Il a une belle taille, moins épais que son
sexe. Je lui fais comprendre que même ça, il n'y arrivera pas, mais
s'il veut essayer , pourquoi pas? Mais assez rapidement, il déclarera
forfait pour se concentrer sur le reste de mon corps, se noyer dans
les baisers passionnés, dans le corps à corps chaud qui nous
excite. Et je lui demande en blaguant, s'il a prévu comme troisième
surprise le champagne ? Et il trouve l'idée sympa (il n'y avait
apparemment pas pensé), et va sortir une bouteille de son frigo. Je
suis un peu gêné, mais je me laisse faire. Et puis, les petites
habitudes ont déjà repris leur place, et c'est l'heure de la
pause !
Tanguy
ouvre le champagne, nous sert deux coupes, et se remet à fumer une
clope. On est sur sa terrasse, il m'a prêté un peignoir, le temps
est un peu frais, mais toujours agréable. Et on rediscute. Là, je
me dévoile un peu plus. Il comprend le pourquoi du « pas de
my love avec moi ! », il m'assure de sa discrétion,
que je crois totale, comme de la mienne d'ailleurs. Mais il a bien
compris que je n'ai aucune intention de changer de vie, et que je ne
recherche absolument pas une quelconque relation durable, comme je
peux le sentir par certaines de ses réflexions venant de lui. Je
peux comprendre de sa part l'intérêt pour un mec plutôt sympa,
agréable à regarder, plus jeune que lui, qu' une certaine proximité
de points de vue sur les « choses de la vie »pourrait
rapprocher. Sans même aller à une relation très forte et
exclusive, non bien entendu, mais une certaine relation quand même.
On
vide presque la bouteille.
Et on
remet ça.
Mais
avec moins d'enthousiasme de ma part. C'est idiot, mais cette mise au
point m'a un peu fait débander. Ou alors, c'est le champagne ?
Ou l'heure avancée ? Bon, je prends quand même du plaisir, il est excitant, le Tanguy!. On
continue pendant une bonne heure à se caresser, s'embrasser de
partout, se lécher, se sucer, en 69, sous toutes les positions.
Le
god est resté sur la table.
Il essaye quand même, sans succès, de
me pénétrer.
Et
puis, il me fait venir, me fait jouir. Je crie de plaisir. Il sait y
faire, oui !
Quelques
jours plus tard, alors que je ne suis plus célibataire, je reçois
un sms de sa part : « une pensée pour toi ».
Je préfère ne pas
répondre.
Je
lui ai donné rendez-vous pour dans un mois, quand je serais de
nouveau célibataire.
Serais-je
cynique ? Égoïste ? Ne pensant qu'à mon plaisir ?
Je ne veux pas donner plus que je ne peux.
Et pour l'instant, c'est clair, je recherche du plaisir avec un mec, de bons moments, de la rencontre, mais sans obligation aucune.
Peut-être à suivre.....enfin sûrement à suivre!
Totum gaudium in bullis !
RépondreSupprimerkai sta ellenika, parakalo?
RépondreSupprimerEra hilha deras berojas non pot dar sonque ço que tiene.
RépondreSupprimerPrurcde l'engagement .... ?.. Peut aussi de te dévoiler?... Peur, qui n'empêche même de te sentir bien ... Non ...??? Tu es sur un fil !!!
RépondreSupprimerO. Bises
Όλη η χαρά είναι στις φυσαλίδες !
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