samedi 8 août 2015

Dans les maïs


Cet été est un peu morne côté rencontres. J'ai du temps disponible, mais le « marché » est peu fourni !!! Pas grand monde sur les tchats (du moins, dans mon coin), les saunas sont désertés (je me suis retrouvé à 3 personnes dans le sauna de la ville d'à côté !! c'est terrible comme sensation!), c'est un peu la misère !!

Pourtant, je suis toujours en dialogue avec certains, impossible à voir tout au long de l'année, car en couple (eux comme moi), et monsieur ou madame est dans les parages, donc pas d'incartades extraconjugales possibles.

Il y a un certain Mathias avec qui je dialogue depuis très longtemps. Il est marié, a avoué à sa femme avant le mariage qu'il était attiré par les mecs, mais elle ne lui en tient pas rigueur dans la mesure où il a « arrêté ». En fait, il voit un mec régulièrement, à 5 minutes de son boulot, et ne va pas voir plus que ça ailleurs. Quoique....puisqu'il traîne régulièrement sur les tchats....
Moi, ca faisait longtemps que je n'avais pas été sur les tchats, et depuis quelques jours, je reprends contact avec lui. Etant assez dispo en ce moment, je lui propose une rencontre, sachant que nous nous sommes quand même déjà rencontré une fois, cet hiver, autour d'un verre, pour échanger sur nos vies respectives, et difficultés d'emploi du temps et de possibles rencontres.
Le courant était passé, on se plaisait bien.

Il me trouve assez persévérant, à le relancer, lui proposer un verre , voire plus. Finalement, il mord à l'hameçon, me propose une rencontre hier fin d'après-midi, à mi-chemin entre chez lui et chez moi, en pleine campagne. Je ne peux pas, mais on convient de s'appeler aujourd'hui pour un rendez-vous similaire.
On arrive donc à se caler un moment entre 19h et 19h45. C'est court. Et je n'ai pas compris si il veut un plan nature ou prendre un verre. Mais vu le lieu de rendez-vous, un petit village, je doute d'un verre à partager.

On se retrouve tout de suite. Et immédiatement, il me propose de filer en voiture dans un coin plus tranquille. On se suit, on trouve un petit chemin, qui borde un champ de maïs. On discute un peu, il regarde sa montre , et me suggère qu'on aille s'enfouir dans le champ de maïs. C'est vrai que les maïs sont plus grands que nous, et qu'ils nous cacheront très bien. On trouve une espèce de percée dans le champ, puis on rentre dans une rangée. Personne ne peut nous voir.
Je commence à l'embrasser, doucement, puis avec plus de fougue, lui fourrant ma langue dans sa bouche, à la recherche de sa langue à lui. Je caresse son dos, entrouvre sa chemise qui laisse découvrir un torse poilu comme j'aime. Je lui passe la main sur la bosse avant de son pantalon qui commence à prendre des proportions intéressantes, caresse ses fesses fermes. Il entrouvre également ma chemise. Mais moi qui ne lui ai entrouvert que deux boutons, lui entreprend d'ouvrir tous mes boutons de chemise, qui de fait s'entrouvre largement sur mon torse « mais t'es bien foutu en fait » me dit-il, que je comprends comme un compliment, mais dont je comprends mal le « en fait ». Il me dit que vu mon age, je n'ai pas de bide, et là, je me demande ce que j'ai pu lui dire qui lui faisait penser que j'avais du bide!!!!
Bon, continuons !

Je lui titille les tétons de mes dents. Il souffle, crie doucement. Ça lui plaît. Je reprends sa bouche, que je dévore avec véhémence. Il aime. Il est étonné de ma « fougue » dit-il, qu'il n'imaginait pas : « tu as l'air tellement sérieux d'apparence, on n'imagine pas ce feu de ta part ! ». Çà, c'est un compliment pour moi !. Il me caresse aussi, mais a plutôt tendance à se laisser faire. C'est un passif. Je défais sa ceinture, ouvre son pantalon, le baisse, pour découvrir un joli boxer que je baisse rapidement, et d'où sort un drôle de diable, une bite épaisse, totalement orientée vers la gauche. Jamais vu ça, mais amusant en fait. Je m'agenouille, et commence à le sucer doucement, mais voluptueusement. Il apprécie le bougre. Je me relève, prends sa bouche de nouveau (« tu aimes jouer avec ta langue », me dit-il), malaxe ses fesses. Je coince sa bite entre nos deux ventres, et commence un mouvement de frottements entre nos corps, qu'il apprécie. En même temps, j'introduis un doigt dans sa rondelle, ce qui le fait de nouveau crier doucement de plaisir. Puisqu'il ne baisse pas mon boxer, je le fais, et vais placer ma bite entre ses jambes, sous sa bite (il est un tout petit peu plus grand que moi ; Ça , il aime. De l'autre côté, quand mon doigt n'est pas en train de lui titiller l'anus, il lui masse le périnée. Ça aussi , il apprécie.

On se rends compte à ce moment là qu'aucun de nous n'a de capotes, ni de quoi nous essuyer en cas d'éjaculation soudaine. Je lui explique que dame nature que nous honorons ainsi, saura nous donner une solution en cas de jouissance. D'ailleurs, elle nous gâte déjà , puisque une légère brise agite les maïs, donnant un peu d'air dans cet fin d'après-midi moite. Nos torses nus sont d'ailleurs déjà dégoulinants de sueur.
On entend des graviers qui frissonnent. Une voiture approche, nous nous immobilisons, puis la voiture repart. On reprends nos frottements. J'adore ce moment : la nature, le mais, la brise, et ce mec bien foutu et sympa dont je profite totalement. Ça me rappelle un moment sous les pêchers, il y a quelques années !
Mais le temps tourne, il est en costume de boulot, bien propre sur lui, je ne vais pas non plus le culbuter sur la terre meuble du champ de maïs (d'ailleurs, à la réflexion, avec la sécheresse actuelle, c'est un peu indécent cette terre meuble...sans doute le prix à payer pour cacher nos ébats illicites!). On décide donc de s’arrêter là. Il est tout en érection avec sa bite qui indique l'Ouest, un peu rouge d'excitation, dégoulinant tout comme moi, qui bande aussi effrontément !
On récupère nos pantalons, qui ont traîné dans la terre, et ne sont donc plus très propres....nous avons donc laissé des traces!on se frotte l'un l'autre nos fesses respectives !

Et on se quitte, très désolé de ne pas avoir tout achevé, mais tout aussi heureux de cette frustration qui n'appelle qu'à une autre rencontre !

2 commentaires:

  1. Dans les maïs ! Ce n'était pas plein de petits insectes ?

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  2. Très bon début .... Les maîs c'est mieux que les vignes pour se cacher ..
    Bel été à toi !!
    Bises
    O.

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