lundi 29 juin 2020

Déconfinement, dispersion, et l'ami Edgar

Curieux ces moments que nous vivons. Je l’ai déjà dit au début du confinement. Maintenant, que nous sommes déconfinés, déconfits, je le redis de nouveau. Je n’ai pas une minute à moi. J’ai repris à moitié en présentiel, à moitié en distanciel. J’ai mon bureau à la maison, mon bureau au bureau, des dossiers d’un coté, d’autres de l’autre. Et pourtant, je réduis au maximum le papier.
Et puis, les projets reprennent, les sollicitations sont totalement éparpillées. J’ai l’impression de devenir « mouche du coche », de passer d’un sujet à un autre, sans avoir été au fond, de me disperser, de papillonner (mais pas avec de bomecs!), de perdre du temps. J’ai l’impression de beaucoup bosser, mais j’ai le sentiment de faire du surplace, de ne pas avancer.
Ca tombe bien, d’un côté, car on ne sait pas trop où on va. Pas de projet à moyen ou long terme. Et tout juste à court terme.Vous avez prévu votre été, vous? moi, à peine....
Et même pas le temps de poster ici. Pourtant, j’ai quelques trucs à raconter….
Ca va venir.
Et il faut que je relève le défi de Estef…..

Pourtant, j’ai lu ca, pendant le confinement. Je suis à 100%d’accord (Mais je suis un fan de l’ami Edgar, presque 100 ans, Admiration!). J’ai l’habitude de dire un peu la même chose sur l’ordre, à savoir  qu’il n’existe pas, mais que au mieux, on gère le désordre.Là, c'est sur les (in)certitudes.

« Nous essayons de nous entourer d’un maximum de certitudes, mais vivre, c’est naviguer dans une mer d’incertitudes, à travers des îlots et des archipels de certitudes sur lesquels on se ravitaille… »
Edgar Morin, 2020, in le journal du CNRS 

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