lundi 14 mars 2016

Retour(2)

Le type m'a regardé avec un regard très étonné, du style: "je me propose de sucer ton muscle, moi qui suis digne de jouer dans des films X, et tu me repousses comme ça? on ne me l'a jamais faite, celle-là!". Je n'eus pas le temps de lui expliquer qu'il s'était déjà levé, et prenait la sortie, l'air dépité. Je ne lui ai pas couru après.

Je suis resté dans le hammam. J'y ai vu des choses intéressantes, évidemment.

Et puis, je suis allé au sauna, dans la piscine à remous, j'ai circulé dans les couloirs de cabines, tout ce qu'on fait dans un sauna, à croiser d'autres mecs, à se mater mutuellement, toujours dans un silence parfait, toujours en sachant très bien ce que l'autre cherche tout en faisant semblant de ne pas le savoir. 
C'est ainsi que je croise un autre homme, encore très bien foutu de corps, très belle gueule, avec une coupe de cheveux au cordeau. On se regarde fixement. Il revient vers moi. Il entre dans une cabine et laisse la porte ouverte. (Et ça, c'est un truc que je n'arrive pas encore à décrypter: ces mecs en cabine la porte ouverte, ils nous attendent? ils attendent n'importe qui? si quelqu'un peut m'expliquer, je suis preneur). 
Je passe devant la cabine, regarde, mais n'ose rentrer. Il ressort, s'adosse à un mur. On jour ainsi au chat et à la souris pendant 5 à 10 minutes, sachant que au bout d'un moment, je me dis que ce serait vraiment dommage de laisser passer ce spécimen. mais je ne sais pas pourquoi, je n'ose entrer ainsi dans la cabine où il est déjà retourné deux fois. 
Je repasse devant lui. Il est assis sur un banc de pierre. Je me pose alors devant lui, commence à lui caresser la tête, ses cheveux coupés au cordeau (mais pas en brosse, cette coupe assez gay j'ai l'impression, avec les cheveux long sur le dessus, mais courts sur les côtés) . Il réagit évidemment immédiatement, pose ses lèvres sur le bas de mon ventre, passe ses mains sur mon ventre, ma poitrine, m'entoure de ses bras. Il se lève, et on s'embrasse goulûment. Enfin , un mec qui embrasse avec appétit, avec avidité.
Cette fois-ci, c'est moi qui lui propose d'entrer dans la cabine, après avoir chacun soupesé le paquet de l'autre....
une fois dans la cabine, on continue à s'embrasser, se caresser mutuellement. On s'allonge, on couvre nos corps de baisers, les doigts se perdent dans la raie des fesses, mais...mais...aucun de nous ne tente de sucer l'autre. On est tous les deux très prudents, très chauds aussi. Sa langue est prodigieuse. Il me fait défaillir , et je suis au bord de l'orgasme à plusieurs reprises. Je suis obligé de l’empêcher de me toucher, tout en mordillant ses tétons , qu'il a durs et pointus. Il gémit doucement. Je le retourne sur le ventre, m'allonge sur son dos, dispose ma bite entre ses jambes, ce qu'il a l'air d'aimer. Il me fera de même un peu plus trad, mais toujours , nous ne dépassons pas certaines limites. 
Afficher l'image d'origineJ'adore son corps. Il est d'une douceur de peau rarement vu. Quand je lui demande comment il fait pour avoir une peau aussi délicate, il semble étonné de ma remarque. 
On reste assez longtemps dans la cabine. Jusqu'à ce que je ne tienne plus. 

On s'est beaucoup plu mutuellement. On s'est amusé sans prendre de risques (ou au moins en limitant, je sais qu'on peut aussi attraper des trucs en s'embrassant...). 
Mon retour au sauna est progressif, mais encadré. 

"Glissements progressifs du plaisir", comme dirait le nouveau roman, qui je pense n'a jamais franchi les portes d'un sauna de plaisir.

2 commentaires:

  1. Mais pourquoi diable s'être soupesés le paquet l'un l'autre ? Vous en avez conclu quoi ? Agates ou boulards ?

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    1. Faut savoir apprécier la marchandise avant de consommer. Au marché, je choisis toujours les meilleurs abricots, pêches ou asperges, et je touche, je tâte!
      Notre conclusion: on passe à la casserole!

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