vendredi 14 octobre 2011

Comment faire?


Donc me voilà à Nancy. Réunion de boulot , avec des homologues d'autres coins de la France. Le premier jour, on n'est que quatre: deux femmes, deux hommes. Qui je regarde? Vous le savez...Il n'a pas 40 ans, je lui donnerais 35, il est élégant, a une barbe de 3 jours, des yeux bleus, plutôt bien foutu. Conclusion: à croquer. Au début, je me demande si il est attiré par les mecs. Je l'observe bien: il ne regarde pas les hommes, ni les femmes d'ailleurs. Il est un peu distant. Mais peut-être aussi que je l'intimide...j'ai pris un peu de galon ces derniers temps dans mon secteur, je suis plus âgé...je ne sais pas...


Le soir, on va diner Place Stanislas. On est tous les 4. On discute boulot. Rien d'excitant.
Le repas fini, tout le monde va se coucher. Il est tôt: 21h30. Demain , je partirais le premier dès la réunion terminée, même avant la fin, je n'aurais pas le temps de me balader dans Nancy. Je propose alors une ballade dans Nancy by night. Je me dis: si il est un peu coquin, il devrait dire oui..les deux filles veulent dormir, je le sens hésiter, pour finalement aller aussi se coucher. Tant pis, je découvrirais Nancy tout seul, il n'y aura pas d'étreintes fougueuses sous une porte cochère du XVIIIème siècle, ou au bord d'une fontaine baroque au milieu d'une vaste place carrée déserte....et peut-être qu'il a envie de se taper une des filles en fait?


Le lendemain, on se retrouve au petit-déj..Hier en veste, il arbore aujourd'hui une très belle chemise et un gilet gris de très bon goût. Me reviens à l'esprit la conversation du dîner où il expliquait ses recettes de cuisine...Aujourd'hui, j'en suis sûr, ce type aime les hommes: tous ses gestes, ses expressions le prouvent. Je le sens. Mais il doit être du genre à ne pas mélanger sexe et boulot. Tout au long de la journée, je le trouve pourtant plus prévenant avec moi, il m'interroge du regard à certains moment de la réunion, pour obtenir mon approbation sur un point ou un autre...j'ai l'impression d'une certaine complicité....


Mais bon, c'est pareil, il ne m'a pas suivi dans les chiottes à la pause, ni moi non plus d'ailleurs..!!..
Rien ne se passe, rien ne s'est passé, et sans doute, rien ne se passera dans l'avenir!


Bon , vous me dîtes comment faire? Pourquoi on n'arrive pas à se dire simplement les choses: « j'ai envie de toi », et puis basta, c'est oui ou non, et que ce n'est que sur des réseaux à la con, où l'on a plus de mauvaises surprises que de bonnes, que les choses se disent directement... peut-être que je dois le chercher sur un site de rencontres? Et que là, on arrivera à se donner un RDV, et qu'on fera les étonnés quand il ouvrira la porte de chez lui, et qu'il me dira: « Arthur???ben ça alors!!!!si j'avais su à Nancy..... »


Il faut que je me calme. C'est faramineux le nombre de mecs que je croise et que j'ai envie de toucher, caresser, embrasser...je vais faire une connerie un de ces jours, en caressant celui qu'il ne faut pas....


Et pourtant, en ce moment, avec ma femme, c'est la grande passion, comme au début....tout roule super bien...je n'ai aucune raison d'aller voir ailleurs...je me sens d'une grande sérénité, assez euphorique même.....mais dès que je me retrouve en vadrouille, j'imagine pleins de trucs avec ceux que je croise....et j'en rêve aussi.....


Vive le libertinage !!!!(celui du XVIIIème), mais par moments, c'est quand même difficile à gérer.

5 commentaires:

  1. UNE règle dans la vie ! UNE seule ! (les autres on peut les contourner) "NO ZOB IN THE JOB".
    C'est compris ? Ah mais...
    Kigou (kig@club-internet.fr)

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  2. @kigou: bienvenu ici...quelqu'un d'autre m'avait fait le même commentaire , il y a un certain temps..es-tu le même? qui es-tu, kigou?

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  3. Coucou Arthur !
    Et oui, fait attention, on t'aura prévrenu :)
    Le plus dur dans ce genre d'expérience n'est pas le début, mais la fin ! Claquage de porte au boulot, c'est pas top !!!!!
    Kigou je l'ai croisé chez Christophe et ses amis :) !!
    Bisous Arthur, tu sais je te lis toujours mais je n'avais pas trop le temps de commenter, je crois que je reviens, un rentrée où je n'avais qu'une seule envie, ne rien faire !!!!!!!!

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  4. Il (elle) a raison Kigou : no zob in job. Pourtant Dieu sait que c'est frustrant tous ces gens qu'on côtoie chaque jour et qui prennent un malin plaisir à être ambigus.. Comment ça moi aussi ?...

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