Petit-déjeuner au lit!! enfin, presque.....

Hier soir, me voilà tout seul. Je dois ranger chez moi, c'est un vrai foutoir, après plusieurs jours tout seul, sans famille! Mais, "addicted" comme je suis, je ne peux m'empêcher de pianoter sur les chats. Je tombe alors sur un type dont le pseudo laisse envisager une rencontre douce et sympa, sans grandes effusions:  "jmsucerbites". Amis poètes , bonjour, mais trouve-t-on tant de poésie sur ce type de sites? vu le peu de temps que j'ai ce soir, je me dis que "ça peut le faire"...

Après prise de contact, et divers échanges de base ( tu cherches? t'es comment? etc..), et comme le feeling à l'air de bien prendre, on décide de brancher nos cams. Il est effectivement plutôt mignon, avec des lunettes à la Yves Saint-Laurent, cheveux coupés fraichement, apparemment. Plutôt sympa et nos échanges sont agréables. J'apprends qu'il est marié, de passage dans ma région pour le boulot (mais il doit rester 3 mois au minimum), actuellement hébergé en chambre d'hôtes. Il est 22h, je lui propose de venir chez moi. Il est déjà couché , fatigué, n'a plus envie de sortir. Je me dis que c'est donc râpé, tout ça, et que ce n'est qu'un "énième" coup pour rien, et perte de temps sur le net. Mais on continue à discuter de nos vies respectives. J'insiste alors. Il est déjà 23h, je lui propose même de venir dormir chez moi (j'ai jamais fait, et c'est totalement inconscient, car si en réel, il est vraiment moche et vraiment con, je fais comment pour le virer?). Il reconnait que effectivement , au lieu de chatter, il aurait mieux fait de venir, mais là, c'est vraiment trop tard.

Et là, idée de génie du mec totalement "addicted", et qui n'a plus rien à perdre, je lui propose de venir ce matin même, pour un café, et...plus si affinités. Il est OK. On échange nos tels.

Ce matin, je me lève 15 minutes plus tôt, prépare une cafetière, des tartines , biscottes et confitures, prends une douche, me mets en peignoir. Message sur tel: "je pars". 10 minutes après, il arrive chez moi. Je le fais entrer dans ma cuisine , on partage un café. Il est un peu moins mignon que sur la cam, mais ça va. Il semble musclé, alors qu'il a la même taille que moi, le même poids. On boit nos cafés, il est très agréable, le courant passe.

Je lui propose donc de passer dans ma chambre, ce qu'il accepte volontiers. En se levant, je l’attrape et lui roule une pelle qu'il me rends avec passion. Mes mains passent sous son pull, il n'a rien en dessous. Il n'est pas poilu. Ses fesses sont dures, je sens sa bosse de devant durcir. Quant à moi, je suis dur comme de l'acier, chaud comme le même acier en fusion. Il embrasse super bien. Il me fait tomber mon peignoir, il enlève son pull,  je lui baisse son fut, son boxer...sa bite sort tel un diable de sa boite, on se colle, on se frotte. On se dirige vers ma chambre, je l'allonge sur mon lit, m'allonge sur lui, dévore sa bouche, il dévore la mienne, je lui bouffe les oreilles , il adore, je lui mordille les tétons, il me pince gentiment les miens. Je crie doucement, il soupire fortement. Sa bite est belle, je la gobe, passe mes mains sous ses fesses, vais chercher son trou, qu'il a trempé, y enfile mon doigt, il aime. Je lui demande s'il se fait prendre, bien sûr me répond-il. On continue notre corps-à-corps chaud des plus sensuels. Il se met à califourchon sur moi, essaye de s'empaler sur mon sexe, reviens sur ma bouche. Curieusement, je me rends compte que malgré son pseudo, il ne vient pas me sucer. Mais , c'est pas grave, c'est un festival de sensations toutes plus agréables les unes que les autres. On se touche, se caresse comme ça pendant bien un quart d'heure. Et puis, j'enfile une capote,  et entreprends de le pénétrer. Il est sur le dos, il lève les jambes, me présente son cul dans lequel je m'enfonce avec délectation. Lui aussi apprécie. Il ferme les yeux de plaisir. Et moi, j'adore cette position, où je peux continuer à l'embrasser, m'appuyer aussi sur ses jambes repliées. Curieusement, je tiens bien le coup, et ne viens pas tout de suite. Je lui propose de ralentir quand je sens que je vais jouir. Il me demande de continuer. J'accélère le mouvement, et éjacule avec plaisir intense, long et profond. Je suis bien. Lui, ne viendra pas. Je continue à le sucer, le caresser, mais apparemment, il n'en demande pas plus. Il me demande d’arrêter. On s'enlace, on s'embrasse. On est bien.

L'heure a tourné. il est temps d'aller bosser. Il va retrouver ses vêtements dispersés dans la cuisine.
Il constate et regrette qu'on ne se soit pas trouvé plus tôt. On avait une semaine!!!
Mais c'est pas grave, le contact est pris, je vais lui trouver un studio chez des copains (enfin, j'espère qu'il est dispo, le studio), et je pourrais ainsi le retrouver. Lui aussi le souhaite!!!

J'avais jamais fait ça!! un plan petit-déjeuner. C'est super!! Ca donne de la pêche pour toute la journée!!
A recommencer!!!  

Rencontre pas ordinaire, et questionnements presque existentiels!!

      Me voici célibataire, occasion donc assez rêvée pour moi pour faire des rencontres, pour enfin concrétiser des plans échafaudés entre autres sur le net. L'autre soir, j'ai donc rencontré Valentin. Plus âgé que moi, musicien, divorcé pour cause d'homosexualité enfin acceptée, politiquement engagé là où je me retrouve, aimant les bonnes choses, la bonne chère, la bonne chair, le vin...et addict des hommes aussi!

Il me faisait choisir entre arriver tôt, et boire un verre avant de passer aux choses intimes, ou bien passer aux choses intimes immédiatement si j'arrivais plus tard. Fidèle à mon caractère tranché(!), j'optais pour un entre-deux: j'arriverais ni tôt , ni tard, histoire de boire un verre, et de s'amuser ensuite de nos corps!

En fait, j'aurais peut-être dû arriver plus tôt. 

D'abord, le vin était excellent, un bourgogne blanc! Ensuite, je ne sais pas si c'est le vin, ou le côté très agréable de l'hôte, mais on n'a pas arrêté de discuter. Et j'ai beaucoup révélé de moi, comme jamais. En fait, nous avons beaucoup d'amis ou connaissances communes, via le boulot, via la musique, via aussi un peu la politique locale. Curieux qu'on ne se soit jamais croisé plus tôt. Emporté par la discussion, totalement mis en confiance, je lui ai dit des choses très personnelles, mais aussi assez détaillées. Lui aussi, m'a raconté sa vie, son ex-femme, ses enfants, ses amants, je sais presque tout, et lui idem pour moi. Et nos points communs, sur la musique, le cinéma,le goût, voire l'addiction aux mecs, la politique, l'art, les voyages, etc.....On n’arrêtait pas de parler, oubliant presque le but réel de ma visite!! D'ailleurs, je ne me suis pas rendu compte de tout ce que je disais, et après coup, j'ai pensé avoir été trop loin. Je ne le pense pas, il est de confiance , et a très bien compris ma problématique, mais je crains surtout les gaffes involontaires, au détour d'une conversation , du style " ah oui, Arthur, très sympa"; "mais tu le connais?" "euh, ben oui....", "mais comment tu le connais?" "euh, ben....(silence)...par la bande (un peu hésitant et interrogatif)".

Tout ça pour dire que finalement, au bout de bien deux heures de parlottes, on se dit qu'on pourrait bien passer dans la chambre de monsieur. Sitôt dit, sitôt fait.

On s'embrasse tout de suite, se roulant des pelles phénoménales. Monsieur est un expert. On se retrouve vite à poil, roulant sur son lit, aménagé dans une petite garçonnière au fond du jardin, très romantique. Il est bien foutu, il me lèche le haut des épaules, on ne m'a jamais ça, j'adore, ça m'excite au plus haut point. Sa main descend vers mon bas ventre, caresse mon sexe tendu, attrape mes couilles. Il me pince aussi les tétons, autant la dernière fois qu'on m'a fait ça, j'ai pas aimé, mais là, ça me plait, ça m'excite même vraiment. Je caresse son torse, lui mord les tétons. Ma langue le lèche direction le bas-ventre , pour trouver un sexe en érection que je m'empresse d'avaler. Il est bon et doux. Je me cale entre ses jambes, lui lèche les couilles rasées, ce qui le fait gémir...il se tourne, me présente ses fesses, que je mords, embrasse, lèche. Il se met à quatre pattes, je me relève sur les genoux, fait passer mon sexe sur ses fesses, me présente sur son trou, lui caresse le dos qu'il a musclé, lui lèche les oreilles. Je m'attarde sur son anus avec mes doigts, que j'introduis délicatement, mais pas si facilement..il aime.  Il revient vers moi, vers mon sexe, qu'il avale tout cru d'un coup. Il me fait presque mal, mais non, il me fait un bien fou en fait!......et entre tous ces moments, on s'empresse de se caresser, de se toucher, de s'embrasser, d'échanger nos langues avec passion. Il commence à s'intéresser à mon cul , avec une certain avidité, me rentre un ou deux doigts, chose que je n'apprécie pas toujours, mais là, c'est bien fait et agréable. Je crie doucement.

A ce moment là, il abandonne mes fesses, et va ouvrir un sac , posé à côté du lit. Il en sort un gode normal, un autre à boules(désolé, je ne connais pas le nom), il trempe ses doigts dans un pot de lubrifiant, et commence à tenter de m'enfiler tout ça. Il me demande quand même si ça me gène. Moi qui n'ai jamais été pris, mais qui suis très attiré par ça, lui indique qu'il a quartier libre. C'est alors qu'il commence à tenter de m'enfiler tout ça. C'est un peu difficile, je suis très serré, très tendu. J'appréhende. Il me demande de me relaxer, de respirer, de me détendre, d'écarter les jambes , que j'ai serrées. Je fais ce qu'il me dit, je sens qu'il arrive à passer des choses.La sensation est étrange: ça me fait un peu  mal, ça me brûle aussi, mais ça me procure aussi une forme de plaisir. Je mords les draps, je crie, je lui dit de s'arrêter, de reprendre, je ne sais plus trop où j'en suis. Il a du mal quand même avec moi. Il arrête , et me reprends la bite dans sa bouche, il se positionne en 69, ça me plait toujours. Lui aussi apparemment. Il retire sa bouche, me mets un cockring bizarre qui me prend la base du sexe, mais aussi le tour de ma verge. Et il se réactive sur ma rondelle, je dois dire , pour mon plus grand plaisir. Je me découvre très passif, à ce moment, et lui, assez actif et..directif! Il prends un truc plus gros, un plugging, c'est ça? un truc un peu hard avec un début plus épais que le reste. Là, j'ai vraiment mal. Il pousse avec délicatesse, mais rien n'y fait. Et là, pour le coup, c'est pas agréable. Je lui dit de s’arrêter. Il s'exécute, un peu déçu, mais il comprends.

Il s'allonge à côté de moi. On se caresse,  tendrement, je dirais. 

Je fais un peu le naïf devant ces découvertes de godes et autres outils. Je ne peux pas dire que je ne connaissais pas. Mais c'est la première fois qu'on me les fait utiliser avec autant de compréhension et de douceur. Je lui en suis reconnaissant. 

Aucun de nous deux n'a éjaculé. Pourtant, chacun , on a compris qu'on est arrivé à la fin de notre rencontre. Il a bien compris mon désir, il comprends aussi, et me fait comprendre, que pour se faire pénétrer, il faut aussi accepter dans sa tête de se faire pénétrer.

En rentrant, je me dis que j'ai encore du chemin à faire sur ce plan là. Je me demande si en fait, je veux vraiment ce genre de relations. Le cul qui me brule me procure des sensations partagées entre la jouissance et la douleur. Qu'est-ce que je recherche chez les mecs? j'adore leur plastique, j'adore les sentir sur moi, sur eux, sentir leur sexe qui gonfle, leurs fesses musclées. Mais est-ce que je suis prêt à aller plus loin? est-ce que finalement , mon désir d'hommes n'est pas celui de braver un interdit et de me dire "ben oui, t'es cap"? et aussi de fantasmer sur toutes ces photos de beaux mecs, et de couples homos qui semblent vivre des histoires qui font rêver? je ne sais plus trop. Cette rencontre m'a ouvert des questionnements, que j'ai même du mal à formuler.

En rentrant chez moi, je lui envoie un sms pour le remercier et lui faire part de ces interrogations qu'il m'a provoquées, sans le vouloir sans doute. Il me réponds le soir, très sympa.
Et le lendemain, il me propose un plan avec un de ses copains, qu'il me recommande chaudement; je trouve ça marrant. On ne m'a jamais fait ce coup-là. C'est plutôt sympa! D'un autre côté, est-ce aussi une façon de se débarrasser de moi gentiment, puisque au final, on n'a pas vraiment fait affaire?!


PS: j'ai vu le copain recommandé par sms cet après-midi. Plutôt décevant. Même si gentil et sympa. Mais rien de plus.

Tendresse de couple dans le métro parisien

L'autre jour, j'étais à Paris. Comme d'habitude, je me déplace en métro, ou en bus. Etant monté en bout de ligne, j'ai trouvé à m'asseoir. Le métro se remplit au fur et à mesure. 

Il n'est pas bondé, mais assez rempli quand montent deux hommes. Aucun look particulier. Ce sont deux hommes, comme vous et moi. Ni remarquables, ni beaux, ni laids, un peu des "monsieur-tout-le-monde". Ils sont debouts, il n'y a plus de places assises. Ils doivent être amis.

Le métro démarre, les saccades du démarrage font se rapprocher leurs corps. L'un entoure l'autre de son bras derrière le dos. L'autre lui touche le pantalon. Ai-je bien vu? ou j'ai rêvé? les corps s'éloignent, puis le bras revient entourer la taille de l'autre. L'homme qui enlace est habillé en noir, jean noir, blouson de cuir, il est brun aussi, mal rasé. Il fait un bisou à l'autre dans le cou. Gentiment. Tendrement. Il recommence. L'autre est un peu rouquin, les cheveux courts, rasé de près. Il se laisse faire. Ils ne sont pas du tout gêné du voisinage. Mais ils restent discrets. Le brun redépose un baiser sur le cou du rouquin. Ils sont mignons. Amoureux en fait. Je me dis qu'ils viennent de passer la nuit ensemble. Ils sont heureux. Surtout le brun. L'autre aussi, mais il le montre moins. J'aime leur complicité , leur intimité.

Cela fait longtemps que je n'ai pas vu une telle tendresse, une telle ignorance du monde extérieur dans un couple. Même dans un couple hétéro. D'ailleurs, des couples hétéros qui s'embrassent comme ça, j'en vois de moins en moins. Je ne veux plus, ne cherche plus à les voir? ou il y en a vraiment de moins en moins?

Science-fiction

 Le texte que vous allez lire n'est pas de moi. Il est d'un lecteur du blog, qui commente très rarement, mais qui m'a écrit sur mon mail suite au dernier post "addicted". S'en est suivi une correspondance épistolaire, très agréable, où j'ai pu découvrir une personnalité intéressante et attachante, avec des questionnements identiques au mien, mais des cours de vie très différents.
Lui, lisant le blog régulièrement, me connaissait assez bien. Tellement bien d'ailleurs qu'il a fait une description physique de moi assez bluffante. Bon, il a fait quelques erreurs quand même, et je ne suis pas exactement comme il me décrit dans ce texte.

Il m'a donc envoyé un beau cadeau avec ce texte, qu'il m'a autorisé à vous présenter ici, et qui narre notre rencontre à l'automne 2014, soit dans 6 mois.. C'est donc de la science-fiction quelque part. Et ça me plait assez comme genre de sciences-fiction!! A vous de juger!

Merci à toi, lecteur!!

Avant Propos:

C’est l'automne 2014 .. et il fait encore beau pour la saison.

Je suis de passage dans cette petite ville où j'ai habité pendant 15ans. Mon ex femme et ma fille y vivent encore et comme régulièrement je leur rend visite.

Mais cette fois cette visite a un autre but, plus coquin ... Depuis Avril cette année, je correspond avec un Blogger dont je suis les post depuis quelques temps. Arthur est son nom de Blogger. Nous avons appris à nous connaitre doucement par mails et par photos... Il est marié et a de grands enfants mais apprécie les plans sympas avec des mecs. C’est un fan de bosses biens formées au niveau des braguettes .. moi aussi !! 

C’est lorsqu'il m'a dit avoir un déplacement professionnel de 2 jours dans cette ville que l'idée a germé dans ma tête ... puis dans nos têtes ...

01

Nous sommes jeudi en fin d’après midi, Il sort de sa réunion vers 18.00 et je dois le rejoindre à son hôtel. Son boulot lui permet de se déplacer souvent ... On ne s'et jamais vu, mais j'ai une idée assez précise de son look, de sa personnalité .. Mais j'ai aussi appris à ne pas m'enflammer sur des idées ou des sensations ressenties à travers des mails .. Cela doit être assez similaire de son côté !! ... Il m'a dit arriver à son hôtel vers 18.00... Je suis pas angoissé ou inquiet comme à certains rendez vous, j'ai plutôt l'impression de retrouver un copain plutôt que d'arriver pour un rdv sexe.

J'arrive 1/2h avant, je me gare non loin de l’hôtel... Cela me fait étrange de me garer à nouveau dans cette ville ... Je l'attends dans ma voiture, je le verrai arriver, vu que j'ai la porte de l’hôtel dans mon champ de vision ... Plus qu'un quart d'heure et il ne devrait pas tarder .. Je joue avec mon smartphone, pas de message de sa part .. tout doit être dans les temps de son côté ... est-il angoissé ou stressé de me rencontrer?? ... Moi pas trop, même si c'est une histoire assez drôle et sympa !! 

Le trottoir se remplit de lycéen, bientôt 18.00 et il devrait pas tarder... 

02

18.15 ... Une silhouette qui me parait être la sienne s'approche de l'hôtel .. 180, 70kg environ, cheveux mi longs, pas de cravate, mais élégant .. Veste classe, porte documents et smartphone à l'oreille.. Il raccroche, Il s'arrête devant l’hôtel et regarde autour de lui .. Je descends de ma voiture et me presse de le rejoindre. Il me voit et me reconnait: "Bonjour!! "Salut Arthur" .. "Pas trop déçu par rapport aux photos?" .. "Non, et toi?" .. "Non, non ..." ... 

On reste comme deux collégiens à échanger des banalités devant cet hôtel... Mais on a tout les deux les mêmes envies et les mêmes idées derrière la tête ... Je le vois dans ses yeux .. verts..

" Tu m'invites?" que je lui demande avec un oeil coquin ... "Volontiers!!.." .. On entre et c'est sans trop se faire remarquer qu'on monte au premier étage .. Chambre 3... Je suis derrière lui pendant qu'il ouvre la porte .. Hugo Boss sport!! je reconnais l'odeur de ce parfum assurément masculin et classe... J'aime bien, mais ce n'est pas mon style. Je l'observe de dos.. On rentre et il ferme la porte. J'ai envie de lui ...

03

J'entre, je pose mon sweat.. Il ôte sa veste et  je vais vers lui et sans hésitation, m'approche de son visage pour lui embrasser la bouche nerveusement, goulûment .. Il répond à mon baiser et nous voilà parti dans un échange de baiser... Je suis serré contre son corps, je l'enserre de mes mains passées sur ses reins .. Je sent sa verge bandée comme il doit sentir la mienne. On continue à s'embrasser et j'accentue l'excitation en frottant de droite à gauche ma braguette contre la sienne ... j'abandonne sa bouche pour reculer d'un pas et ôter mon teeshirt. Il fait de même et envoie sur la chaise son Lacoste.. On se resserre et j’abandonne sa bouche pour explorer avec ma langue son cou, ses oreilles ... je caresse ses cheveux et il me caresse le dos ... Mon excitation est à son paroxysme .. Son torse est joliment poilu, j'adore et y aventure une main puis les deux .. je caresse avec délice ces poils autour des tétons .. 

Il s'aventure sur ma ceinture .. Je sens le bouton se défaire et ma bosse gonflée est projetée en avant .. Je l'aide et nous nous déshabillons rapidement .. Nus tout les deux, nous nous étendons face au lit... bandés et désireux du corps de l'autre .. " tiens tu n'as pas ton boxer addicted?" .. Il sourit et me pousse doucement sur le lit

Je lui demande de se mettre sur le ventre.. Je vois alors ces fesses poilues aussi, mais fort belles ... Je commence à le masser, doucement .. les épaules, le dos, la colonne, les fesses.. Il aime je le sens !! .. Après quelques minutes de massage, il se retourne et je m'allonge sur lui.. le caresse encore et descend vers l'objet de mon attraction ... Son sexe est joli, non circoncis.. droit. Ma bouche avide s'y aventure et englobe ce gland avide de sensations ... Je fais des va- et-viens, de plus en plus rapides puis m’arrête pour lui titiller les couilles .. J'aime le sexe masculin!! j'aime jouer avec .. lui donner du plaisir, le sucer, l'amener à la limite de la jouissance et arrêter pour mieux repartir ... J’arrête, je me positionne en 69 .. Il comprends et commence lui aussi l'exploration de mon entre jambes ... Mmmmhh !! Il commence doucement et englobe bien de sa bouche mon gland et m'absorbe complètement dans sa gorge .. J'ai ses fesses à ma vue .. je les caresse et m'aventure gentiment le long des poils du sillon ... Il remonte et c'est avec l'odeur de mon sexe en bouche qu' il m'embrasse de nouveau ...  étendu sur moi, je sens son sexe contre mon ventre ... j'écarte les jambes pour mieux le sentir contre moi...  Je lui demande de se mettre à genoux sur le lit et moi à 4 pattes, je reprends son sexe dans ma bouche ... il me caresse le dos et s'aventure de plus en plus sur mes fesses ... J'adore et le lui dit !! .. Il s'aventure vers ma rondelle qui ne demande que ça .. Il tourne son doigt sur le pourtour du muscle et me pénètre doucement .. J'arrête de le sucer pour lui exposer ma croupe, sans aucune pudeur, je lui tends mes fesses. Il sait ce que je désire ... Il se penche et m'assouplis avec sa langue .. Puis un doigt qui facilement trouve son chemin .. , puis deux ... je me cambre plus sous l'effet de ses caresses.. "Vas dans mon jean, j'ai des capotes et du gel" .. Il les trouve facilement et je lui demande de se coucher sur le lit .. je le suce encore un peu et lui met en place la capote avec du gel et me lubrifie aussi.. A califourchon sur lui, je m'empale sur son sexe .. sans douleur, la chaleur et le le plaisir m’inonde depuis l’intérieur ... J'oscille d'avant en arrière et ressens sa présence .. je commence le rythme des va- et-viens ... Je décule pour changer de position.. je me mets debout contre le lit et me penche .. Il comprends et se repositionne en m'écartant les fesses de ses mains ... Il s'agrippe à mes fesses et s'active d'avant en arrière... Je jouis de l’intérieur et mon sexe a lui aussi envie de jouir ... Il se retire et ôte le préservatif .. Je me retourne et il se branle activement, je fais de même !! A genoux, je jouis le premier et mon sperme se répand sur la moquette .. il ne tarde pas à jouir lui aussi sur mon épaule et le haut de mon dos. Je sens sa chaleur ... 

Repu, on s'écroule sur le lit ... je me positionne contre lui, la tête sur son épaule, on reprends nos esprits.. Je joue avec le lobe de son oreille .. Il a l'air d'apprécier .. 

Plaisantant, je lui demande " C'était aussi bien que dans les abricotiers ou qu'avec le prof de danse???" ... Il rit !! "Différent , mais cela fera un bon post" ... On rigole et on file dans la douche ...

Il me suit et c'est mutuellement que nous nous laverons .. 

Epilogue

Nous avons terminé la soirée ensemble, dîner dans un petit restaurant que je connaissais .. Avons parlé de nos vies, de nos enfants, de nos passions ... Ignorant les sonneries des téléphones de nos conjoints ...

Finalement les blogs c'est bien !! cela mène à faire de belles rencontres ...

23.00 on se quitte par un petit bisou un peu avent l’hôtel ... 

A bientot ??? qui sait ....

Sympa, non? 

Fidèles lecteurs du blog, qui me connaissez si bien, , arriveriez-vous à trouver quelques erreurs concernant votre serviteur? il y en a quelques unes, mais qui n'ôte rien à la véracité de ce récit, dont j'espère vous racontez le réel déroulement sous peu.

Addicted

Accro. Oui, je suis accro, je pense. Addicted en anglais. Je ne pense qu'à ça, c'est terrible. J'en avais déjà parlé d'ailleurs dans un ancien billet,où j'expliquais comment mon regard était toujours omnubilé parcette bosse sur le pantalon, un peu en dessous de la ceinture, et comment j'essayais de deviner ce qu'il y avait dessous. Certains parmi vous étaient étonnés.

Lui, Etienne, il le savait. Que j'étais accro. J'étais un peu comme lui d'ailleurs, et c'est sans doute pour cela qu'on échangeait bien tous les deux, sur nos problématiques similaires, autour de la petite ou grosse bosse (ça dépend des moments effectivement). Une longue correspondance par mail interposée nous permettait de déchiffrer ensemble, à plusieurs centaines de kilomètres de distance, ces désirs d'hommes qui envahissaient nos vies, nos intimités. Par un hasard professionnel, il avait dû venir pas loin de chez moi. Il avait quelques heures de libre avant de retrouver ses collègues de boulot. Il m'avait prévenu au dernier moment, mais j'avais tout fait pour me libérer. Une occasion comme ça, il ne faut pas la louper!

Ce jour-là, c'était un beau jour de printemps, un peu comme aujourd'hui. Les arbres étaient en fleurs, ça bourgeonnait de partout, le vert pointait tout autour de nous, la rivière étincelait. L'air était doux, le vent soufflait et nous oxygénait divinement, réveillant les sens, tout en nous imbibant d'une atmosphère de bien-être très sensuelle. J'avais l'impression d'être saoulé d'air marin. Mais ce n'était que un beau jour de printemps au bord de l'eau, de la rivière.

J'avais une envie folle de l'embrasser, de le prendre dans mes bras, de coller ma tête dans ses épaules, de me rouler sur son corps. Je le désirais fortement. Et ces derniers jours qui avaient été difficiles pour moi au niveau professionnel, avec des annonces pas très claires de changement qui me maintenaient dans un inconfort professionnel assez déstabilisant renforçaient ce désir. Et j'avais tant besoin aussi de me changer les idées! ce que Etienne avait d'ailleurs fort bien compris, et je le soupçonnais d'avoir vraiment pris du temps sur son boulot pour venir "me distraire" dans cet objectif, celui de ma changer les idées!

Finalement, on avait trouvé un petit chemin escarpé qui menait au bord de l'eau. Nous le prîmes, et à l'abri des regards, cachés par les branches légèrement feuillues , mais suffisamment entremêlées pour nous isoler de la vue des promeneurs, je commençais à l'enlacer, à l'embrasser doucement, tendrement, puis goulument et avec avidité. Enfin, je prenais ma dose d'homme dont j'étais totalement en manque. Addicted, je vous dis, j'étais. Mes mains se glissèrent sous son tee-shirt, les siennes faisaient pareils. Impatient, je dégrafais rapidement sa ceinture, les boutons de son jeans, je découvrais son boxer, sur lequel je ne pris pas le temps de lire l'inscription qui y était écrite, je le déshabillais, voulais le voir nu dans la nature, profiter de son corps musclé et fin, ferme comme je les aime, et doux en même temps. Je pris en bouche son long sexe tendu et sec, d'une épaisseur agréable, car pas démesurée. J'y prenais un plaisir rare (car je n'aime pas toujours). Lui, au début avait protesté sur cet effeuillage à sens unique, mais finalement , sous les assauts de ma langue, avait fini par juste refuser poliment d'un gémissement qui en disait long sur son acceptation tacite.

Soudain, un bruit. Des pas. Quelqu'un emprunte le sentier escarpé. Il a juste le temps d'enfiler son jean, remettre son teeshirt, moi planquer le boxer oublié dans la précipitation, dans ma poche qui s'en trouve illico encore plus gonflée (car il y a une autre bosse aussi sous mon jean), avant qu'on ne voit débarquer un vieux pécheur, qui nous regarde d'un drôle d'air. Il passe un peu son chemin, et à environ 10 mètres de nous se mets à pécher. Dommage. Impossible de continuer avec tant de proximité. On reste 5 minutes à profiter du paysage et puis on décide de filer.

Il y a du monde sur le chemin de bord de rivière. Beaucoup de promeneurs. C'est mercredi, il y a des enfants. Difficile de reprendre notre étreinte interrompue. On décide de revenir en ville, mais sans pouvoir aller chez moi, où se trouve du monde. On déambule en ville, on s'arrête à une terrasse de café, on mate les beaux jeunes gens que le printemps rends pleins de désirs, et si désirables en même temps à qui sait les regarder. Sur la terrasse, évidemment des gens de ma connaissance, difficile de passer inaperçu dans cette petite ville. Le téléphone bippe, son boulot l'attends, il a un peu de route. Avec beaucoup de tristesse, de regrets, on se quitte, avec ce goût d'inachevé que je garde dans ma bouche. Impossible de s'embrasser une dernière fois. Je le raccompagne dans sa voiture, rentre dedans, et on se roule une pelle qui me semble interminable. Cette fois-ci, c'est mon téléphone qui nous sépare. On se promet de se revoir. Mais quand?

Je rentre à la maison. Il y a du monde, des copains de passage, ceux des enfants.

Je réalise alors que ma poche est toujours gonflée. Mais pas d'excitation. On a oublié le boxer: il est resté à poil sous son jean, et moi j'ai un boxer de plus, qu'il va falloir que je fasse disparaître pour ne pas éveiller de soupçons. Je file dans la salle de bain, pour regarder de quoi il a l'air, ce boxer sexy, quand j'entends ma femme arriver. Mince, mince. Je regarde vite, très différent de ce que je mets d'habitude. Afin d'éviter qu'elle tombe dessus, je l'enfile rapidement, et jette le mien avec le linge sale.

L'après-midi passe.

Le soir arrive. Dîner en famille.

On va se coucher. On se déshabille chacun. Ma femme m'observe en coin. J'ai totalement oublié le boxer. En me dévêtant, je découvre en même temps qu'elle ce qui y est inscrit: « Addicted ».

Je suis rouge de confusion. Mon esprit s'embrouille. Je n'ai rien préparé pour expliquer. Je commence à balbutier....

….quand elle éclate de rire, viens m'enlacer, et me confier au creux de l'oreille: « j'adore tes addictions, dont je suis tout aussi gourmande ». Et me poussant sur le lit, elle vient embrasser l' « addicted »,en murmurant: « j'adore tes surprises de ce genre. Tu n'en fais pas assez. Et pourtant, ça rapporte, tu sais », continue-t-elle en prenant le coeur de mon désir palpitant dans sa bouche.

temps qui passe

Oula, difficulté à tenir le choc du temps qui passe. Mes résolutions du 1er janvier sont difficiles à tenir: je n'arrive pas à publier une fois par semaine; je ne vais pas régulièrement à la piscine, je ne cours pas assez...terrible...trop occupé en fait.
Mais comment je vais arriver à trouver un moment pour partager un moment sympa avec un beau mec sympa?

Pensées diverses

** ce weekend, j'étais en groupe de travail, avec des collègues d'autres régions françaises. L'une des collègues en question est lesbienne, ouvertement. Elle est venue avec sa copine. On a bien discuté. Et on s'est mis à parler sein. L'un de mes collègues, hétéro 300 % et spécialiste "es sein" a donc échangé avec elle sur la qualité des seins, sur leurs expériences respectives du petit, gros, en forme de poire ou je ne sais quel autre fruit de désirs. J'ai eu l'impression d'être "décalé", de ne pas être dans la discussion, comme un petit garçon qui entre dans un domaine qui n'est pas le sien. Ils auraient parlé "bites", j'aurais été plus à l'aise.
En fait, j'ai eu plus d'expériences avec des mecs qu'avec des femmes.

** en train de lire "journal d'un corps" de Pennac: intéressante histoire d'un homme qui tient le journal de son corps. De sa prime jeunesse à sa mort. On y parle un peu d'homosexualité: "et pourquoi tant d'hétéro aujourd'hui deviennent homo?" demande une des personnages ; " Parce qu'ils passent de l'enfer au paradis" répond le médecin homo.

**toujours dans Pennac, citation de Montaigne: "Je suis plein de trous, je fuis de partout" Terence, "l'eunuque", à propos de la mémoire. Fichue mémoire! moi aussi, j'ai l'impression que mon cerveau fuit de partout par moments. En même temps, les choses essentielles , je les retiens quand même!

** je regarde toujours autant les hommes dans le train , dans les lieux publics, les hommes que je croise. Mais j'ai enfin compris qu'ils ne sont pas tous pour moi. le plaisir de les regarder peut me suffire, même si j'aimerais en avoir plus. Mais je sais que si ça doit venir, ça viendra. Et j'ai décidé d'arrêter de perdre mon temps dans des chasses sur chat ou ailleurs qui ne mènent à rien. Peut-être plus investir ces relations nées du blog, du mien ou de la lecture d'autres? Finalement, j'ai rencontré que des personnes intéressantes par ce biais, et parfois des moments de grande sensualité et de plaisir.

** "looking" épisode 6: pas pu voir la fin , car arrivée inopinée de ma fille. Mais quel bonheur, quel adorable petit couple formé par le cubain et le wasp qui fait vraiment envie.