mardi 30 novembre 2010

Code(s) ?

Il y a un petit nouveau au bureau...pas vraiment trop neuf quand même, il doit avoir mon âge...mais pas trop usé non plus, ça peut apparemment encore servir (comme moi d'ailleurs, avis aux intéressé(e)s)...Tout à l'heure, j'étais donc en réunion, avec lui et d'autres...je le dévisageai et lui trouvais un certain charme...oui, je ferais bien une réunion en tête-à-tête avec lui un de ces jours..Avec la neige qui tombe, on pourrait se retrouver bloquer dans mon bureau par exemple?

Donc , je me pose la question: irait-il goûter avec moi?..quand je regarde ses mains, pour voir s'il est marié (ce qui ne veut plus dire grand chose en terme d'orientation sexuelle, mais bon....)...et là, je vois qu'il porte une bague, plutôt de type alliance, au petit doigt de la main droite. Est-ce que quelqu'un peut me dire si c'est un signe spécifique d'appartenance à un groupe X ou Y? ou d'orientation philosophique particulier? ou d'orientation sexuelle?

Je n'ai jamais trop maitrisé ces codes. Il y a eu les foulards, type bandana, qui portés d'une certaine manière, et selon la couleur indiquait pleins de choses sur les orientations sexuelles du type, et ses pratiques...il y avait les pièces glissées dans les mocassins: d'un côté, je cherche, de l'autre, je suis pris, sur les deux, je suis hétéro ou homo...j'ai jamais su, toujours confondu, ce qui une fois m'a valu une expérience bizarre (je raconterais peut-être un jour)...En tous les cas, sur les bagues au doigt, à droite ou à gauche, à part , la bague à l'annulaire quand on est marié, je ne sais rien d'autre....

J'attends vos réponses...de toutes sortes, pourvu qu'elles soient fiables...

jeudi 25 novembre 2010

Les préservatifs ne se mettent pas à l'index!!!

Aujourd'hui, c'est le 25. Je suis donc , une fois par moi, comme d'hab depuis le 25 septembre 2010

dimanche 21 novembre 2010

Qualité du cerveau et taille de sexe...suite...


Celui-ci est plutôt bien outillé...et je pense qu'il en avait encore plus dans la tête..!!!..comme quoi, on peut très bien en avoir une grosse, et un cerveau bien rempli....et de qualité...
J'étais étonné de trouver cette photo dans le supplément hebdo du Monde de la semaine dernière...
C'est de Richard Avedon, et cette photo a été vendue aux enchères ce week-end à Paris pour près de 40 000€. Il s'agit de Rudolph Noureev, grand danseur du XXème siècle, que je pensais, tout le monde connait...Mais ma surprise fut grande quand je découvrais que ma collègue de 28 ans ne le connaissait pas: suis-je si vieux? ou alors seul(e)s les amateur(e)s de danse le connaissent?
En tous les cas, son anatomie est plutôt attirante...je vous raconterais bientôt mes souvenirs de "danseurs"....

mardi 16 novembre 2010

Qualité du cerveau et taille de sexe...

Il s'est fait tout seul..il était prof de gym (je n'ai rien contre les profs de gym), et puis, il en avait marre..Et comme il est très malin.... peu à peu, il est arrivé à prendre plus de responsabilités dans la structure qui l'emploie..il en devient même un des directeurs...il est bien foutu, a une belle gueule (je pourrais même me laisser séduire, me laisser faire si il me proposait un truc un peu sexe, mais d'abord , "jamais au boulot", et puis, maintenant que c'est un collègue avec qui je travaille régulièrement et que je connais mieux, non, je ne pourrais pas).

Il est même très bien foutu, je l'ai vu en maillot de bain, pas mal , le mec! Et il le sait. Il en impose, et il en joue. Alors, dans les réunions de boulot, il ne peut s'en empêcher, de dire qu'il en a une grosse (équipe), de faire des jeux de mots à la con , et des réflexions de collégiens... Ca va une fois, tu rigoles. Deux, tu souris. Trois, il t'emmerde. OK, il faut mettre un peu d'humour dans ces moments-là, et dérider les fesses de tous, mais là, je n'en peux plus..il me gonfle..et on perds du temps, les minettes s'esclaffent, certains mecs suivent et le trouvent vraiment trop fort...Moi, je suis à la bourre, j'ai plein de boulot, je dois récupérer ma fille dans une heure, cette réunion traine, je veux en finir rapidement...

Et le voilà qu'il la ressort, sa bonne blague sur "j'ai la plus grosse ...équipe".....
et moi, tout de go, qui en général, ravale mon aigreur et reste toujours dans la diplomatie en disant en rigolant "bon, c'est pas mal..on passe à autre chose", je sors de je ne sais où: " Si ta quantité de matière grise en activité était proportionnelle à la taille de ta bite, ça se saurait, tu sais!"...cela aurait pu passer inaperçu, mais voilà, comme d'hab dans ce genre de situation au moment où je parlais, tout le monde s'était arrêté de discuter, laissant un silence de plomb, que seule ma petite phrase sibylline a transpercé. Et en général, je ne fais pas ce genre de remarques, ce qui lui donne un poids encore plus fort.

Il s'en est suivi un grand blanc. Il a commencé à se sentir un peu géné, à commencer à balbutier quelque chose, quand quelqu'un pouffa.

Puis, quelques rires... L'animateur reprit la main, ignorant l'incident, et interpelant l'un des présents, éloigné physiquement autour de la table, tant de ma "victime" que de moi.

15 minutes après, la réunion était finie.

Apparemment, il ne m'en veut pas, on continue à bosser ensemble, il n'a jamais fait de réflexion, il ne m'a pas cassé la gueule (enfin pas encore), ni ne m'a violé...Personne d'autre n'est venu me voir également pour faire une réflexion ou autre. L'incident est clos.

mercredi 10 novembre 2010

Romain au Jardin André Citroën











J'avais rendez-vous avec Romain. Je ne l'avais pas vu depuis trois mois. Nos dernières rencontres, bien que peu nombreuses, avaient été chaudes, sensuelles, de rêve.

Ce jour-là, je passais à Paris en coup de vent, du côté de la Porte de Versailles. Il n'avait pas trop de temps non plus, il me donne rendez-vous dans les jardins André Citroën. Ce sont de magnifiques jardins, avec une montgolfière au centre, qui monte dans les airs , parfois, puis redescends; il y a des serres aussi, certaines où l'on peut entrer et admirer de magnifiques plantes aux larges feuilles, pour se croire sous les tropiques...il ne manque que le sable blanc et la mer bleue...et puis , sur un côté , il y a plein de jardins à thèmes, tous plus agréables les uns que les autres...et il y a plusieurs niveaux.....presque un labyrinthe...il y a plein de recoins aussi, et vous savez ce que ca veut dire , des recoins dans un jardin public.....

Alors, on s'assoit sur une pelouse, dans un coin...On discute, on échange sur tout ce qu'on ne s'est pas dit au téléphone depuis trois mois...il est très beau Romain, pas très grand, mais bien bâti (comme une statue de la Rome Antique d'ailleurs, avec ce léger arrondi caractéristique que n'ont pas les statues grecques par exemple), un sourire ravageur, une tête d'ange , à qui on donnerait le bon dieu sans confession...on se dévore des yeux...il n'y a pas grand monde dans le jardin...ça déambule doucement, peu d'enfants...Il veut m'embrasser, dévorer mes lèvres...Je suis gêné....Il se lève: "suis-moi" me dit-il...et j'obéis...on fait quelques mètres..il y a un bosquet de bambous, très dense...il pénètre à l'intérieur , je le suis...on arrive en fait dans un espace qui semble fait pour ce qui va suivre...il y a comme une cavité végétale, les oiseaux hurlent dans les bambous, un tronc d'arbre au milieu..il se jette sur moi, sur ma bouche, qu'il happe...et je lui rends la pareille...nos langues s'entrecroisent, se cherchent, se caressent, se trouvent...c'est fou comme un baiser fougueux m'excite, me rend dingue..nos corps se rapprochent, nos mains sont sur nos fesses respectives, caressent le dos, se glissent sous les chemises...je ne sais comment je me retrouve adossé au tronc , qui me sert de support....je me laisse alors aller à la caresse de sa langue dans ma bouche, à ses mains qui effleurent mon dos, mon cou , mes cheveux, puis redescendent lentement vers le bas-ventre...il ouvre ma braguette et entre sa main, afin d'y toucher ce que...

J'ai beau me laisser aller, je garde un oeil ouvert sur ce qui passe en dehors des bambous, j'entends des voix d'enfants qui se rapprochent, je lui dit d'arrêter...il me rassure : "personne ne viendra"...Il sait que je suis tout de même un peu coincé, que je n'aime pas trop quand il me caresse les fesses, très discrètement, mais tout de même il les caresse quand on se promène sur le boulevard St-Michel, au milieu de la foule..quelque part j'aime ça aussi...et je les envie , ces mecs qui s'embrassent goulument sans complexe dans certains coins de Paris....

Les enfants passent à proximité , puis s'éloignent...il a sorti mon sexe de ma braguette, il commence à me branler doucement.....je profite, je ne me débats plus..et soudain ...le voilà qui se baisse, et avale tout entier l'objet de son/mon désir...ouahhh...les oiseaux chantent, le soleil brille, il me suce comme un dieu romain, à qui j'irais vraiment me confesser plus souvent.....et je ne me retiens pas (il le souhaite d'ailleurs), il aspire totalement ma jouissance...qu'il va recracher plus loin, pendant que je continue à savourer l'extase. ...il patiente, le temps que je retrouve mes esprits..."t'es fou" lui dis-je..."en plus, je ne suis pas capable de t'en faire autant ici"...Il sourit , de son sourire ravageur, mais je suis déjà ravagé par toi, beau Romain: " Ce n'est pas ce que je cherche, je sais que tu ne feras pas ça ici, je suis heureux de ce moment..j'espère que tu m'en redonneras de similaires"....Puis, "sortons"...

Nous émergeons des bambous, l'un derrière l'autre, sans aucune précaution.
Evidemment, il y a un mec qui passe à ce moment, suivi d'une petite mamie , qui va moins vite...je pense qu'il a compris, le mec...Je m'en fous, en fait. La lumière m'éblouit, je suis encore sur mon nuage...je le prends par la taille, mon Romain....et on s'éloigne vers la sortie côté Seine..tranquilles et heureux....

mardi 2 novembre 2010

Mauriac et l'homosexualité cachée

Lu dans le Monde daté du 30 octobre, dans l'interview de Jean-Luc Barré , biographe de Mauriac:

"Mauriac savait, lui, qu'on ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment et que la semi-clandestinité a parfois beaucoup plus de charme que la transparence. Il savait aussi que, pour un créateur, passer aux aveux, c'est s'affaiblir, perdre une partie de ses ressources romanesques, et aliéner une part de sa liberté. Il a vécu dans un double jeu, qui était aussi un jeu littéraire. Il n'aurait pas écrit l'oeuvre qu'il a écrite s'il n'avait pas habilement préservé sa part d'équivoque."

Ca balance pas mal , dans nos lettres quasi classiques, un tabou tombe; Ca me rend le personnage plus intéressant , et attirant. Ca me parle beaucoup ce commentaire, et me permettrait presque de justifier ma position actuelle, mais suis-je un créateur?