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mardi 30 janvier 2024

Hanté par la bite(2/4): expérience à Bruxelles

 

Suite du précédent billet: 

Tout cela s’illustre tout à fait lors de ma dernière escapade à Bruxelles …. 

Enfin, escapade, pas vraiment, j’y étais pour le boulot. J’adore cette ville, cosmopolite, européenne, où tu entends plein de langues presque inconnues à ton oreille, où il y a du bon chocolat, de bonnes frites, un côté décalé et absurde parfois des habitants, qui sont en général d’une rare gentillesse, et jamais arrogant. Et puis une architecture qui me laisse souvent pantois, entre l’ultra chargé gothique(?) de Grand Place jusqu’aux immeubles Art Deco des années 30, en passant par ces maisons à étage, en briques, avec de grandes fenêtres, derrière lesquels tu aperçois souvent des murs d’un blanc immaculé avec des décos minimalistes, qui m’attirent.

J’avais pas mal de boulot, mais pour une fois, j’étais plutôt dispo le soir, et j’ai pu me dégager deux heures en fin d’après-midi, ce qui est juste ce qu’il me faut pour aller batifoler dans mon sauna préféré de Bruxelles, « l’Oasis » (j’en ai déjà parlé ici, ici, et encore ici et ). Donc , par rapport à mon article précédent, que pensez-vous que j’ai fait ?

- je me suis couché tous les soirs à 2H du matin, alors que je devais partir le lendemain à 8H30, en alternant visites sur sites de rencontres et visionnage de petits films de cul : aucune rencontre sur les réseaux. Personne n’est dispo.

- sur les conseils de Estef je suis allé faire un tour à l’Homoerectus. Première fois que je rentre seul dans un bar gay. Ce n’est plus le lieu qu’il décrivait ici. Apparemment, déplacé à quelques mètres du site « historique » (je suis souvent passé devant par le passé, sans jamais osé y entrer). Peu de monde, pas vraiment un lieu de rencontres, plutôt un lieu gay (et c’est très bien que ca existe)

- et finalement, escapade au sauna…


Avec l’inflation, la hausse du coût de l’énergie, les prix ont beaucoup augmenté à Bruxelles (salaires et loyers sont indexés sur l’inflation). Les restaurants sont beaucoup moins abordables qu’à Paris. Quant aux saunas, le prix d’entrée est de 27 ou 28€, avec des exceptions un jour par semaine, où il baisse de 3 ou 4€. J’en connais deux : le Macho, le plus cher, qui ne m’avait pas enthousiasmé la seule fois où j’y suis allé. En revanche, l’Oasis est je pense un des saunas que je préfère (voir les liens vers mes anciens posts dans le second paragraphe de ce billet) . Il est situé dans une grand hôtel particulier, fin 19eme je dirais. On se croirait chez un collectionneur bourgeois, avec un salon très bourgeois, des moulures au plafond, de très belles photos de mec en noir et blanc, bien encadrées, des couloirs un peu labyrinthiques qui t’amène dans un beau jacuzzi, un hammam oriental, un long sauna très chaud (la température), des espaces répartis sur plusieurs niveaux, une salle coffre-fort où se trouve un sling (ca me fait marrer, ce lieu et sa nouvelle utilisation !), d’autres salons dans les caves, moins bourgeois donc, des sculptures antiques (des copies), d’autres statues en marbre (des vraies). Il y a parfois de petits courants d’air, mais globalement, c’est un bel espace où on se trouve bien. J’y suis allé le second soir (un mercredi où c’était moins cher), mais je suis arrivé trop tard, à une heure de la fermeture. A ce prix là, je me suis replié sur un cornet de frites, et ma chambre d’hôtel, avec mon écran de portable.

J’étais moins déçu quand je me suis rendu compte que je risquais d’être dispo en fin d’après-midi du lendemain. Ce qui fut le cas, et je n’ai pas regretté.

Il y avait pas mal de monde, plutôt âgé il faut dire (on va dire la cinquantaine, voire soixantaine), mais il y avait quand même aussi plus jeune…..

mercredi 15 septembre 2021

Le destin, c'est quoi?

 La vie est faite de coïncidence et de hasards. Mais est-ce vraiment des coincidences? provoque-t-on le destin? le hasard? ce qui "doit" nous arriver? 

Cet été, mon esprit a été étrangement happé par Alvaro, ce bel homme rencontré dans un sauna parisien, il y a deux ans je crois, et qui m'avait beaucoup impressionné et touché (dans tous les sens du terme), et dont j'avais perdu le numero de telephone, suite à un bugg de mon téléphone. Il m'avait tellement hanté que j'avais produit ce petit haïku, reflet de mon état d'esprit estival. 

Je suis retourné récemment à Paris. Première fois depuis mars 2020. Première fois que je reprenais le train aussi. Curieuse sensation de retrouver ce "monde d'avant", la foule, les activités quasi normales, sauf que en milieu fermé et parfois en milieu ouvert, les "gens" portent des masques, et les terrasses de café ont colonisé les trottoirs, pour mon plus grand bonheur.

Toujours est-il que étant à Paris, je n'ai pu m’empêcher de trouver quelques heures pour trainer au sauna...avec le secret espoir de retrouver Alvaro.

Le sauna était plein. Rarement vu autant de monde. Et autant d'activités. Comme à mon habitude, j'ai fait mon petit tour, et à l'un des étages, j'aperçois un type qui lui ressemble. Je le fixe, mais il passe devant moi sans me voir. Peut-être pas lui.

Plus tard, installé dans le hammam, observant ce qui s'y passe, je le revois apparaitre. Il va s'installer au fond. Il est à 3 metres de moi. Je le fixe au travers de la vapeur assez épaisse. Je ne sais pas si il me voit. Il est allongé. 

Tout d'un coup, il bouge son corps, s'étale un peu plus. Il rampe par "à coup", rapprochant son corps de moi. Au bout de quatre ou cinq "à coups", son pied est proche de mon corps, effleurant ma cuisse. 

Plus d'hésitation, je commence à lui caresser la cheville. Il répond immédiatement à ma caresse. Peu à peu, on se retrouve en corps à corps, nos bouches se sont trouvées et le reste aussi...au bout d'un moment, je lui glisse dans l'oreille " je crois que l'on se connait"..il semble ne pas entendre, et préfère se concentrer sur nos corps...J'ai très chaud, je sors. Il me suit, on se retrouve sous les douches, puis au sauna sec....Très beaux moments de belle sensualité.

Et puis on se retrouve dans le jacuzzi et on discute. Il a une parole incroyable: " je crois avoir la mémoire de ton corps. On s'est déjà rencontré". Je confirme et lui rafraichis la mémoire. Cela lui revient petit à petit. 

Et tout ce qu'il dira par la suite me touchera profondément... je raconterais peut-être plus tard, mais il m'a fait chaviré, ce bel hidalgo. 

En tous les cas, j'ai récupéré son 06...(et il avait toujours le mien) il pourrait passer par chez moi;  je l’appellerai la prochaine fois que je monte à Paris, pour un sauna, un verre, un repas, une expo? ou autre?

jeudi 3 septembre 2020

Rencontres au temps du Covid (2/2)

 Fond d'écran : eau, chambre, Apocalyptique, masque, relaxant, piscine,  bulles, Nikon, arrière, russe, salle de bains, Désaturé, tuile, une  baignoire, nu, angle, gaz, fille, loisir, homme, D7000, Selfie, sol,  photographier, mâle, muscle,

Dernier point, les saunas. Grande interrogation. Que vous-dire ? Que ca me manque beaucoup !!! J’avais vu que le sauna près de chez moi avait rouvert courant juin. Impossible sur leur site de voir quel protocole ils ont dû mettre en place. Vu qu’ils ont profité du covid pour faire des travaux, je suppose qu’ils ont prévu de nouvelles modalités? Après un tel été de « privations », je suis donc allé faire un tour.

Que vous dire ? Que c’est un mélange de précautions du "nouveau monde" et de normalité du "monde d’avant".

Quand tu arrives, on te prends la température au front. Si tu payes en cash, il y a une machine qui avale ton billet ou tes pièces, et le type à l’entrée ne touche pas l’argent. C’est déjà bien. Après, je lui demande quel est le protocole (j’avais lu sur un article du SNEG je crois que en théorie, tu mets tes vêtements dans un sac individuel jetable, que tu poses dans un casier je suppose ; que la douche est obligatoire avant l’entrée dans le sauna, que dans les espaces de circulation, tu mets ton masque, dans les espaces humides, tu peux l’enlever, et en cabine, tu fais comme tu veux). Il me réponds que effectivement, tu dois mettre le masque dans les espaces de circulation et pour le reste, et bien , tu fais un peu comme font les autres….

Donc, je rentre.

Les vestiaires et casiers : ca n‘a pas changé (après, je peux supposer qu’ils alternent l’utilisation des casiers, il y en a bien 150 (j’ai le numéro 115), et je n’ai jamais vu 150 personnes dans ce sauna). Une fois ma serviette autour de la taille, je rentre dans le sauna. Pas d’indications de douches obligatoires. Mais effectivement, tout le monde est masqué. Ca rajoute peut-être un peu de piment ? Enfin, je trouve pas ca hyper sexy. Peut-être qu’on regarde plus les corps ? Mais on les regarde tout le temps les corps des autres, dans ces endroits.

 

Je file quand même me doucher. Je pose ma serviette sur une patère, et accroche mon masque en-dessous, en me disant que celui qui a posé son masque avant moi, si il est porteur…..Je file au hammam, et pose à l’entrée, comme pour la douche, masque et serviette, avec la même réflexion que sous la douche. Dans le hammam, je me rends compte des bénéfices des travaux récents : la mosaïque n’est pas déglinguée par endroits, la vapeur arrive par vagues toutes les dix minutes environ (les dernières fois où j'étais passé, c'était plus ou moins chaud...), embrumant totalement l’espace de cette vapeur épaisse, où on ne peut que deviner les silhouettes. J’adore ! Une bande lumineuse est à hauteur des têtes, qui joue toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, donnant parfois une lumière crue, puis une lumière plus sombre, propice aux rapprochements ; J’adore !. Même si aucun rapprochement ne se manifeste…pendant que je suis dans le hammam, je pense à ma serviette et à on masque : où les ai-je posés ? Et si un mec se trompe et prends mes affaires, je serais obligé de prendre le matériel d’un autre ? Je réfléchis bien, et me souviens que je les ai accrochés au premier porte-serviette en entrant. Je les retrouverais à la sortie, mais ça m’a effleuré l’esprit un instant.

Je file au sauna sec. Plus calme. Plus tranquille. Pas de problèmes.

Idem au jacuzzi, où évidemment, la distanciation ne peut être respectée. Mais avec tous ces produits nettoyants désinfectant dans l’eau (et d’ailleurs dans tout l’espace du sauna), je ne pense pas que je puisse craindre ici le covid. Ni même d’autres saloperies. Je me trompe ?

Je file ensuite dans les espaces de circulation, et l’espace type back-room, disons ce petit espace dans le noir, où on déambule à la recherche de corps, sans jamais oser les toucher. C’est vraiment curieux, ces endroits : on est tous là pour toucher du mec, baiser, et personne n’ose faire le premier geste, ne parle….Bon, que te dire. Que en passant devant un glory hole, j’ai senti une bouche me happer (et je me suis laissé aller quelques secondes), ce qui ne m’était jamais arrivé de la sorte.

Et que dans la back room, je me suis amusé comme jamais. J’ai « osé » touché un très beau mec à côté de moi, qui devait avoir la trentaine, bâti comme un dieu grec, et qui a répondu à mes appels avec un enthousiasme et un empressement que je n’ai, je crois, jamais ressenti. Les masques s’abaissent tout seul (les élastiques du mien étaient quelque peu distendus, je crois, le sien, je ne sais pas), et les pelles qu’on a pu se rouler étaient magnifiques de sensualité, de désirs, d’envies….il savait très bien jouer de mon instrument, et j’espère avoir joué correctement du sien… et évidemment, dans ce genre d’endroit, quand tu commences, ca attire d’autres, qui se sont rassemblé autour de nous, je ne savais plus qui me tripotait, on a créé un petit embouteillage sympa. Je me suis retrouvé adossé au mur, avec le dos de mon acolyte sur moi, et mon sexe devant ses fesses. L’ami avait vraiment envie que je le prenne. Mais les capotes étaient loin, je n’ai pas osé, ce que je lui indique à l’oreille. Il a bien compris, mais a continué à se frotter, et on a terminé après un long moment de frottement suffisamment efficace pour une jouissance réciproque . Humm que c’était bon , rien que d’écrire ca, « ca me remet en joie »!!!

Du coup, je suis resté trois bonnes heures, alors que je pensais rester un maximum de deux heures. Il faut dire que je n’avais jamais vu le sauna aussi plein (c’était un dimanche fin d’après-midi, et en général, j’y vais en semaine). Les consignes covid sont respectées dans une certaine mesure, mais c’est bien relatif. Après, tu sais très bien quand tu vas au sauna, que tu prends un risque, de MST toujours, de Covid en ce moment. A toi de l’assumer Tu peux aussi te dire que vu la chaleur du hammam et du sauna, le virus doit crever plus vite que toi ? Mais ce n’est pas scientifique, c’est juste une déduction à moi, suite à quelques lectures. Mais comme au final, on dit tout et son contraire pour le virus, je ne sais plus que penser. Manu nous dit qu’il faut maintenant « apprendre à vivre avec », et bien, vivons avec. Je mets le masque tant que je peux. Je me lave les mains 10 fois par jour. J’évite les transports en commun quand je peux.

Mais je fréquente les saunas. Nobody’s perfect.

Peut-etre plus dangeureux au sauna : en sortant du jacuzzi, il y a trois marches. Que je descends et je rate la dernière. J’ai manqué m’étaler correctement, j’ai un bleu terrible au petit doigt de pieds. J’aurais été bien, avec une cheville foulée ou un bras cassé ! Je me vois bien, face aux mecs des urgences, venant me chercher, moi à poil au bord du jacuzzi. 

 

mardi 1 septembre 2020

Rencontres au temps du Covid (1/2)

 

L’été a passé très vite. Trop vite. Aucune envie de passer à l’automne. Qui sera sans doute masqué. Drôle de période, quand même, on le dit tous, je sais , je ne suis pas original.

Tout l’été, j’ai pensé à ces nouveaux temps, où la distanciation devient une quasi règle, et je me demandais comment on allait faire pour se frotter, nous les humains, en dehors de se frotter avec nos très, très proches avec qui on se frotte tous les jours.1

Déjà sur les plages (oui, j’étais sur de très belles plages au soleil cet été!). L’avantage du Covid , c’est que il n’y a plus besoin de trop argumenter pour faire quelques kilomètres en plus pour aller sur une plage pas trop fréquentée (la distanciation physique!). Alors, t’es tout content, parce que la plage est tranquille, presque que pour toi et ta famille et copains. Tu peux même trouver de l’ombre, sans être importuné par un.e voisin.e indélicat.e. En même temps, cet été, j’ai très peu vu de beaux mecs, en maillots de bain sexy, que j’ai plaisir à mater tous les étés. En fait, comme il n’y a pas grand monde, et bien, les beaux mecs , ils ne sont pas là non plus. Ils sont sans doute sur les plages bondées, là où autour de toi, ca craint d’aller fréquenter ces lieux à covid…..Et même, quand tu vas sur ces plages bondées, les beaux mecs, il faut bien chercher pour les trouver au milieu de cette foule diverse. Conclusion, vous avez compris : j’ai pas vu beaucoup de beaux mecs cet été.

Je me disais alors que sur les réseaux , ca serait peut-être pareil. De retour, je me suis connecté. Apparemment, rien n’a changé. C’est comme avant . Peut-être en moins bien d’ailleurs. Quand tu vas sur les réseaux, à la recherche d’un plan, cela veut dire que tu acceptes le risque d’être en contact avec un mec qui pourrait être porteur et te le refiler. Après, tu te dis que t’as pas l’âge pour en mourir, etc....Ok, je prends le risque. En revanche, je suis tombé sur des types qui se foutaient du Covid, mais également des MST que tu peux chopper facilement. On dirait que le covid a vaincu aussi Sida, syphilis et autres saloperies, et que on peut tout se permettre, sans protection aucune. Je suis peut-etre vieux jeu, mais un mec qui « avale » au premier contact, moi, il ne me rassure pas du tout.


Dernier point, les saunas. Grande interrogation. Que vous-dire ? Que ca me manque beaucoup !!! J’avais vu que le sauna près de chez moi avait rouvert courant juin. Impossible sur leur site de voir quel protocole ils ont dû mettre en place. Vu qu’ils ont profité du covid pour faire des travaux, je suppose qu’ils ont prévu de nouvelles modalités. Après un tel été de « privations », je suis donc allé faire un tour....

1Montaigne disait que « Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d’aultruy ». J’aime bien cette idée du « frottementt » et du « limage » contre autrui…..

jeudi 20 juin 2019

Alvaro (2/3)

J’étais assis dans le hammam quand il est entré et est venu s’allonger sur la banquette en face de moi. Suivit un type qui s’est rapproché de lui. Et a commencé à le caresser. L’homme se laissait faire. Mince, me dis-je, j’aurais dû agir plus vite, il est donc prêt à des corps à corps.
L’autre gars se mit donc à l’entreprendre comme il faut, le suçant avec avidité, je pus ainsi apercevoir un membre intéressant, qui ne dépassait plus du boxer qui lui avait été retiré. Il s’assit alors en écartant les jambes, laissant l’autre continuer sa besogne. Avec la vapeur, je ne savais pas si il me regardait, mais son visage était dirigé vers moi.
Je finis par sortir, un peu énervé contre moi quand même, de ne pas avoir été plus rapide, et finalement préférant les laisser seuls terminer leurs affaires intimes !!
D’autant plus que leur spectacle intéressait mes voisins, peu attirants, qui je sentais, avaient bien envie d’en faire autant avec moi. Mais, je me rendais compte ce jour-là , que finalement, je ne pars jamais avec le premier venu.
Je filais alors sous la douche, quand je le vois débouler 5 minutes plus tard aussi sous la douche. Ce fut vite expédié me dis-je. Il ne me regardait pas du tout. Il avait eu son compte. Il allait sans doute partir, ou bien refaire ses étirements au sauna.

samedi 7 avril 2018

Sans queue, ni tête -4-

* pas le temps d écrire en ce moment, ça m énerve  . Portant quelques sujets m occupent l esprit ..quelques pistes :
** appli de rencontres : je continue mon exploration de Grindr avec beaucoup de curiosité, mais des résultats navrants ! Toujours rencontré personne par ce moyen, quelques discussions sympas , qui se terminent en général dès que j’ envoie ma photo de visage . Je dois faire vraiment peur , ou être vraiment moche , ou définitivement vieux? Je me demande si je vais pas remplacer ma photo par une photo de moi il y a 20 ans ou d’un top modèle de aujourd hui ! C est plutôt déprimant , non? Mais je dois m y prendre très mal ! Il me faut trouver un « Grindr pour les nuls « , ça doit bien se trouver sur la pédéblogosphère !
Mise à jour: j’avais commencé ce billet il y a plus d une semaine. J apprend ces derniers jours que la sécurité de Grindr est loin d être parfaite , avec plein d infos confidentielles qui  ont fuitées ! Du coup , je pense abandonner cette appli et revenir vers mon Roméo!
** Call me by your name: ca a enflammé certains blogs que j’ aime bien. Les billets de Celeos à ce sujet sont excellents. En même temps ( comme dirait l’autre « jeune premier « ) , j ai passé un très bon moment en regardant ce film : oui, tout est beau , sympa, les gens sont intelligents, compréhensifs , beaux, etc.. tout est certes un peu convenu. Mais j ai passé un très bon moment ! Et puis les deux acteurs principaux sont excellents , et ce qui ne gâtent rien, plutôt croustillants ! Il y a une scène que j ai beaucoup aimé , celle où en ballade dans un village ou ville , autour du monument aux morts,la discussion tourne autour de «  j’ aimerais te le dire, mais je ne te le dis pas », tout en arrivant à faire comprendre à l autre ce qu’il veut dire ... un très beau moment , je trouve, de finesse et sensibilité, que j aimerais arriver à maîtriser aussi bien ! Inspiré de l’ heptameron de Marguerite de Navarre, que j avoue n avoir jamais lu( d ailleurs, est-ce que je connaissais?): is it better to speak or to die?
**ca pourrait d ailleurs me servir pour les prochains jours: j ai rencontré au boulot un italien que j adore : plein d humour, d a propos, très bon dans son boulot, plutôt mignon. Je sais qu’il aime les hommes . Il a assez vite remarqué mon alliance, ruinant ainsi ses espoirs envers moi (je l’ai vu à sa tête dépitée!). Maintenant , que faire? Je le sens un peu plus distant et professionnel ( on ne bosse pas pour la même structure, nous sommes « partenaires » professionnels !), j aimerais être aussi fin que nos deux héros de « Call me ... ». Des conseils de lecteurs avisés?

lundi 13 novembre 2017

Strasbourg

Je dois prochainement aller à Strasbourg.
Des conseils avisés pour soirées que je ne souhaite pas solitaires?
(j'ai repéré les saunas, une recommandation?)
Et comme ça, je verrais si j'ai des lecteurs strasbourgeois? ou si ceux avec qui j'ai communiqué, fut un temps, me suivent toujours?

mercredi 1 février 2017

C'était chaud, aux Bains (3/3)

Je m'assois sur la banquette du haut, mes jambes pendantes.
La porte s'ouvre, et mon « copain » du hammam entre. Il s'assoit sur la banquette du bas, mes jambes pendant le long de son torse. De ses mains, il commence à me caresser le pied, remonte progressivement le long de ma jambe. Il m'embrasse le genou doucement, je dirais même tendrement. Incroyable. Il est très sensuel, et j'apprécie cette douceur. Petit à petit ses mains vont remonter sous ma serviette. Je caresse sa tête, l'embrasse doucement aussi, vient chercher ses lèvres pour m'y abreuver ? Il se lève, et se place entre mes jambes. C'est plus facile pour nous embrasser, doucement mais bientôt avec plus d'énergie et de passion. Il commence à me branler également, un peu trop violemment à mon goût. Il approche sa bouche de mon sexe de nouveau dur. Je le laisse faire quelques secondes, mais pas plus. Je ne veux plus ce type de caresse buccale depuis mes histoires de l'an dernier. Il comprends très bien apparemment et continue à s'amuser avec mon sexe, pendant qu'on se roule des pelles, que je lui caresse le dos. Mais il a chaud, il sort après m'avoir dit qu'il reviendra.
Moi aussi, j'ai chaud. Je ressors, refais mon tour sous les douches, jacuzzis, hammam toujours bien occupé. Le type qui me fixait a disparu. Il y a de beaux spécimens néanmoins.
Mais l'heure tourne. J'ai un train à prendre, je dois filer.
A mon grand regret.
Mais je pense que je reviendrais.
« Les Bains » à Lille, un sauna de ma top liste !

lundi 30 janvier 2017

C'était Chaud, aux Bains..(2/3)

Celui-ci est constitué de deux espaces également, un premier assez large, avec deux niveaux de banquettes (et la banquette supérieure est assez haute, tes jambes touchent tout juste le premier niveau quand tu y es assis), le second est plus restreint (il y a un type à moitié allongé qui occupe presque toute la place), le tout avec une luminosité assez faible. Et là aussi, il y a 4 ou 5 mecs, dont deux s'occupent bien l'un de l'autre. Un mec la quarantaine, plutôt bien fait, me fixe fortement, ne cachant pas son souhait. Mais pour l'instant, j'observe. Je verrais ensuite ce que je ferais. Et je continue à me délasser dans cette ambiance chaude et sèche.

Je ressors, continue mon tour, passe sous les douches, reviens au hammam.
Là, un type un peu costaud, collier de barbe peu fourni, s'assied à côté de moi. J'ai l'impression qu'il me regarde, mais avec cette foutue vapeur, pas trop possible d'en être certain. Je le fixe également. Au bout d'un moment, il prend l'initiative, sa main commençant à caresser ma jambe. Je le laisse faire, il se rapproche, mes mains viennent le caresser, nos visages s'approchent, on se roule une belle pelle, chose qu'il a l'air de vraiment apprécier. Nos mains courent le long de nos corps, viennent chercher le sexe en érection, titiller les tétons, mais ma bouche, ma langue restent sur ce visage qui en redemandent. En train de le branler doucement, je me rends compte qu'il m'accompagne avec sa main, quand je remarque que ce n'est pas sa main, mais celle d'un troisième, qui s'occupe de son affaire, ce troisième étant le type qui m'avait fixé dans le sauna. Et je découvre un quatrième en train de sucer le troisième ! Waouhh, ça y est, je fais partie de ces espèces de sculptures vivantes et humaines que j'avais aperçu dans le hammam du Sun à Paris ! Il n'y a pas à dire, j'ai vraiment franchi un cap avec les saunas ! Quand je pense qu'après ma première visite dans un sauna, je ne voulais plus en entendre parler!!Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais, ni «  Fontaine, je ne boirais pas de ton eau ! ».

Je dois dire que tout ça m'excite fortement, et j'ai du mal à me retenir. D'ailleurs, je me laisse totalement aller, et viens jouir sur le bras de mon barbu. Je ne sais pas s'il s'en rends compte d'ailleurs, tant nous sommes tous humides, chauds, excités. Cela doit faire un petit quart d'heure que l'on transpire ainsi dans la vapeur. Se rendant compte de mon relâchement, il sort, me jetant un regard que je devine satisfait, et laisse les deux autres continuer leur travail, que je finis d'observer également.

En sortant, je le croise en allant aux douches. Il me donne une tape amicale sur le ventre, avec un grand sourire. Sympa le mec.
Après ma douche, je me prélasse dans un des jacuzzis, plutôt agréable. Les mecs dedans sont calmes, cherchant aussi la relaxation.
Je retourne ensuite vers le sauna sec.

vendredi 27 janvier 2017

C'était chaud, aux Bains (1/3)

C'était chaud, dans tous les sens du terme (Therme..hahaha).
Il faisait très, très froid à cette époque de l'hiver et les chaussées de Lille étaient glissantes de verglas. Un temps idéal pour se réchauffer dans un sauna.
J'avais choisi sur Internet celui qui avait le plus d'étoiles, le plus de commentaires élogieux.
Je n'ai pas été déçu.

« Les Bains »est un grand espace sur plusieurs niveaux. J'ai rapidement visité pour savoir où je mettais les pieds, mais je ne fis qu'une visite éclair des seconds et troisième niveaux, réservés aux cabines, qui semblaient vides d'ailleurs, ainsi que de la terrasse, non accessible pour cause de froid, mais qui doit être sympa lors d'un rayon de soleil. Le sous-sol m'a semblé intéressant, espèce de labyrinthe dans la pénombre, où quelques couples baisaient joyeusement (plutôt âgés apparemment d'ailleurs), et où quelques mains se baladaient sans vergogne.

Mais c'est le premier niveau, celui du rez-de-chaussée qui était le plus intéressant. Là se trouvent le sauna, le hammam, deux jacuzzis plus un petit bassin d'eau profonde, les douches communes, des sièges ou petits canapés en osier où se prélasser. Le tout dans une ambiance feutrée, avec une lumière diffuse, pas du tout éclatante, créant une semi-pénombre, tout à fait suffisante pour voir à qui on a affaire, mais pas du tout agressive, et plutôt propice aux rapprochements.

Je file d'abord sous les douches, en enfilade le long d'un mur, délimitées de l'espace jacuzzi par une paroi carrelée. Espace plutôt ouvert, des jets chauds qui me font du bien. Et au passage, des regards vers quelques objets intéressants.
Je file vers le hammam dont la porte est à quelques mètres. Là, c'est le brouillard total : une brume chaude et assez épaisse envahit un premier espace de 2 à 3 mètres sur 3, bordé d'une petite banquette. Peu d'éclairage, c'est presque la pénombre. Là, c'est presque le métro aux heures de pointes : il y a une dizaine de mecs, qui se pressent vers l'arrière-salle, celle-ci totalement dans la pénombre, d'où s'échappent des râles, des soupirs, des bruits de succion, des gémissements de plaisir. Cette seconde pièce est encore plus remplie. Un mur à mi hauteur se trouve à son entrée, permettant d'y prendre appui, de se reposer(sic!), d’offrir son cul à qui veut . Car c'est un peu ce qu'il semble se passer dans cette obscurité. Courageux, mais pas téméraire, votre serviteur restera dans la première pièce, et ne jettera qu'un œil furtif dans cette antre. Ce que j'entends suffit en tous les cas à mon sexe pour entrer en mode érection ! Je m'assied sur la banquette et observe : un mec , plutôt âgé encore, en encule un autre ; deux mecs plus jeunes, la trentaine, s'embrassent goulument, se caressant également ; un autre se fait sucer ; deux autres observent comme moi. De temps en temps, l'un vient déclencher la douche.

Une fois réchauffé, je décide de continuer mon exploration, et me dirige vers le sauna sec.

jeudi 17 novembre 2016

Cuisses d'airain (2/2)

C'est alors qu'il est arrivé, ce bel homme aux cuisses d'airains.

Il s'est infiltré légèrement entre nous, j'ai tout de suite senti un beau corps. Je l'ai laissé entrer entre nous. Et le jeune n'a pas bronché non plus. Je cherche les lèvres de ce nouveau, je découvre qu'il n'a pas de barbe. Et puis, je ne sais pas comment c'est arrivé ensuite, mais ce troisième se retrouve alors entre nous deux, comme pris en sandwich. J'étais derrière lui, debout,  je me frottais sur ses fesses, sur son dos, avec tout le loisir de caresser non seulement son dos  et ses cuisses mais également de prendre son sexe à pleine main, de caresser sa nuque, ses bras, tout en caressant également le corps du premier, du jeune au tatouage, avec qui nous échangions parfois des pelles,  au-dessus de l'épaule airain, bien qu'il soit plus grand que nous. Les mains du jeune se baladaient également sur mes fesses, sur mon dos. Je passais mon sexe dans la raie des fesses en airain. Je l'ai glissé également entre ses cuisses, sous son sexe, tout en passant alors mes mains devant lui, en ayant tout le loisir de caresser et son sexe, et le mien, et celui du jeune. La scène dure un bon moment, plus d'un quart d'heure, peut-être 20 minutes.  Mes mains passent de l'un à l'autre, d'un dos à un ventre, d'un sexe à un autre, j'avais des mains sur moi.  Nous formons un groupe de trois, dans la pénombre, dans ce couloir du labyrinthe, où apparemment personne n'apparaît. De temps en temps, je prenais appui avec mes pieds contre le mur du couloir. Je m'excitais alors contre son dos, contre ses fesses, le poussant parfois avec force, sans oser le pénétrer ou tenter de le pénétrer. Je n'avais pas de capote à proximité immédiate.  Et puis, je n'avais pas vraiment envie de ça.  Je transpire à grosses gouttes: il fait chaud bien que nous sommes nus. 

Au bout d'un moment,  j'ai envie de jouir sur ce corps. Je décide de me frotter encore plus, afin de faire venir l'excitation, elle arrive rapidement, je m'étale sur son dos. 
Pendant ce temps, un peu avant, le jeune avait décidé de s'éclipser, indiquant qu'il allait revenir. Effectivement, en sortant, je le verrai attendant sur un banc, à la sortie du labyrinthe. 
Néanmoins j'avais joui, et j'avais quelques scrupules par rapport au jeune au corps d'airain.  Je me disais qu'il devait avoir sa part de plaisir. Je l' astique je le branle, mais rien n'y fait. Apparemment, il aimerait que je le suce, et me le fais comprendre à trois reprises tentant de me faire abaisser la tête jusqu'à... mais vous savez que je ne suis pas fervent de ce genre de choses, depuis quelques temps, surtout avec un inconnu. Il semble un peu déçu, mais il prend son  mal en patience. Et puis finalement, vu son attitude, je me rends compte qu'il n'a pas forcément envie de venir comme ça, et qu'il semble vouloir arrêter. Alors, on prends cette attitude un peu curieuse de celui qui a-l'air-de-pas-y-toucher, plein d'innocence quasi enfantine! Apparemment, ca ne semble pas poser de soucis et on décide tacitement de sortir. 

C'est alors que je vois sa tête, à la lumière retrouvée. 
Effectivement je ne l'avais pas remarqué dans le hammam, ou dans le sauna: il est plutôt beau gosse, il doit avoir 25 ou 30 ans, un beau spécimen,et je me dis que ça fait longtemps que  je n'avais pas serré un homme si jeune dans mes bras. Quant au petit jeune, il semble attendre effectivement dehors. Il nous regarde, il  a une espèce d'air de chien battu un peu curieux. 
Je ne demande pas mon reste.  Il est très tard,  je vais prendre une douche, et  je quitte le sauna. 

Belle expérience, j'ai adoré ce moment! je n'ai qu'une envie: c'est de revenir, c'est de retourner au sauna pour retrouver cette atmosphère qui, ce soir-là, était particulièrement excitante, envoûtante, sensuelle, sexuelle, comme rarement je l'ai vu dans ce sauna qui est plutôt désert à chaque fois que je m'y rends. 
On verra si la prochaine fois sera aussi fructueuse!

mardi 17 mai 2016

rencontre d'un passé proche

Afficher l'image d'originePour raisons professionnelles, je décide ce soir-là d'aller au vernissage de cette fameuse expo locale. Je sais que tous les "décideurs" y seront, les notables locaux aussi, et je dois en voir trois que je n'arrive pas à joindre ni par mail, ni par tel. Ces évènements ont pour moi principalement cette fonction: faire du réseau. L'expo, j'irais la voir un autre jour , au calme.
Quand je dis réseau, je ne pensais pas à ceux que vous fréquentez sur le net. Et pourtant....

Pourtant, je discutais avec une connaissance, quand on me tape sur le dos.

Je me retourne, découvre un visage que je ne reconnais pas immédiatement, mais très vite, j'ai compris, j'ai reconnu..
Il me tutoie d'office. Il est avec sa vieille mère dont il m'avait parlé. Son visage est plus séduisant que quand je l'avais rencontré.
Pourtant, je le sais malade(on a échangé sur les réseaux), et son corps le laisse voir désormais. Il est tout sourire, dynamique et plein d'entrain.
On ne parle évidemment que boulot.
Quelques minutes.
Puis, il part voir l'expo.

Le soir même, et le lendemain, je reçois quelques sms plutôt sympas. Et discrets. Pas pressant non plus.

J'avais décidé de ne pas aller plus loin, je ne réponds donc pas au sms.

C'était ce membre du conseil d'administration de la boite qui fait concurrence à la mienne, dont j'avais raconté la rencontre et posé mes questionnements ici.

dimanche 17 avril 2016

Expérience sexuelle aquatique en sauna belge (2/2)

On retourne au chaud dans le sauna. Deux nouveaux mecs sont rentrés.On s'assoit l'un à côté de l'autre. Je sens son désir. Il sent le mien. Mais on ne bouge pas, le voisinage nous gène. Au bout d'un moment, on se caresse discrètement le dos pour l'un, la jambe pour l'autre. Je bande comme un fou.
Les mecs sont toujours là, et semblent avoir compris le manège. Et ca a l'air de leur faire plaisir. On se calme. Il fait chaud. on ressort. On reprends une douche fraiche.

Résultat de recherche d'images pour "deux hommes nus dans l'eau"Je vois mon bonhomme quitter les douches, et se diriger vers un petit bassin, petite piscine que je n'avais pas remarqué. Il m'invite à y plonger, à sa suite. L'espace est petit, disons 2 mètres sur 3. Mais bien suffisant pour nous. Il me pousse vers un coin, me bloque, et m'embrasse goulument. De ces bras, il m'entoure, et je sens ses jambes, sous l'eau plaqué mon corps, et son sexe s'infiltrer entre mes jambes. C'est jouissif! je lui caresse le dos, je m'abandonne totalement. Je suis prêt à jouir, ce qui ne se fait pas dans une piscine quasi publique (j'ai des manières quand même!). Je me dégage alors, et on inverse les rôles. Cela me permet de moins frotter mon sexe contre son corps, de prendre un peu d'air pour éteindre un peu de ce feu qui anime ma bite.La situation est extrêmement érotique je trouve: ce mec a un corps de dieu, on est dans cet élément aquatique tiède et glissant, on est quasiment seul au monde, à se palper, se caresser, faire dialoguer nos corps, échanger nos langues, nos lèvres dans des baisers passionnés, violents, doux, sensuels, sexuels, charnels.
Je ne tiens plus et lui fais savoir. Je lui suggère qu'on retourne dans le sauna. Et qu'éventuellement on revienne après.
Dans le sauna, il n'y a plus personne. Et j'ai l'impression qu'on n'est plus que nous deux dans l'établissement.
On s'allonge sur la banquette du fond. Et je retrouve cette magnifique sensation de nos corps frais sortis de l'eau dans cette atmosphère brulante. Il s'allonge sur moi, m'embrasse, me titille les tétons, je lui laisse faire ce qu'il veut de mon corps qu'il explore de ses mains caressantes. Je suis de nouveau dur comme du béton, prêt à venir. Je me dégage encore, m'allonge à mon tour sur lui, et commence à l'entreprendre, avalant son sexe avec appétit ( je crois qu'aujourd'hui , je ne le ferais plus!), le caressant de toutes parts. Il est moins prudent que moi, et comme la dernière fois, éjacule plus vite que prévu. Je me frotte sur son corps, je frotte mon sexe, tellement excité que je sais que le plaisir va vite arriver. Il vient, il est là, je crie de plaisir.

Silence.

On se regarde. On rigole.
On décide d'aller quand même se nettoyer, et de repasser sous les douches.
On se rends compte que l'établissement va fermer dans le quart d'heure.
On remonte dans les vestiaires pour se rhabiller.
On discute de manière très sympa de nos vies, de nos boulots, du sauna, qui va fermer me dit-il. Quel dommage.
En quittant le sauna, on apprend par le mec de la caisse (le proprio?)que le sauna ne va pas fermer, mais a été racheté par les "Bains d'Odessa" de Paris, ce premier sauna que je n'avais pas apprécié pour une première, mais que j'avais appris à apprécier au fil du temps, et où j'aimerais bien retourner!

Donc pas de problème, j'ai encore des chances de retrouver l'homme du sauna de Bruxelles la prochaine fois que j'irais à Bruxelles!!!

vendredi 15 avril 2016

Experience sexuelle aquatique en sauna belge (1/2)

J'ai déjà raconté mes visites de quelques saunas de Bruxelles, ville où il me plait d'aller, ville blessée ces derniers jours et qu'il ne faut surtout pas abandonner, parce que les gens y sont sympas, lunaires et décalés, parfois surréalistes, souvent poètes, dans un environnement agréable, beau, où on mange et où on boit bien.
Comme beaucoup, j'aurais pu être dans une de ces rames de métro. Mais je n'étais pas au mauvais endroit au mauvais moment. Heureusement pour moi.

Cela fait un moment que je veux raconter cette rencontre. Mais comme vous l'avez remarqué, je suis moins prolixe en ce moment: beaucoup de boulot, des activités extraprofessionnelles très prenantes, et des interrogations quant aux rencontres multiples et ses dangers.

C'était donc à l'automne, je ne sais plus exactement, mais j'avais décidé de retourner dans ce vaste sauna un peu vieillot mais plein de charme, même s'il semblait assez peu fréquenté. Je remontais ce vaste escalier de cette belle maison bourgeoise typiquement bruxelloise, je redécouvrais cette espèce de salon-salle à manger d'un autre temps. Il était un peu tard , et je n'aurais pas trop de temps, mais ce n'était pas grave. Au pire, je me relaxerais dans le grand sauna brulant, au mieux je ferais une rencontre.
En arpentant les divers recoins du sauna, je me rends compte qu'effectivement, il y a peu de monde, et la moyenne d'age est pas très jeune. Mais ce n'est pas grave.
Le hammam est tiède, et j'ai du mal à m'y réchauffer. Je file au sauna, qui est tout en longueur et assez spacieux. Il y a deux mecs, assis qui discutent et me déshabillent du regard immédiatement (assez facile vu la petite serviette que j'ai autour de la taille). Je m'assois sur la banquette du fond, après être passé devant eux, je m'allonge et je ferme les yeux. Au bout d'un moment, je me suis bien réchauffé. J'ai senti que les deux mecs étaient sortis, un autre est rentré. Je me relève et reste assis.
Et puis, la porte s'ouvre.
Un mec rentre.
Et là, j'ai un choc.
Je connais ce type. C'est un type avec qui j'ai souvent bossé, et que j'ai toujours trouvé très sexy. Et soupçonné dêtre homo. Je suis paniqué au premier instant, car "découvert". Mais mon esprit tourne vite, et me dit qu'il doit penser la même chose. J'esquisse un sourire de connivence, prêt à dire un truc du style "ah ben quelle surprise, mais j'avais deviné", mais il ne réponds pas du tout au sourire, et me regarde vraiment comme s'il ne me connaissait pas. Stratégie sans doute de faire "comme si" on ne s'était pas vu....
En fait, très vite, je me rends compte de ma méprise. A force d'avoir déliré sur mon collègue lors de réunions de travail, je le vois partout et l'ai confondu avec ce type. Mais lui, je suis sûr de l'avoir rencontré.

Je me tourne les méninges, quand tout d'un coup, "mais c'est bien sûr!!!!"

Vu que apparemment , il ne m'a pas reconnu, qu'il y a cet autre type dans le sauna, je ne bouge pas. Mais je commence à avoir chaud. Je décide quand même de sortir me rafraichir sous une douche froide. Quelques instants plus tard, il me suit sous la douche froide, mais ne me regarde pas trop.Moi, je regarde avec plaisir cette belle bite sous l'eau fraiche.
 Je le fixe, il s'en aperçoit, et je lui dit :
- je pense qu'on se connait, on s'est déjà rencontré.
- ah oui? je ne me souviens pas
- on s'est rencontré ici, je viens de France, de la ville de XXX, et toi, tu m'avais dit que tu allais voir un psy à Lyon en juin dernier
Silence. il réfléchit.
- Mais oui, je me souviens, on s'est rencontré ici, c'était d'ailleurs très sympa, tu as une bonne mémoire, tu es très physionomiste!!!

C'était effectivement ce beau mec avec qui j'avais passé un beau moment, que j'avais raconté ici.
Le monde est définitivement petit, mais le monde des mecs qui fréquentent les saunas gays doit l'être encore plus !!!!

vendredi 16 octobre 2015

les maris (2/2)

Le lendemain ou le surlendemain, je ne me souviens plus, j'avais deux heures de libre l'après-midi.. Ramon était occupé ou repartit dans ses pénates, je ne sais plus. Il faisait très très chaud sur Paris, et mon « désir d'homme » me tiraillait les entrailles. Je décidais donc d'aller faire un tour au sauna, même si vu la chaleur, il me semblait que ce n'était pas la meilleure période. Je retournais donc au sauna, celui tout de rouge vétu, celui de ma première expérience de sauna, que je n'avais pas aimé au départ, mais qui finalement m'avait séduit la seconde fois. Ce fut donc une troisième des plus intéressantes.
Curieusement, malgré la chaleur, et l'heure (milieu d'après-midi), il y avait beaucoup de monde ! De tous les ages, de toutes les nationalités, vu les langues étrangères que je pouvais entendre, de toutes origines. Dans le hammam très embrumé, je m'assois et observe le ballet des mains baladeuses, pelles en direct, beaucoup plus fournies que les autres fois. Je suis assez scotché, et ma bite aussi d'ailleurs , qui relève très vite le bout de son nez !!! Un asiatique, je dirais de mon age, me fixe dans les yeux, et vient s'asseoir à côté de moi, tout en me regardant très fixement. Il infiltre sa main dans mon entrejambe, qui durcit de plus belle, et je fais de même, découvrant ainsi que les clichés ont vraiment la vie dure, et que les asiatiques n'ont pas tous de petites bites !!!! il veut qu'on aille dans une cabine, mais je préfère y aller plus tard. Je viens d'arriver, je veux d'abord profiter du lieu, faire mon tour, ce que j'entreprends. Le sauna reste lui moins habité (et je remarque d'ailleurs que les saunas sont souvent moins fréquentés que les hammams : est-ce la brume et les vapeurs qui créent un climat plus propices aux ébats, du fait de la moindre visibilité due au brouillard qui floute les corps et les identités ? Ou bien le sauna dégage une chaleur trop sèche et trop « ardente » qui ne permet pas de rester aussi longtemps que dans le hammam ?), les cabines semblent assez occupées, on entend quelques râles par-ci par-là. 
 
Résultat de recherche d'images pour "danseur nu"Je retourne dans le hammam, qui est moins peuplé. Je distingue un très beau mec, assis en face de moi, de l'autre côté. Je n'arrive pas à déterminer où va son regard : vers moi ? Dans le vide ? Ailleurs ? La vapeur est trop dense, mais j'ai l'impression qu'il me fixe. En tous les cas, moi je le regarde !. En revanche, un jeune à côté de lui est en train de le branler doucement. J'en déduis qu'il se laisse aller, et que son regard est dans le vide. Pourtant, assez rapidement, il lui fait comprendre d’arrêter , se lève, et vient s'asseoir à côté de moi. Nous restons ainsi sans bouger. Le jeune se lève et sort du hammam. Nous sommes tous les deux. Il se colle à moi, me regarde, m'embrasse langoureusement, ce à quoi je réponds avec enthousiasme, vient poser sa main sur mon sexe, me caresse le dos, tout en continuant à insinuer sa langue dans ma bouche avec beaucoup d'habileté et de désirs. D'autres mecs rentrent et nous regardent, je m'en fous. Il me suggère d'aller en cabine. Nos bites dressées droit devant, nous sortons du hammam pour s'enfermer dans une cabine. Le type est très bien foutu, plutôt mince, tout en muscle léger. Il est très sensuel, caresse avec beaucoup de sensibilité, embrasse comme un dieu. Son corps est humide, comme le mien, humidité d'abord du hammam, mais ensuite de nos transpirations dues à nos activités. On ne se suce pas, d'un accord tacite, ou par prudence bien réfléchie, mais ce que l'on fait me suffit amplement. Évidemment, avec un corps comme ça, il ne pouvait être que ...danseur. Je crois avoir déjà raconté ma rencontre avec un danseur, et mon goût pour ces corps fermes, musclé comme il faut, plein de tensions internes, qui font bander le corps, et celui du partenaire. Entre deux coups de langues, nous échangeons donc sur nos vies respectives, et là, je tombe des nues : c'est un peu le pendant de Ramon, avec des différences quand même: lui est marié aussi, très attaché à son couple, mais avide de rencontres chaudes, son mari, « jeune retraité » étant en province, quand lui doit continuer à bosser à Paris au moins trois semaines par mois.Ils ont une dizaine d'années de différences. Je n'arrive pas à étancher ma soif de ce corps que je découvre sous tous ses aspects, de la sensualité qui émane de ce Yann, qui semble aussi apprécier ce qu'il caresse et touche de mon de mon corps. On n'arrête pas de se caresser, bécoter, embrasser, passant nos langues un peu partout, nos doigts s'infiltrant également là où il faut. On aimerait aller plus loin,, mais l'heure tourne. Je dois me rendre à mes obligations et le quitter. Lui va rester un peu plus. Je lui demande son adresse mail, mais il ne souhaite pas me la donner. Bien dommage, car cette rencontre des corps est assez rare pour être notée! Mais tant pis, le hasard fera peut-être qu'on se rencontrera de nouveau. Et finalement, la règle des rencontres de sauna n'est-elle pas justement celle du plaisir fugace et d'une seule fois ?

Ce petit séjour à Paris m'a donc fait comprendre que les « maris », quel que soit le genre de leur conjoint, ont des préoccupations de couple, de vie à deux, et peuvent être tous volage, avec pour chacun, une plus ou moins forte mauvaise conscience ou questionnement, par rapport au conjoint trompé.

jeudi 10 septembre 2015

Aire d'autouroute en été (3/4)

Je le suis donc.
Et là, je découvre qu'il habite vraiment à 500 m de chez moi. Il se gare le long d'un mur, je me gare derrière lui. Il m'invite à entrer dans sa voiture pour entrer dans le garage de sa résidence, évidemment fermée par un portail électronique. Et puis, rentrer par la garage, ça permet plus de discrétion me dis-je. 
Dans sa voiture, pendant ces quelques instants, il me dit qu'il est persuadé m'avoir déjà rencontré. Mais il ne sait pas où. Il énumère quelques lieux de la ville, dont une librairie où effectivement on a pu se croiser. Mais il pense à quelqu'un d'autre. Finalement, il me demande comment je m'appelle. Je suis un peu surpris. Et puis, je ne sais pas pourquoi, je le lui dis. (Par moments, je me trouve vraiment stupide, avec ma "bonne éducation" qui me fait agir naïvement, donnant des infos que je ferais mieux de garder pour moi, ou bien agissant de façon contraire à mes principes, uniquement pour ne pas froisser l'autre,  alors qu'en même temps, je suis prêt à une partie de jambes en l'air avec le premier venu!!). Bon, ca ne l'avance pas plus. Du coup, il se présente: Tanguy. C'est marrant, ca ne colle pas au personnage, pourtant je me rendrais compte plus tard que c'est bien son vrai prénom.

Une fois dans le garage, nous prenons l'ascenseur.


On arrive chez lui, appart plutôt classe, assez zen, peu de choses, une belle terrasse, mais je ne suis pas venu pour ça!!!Très vite, on se remet à nos affaires, à nous embrasser avec fougue et vigueur, à se caresser, se peloter, se sucer de partout. Les doigts s'infiltrent par tous les endroits où ils peuvent passer, ils explorent avec adresse et agilité mon trou, me massent l'intérieur comme on me l'a rarement fait...je me sens presque défaillir devant la montée de plaisir...mon désir n'en est que plus fort...on essaye chacun d'aborder le cul de l'autre, tout en gardant une vigilance plus que précise sur nos sexes droits comme des cyprès..et le sien est vraiment imposant..Pas si long que ça, mais quand même très honorable, et surtout très épais. Rarement vu ça. Et ça me plaît. On s'excite ainsi pendant bien une heure, sans éjaculer ce qui est un exploit pour moi. Mais je pense que chacun d'entre nous souhaite que ça dure....

Il propose une pause.

Là, on s'installe sur sa terrasse. 
On reste à poil, il fait chaud dehors, le vent dans les arbres est agréable, et continue à maintenir une certaine électricité dans l'air.
Il m'offre à boire, il fume une clope. 
Et on va commencer à se raconter nos histoires.
 Enfin, surtout lui, parce que moi, je ne lui dirais presque rien de moi. Ça a dû durer un bon moment car il a fumé au moins 5 clopes. C'est là qu'il m'apprends son age, et que je tombe à la renverse: il a plus de 60 ans, il en parait au moins 10 de moins. Et il prétend ne pas faire de sport, ni de régimes...Étonnant!!! Et au fur et à mesure qu'il se raconte, je suis étonné par les similitudes avec ma situation d'aujourd'hui: marié, installé, avec des enfants, voit des hommes depuis "toujours" mais ne l'a jamais dit autour de lui, etc, etc....mais il a 10 ans de plus que moi, et je me dis: "dans 10 ans, je serais comme lui?". Et son histoire m'ébranle un peu, puisque finalement, il s'est peu à peu éloigné de sa femme, ils se sont perdus, pour finalement être largué par elle (je remarque que rarement les mecs en couple lâchent leur conjoint-ou alors parce qu'ils ont quelqu'un d'autre-, mais que les femmes elles savent très bien quitter leur conjoint, à partir du moment où "leur histoire " est terminée). Il se retrouve seul, content d'être sorti du mensonge de sa double vie, et libéré dans sa tête, mais assez désemparé de sa solitude, de constater la destruction de sa vie de couple et de famille.

Et puis, on remet ça. 
C'est très jouissif. On est chacun plein de désirs d'hommes, avides de caresses, de baisers langoureux et humides, furtifs ou passionnés, tendres ou violents. On a besoin de prendre la bite de l'autre dans sa main, dans sa bouche, de la sentir sur son corps. Nos langues n'arrêtent pas de fouiller le moindre recoin de l'autre.Et on tient le coup, jusqu'à ce que finalement, après m'être correctement occupé de son cul avec mes doigts et de sa bite avec ma bouche, il finit par jouir dans un long cri de plaisir. 

On reste silencieux un moment.
Je pourrais m'endormir, il doit être trois heures du matin au moins!!!!il me propose d'ailleurs de rester dormir.
Mais je refuse, j'ai plein de trucs à faire le lendemain matin.
Je me décide à rentrer.
On se rhabille, il m'accompagne au garage et jusqu'à ma voiture.

Il veut garder le contact (moi aussi!!!). On s'échange alors nos téléphones.
Et on s'embrasse alors de nouveau à l'entrée de son garage, et on pourrait recommencer. Cela dure d'ailleurs un bon moment. 
Mais je suis fatigué. J'abrège. Et je rentre dormir chez moi.

Les jours qui suivent, je suis très concentré sur ce que j'ai à faire. Je n'ai aucun besoin d'aller trainer sur les tchats. Mon esprit est un peu libéré de ce puissant désir d'hommes. Je suis satisfait de ce côté là. 
On échange quelques sms. 

Et la veille de mon départ en vacances, alors que j'ai plein de trucs à terminer, je lui demande si il est dispo. Il est prêt à venir chez moi, mais je lui indique ne pas avoir beaucoup de temps, ce sera du rapide, en moins d'une heure. Il me réponds alors que ca ne l'intéresse pas et qu'on se reverra à mon retour. Il veut du temps avec un mec, et il a entièrement raison. Les plans furtifs, ça peut être sympas, mais ça l'est rarement. 
Je lui demande juste de ne pas envoyer de messages sur mon tel jusqu'à la date de mon retour que je lui donne.

(à suivre)

mercredi 9 septembre 2015

Aire d'autoroute en été (2/4)

Il sort de l'autoroute, prends une route de campagne, bifurque en suivant un panneau indiquant un lieu par des numéros et lettres, un truc du genre "vers Cd XTR045 gar" ou quelque chose se rapprochant, vous savez ce genre de routes qu'utilisent sans doute juste les intervenants sur les autoroutes ou les services de voiries. C'est vrai que à cette heure de la soirée, on ne risque pas d' y trouver grand chose. 

Il s'arrête à une espèce de pattes d'oies, où il y a beaucoup d'espaces. 
Il se gare, je fais de même. 
On sort chacun de nos véhicules. 
C'est calme et silencieux. 
Personne.
Une brise légère souffle.

Résultats de recherche d'images pour « van gogh les blés jaunes date »Le ciel est nuageux, orageux, mais il y a la lueur de la lune, qui se faufile à travers les nuages, et qui éclaire tout le paysage. Les blés s'agitent, le vent tentant de les coucher, eux résistant fièrement, drus et pointant vers le ciel. J'ai l'impression d'être un peu dans un tableau de Van Gogh, avec ses champs de blés ou de tournesols , je ne sais plus, sous un ciel sombre, mais d'où se dégagent une lumière si particulière, sombre et intense à la fois. 

Il s'approche de moi, qui suis resté près de ma voiture à observer le paysage.
Je ne sais plus si on a échangé quelques mots. 
Ce dont je me souviens, c'est que nos bouches se sont retrouvées, se sont dévorées, que nos mains ont caressé nos corps, amusé nos tétons, découvert nos fesses, deviné nos bites; que rapidement, les ceintures de nos bermudas respectifs ont été défaites, rapidement, mais avec sensualité, comme j'aime (je déteste les mecs qui se mettent tout de suite à poil , sans attendre ce moment de déshabillage lent, qui ne fait que faire monter la tension, l'excitation, le désir!) ; que nos bermudas sont tombés, que son teeshirt est parti, que ma chemise s'est entrouverte, que nos boxers ont été abaissés, et que très vite, adossés au capot de ma voiture, nous nous sommes laissés aller à une étreinte forte, fougueuse, sensuelle, pleine de désirs. Il m'a appuyé sur le capot, s'est baissé pour déguster ma bite, tendue comme les blés. Je regardais en même temps ce paysage de nuit, d'avant orage, sombre et inquiétant, mais à la fois, représentatif de cette tension, de ce désir qui allait éclater. Je lui prends la tête des mains, le relève afin de faire durer le plaisir, de reprendre sa bouche, ce baiser fort. Je caresse sa bite, que je découvre alors plus en détail. J'avais senti un engin lourd sur l'aire. C'est un canon, rarement vu bite aussi grosse, aussi épaisse. La taille en général n'est pas un critère pour moi, mais là, je suis assez étonné, et aussi sous le charme (et je ne sais pas si j'y pense à ce moment-là, mais très vite, je pense au billet de Estef sur une rencontre de bite similaire sur une aire d'autoroute). Je caresse sa hampe de ma langue, en profite pour lui masser l'entrejambe, à l'entrée de l'anus. Il souffle, il aime ça. 

A ce moment, j'entends une voiture,  des phares qui s'approchent. 
J'essaye de me rhabiller en vitesse, lui de se planquer, mais la voiture est déjà là.
Elle continue son chemin, sans même peut-etre nous avoir vu. 

Nous reprenons notre affaire, continuant à nous caresser, à nous embrasser, à nous sucer. Le temps est suspendu.

Et puis, il me propose au bout d'un moment, sans doute un peu échaudé par la voiture qui a manqué de nous surprendre: "si tu veux, on peut continuer chez moi".
Je reste sans voix. je réfléchis deux secondes en me demandant ce qui pourrait bien m'arriver. C'est idiot, mais je me fais des films dans ma tête, parce que ce type était sur une aire d'autoroute, alors que dans un sauna, je m'en serais moins fait. La sociologie des amateurs d'aires me semble plus "canaille" que celle des saunas, mais ce n'est qu'un a priori.
Finalement, l'excitation, mon désir d'hommes de ces jours-là est encore trop fort. J'accepte la proposition rapidement. 
On se rhabille alors lentement, tout en continuant à discuter, sur la fréquentation de l'aire, ses rencontres(il me dit en faire pas trop souvent), là où il habite. En fait, il habite à 500 mètres de chez moi!!!!mais je ne l'ai jamais vu dans ma ville.

Et nous voilà repartis.
Chacun dans sa voiture.
Et de nouveau seul dans ma voiture, je me demande si je fais bien, et si je ne devrais pas lui fausser compagnie au premier carrefour venu. 
Mais ce n'est pas mon genre: quand je dit quelque chose, je le fais. 

( à suivre)