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samedi 9 mars 2024

Hanté par la bite (4/4)

Il y a plus de monde que tout à l’heure. Et le spectacle est intéressant.

Il s’est assis sur un espace à mi-hauteur, dans la zone du « dieu égyptien », une jambe qui « tombe », l’autre repliée, le pied à proximité de son sexe…

Plusieurs mecs sont à proximité. Un petit attroupement s’est formé , comme un ensemble statuaire antique, perdue dans la moiteur de la buée du hammam.

Je vais m’asseoir à côté de lui, il me fait un peu de place sur sa droite. Sur sa gauche, un mec barbu est en train de l’entreprendre, et de lui caresser le sexe. Il repousse poliment la main aventureuse. Et se retourne vers moi. Nos lèvres s’approchent, se trouvent. Et se goûtent. Il embrasse goulûment, avec une langue dynamique, qui vient fouiller ma bouche, tout comme je fais dans sa bouche. Nos mains se caressent, le torse, les cuisses, l’entrejambe...je prends sa tête dans mes mains, le regarde, et replonge ma langue dans sa bouche. Whaoou, il est phénoménal, ce garçon…

Évidemment, nos étreintes attirent les regards (je me souviens que Quentin Mallet expliquait dans un de ses billets qu’il fallait s’activer dans les saunas, et qu’ensuite, tous les mecs venaient te voir, te tester, tenter de récupérer quelques miettes (ou beaucoup) de cette sensualité masculine). Je sens deux, trois regards, quelques mains qui viennent caresser mon dos. Je repousse gentiment. Je me le garde, ce bel homme ! Lui d’ailleurs fait de même. Je commence à lécher, puis mordiller ses tétons. Il aime bien quand c’est doux. Je continue alors l’exploration de son torse avec ma langue. Évidemment, je vais me retrouver face à son sexe, dur et droit, qui appelle à se faire engloutir dans ma bouche. Je reviens vers sa bouche, et me lève. Je m’assoie sur ses jambes, on se regarde et on continue à s’embrasser. Il me dit qu’il adore ma façon d’embrasser, d’être avec son corps. Comme moi, il vient assez rarement, il habite à la frontière belge. Je me redresse, frotte mon sexe sur son torse, puis, totalement debout, mon sexe est à hauteur de sa bouche. Il a vite compris ce que j’attendais, et ne se fait pas prier. C’est vraiment bon.

Même s’il fait chaud, je ne suis pas incommodé par la chaleur. J’apprécie vraiment ce corps, cette bouche, ce sexe. C’est curieux comme une alchimie se passe avec certains, et pas avec d’autres.

On continue à se prendre soin l’un de l’autre un bon moment. Je suis étonné d’arriver à contrôler mon plaisir, et à ne pas venir rapidement. Je suis pourtant tellement excité!! Lui non plus, il ne viendra pas, ou je ne m’en suis pas rendu compte, ce qui est encore possible. Il finit par quitter le hammam, me laissant à mes émotions. J’en profite pour récupérer un peu.

L’adage de Quentin se vérifie et un ou deux mecs tentent de m’approcher. Je refuse.


Puis, je sors à mon tour. Je déambule, et ne le retrouve pas. Il a sans doute filé. Rencontre éphémère, mais très intense.


Qu’à cela ne tienne, je vais me délasser dans la petite piscine, où j’avais connu aussi dans le passé de bons moments. Il n’y a personne. Et je distingue, en haut, un type plus trop jeune (je dirais plus de la soixantaine), mais très bien foutu et bien conservé, qui me regarde. Il a beaucoup d’allure, musclé, les cheveux gris, presque blanc, taillé courts. Je l’ai croisé plusieurs fois, nos regards se sont croisés aussi, mais je n’avais pas donné de signes prometteurs. Là, je le regarde fixement. Il a bien compris. Cinq minutes après, il est à côté de moi dans la piscine. Comme toujours, on est à côté, mais personne ne fait rien. Mon pied se rapproche alors du sien, il en profite pour se rapprocher aussi, et me caresser le sexe . Je fais la même chose. Il se met face à moi, m’embrasse avec appétit. Je bande fort. Il a bien compris, et emprisonne alors mon sexe entre ses jambes, tout en continuant à m’embrasser. Que vous dire ? Cette position m’excite énormément, je suis prêt à venir. Je lui demande d’arrêter , lui expliquant la raison. Très « propre », il me réponds qu’effectivement, ca ne se fait pas dans cette piscine (je suppose que certains ne se gênent pas pour éjaculer allègrement), et me propose un tour au hammam.

On s’y retrouve alors. Il va directement dans le coin le plus sombre, un peu étroit, où il y a déjà quelques mecs. Il me susurre à l’oreille que c’est « merveilleux ». C’est marrant comme terme, un peu désuet, décalé dans cet endroit. Mais sur le fonds, il à raison!!Très vite, il s’agenouille pour me sucer, avec douceur et sensualité. J’adore. Il se relève pour m’embrasser, se retourne et m’offre son dos, ses fesses. Je reprends alors la scène de la piscine, là où elle s’était interrompue, passant mon sexe sous ses fesses, entre ses jambes. Il souffle un peu bruyamment, mais pas trop. Ca lui plaît. Moi, aussi. Et je ne résiste pas très longtemps. Je me dégage, il me remercie encore pour ce moment « merveilleux ». Je sors me doucher, je me rends compte de l’heure, j’ai un dîner de boulot (je sais d’ailleurs que les deux mecs avec qui je vais dîner sont homos), je dois filer en vitesse.

Moment magique passé à l’Oasis. J’essaierai d’y retourner dès que possible, et plutôt en après-midi, la prochaine fois que je serais à Bruxelles, mais c’est pas évident.


Seule petite ombre au tableau : je me rappelle le soir, dans ma chambre d’hôtel, que je m’étais un peu brûlé la bouche la veille en mangeant des frites (ben oui, on est à Bruxelles quand même!) trop chaudes. Du coup, je flippe sur une possible infection HIV, par de petites blessures dans la bouche (je n’en ai pas, je vérifie, mais un peu de peau arrachée, et pas de sang). Je me dis d’abord que le type n’était peut-être pas porteur. Mais ca m’obsède.

En rentrant, je décide alors d’aller me faire tester. Je découvre que cela n’apparaît pas avant 6 semaines par prise de sang, et au moins 3 mois, avec l’autotest. Whaoouu !! CA m’empêche de dormir. Je ne veux pas contaminer ma moitié : Ca fait donc 6 semaines que je n’ai plus baisé. Et j’en ai profité pour faire un tour à la permanence de Aides (qui est à 300 m de chez moi). Je raconterais ce moment prochainement, notamment ma nervosité à l’idée de pénétrer cet endroit, et de rencontrer quelques copains médecins, que j’imagine tout à fait faire des permanences chez Aides. Ils m’ont en tous les cas rassuré en me disant que les cas d’infections HIV par fellation étaient vraiment très très rares. (je sais que le virus est très volatile et meurt très vite à l’air libre). Mais bon, il existe aussi d’autres maladies transmissibles. On reviendra sur ce sujet.

vendredi 23 février 2024

Hanté par la bite (3/4)

Il y avait pas mal de monde, plutôt âgé il faut dire (on va dire la cinquantaine, voire soixantaine), mais il y avait quand même aussi plus jeune…..

Les vestiaires ne sont pas très grands, un peu vétustes (mais bon, ils remplissent leur fonction!), répartis sur trois espaces, plutôt petits. Il y avait un type qui partait, et on était plutôt serré ! Qu’à cela ne tienne, me voici avec ma serviette autour de la taille, à la re-découverte de ce beau domaine.

J’y retrouve ces statues plus ou moins antiques, certaines des copies, d’autres en marbre (whaouuu). L’espace est toujours aussi vaste, des cabines et une dark room à l’étage, mais quasiment vide. Ce sont les sous-sols qui sont plus intéressants, avec le coffre-fort, le sauna sec , tout en longueur, le hamman à la déco égypto-orientalisante, une petite piscine (où j’avais connu un beau moment il y aplusieurs années), le jacuzzi. Et des douches par-ci par-là.

J’ai un peu froid, donc je file au hammam.

Trois espaces : un assez éclairé, avec une banquette, qui te mène à un second, mosaïqué, avec une statue de dieu (?) égyptien, où il y a deux ou trois mecs, pas tout jeunes, et un troisième espace, en longueur, avec des mini alcôves, très sombre, le genre d’endroit où tu ne passes pas à deux , sans te toucher.

Je m’installe sur l’espace intermédiaire.

Et j’observe.

Il se passe peu de choses. Un type, qui ne m’attire pas, s’avance vers moi, mais n’insiste pas face à mon mutisme. Je me réchauffe peu à peu, mais ce que j’observe n’est pas forcément attirant. Au bout de 10 minutes, je ressors.

Le jacuzzi, qui était plein tout à l’heure est à moitié vide.

J’y rentre , et découvre une eau chaude qui me ravit. Mes collègues de bain s’observent, comme toujours. Moi aussi. Il y a deux types en face de moi, qui se caressent , s’embrassent. Et puis vient s’installer à coté de moi un type d’une quarantaine d’année, plutôt charmant, type légèrement méditerranéen, mais je ne sauris trop dire. Un brun en tous les cas aux cheveux courts.

On se regarde sans se regarder. Nos regards se croisent, s’enfuient. Et puis, ce que j’adore dans les jacuzzis, il répond à mes appels du pied sous l’eau. Ma main caresse sa cuisse, avant de caresser autre chose, ce qui m’oblige à tendre le bras. Il fait de même. On se regarde. On se rapproche, plus facile pour tenir la bite de l’autre, et caresser ce qu’il y a à caresser. Ca dure un petit moment.

Et puis, il se lève, sort du bain, la queue en l’air. Me regarde de manière insistante, et file vers le hammam, en prenant soin de me regarder fixement , en rentrant dans le hammam. Message limpide.

Je sors à mon tour, et vais le rejoindre dans le hammam….

Il y a plus de monde que tout à l’heure. Et le spectacle est intéressant.

Il s’est assis sur un espace à mi-hauteur, dans la zone du « dieu égyptien », une jambe qui « tombe », l’autre repliée, le pied à proximité de son sexe….( à suivre)

 

mardi 30 janvier 2024

Hanté par la bite(2/4): expérience à Bruxelles

 

Suite du précédent billet: 

Tout cela s’illustre tout à fait lors de ma dernière escapade à Bruxelles …. 

Enfin, escapade, pas vraiment, j’y étais pour le boulot. J’adore cette ville, cosmopolite, européenne, où tu entends plein de langues presque inconnues à ton oreille, où il y a du bon chocolat, de bonnes frites, un côté décalé et absurde parfois des habitants, qui sont en général d’une rare gentillesse, et jamais arrogant. Et puis une architecture qui me laisse souvent pantois, entre l’ultra chargé gothique(?) de Grand Place jusqu’aux immeubles Art Deco des années 30, en passant par ces maisons à étage, en briques, avec de grandes fenêtres, derrière lesquels tu aperçois souvent des murs d’un blanc immaculé avec des décos minimalistes, qui m’attirent.

J’avais pas mal de boulot, mais pour une fois, j’étais plutôt dispo le soir, et j’ai pu me dégager deux heures en fin d’après-midi, ce qui est juste ce qu’il me faut pour aller batifoler dans mon sauna préféré de Bruxelles, « l’Oasis » (j’en ai déjà parlé ici, ici, et encore ici et ). Donc , par rapport à mon article précédent, que pensez-vous que j’ai fait ?

- je me suis couché tous les soirs à 2H du matin, alors que je devais partir le lendemain à 8H30, en alternant visites sur sites de rencontres et visionnage de petits films de cul : aucune rencontre sur les réseaux. Personne n’est dispo.

- sur les conseils de Estef je suis allé faire un tour à l’Homoerectus. Première fois que je rentre seul dans un bar gay. Ce n’est plus le lieu qu’il décrivait ici. Apparemment, déplacé à quelques mètres du site « historique » (je suis souvent passé devant par le passé, sans jamais osé y entrer). Peu de monde, pas vraiment un lieu de rencontres, plutôt un lieu gay (et c’est très bien que ca existe)

- et finalement, escapade au sauna…


Avec l’inflation, la hausse du coût de l’énergie, les prix ont beaucoup augmenté à Bruxelles (salaires et loyers sont indexés sur l’inflation). Les restaurants sont beaucoup moins abordables qu’à Paris. Quant aux saunas, le prix d’entrée est de 27 ou 28€, avec des exceptions un jour par semaine, où il baisse de 3 ou 4€. J’en connais deux : le Macho, le plus cher, qui ne m’avait pas enthousiasmé la seule fois où j’y suis allé. En revanche, l’Oasis est je pense un des saunas que je préfère (voir les liens vers mes anciens posts dans le second paragraphe de ce billet) . Il est situé dans une grand hôtel particulier, fin 19eme je dirais. On se croirait chez un collectionneur bourgeois, avec un salon très bourgeois, des moulures au plafond, de très belles photos de mec en noir et blanc, bien encadrées, des couloirs un peu labyrinthiques qui t’amène dans un beau jacuzzi, un hammam oriental, un long sauna très chaud (la température), des espaces répartis sur plusieurs niveaux, une salle coffre-fort où se trouve un sling (ca me fait marrer, ce lieu et sa nouvelle utilisation !), d’autres salons dans les caves, moins bourgeois donc, des sculptures antiques (des copies), d’autres statues en marbre (des vraies). Il y a parfois de petits courants d’air, mais globalement, c’est un bel espace où on se trouve bien. J’y suis allé le second soir (un mercredi où c’était moins cher), mais je suis arrivé trop tard, à une heure de la fermeture. A ce prix là, je me suis replié sur un cornet de frites, et ma chambre d’hôtel, avec mon écran de portable.

J’étais moins déçu quand je me suis rendu compte que je risquais d’être dispo en fin d’après-midi du lendemain. Ce qui fut le cas, et je n’ai pas regretté.

Il y avait pas mal de monde, plutôt âgé il faut dire (on va dire la cinquantaine, voire soixantaine), mais il y avait quand même aussi plus jeune…..

dimanche 28 janvier 2024

Hanté par la bite ? (1/4)

 

Je me rends compte depuis quelques temps de mon obsession des mecs en général, de leurs corps, de leurs bites plus en particulier. J’en ai parfois parlé sur ce blog. Je commence à penser que c’est devenu une réelle addiction. J’y pense quasiment en permanence. Au boulot, quand je suis avec des interlocuteurs professionnels et que l’on bosse sur des sujets qui m’ennuient. En extérieur évidemment, quand je croise de beaux mecs (ou de moins beaux), avec mon regard qui passe des yeux (c’est ce que je regarde en premier) à l’entrejambe, adorant chercher à deviner ce qui se cache là-dessous.Quand je suis seul, bien évidemment, où mon esprit dérive, stimulé il faut le dire par certains réseaux de rencontres, tels Roméo (où je perds un temps faramineux à échanger avec des plans impossibles…) ou par des sites de vidéos sexy (le mot est faible), où là aussi, je passe un temps trop important, et où parfois j’éteins à 2h du matin, alors que je dois me lever à 7H. Non, ce n’est pas très sérieux, pas très raisonnable. A mon âge en plus !! hahahaha

Je me suis rendu compte que quand je faisais des rencontres réelles, je n’avais pas ensuite besoin de perdre ce temps devant les écrans. Oui, le réel, c’est quand même vraiment mieux, on le sait tous !!! Le problème, c’est que l’effet d’une rencontre me « calme » et ne dure que 24h. Et après rebelote, me voici de nouveaux sur les écrans , réseaux et autres films de cul. Mais je ne peux pas non plus aller tous les soirs au sauna, tant que je ne trouve pas de « réguliers ». Je ne vois pas trop de solutions, quand je me retrouve seul, à part celle de m’occuper, de travailler, de faire du sport, d’être avec du monde. Mais ca n’empêchera pas mon esprit de voguer vers des pensées  « masculines ». Devrais-je aller voir un psy pour travailler sur l’addiction? Faire mon coming-out (le fait d’assumer rendrait moins obsessionnel cette recherche de l’« interdit » dû à ma situation sociale? (mais je n’en suis pas capable aujourd’hui), autres ? .

Est-ce grave docteur ?

Tout cela s’illustre tout à fait lors de ma dernière escapade à Bruxelles ….

dimanche 18 mars 2018

Bruxelles en application (2/2)

Quelques jours plus tard, me voilà de nouveau en déplacement professionnel, plus au nord que la Belgique, dans une région où le fromage traditionnel au pesto est une tuerie ! 
Mon Hotel est tres confort, design à souhait, avec une douche magnifique qui trône au milieu de la chambre . Mes hôtes ont fait les choses bien . 
Juste qu il manque le compagnon pour tester cette douche à deux. J imagine très bien un beau mec, ruisselant d’eau que je rejoindrais , après avoir deviné son corps au travers des vitres embuées! 
Mais bon, je suis seul . Pas de saunas gays ici, un bar repéré sur internet, devant lequel je suis passé une heure avant, et que le vide sidéral observé à l intérieur n invitait pas vraiment à pousser la porte. C est alors que je me souviens des propos de G sur Grindr. Tiens, pourquoi pas? 
Me voilà donc en train de télécharger l appli, prenant en photo mon torse poilu et musclé (hahahaha) pour attirer le mâle, et me voila lancé! Après un petit moment de bidouillage, je comprends le fonctionnement, repérant quelques spécimens proches. Mais il est tard, je n’arrive pas à trouver “chaussure à mon pied”! Pas grave, je finis par m’endormir, espérant rêver au bel hidalgo qui viendrait hanter ma douche!

Le lendemain, journée de boulot avec des collègues venus des quatres coins de l Europe. Le soir, dîner dans un resto assez sympa, mais bruyant. On est une quinzaine. Et je pense toujours à ma douche. Pourquoi ne pas vérifier si dans ce resto très fréquenté, il n y aurait pas l hidalgo de mes rêves ? Histoire aussi de tester l appli et sa capacité à identifier les mecs près de toi. 
Je descends aux toilettes entre la poire et le fromage, et ouvre mon appli Grindr. Il y a un mec à 15 mètres , qui a l’air plutôt pas mal que je m empresse de contacter . “Tu es bien près “ me réponds il. Effectivement.
JE ne sais trop ce que je lui raconte, mais je dois interrompre, il y a du monde derrière la porte. 
Je remonte à la table, et inspecte la salle du restau. Il n’y a plus trop de monde, pas d hommes seuls , que des tables mixtes . Je rejoins ma table , et ne rouvre plus mon tel .

C’est alors que je remarque à l’autre bout de la table un type qui n’arrête pas de regarder son tel, et envoyer des messages de façon irrégulière. Je l’observe avec un peu plus d’attention, ce qu’il finit par remarquer. Ou peut-être a-t-il aussi fait un lien entre l’activité d’un mec sur grindr 5 minutes plus tôt et le soudain silence, avec mon déplacement aux toilettes . Toujours est-il qu’on se regarde de côté, avec ce regard à moitié interrogatif, mais qu’a moitié, car si ce n’est pas lui, faut-il ainsi se dévoiler? Mystère de ces moments où tu te dévoiles sans complexe sur un écran , mais avec grandes difficultés dans  la vraie vie !

Le repas se termine, chacun paye, on sort. Je suis avec un groupe sympa qui propose une bière , mais l’hidalgo n’a pas entendu. Son hôtel est a l’opposé, on se sert la main, avec toujours ce regard interrogateur.
 Autour de la bière, je rouvre mon appli, découvre ses messages : où es-tu? Pourquoi tu ne réponds plus? Etc...
Tout de go, il me demande à quel hôtel je suis. Comment sait-il que je suis à l hôtel ? Je lui retourne la question. On va discuter comme ça une heure en tournant autour du pot sans se dévoiler. Bon, je n’ai pas dit non plus qu’il est pas vraiment mon genre, assez maigre , mais pourquoi pas ? Ou pourquoi aussi ? On se rends compte que nos hôtels sont vraiment très loin. Et on décide d’arreter La discussion pour aller dormir.

Lendemain matin, dernière demi-journée de boulot, de réunion. Il arrive tard. A la pause, je sors prendre l’air, ouvre l’appli et trouve ses messages .
On se regarde de temps en temps, et on fait comme si.
Je dois filer avant la fin de la réunion , prendre un train. Dans le train, je découvre un «  la réunion  ennuyeuse est enfin terminée. Où es-tu ? ». Je réponds que je ne suis pas disponible, et j arrête .
Je sais que je vais le retrouver à la réunion suivante qui aura lieu à la mi-mai.

Étonnant ce grindr  quand même. Au-delà de mes espérances, dans ce jeu de cache-cache avec tes voisins . On pourrait presque s’y brûler.

Bon pour l’instant, rien de concret , mais je vais pousser plus loin l’exploration.
Oui, Estef , tu as raison, je m’enfonce dans des abîmes sans m’en rendre compte , de plus en plus profond ( même si ça reste encore tres sage), abîmes dans lesquels je n’aurais pas soupçonné un instant pouvoir aller . 

vendredi 16 mars 2018

Bruxelles en application (1/2)

Petit tour à Bruxelles ces derniers jours qui me permet de rencontrer un lecteur du blog qu on appellera G. Très sympa, dans la même situation que moi , à savoir marié qui aime les hommes .  On déjeune ensemble, échangeons sur nos vies respectives, de leurs difficultés, mais finalement de notre capacité à gérer ces complexités, avec les autres , mais aussi dans nos têtes ! Car il ne faut pas croire, c est très compliqué à gérer dans nos têtes , ces vies concomitantes ( mais je ne me plains pas, j’ assume en moi-même cette complexité cérébrale et physique).
La veille , j avais fait un tour dans un sauna que je ne connaissais pas sur Bruxelles , que j ai toujours cru être très « in » et show off. Résultats: pas trop mal mais sans plus, peut-être le lundi soir n’est pas le meilleur moment pour y faire des rencontres, pourtant les espaces sont plutôt sympas notamment le hammam en longueur , plutôt spacieux avec des recoins sombres pour faciliter les ébats . Mais rien à me metttre sous la dent, des regards fuyants, ou alors des affamés du sexe qui font peur, avec en plus des douches qui ne fonctionnent pas très bien, je n ai pas passé la soirée de ma vie, même si j ai pu m y délasser et relaxer.
Je racontais ça a G et lui demandais si il faisait beaucoup de rencontres . C est là qu’il m a parlé des appli de rencontres, et notamment de Grindr.

Je  n’ ai jamais trop voulu me brancher là-dessus et télécharger ces applis, pour des raisons de sécurité, de traces numériques également. Mon lecteur s’en moquait , me faisant remarquer qu’il suffit de les effacer si on ne veut plus les avoir. Je pense qu’on laisse quand même des traces, même en suppprimant l´appli après utilisation. Mais il me montrait son profil, et les profils potentiels autour de nous . Car cette appli permet en effet de localiser d’autres mecs dans le voisinage utilisant l’appli.
La discussion sur ce thème en resta là,  mais la graine avait été semée : un jour, j’essaierai !

dimanche 17 avril 2016

Expérience sexuelle aquatique en sauna belge (2/2)

On retourne au chaud dans le sauna. Deux nouveaux mecs sont rentrés.On s'assoit l'un à côté de l'autre. Je sens son désir. Il sent le mien. Mais on ne bouge pas, le voisinage nous gène. Au bout d'un moment, on se caresse discrètement le dos pour l'un, la jambe pour l'autre. Je bande comme un fou.
Les mecs sont toujours là, et semblent avoir compris le manège. Et ca a l'air de leur faire plaisir. On se calme. Il fait chaud. on ressort. On reprends une douche fraiche.

Résultat de recherche d'images pour "deux hommes nus dans l'eau"Je vois mon bonhomme quitter les douches, et se diriger vers un petit bassin, petite piscine que je n'avais pas remarqué. Il m'invite à y plonger, à sa suite. L'espace est petit, disons 2 mètres sur 3. Mais bien suffisant pour nous. Il me pousse vers un coin, me bloque, et m'embrasse goulument. De ces bras, il m'entoure, et je sens ses jambes, sous l'eau plaqué mon corps, et son sexe s'infiltrer entre mes jambes. C'est jouissif! je lui caresse le dos, je m'abandonne totalement. Je suis prêt à jouir, ce qui ne se fait pas dans une piscine quasi publique (j'ai des manières quand même!). Je me dégage alors, et on inverse les rôles. Cela me permet de moins frotter mon sexe contre son corps, de prendre un peu d'air pour éteindre un peu de ce feu qui anime ma bite.La situation est extrêmement érotique je trouve: ce mec a un corps de dieu, on est dans cet élément aquatique tiède et glissant, on est quasiment seul au monde, à se palper, se caresser, faire dialoguer nos corps, échanger nos langues, nos lèvres dans des baisers passionnés, violents, doux, sensuels, sexuels, charnels.
Je ne tiens plus et lui fais savoir. Je lui suggère qu'on retourne dans le sauna. Et qu'éventuellement on revienne après.
Dans le sauna, il n'y a plus personne. Et j'ai l'impression qu'on n'est plus que nous deux dans l'établissement.
On s'allonge sur la banquette du fond. Et je retrouve cette magnifique sensation de nos corps frais sortis de l'eau dans cette atmosphère brulante. Il s'allonge sur moi, m'embrasse, me titille les tétons, je lui laisse faire ce qu'il veut de mon corps qu'il explore de ses mains caressantes. Je suis de nouveau dur comme du béton, prêt à venir. Je me dégage encore, m'allonge à mon tour sur lui, et commence à l'entreprendre, avalant son sexe avec appétit ( je crois qu'aujourd'hui , je ne le ferais plus!), le caressant de toutes parts. Il est moins prudent que moi, et comme la dernière fois, éjacule plus vite que prévu. Je me frotte sur son corps, je frotte mon sexe, tellement excité que je sais que le plaisir va vite arriver. Il vient, il est là, je crie de plaisir.

Silence.

On se regarde. On rigole.
On décide d'aller quand même se nettoyer, et de repasser sous les douches.
On se rends compte que l'établissement va fermer dans le quart d'heure.
On remonte dans les vestiaires pour se rhabiller.
On discute de manière très sympa de nos vies, de nos boulots, du sauna, qui va fermer me dit-il. Quel dommage.
En quittant le sauna, on apprend par le mec de la caisse (le proprio?)que le sauna ne va pas fermer, mais a été racheté par les "Bains d'Odessa" de Paris, ce premier sauna que je n'avais pas apprécié pour une première, mais que j'avais appris à apprécier au fil du temps, et où j'aimerais bien retourner!

Donc pas de problème, j'ai encore des chances de retrouver l'homme du sauna de Bruxelles la prochaine fois que j'irais à Bruxelles!!!

vendredi 15 avril 2016

Experience sexuelle aquatique en sauna belge (1/2)

J'ai déjà raconté mes visites de quelques saunas de Bruxelles, ville où il me plait d'aller, ville blessée ces derniers jours et qu'il ne faut surtout pas abandonner, parce que les gens y sont sympas, lunaires et décalés, parfois surréalistes, souvent poètes, dans un environnement agréable, beau, où on mange et où on boit bien.
Comme beaucoup, j'aurais pu être dans une de ces rames de métro. Mais je n'étais pas au mauvais endroit au mauvais moment. Heureusement pour moi.

Cela fait un moment que je veux raconter cette rencontre. Mais comme vous l'avez remarqué, je suis moins prolixe en ce moment: beaucoup de boulot, des activités extraprofessionnelles très prenantes, et des interrogations quant aux rencontres multiples et ses dangers.

C'était donc à l'automne, je ne sais plus exactement, mais j'avais décidé de retourner dans ce vaste sauna un peu vieillot mais plein de charme, même s'il semblait assez peu fréquenté. Je remontais ce vaste escalier de cette belle maison bourgeoise typiquement bruxelloise, je redécouvrais cette espèce de salon-salle à manger d'un autre temps. Il était un peu tard , et je n'aurais pas trop de temps, mais ce n'était pas grave. Au pire, je me relaxerais dans le grand sauna brulant, au mieux je ferais une rencontre.
En arpentant les divers recoins du sauna, je me rends compte qu'effectivement, il y a peu de monde, et la moyenne d'age est pas très jeune. Mais ce n'est pas grave.
Le hammam est tiède, et j'ai du mal à m'y réchauffer. Je file au sauna, qui est tout en longueur et assez spacieux. Il y a deux mecs, assis qui discutent et me déshabillent du regard immédiatement (assez facile vu la petite serviette que j'ai autour de la taille). Je m'assois sur la banquette du fond, après être passé devant eux, je m'allonge et je ferme les yeux. Au bout d'un moment, je me suis bien réchauffé. J'ai senti que les deux mecs étaient sortis, un autre est rentré. Je me relève et reste assis.
Et puis, la porte s'ouvre.
Un mec rentre.
Et là, j'ai un choc.
Je connais ce type. C'est un type avec qui j'ai souvent bossé, et que j'ai toujours trouvé très sexy. Et soupçonné dêtre homo. Je suis paniqué au premier instant, car "découvert". Mais mon esprit tourne vite, et me dit qu'il doit penser la même chose. J'esquisse un sourire de connivence, prêt à dire un truc du style "ah ben quelle surprise, mais j'avais deviné", mais il ne réponds pas du tout au sourire, et me regarde vraiment comme s'il ne me connaissait pas. Stratégie sans doute de faire "comme si" on ne s'était pas vu....
En fait, très vite, je me rends compte de ma méprise. A force d'avoir déliré sur mon collègue lors de réunions de travail, je le vois partout et l'ai confondu avec ce type. Mais lui, je suis sûr de l'avoir rencontré.

Je me tourne les méninges, quand tout d'un coup, "mais c'est bien sûr!!!!"

Vu que apparemment , il ne m'a pas reconnu, qu'il y a cet autre type dans le sauna, je ne bouge pas. Mais je commence à avoir chaud. Je décide quand même de sortir me rafraichir sous une douche froide. Quelques instants plus tard, il me suit sous la douche froide, mais ne me regarde pas trop.Moi, je regarde avec plaisir cette belle bite sous l'eau fraiche.
 Je le fixe, il s'en aperçoit, et je lui dit :
- je pense qu'on se connait, on s'est déjà rencontré.
- ah oui? je ne me souviens pas
- on s'est rencontré ici, je viens de France, de la ville de XXX, et toi, tu m'avais dit que tu allais voir un psy à Lyon en juin dernier
Silence. il réfléchit.
- Mais oui, je me souviens, on s'est rencontré ici, c'était d'ailleurs très sympa, tu as une bonne mémoire, tu es très physionomiste!!!

C'était effectivement ce beau mec avec qui j'avais passé un beau moment, que j'avais raconté ici.
Le monde est définitivement petit, mais le monde des mecs qui fréquentent les saunas gays doit l'être encore plus !!!!

mercredi 10 juin 2015

Chaleur et Fraicheur (3/3)

Je retourne donc au sauna, où se trouve toujours le mec allongé. Je m'allonge alors sur la banquette en face de la sienne. On est en parallèle. Il se caresse doucement le ventre, ses poils, ses jambes, son crane, parfois son sexe, que je n'arrive pas à distinguer. Parfois , il s'assoit en tailleur, et étire ses bras. Moi, je reste allongé, je me caresse aussi doucement, je ferme les yeux. Au bout d'un moment, il se lève, semble plier consciencieusement sa serviette, qu'il vient déposer sur la banquette en contrebas de la mienne. 
Il s'assoit. 
Je le regarde, on se comprend.
Je tends mon bras, et commence à caresser sa cuisse. Il commence alors à me caresser très délicatement, avec beaucoup de calme et de douceur. Mon bras, mon flanc, ma jambe, mon visage. Il est lent, attentionné. Je tends mon bras de nouveau, me retourne légèrement pour pouvoir aussi mieux le caresser. Il effleure mon ventre, qui est couvert de gouttes de transpiration. J'ai chaud. Lui aussi.
C'est lui qui prends alors l'initiative : «  Désolé, mais il faut vraiment que je me rafraîchisse, j'ai trop chaud ». On sort alors sous les douches, où on fait couler l'eau froide pour lui, tiède pour moi. On se regarde mieux, il est plutôt bien foutu, et il a perdu son regard dur que je lui avais vu plus tôt. Je lui demande si il vient souvent dans ce lieu, et m'explique que pour lui, c'est sans doute le lieu où il peut le mieux se délasser, « consommer » si il le souhaite, mais où il arrive à maintenir une certaine tranquillité. Il n'est pas à la recherche effrénée de mecs, il vient d'abord pour le plaisir des vapeurs , sèches ou humides, et le plaisir des yeux peut-être, et éventuellement plus. 

On retourne dans le sauna, nos serviettes l'une à cote de l'autre. Il m'explique alors que si il mouille en totalité sa serviette, c'est aussi pour avoir moins chaud sur la banquette. Élémentaire, mon cher Watson !.
Nous repartons à la découverte de nos corps, par ces caresses douces et bienfaisantes, qui ont un fort effet sur moi ? Je cherche sa bouche de ma bouche, elles se trouvent, d'abord doucement, puis avec de plus en plus d'énergie, pour finir par être véritablement fougueuses, déterminées, et énergiques ! Je lui mordille l'oreille, passe la main sur son crane rasé (j'aime bien en fait les cranes rasés, il y a une certaine douceur qui me plait, et un peu de piquant aussi!), descend dans l'entrecuisse, pour trouver une bite qui a bien durci. Il fait de même. 

Ce qui est terriblement agréable, c'est le contact de ce corps d'une fraîcheur incroyable, dans cette atmosphère sèche et si chaude. 
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C'est un verre d'eau fraîche au milieu de la canicule, celui qui se couvre de gouttes de condensation, et qui pour moi est le symbole même de la soif. 
C'est une ombre bienfaisante dans la chaleur de l’été. 
C'est la fraîcheur d'une cave, d'une grotte en plein mois d'Aout. 
Dehors, il pleut des cordes, il fait 10°. Dedans, il fait 80°(je ne sais pas la température d'un sauna), et là, c'est une fraîcheur inouïe ! 
Et une chaleur des corps pourtant intenses. 
D'ailleurs, ca va aller très vite. Je profite de ce torse poilu et frais, je bois à son téton cette fraîcheur, pendant qu'il continue à s'occuper de mon entrejambe. Mais, nos positions sont instables, il s’assoit à moitié sur mon genou, je le pousse à s'allonger, il est très excité, moi aussi, il me dit d’arrêter de le toucher, mais c'est trop tard, il jouis, dans un grand éclat de rire (et là, je pense à Estef), je m'empresse alors de jouir également , sur ce beau torse frais. Je suis sur lui, il rigole de bon cœur, et moi aussi. Il a l'air tout étonné de ce qui nous est arrivé, tout content aussi !!

Comme si cela avait été prévu, ou synchronisé, une alarme retentit. Elle annonce la fermeture prochaine. Je ne sais pas s'il a accepté ce moment avec moi, faute d'avoir trouvé mieux avant ? Mais je ne pense pas. Il me redit qu'il est très sauvage, et ne cherche pas trop le contact physique. Il m'explique également l'histoire du sauna, ce que je vous ai mentionné plus haut. Il me demande d'où je viens, ce que je fais à Bruxelles . Il est bruxellois, voit un thérapeute sur Marseille régulièrement. Je n'en demanderai pas plus. 

Dans les vestiaires, il y a un troisième mec. On fait comme si on ne connaissait pas. Mais on se retrouve à la sortie. 
On fait un bout de route, puis nos chemins se séparent.
On n'échange pas de mails, ni rien d'autres.
Mais je pense qu'on est chacun heureux du moment passé ! Je rentre à mon hôtel le corps , mais aussi le cœur plus léger.
Je passe une nuit reposante et sereine.

dimanche 7 juin 2015

Chaleur et Fraicheur (2/3)

Je retourne vers le hammam. Il y a un mec sur l'espèce de double banquette. Je m'allonge de l'autre côté. Il ne bouge pas. Je n'ai pas très chaud non plus, je décide d'aller de l'autre côté, derrière l' « égyptien ». Il n'y a personne. Je m'assois sur une banquette haute. J'ai laissé ma serviette à l'entrée, comme tout le monde ici, ce qui n'est pas forcément le cas dans les saunas parisiens en fait. Un mec arrive, type méditerranéen, un peu rond, mais pas mal. Il s'adosse sur le mur en face de moi. Il s'approche, commence à me caresser. Je me laisse faire, ça fait du bien. Il s'assoit à côté de moi, me caresse le sexe. Je fais de même. Il a une bite épaisse, très dure. Je l'embrasse dans le cou, lui mordille les oreilles, ça a l'air de lui plaire. Pendant qu'on se caresse, un troisième arrive, et fonce sur cette bite épaisse qu'il engloutit dans sa bouche. Le mec se laisse faire, pendant qu'il me branle, et que je lui mordille la nuque, les oreilles, la langue, que je l'embrasse goulûment. Ca a l'air de lui plaire vraiment. Une fois sa bite suffisamment dure, je suppose, l'autre se retourne et lui présente son cul, qu'il pénètre facilement, après avoir mis une capote (qu'il a trouvé où, je ne sais pas ? Car je n'ai pas vu de capotes en libre accès dans le sauna). Les deux s'activent, mon type étant dans une position un peu curieuse, à moitié assis sur la banquette, moi coincé entre lui et le mur, et l'autre un peu en équilibre dans l'air, à se faire sauter activement, voire furieusement. Un quatrième arrive, mate, se touche un peu, puis s'en va. Je le verrais plus tard se faire prendre dans une alcôve du hammam. L'autre continue à activer son cul sur la bite qui l'entreprend. Il ressort, se remet à le sucer, puis le jeu reprend. Mais mon type en a marre. Il se retire, l'autre veut continuer à le sucer, mais il refuse. Quant à ma bite, elle n'a pas l'air de l'intéresser, car il ne s'occupe que de l'autre. Je continue à le branler, à le caresser, à le titiller de la langue. Il a failli me faire jouir en me caressant, mais je l'ai arrêté. Lui , en revanche a l'air d'apprécier le mouvement de ma main. Il vient jouir dans un long râle. On se regarde. Il met pied à terre, et file, me laissant avec mon érection. Ca arrive souvent ce genre de comportement. Mais ça ne me dérange pas. Je reste un moment, puis je sors.

Je passe au sauna, il y a quelques mecs, et un type allongé, que j'avais repéré à mon premier passage, mais qui s'est allongé ailleurs. Je reste un moment, et m'allonge de nouveau. Au bout d'un moment, je me retrouve seul avec ce type allongé. J'ai l'impression qu'il me regarde, mais je ne vois pas très bien. Il doit avoir une bonne trentaine, il est grand et musclé, poilu aussi, le crane chauve. Il se lève, et passe devant moi, avec un regard bleu clair, mais un peu bleu acier aussi, qui semble montrer quelqu'un d'autoritaire, de dur, pas un commode. Il sort, et revient quelques temps après avec sa serviette totalement trempée, qu'il dépose sur une des banquettes pour s'y allonger. Je ne connaissais pas cette méthode, il doit sortir du sauna une fois la serviette sèche ? Je commence à chauffer dur, donc je sors me rafraîchir aussi. Je refais un tour dans les divers espaces, j'ai l'impression qu'il y a moins de monde. Au hammam, un type plutôt bien fait se branle tout seul en poussant des grognements derrière la pile de la statue égyptienne. Mais les autres mecs semblent avoir disparu. Il doit être 22H, j'ai l'impression que ça ferme pourtant à minuit. Curieux.

vendredi 5 juin 2015

Chaleur et Fraicheur (1/3)

Le lieu était incroyable, et totalement inattendue. Une maison bourgeoise traditionnelle bruxelloise, à deux pas du centre ville, du côté du jardin botanique. Ce genre de demeure toute en hauteur, sans doute en briques, mais je n'ai pas fait attention en fait, tant j'étais pressé de rentrer dans cette maison, pour m'y relaxer, pour oublier ces deux jours horribles de boulot, avec tensions, conflits, rivalités, non-dits, que j'avais dû gérer avec plus ou moins de bonheur. J'étais vidé, littéralement, et dans le froid de la capitale belge, sous la pluie, il me fallait du délassement, dans la chaleur moite d'un sauna, dans la sécheresse d'un sauna, avec éventuellement de beaux corps à admirer, et éventuellement plus. En sortant de mon hôtel, j'étais tombé sur un partenaire professionnel, avec qui je devais bosser le lendemain. Impossible de refuser à passer un moment avec lui autour d'un verre ! Heureusement qu'il était épuisé, et qu'on a juste pris le temps d'une bière.

J'avais repéré plusieurs lieux, j'avais décidé pour celui qui était le plus éloigné mais qui semblait le plus intéressant. Vu le temps qui me restait, j'ai opté pour le plus proche, malgré des commentaires mitigés sur internet, en me disant que j'y allais surtout pour me délasser. Aucune autre attente.

En arrivant, on monte un escalier raide, puis on rentre dans une maison, qui semble habitée. A la caisse, un homme d'un certain age, qui ne parle pas bien français, et qui m'indique où se trouve le sauna. Derrière lui, un salon, de style, avec meubles anciens, peintures et dessins grand siècle au mur : étonnants. Je jette rapidement un œil, mais je ne peux vous dire le style : 18 ème ? 19 ème ? Un peu de tout ça sans doute.

Les vestiaires sont pratiques et propres , mais font un peu vieillots. C'est dimanche soir, 21H, je n'ai pas l'impression qu'il y ait du monde.
Il y a plein d'escaliers, qui montent, descendent . Je monte, arrive dans un endroit où se trouvent les cabines, une pièce à l'air de servir de back-room. Il y a un type sur un canapé qui rêvasse. Les douches ne sont pas par là. Je descends donc, emprunte un couloir, bordé d'une large baie vitrée. Dehors, il pleut des cordes. Je vois un beau mec arriver en face de moi. Ah non, ce n'est que moi, mon reflet dans un miroir ultrapropre. Humm, pas mal , je trouve, ce beau mec. Je pourrais presque coucher avec moi !!!
Je continue le couloir, arrive sur une pièce carré, haute de plafond, avec un jacuzzi au milieu. Personne dedans. Et j'aperçois les douches. Il y a des mecs un peu vieux quand même, la cinquantaine , voire plus, quelques trentenaires, mais pas moins. Je découvre le hammam : en deux espaces, l'un avec un double banc, séparé d'une paroi ajourée en bas. Je suppose que tu t'allonges d'un côté, et si un autre mec s'allonge de l'autre côté, les mecs peuvent se caresser, sans voir leur visage. C'est ce que je verrais effectivement plus tard. Sur l'autre espace, une statue plus que grandeur nature d'un égyptien t'attends, et sert de pilier central, autour duquel il y a des banquettes. Et dans le fond, trois mini alcôves, où un mec est en train de se faire sucer. Je reste un peu, mais la chaleur n'est pas à son top, et j'ai besoin vraiment de me réchauffer. Je ressors, passe à la douche, et poursuit l'exploration.
Je découvre , en contrebas d'un escalier, le sauna. Je rentre. Le sauna est très grand, en longueur, avec deux niveaux de banquettes. Je pense qu'allongés mais sans se toucher, tu peux mettre une dizaine de mecs. Là, il y en a trois, dont deux que j'ai apparemment dérangé. Il fait très chaud. Je reste pour me réchauffer, me détendre. La chaleur sèche, qui n'est pas celle que je préfère, me fait un bien fou. Je décompresse vraiment. Je m'allonge sur ma serviette, sans me recouvrir, ce que je fais en général. Mais là, je m'en fous, et j'ai envie de laisser aller ce corps fatigué qu'est le mien aujourd'hui. Au bout d'un moment, je me relève doucement, les trois mecs sont toujours là, j'ai entendu un ou deux mecs rentrer puis sortir. J'ai très chaud, je sors. Je continue mon exploration, découvre d'autres douches, où je vais me rafraîchir.
Il y a encore des couloirs. Je descends dans les caves, voûtées, en briques, très saines, pas humides. Il y a du mobilier ancien, des coins salons, un vrai salon, avec télé et film X, et canapés pas mal. Et au fond, une salle de baise, mais il n'y a personne dedans. Il y a aussi une pièce fermée comme une prison, qui doit servir pour les plans SM, je pense ? J'apprendrais en fin de soirée que c'était le coffre fort de la famille d'industriels(?) ou banquiers(?) ou je ne sais quoi qui habitait cette maison par le passé. Je reprends un couloir, et me retrouve sur le jacuzzi où trois mecs pataugent. Je crois avoir fait le tour de l'endroit.

A suivre....