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samedi 9 mars 2024

Hanté par la bite (4/4)

Il y a plus de monde que tout à l’heure. Et le spectacle est intéressant.

Il s’est assis sur un espace à mi-hauteur, dans la zone du « dieu égyptien », une jambe qui « tombe », l’autre repliée, le pied à proximité de son sexe…

Plusieurs mecs sont à proximité. Un petit attroupement s’est formé , comme un ensemble statuaire antique, perdue dans la moiteur de la buée du hammam.

Je vais m’asseoir à côté de lui, il me fait un peu de place sur sa droite. Sur sa gauche, un mec barbu est en train de l’entreprendre, et de lui caresser le sexe. Il repousse poliment la main aventureuse. Et se retourne vers moi. Nos lèvres s’approchent, se trouvent. Et se goûtent. Il embrasse goulûment, avec une langue dynamique, qui vient fouiller ma bouche, tout comme je fais dans sa bouche. Nos mains se caressent, le torse, les cuisses, l’entrejambe...je prends sa tête dans mes mains, le regarde, et replonge ma langue dans sa bouche. Whaoou, il est phénoménal, ce garçon…

Évidemment, nos étreintes attirent les regards (je me souviens que Quentin Mallet expliquait dans un de ses billets qu’il fallait s’activer dans les saunas, et qu’ensuite, tous les mecs venaient te voir, te tester, tenter de récupérer quelques miettes (ou beaucoup) de cette sensualité masculine). Je sens deux, trois regards, quelques mains qui viennent caresser mon dos. Je repousse gentiment. Je me le garde, ce bel homme ! Lui d’ailleurs fait de même. Je commence à lécher, puis mordiller ses tétons. Il aime bien quand c’est doux. Je continue alors l’exploration de son torse avec ma langue. Évidemment, je vais me retrouver face à son sexe, dur et droit, qui appelle à se faire engloutir dans ma bouche. Je reviens vers sa bouche, et me lève. Je m’assoie sur ses jambes, on se regarde et on continue à s’embrasser. Il me dit qu’il adore ma façon d’embrasser, d’être avec son corps. Comme moi, il vient assez rarement, il habite à la frontière belge. Je me redresse, frotte mon sexe sur son torse, puis, totalement debout, mon sexe est à hauteur de sa bouche. Il a vite compris ce que j’attendais, et ne se fait pas prier. C’est vraiment bon.

Même s’il fait chaud, je ne suis pas incommodé par la chaleur. J’apprécie vraiment ce corps, cette bouche, ce sexe. C’est curieux comme une alchimie se passe avec certains, et pas avec d’autres.

On continue à se prendre soin l’un de l’autre un bon moment. Je suis étonné d’arriver à contrôler mon plaisir, et à ne pas venir rapidement. Je suis pourtant tellement excité!! Lui non plus, il ne viendra pas, ou je ne m’en suis pas rendu compte, ce qui est encore possible. Il finit par quitter le hammam, me laissant à mes émotions. J’en profite pour récupérer un peu.

L’adage de Quentin se vérifie et un ou deux mecs tentent de m’approcher. Je refuse.


Puis, je sors à mon tour. Je déambule, et ne le retrouve pas. Il a sans doute filé. Rencontre éphémère, mais très intense.


Qu’à cela ne tienne, je vais me délasser dans la petite piscine, où j’avais connu aussi dans le passé de bons moments. Il n’y a personne. Et je distingue, en haut, un type plus trop jeune (je dirais plus de la soixantaine), mais très bien foutu et bien conservé, qui me regarde. Il a beaucoup d’allure, musclé, les cheveux gris, presque blanc, taillé courts. Je l’ai croisé plusieurs fois, nos regards se sont croisés aussi, mais je n’avais pas donné de signes prometteurs. Là, je le regarde fixement. Il a bien compris. Cinq minutes après, il est à côté de moi dans la piscine. Comme toujours, on est à côté, mais personne ne fait rien. Mon pied se rapproche alors du sien, il en profite pour se rapprocher aussi, et me caresser le sexe . Je fais la même chose. Il se met face à moi, m’embrasse avec appétit. Je bande fort. Il a bien compris, et emprisonne alors mon sexe entre ses jambes, tout en continuant à m’embrasser. Que vous dire ? Cette position m’excite énormément, je suis prêt à venir. Je lui demande d’arrêter , lui expliquant la raison. Très « propre », il me réponds qu’effectivement, ca ne se fait pas dans cette piscine (je suppose que certains ne se gênent pas pour éjaculer allègrement), et me propose un tour au hammam.

On s’y retrouve alors. Il va directement dans le coin le plus sombre, un peu étroit, où il y a déjà quelques mecs. Il me susurre à l’oreille que c’est « merveilleux ». C’est marrant comme terme, un peu désuet, décalé dans cet endroit. Mais sur le fonds, il à raison!!Très vite, il s’agenouille pour me sucer, avec douceur et sensualité. J’adore. Il se relève pour m’embrasser, se retourne et m’offre son dos, ses fesses. Je reprends alors la scène de la piscine, là où elle s’était interrompue, passant mon sexe sous ses fesses, entre ses jambes. Il souffle un peu bruyamment, mais pas trop. Ca lui plaît. Moi, aussi. Et je ne résiste pas très longtemps. Je me dégage, il me remercie encore pour ce moment « merveilleux ». Je sors me doucher, je me rends compte de l’heure, j’ai un dîner de boulot (je sais d’ailleurs que les deux mecs avec qui je vais dîner sont homos), je dois filer en vitesse.

Moment magique passé à l’Oasis. J’essaierai d’y retourner dès que possible, et plutôt en après-midi, la prochaine fois que je serais à Bruxelles, mais c’est pas évident.


Seule petite ombre au tableau : je me rappelle le soir, dans ma chambre d’hôtel, que je m’étais un peu brûlé la bouche la veille en mangeant des frites (ben oui, on est à Bruxelles quand même!) trop chaudes. Du coup, je flippe sur une possible infection HIV, par de petites blessures dans la bouche (je n’en ai pas, je vérifie, mais un peu de peau arrachée, et pas de sang). Je me dis d’abord que le type n’était peut-être pas porteur. Mais ca m’obsède.

En rentrant, je décide alors d’aller me faire tester. Je découvre que cela n’apparaît pas avant 6 semaines par prise de sang, et au moins 3 mois, avec l’autotest. Whaoouu !! CA m’empêche de dormir. Je ne veux pas contaminer ma moitié : Ca fait donc 6 semaines que je n’ai plus baisé. Et j’en ai profité pour faire un tour à la permanence de Aides (qui est à 300 m de chez moi). Je raconterais ce moment prochainement, notamment ma nervosité à l’idée de pénétrer cet endroit, et de rencontrer quelques copains médecins, que j’imagine tout à fait faire des permanences chez Aides. Ils m’ont en tous les cas rassuré en me disant que les cas d’infections HIV par fellation étaient vraiment très très rares. (je sais que le virus est très volatile et meurt très vite à l’air libre). Mais bon, il existe aussi d’autres maladies transmissibles. On reviendra sur ce sujet.

dimanche 28 janvier 2024

Hanté par la bite ? (1/4)

 

Je me rends compte depuis quelques temps de mon obsession des mecs en général, de leurs corps, de leurs bites plus en particulier. J’en ai parfois parlé sur ce blog. Je commence à penser que c’est devenu une réelle addiction. J’y pense quasiment en permanence. Au boulot, quand je suis avec des interlocuteurs professionnels et que l’on bosse sur des sujets qui m’ennuient. En extérieur évidemment, quand je croise de beaux mecs (ou de moins beaux), avec mon regard qui passe des yeux (c’est ce que je regarde en premier) à l’entrejambe, adorant chercher à deviner ce qui se cache là-dessous.Quand je suis seul, bien évidemment, où mon esprit dérive, stimulé il faut le dire par certains réseaux de rencontres, tels Roméo (où je perds un temps faramineux à échanger avec des plans impossibles…) ou par des sites de vidéos sexy (le mot est faible), où là aussi, je passe un temps trop important, et où parfois j’éteins à 2h du matin, alors que je dois me lever à 7H. Non, ce n’est pas très sérieux, pas très raisonnable. A mon âge en plus !! hahahaha

Je me suis rendu compte que quand je faisais des rencontres réelles, je n’avais pas ensuite besoin de perdre ce temps devant les écrans. Oui, le réel, c’est quand même vraiment mieux, on le sait tous !!! Le problème, c’est que l’effet d’une rencontre me « calme » et ne dure que 24h. Et après rebelote, me voici de nouveaux sur les écrans , réseaux et autres films de cul. Mais je ne peux pas non plus aller tous les soirs au sauna, tant que je ne trouve pas de « réguliers ». Je ne vois pas trop de solutions, quand je me retrouve seul, à part celle de m’occuper, de travailler, de faire du sport, d’être avec du monde. Mais ca n’empêchera pas mon esprit de voguer vers des pensées  « masculines ». Devrais-je aller voir un psy pour travailler sur l’addiction? Faire mon coming-out (le fait d’assumer rendrait moins obsessionnel cette recherche de l’« interdit » dû à ma situation sociale? (mais je n’en suis pas capable aujourd’hui), autres ? .

Est-ce grave docteur ?

Tout cela s’illustre tout à fait lors de ma dernière escapade à Bruxelles ….

jeudi 3 septembre 2020

Rencontres au temps du Covid (2/2)

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Dernier point, les saunas. Grande interrogation. Que vous-dire ? Que ca me manque beaucoup !!! J’avais vu que le sauna près de chez moi avait rouvert courant juin. Impossible sur leur site de voir quel protocole ils ont dû mettre en place. Vu qu’ils ont profité du covid pour faire des travaux, je suppose qu’ils ont prévu de nouvelles modalités? Après un tel été de « privations », je suis donc allé faire un tour.

Que vous dire ? Que c’est un mélange de précautions du "nouveau monde" et de normalité du "monde d’avant".

Quand tu arrives, on te prends la température au front. Si tu payes en cash, il y a une machine qui avale ton billet ou tes pièces, et le type à l’entrée ne touche pas l’argent. C’est déjà bien. Après, je lui demande quel est le protocole (j’avais lu sur un article du SNEG je crois que en théorie, tu mets tes vêtements dans un sac individuel jetable, que tu poses dans un casier je suppose ; que la douche est obligatoire avant l’entrée dans le sauna, que dans les espaces de circulation, tu mets ton masque, dans les espaces humides, tu peux l’enlever, et en cabine, tu fais comme tu veux). Il me réponds que effectivement, tu dois mettre le masque dans les espaces de circulation et pour le reste, et bien , tu fais un peu comme font les autres….

Donc, je rentre.

Les vestiaires et casiers : ca n‘a pas changé (après, je peux supposer qu’ils alternent l’utilisation des casiers, il y en a bien 150 (j’ai le numéro 115), et je n’ai jamais vu 150 personnes dans ce sauna). Une fois ma serviette autour de la taille, je rentre dans le sauna. Pas d’indications de douches obligatoires. Mais effectivement, tout le monde est masqué. Ca rajoute peut-être un peu de piment ? Enfin, je trouve pas ca hyper sexy. Peut-être qu’on regarde plus les corps ? Mais on les regarde tout le temps les corps des autres, dans ces endroits.

 

Je file quand même me doucher. Je pose ma serviette sur une patère, et accroche mon masque en-dessous, en me disant que celui qui a posé son masque avant moi, si il est porteur…..Je file au hammam, et pose à l’entrée, comme pour la douche, masque et serviette, avec la même réflexion que sous la douche. Dans le hammam, je me rends compte des bénéfices des travaux récents : la mosaïque n’est pas déglinguée par endroits, la vapeur arrive par vagues toutes les dix minutes environ (les dernières fois où j'étais passé, c'était plus ou moins chaud...), embrumant totalement l’espace de cette vapeur épaisse, où on ne peut que deviner les silhouettes. J’adore ! Une bande lumineuse est à hauteur des têtes, qui joue toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, donnant parfois une lumière crue, puis une lumière plus sombre, propice aux rapprochements ; J’adore !. Même si aucun rapprochement ne se manifeste…pendant que je suis dans le hammam, je pense à ma serviette et à on masque : où les ai-je posés ? Et si un mec se trompe et prends mes affaires, je serais obligé de prendre le matériel d’un autre ? Je réfléchis bien, et me souviens que je les ai accrochés au premier porte-serviette en entrant. Je les retrouverais à la sortie, mais ça m’a effleuré l’esprit un instant.

Je file au sauna sec. Plus calme. Plus tranquille. Pas de problèmes.

Idem au jacuzzi, où évidemment, la distanciation ne peut être respectée. Mais avec tous ces produits nettoyants désinfectant dans l’eau (et d’ailleurs dans tout l’espace du sauna), je ne pense pas que je puisse craindre ici le covid. Ni même d’autres saloperies. Je me trompe ?

Je file ensuite dans les espaces de circulation, et l’espace type back-room, disons ce petit espace dans le noir, où on déambule à la recherche de corps, sans jamais oser les toucher. C’est vraiment curieux, ces endroits : on est tous là pour toucher du mec, baiser, et personne n’ose faire le premier geste, ne parle….Bon, que te dire. Que en passant devant un glory hole, j’ai senti une bouche me happer (et je me suis laissé aller quelques secondes), ce qui ne m’était jamais arrivé de la sorte.

Et que dans la back room, je me suis amusé comme jamais. J’ai « osé » touché un très beau mec à côté de moi, qui devait avoir la trentaine, bâti comme un dieu grec, et qui a répondu à mes appels avec un enthousiasme et un empressement que je n’ai, je crois, jamais ressenti. Les masques s’abaissent tout seul (les élastiques du mien étaient quelque peu distendus, je crois, le sien, je ne sais pas), et les pelles qu’on a pu se rouler étaient magnifiques de sensualité, de désirs, d’envies….il savait très bien jouer de mon instrument, et j’espère avoir joué correctement du sien… et évidemment, dans ce genre d’endroit, quand tu commences, ca attire d’autres, qui se sont rassemblé autour de nous, je ne savais plus qui me tripotait, on a créé un petit embouteillage sympa. Je me suis retrouvé adossé au mur, avec le dos de mon acolyte sur moi, et mon sexe devant ses fesses. L’ami avait vraiment envie que je le prenne. Mais les capotes étaient loin, je n’ai pas osé, ce que je lui indique à l’oreille. Il a bien compris, mais a continué à se frotter, et on a terminé après un long moment de frottement suffisamment efficace pour une jouissance réciproque . Humm que c’était bon , rien que d’écrire ca, « ca me remet en joie »!!!

Du coup, je suis resté trois bonnes heures, alors que je pensais rester un maximum de deux heures. Il faut dire que je n’avais jamais vu le sauna aussi plein (c’était un dimanche fin d’après-midi, et en général, j’y vais en semaine). Les consignes covid sont respectées dans une certaine mesure, mais c’est bien relatif. Après, tu sais très bien quand tu vas au sauna, que tu prends un risque, de MST toujours, de Covid en ce moment. A toi de l’assumer Tu peux aussi te dire que vu la chaleur du hammam et du sauna, le virus doit crever plus vite que toi ? Mais ce n’est pas scientifique, c’est juste une déduction à moi, suite à quelques lectures. Mais comme au final, on dit tout et son contraire pour le virus, je ne sais plus que penser. Manu nous dit qu’il faut maintenant « apprendre à vivre avec », et bien, vivons avec. Je mets le masque tant que je peux. Je me lave les mains 10 fois par jour. J’évite les transports en commun quand je peux.

Mais je fréquente les saunas. Nobody’s perfect.

Peut-etre plus dangeureux au sauna : en sortant du jacuzzi, il y a trois marches. Que je descends et je rate la dernière. J’ai manqué m’étaler correctement, j’ai un bleu terrible au petit doigt de pieds. J’aurais été bien, avec une cheville foulée ou un bras cassé ! Je me vois bien, face aux mecs des urgences, venant me chercher, moi à poil au bord du jacuzzi. 

 

mardi 1 septembre 2020

Rencontres au temps du Covid (1/2)

 

L’été a passé très vite. Trop vite. Aucune envie de passer à l’automne. Qui sera sans doute masqué. Drôle de période, quand même, on le dit tous, je sais , je ne suis pas original.

Tout l’été, j’ai pensé à ces nouveaux temps, où la distanciation devient une quasi règle, et je me demandais comment on allait faire pour se frotter, nous les humains, en dehors de se frotter avec nos très, très proches avec qui on se frotte tous les jours.1

Déjà sur les plages (oui, j’étais sur de très belles plages au soleil cet été!). L’avantage du Covid , c’est que il n’y a plus besoin de trop argumenter pour faire quelques kilomètres en plus pour aller sur une plage pas trop fréquentée (la distanciation physique!). Alors, t’es tout content, parce que la plage est tranquille, presque que pour toi et ta famille et copains. Tu peux même trouver de l’ombre, sans être importuné par un.e voisin.e indélicat.e. En même temps, cet été, j’ai très peu vu de beaux mecs, en maillots de bain sexy, que j’ai plaisir à mater tous les étés. En fait, comme il n’y a pas grand monde, et bien, les beaux mecs , ils ne sont pas là non plus. Ils sont sans doute sur les plages bondées, là où autour de toi, ca craint d’aller fréquenter ces lieux à covid…..Et même, quand tu vas sur ces plages bondées, les beaux mecs, il faut bien chercher pour les trouver au milieu de cette foule diverse. Conclusion, vous avez compris : j’ai pas vu beaucoup de beaux mecs cet été.

Je me disais alors que sur les réseaux , ca serait peut-être pareil. De retour, je me suis connecté. Apparemment, rien n’a changé. C’est comme avant . Peut-être en moins bien d’ailleurs. Quand tu vas sur les réseaux, à la recherche d’un plan, cela veut dire que tu acceptes le risque d’être en contact avec un mec qui pourrait être porteur et te le refiler. Après, tu te dis que t’as pas l’âge pour en mourir, etc....Ok, je prends le risque. En revanche, je suis tombé sur des types qui se foutaient du Covid, mais également des MST que tu peux chopper facilement. On dirait que le covid a vaincu aussi Sida, syphilis et autres saloperies, et que on peut tout se permettre, sans protection aucune. Je suis peut-etre vieux jeu, mais un mec qui « avale » au premier contact, moi, il ne me rassure pas du tout.


Dernier point, les saunas. Grande interrogation. Que vous-dire ? Que ca me manque beaucoup !!! J’avais vu que le sauna près de chez moi avait rouvert courant juin. Impossible sur leur site de voir quel protocole ils ont dû mettre en place. Vu qu’ils ont profité du covid pour faire des travaux, je suppose qu’ils ont prévu de nouvelles modalités. Après un tel été de « privations », je suis donc allé faire un tour....

1Montaigne disait que « Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d’aultruy ». J’aime bien cette idée du « frottementt » et du « limage » contre autrui…..

jeudi 29 août 2019

Obsession et transparence ?

Depuis quelques temps, je me rends compte que mon esprit est totalement occupé par les mecs.J’ai l’impression d’y penser en permanence. Des que j’en vois un, je me pose la question si il…  Je l’imagine en petite tenue, s’il est poilu, à l’aise à poil, etc...je me retourne dans la rue sur les beaux mecs, j’interprète le moindre geste comme un éventuel signe de….est-ce grave , docteur ?
D’un autre côté, je ne peux imaginer changer de mode de vie, abandonner les êtres qui m’entourent, que j’aime profondément.
Bon, c’est l’éternel problème des mecs planqués dans le placard, et qui ne peuvent en sortir, ou plutôt qui ne veulent pas en sortir.

Je me posais la question aussi de ma propension à la transparence . "N’ayant rien à cacher », comme je le répète souvent, je suis toujours très transparent avec mes collaborateurs, dans mes relations de travail, dans ma vie en général. Je me demande si cela n’est pas non plus une façon inconsciente de mieux protéger ma « seconde vie » que elle, je cache. Si j’étale tout, si je suis très franc sur les situations, on ne peut me soupçonner de justement « cacher quelque chose » ? en même temps, quand on me confie un secret, je suis une tombe, et ne vais rien dire, ne vais pas trahir la personne qui s’est confié. (bon, tant qu’il n’y a pas de vie en danger, bien évidemment).

mercredi 19 décembre 2018

Le Coiffeur (2/2)

Et puis, Serge décidât finalement de changer de place, pour venir s’asseoir à mes côtés. Il fallait voir la tête du Grand Inquisiteur ! Je jouissais d’autant plus de l’avoir doublé sur ce coup !

On se mit alors à discuter , Serge et moi, tout en se caressant gentiment sous l’eau, avec beaucoup de sensualité, sans se presser, en prenant le temps qu’il fallait. J’appris ainsi qu’il était coiffeur, avait vécu une longue et très belle histoire avec un mec, de qui il s’était séparé, assez inconsolable d’ailleurs. Il venait de temps en temps dans ce sauna, histoire de passer un bon moment.

Il me trouvait très doux et sympa.

Il m’amena alors dans une des cabines de ce sauna, qui était aménagé comme une chambre, avec grand lit double, devant lequel trônait un portrait de beau mec, et un fauteuil de style était dans un coin. Je n’avais jamais vu cette cabine, bien que j’étais passé souvent devant.
Nous continuâmes nos ébats en prenant le temps de goûter l’autre, de le découvrir, avec un toucher des plus sensuels. Il embrassait comme un dieu, et nous restâmes longtemps à nous apprécier mutuellement. Ce moment était de grâce, moment peu courant dans ce genre d’endroit. On en était tous les deux étonnés. On finissait la soirée au hammam et au sauna, bien l’un avec l’autre.
En sortant,on échangea nos 06. Très discret, il me dit que c’était à moi de le recontacter, que lui ne le ferait pas, afin de ne pas me déranger.

Je l’ai rappelé une fois, mais on n’a pas pu se retrouver.

Et puis, je l'ai relancé il y a quelques jours. Parce que c’est le genre de rencontre qu’il ne faut pas laisser tomber.
Mais il ne m'a pas répondu.

mercredi 10 janvier 2018

Soleil à Lyon?

C'est Dyonisos qui m'avait rappelé l'existence du Sun à Lyon. Il me semblait en effet ouvert que trois jours par semaine, et le reste du temps fermé. Erreur! Il est en fait réservé aux gays juste du dimanche au mardi, le reste de la semaine étant ouvert à tous, hommes, femmes et autres....
J'étais donc à Lyon un mardi, avec un programme de boulot assez court qui me permit d'aller découvrir en fin d'après-midi le "plus grand sauna gay d'Europe" d'après leur site internet! Dyonisos m'avait informé que le mardi l'entrée est gratuite aux moins de 26 ans, ce qui pouvait laisser augurer une fréquentation importante, jeune et fraiche, émoustillée aussi. 
J'y étais sans doute trop tôt, car même si il y avait quand même un certain nombre de mecs, une quarantaine, voire plus, cela semblait assez peu, car perdus dans cet énorme espace. L'espace est pourtant plutôt beau: déco à l'indienne comme celui de Paris, une énorme salle avec grande hauteur de plafond où le jacuzzi-piscine est à côte de pseudos palmiers et végétation tropicales, des petits salons à n'en plus finir, un étage avec labyrinthe obscur, de nombreuses cabines, un sauna de taille normale, un hammam très grand , à deux entrées. Tout est là pour ton plaisir, pour te sentir bien. Mais que te dire? c'est trop grand, trop vaste. Tu as presque froid dans les couloirs, tu te demandes où aller.
Et puis, quand tu as dépassé la cinquantaine, même si on te dit faire plus jeune que ton âge (merci les flatteurs), tu es quand même un "mûr" pour ces petits jeunes. Il n'y en avait pas tant que ça d'ailleurs. 
Je me suis donc installé dans le hammam, à plusieurs endroits, sur les banquettes de l'espace le plus large, dans le petit couloir qui ressemble à un passage de grotte dans la pénombre, j'y ai vu de beaux spécimens, certains ont un peu tourné autour de moi, évidemment pas les plus alléchants, que j'ai gentiment repoussé. J'en ai caressé un qui s'est laissé faire, sans rien me proposer en échange, je suis donc parti voir ailleurs. Le spectacle était parfois excitant du côté du "labyrinthe" du premier, mais que te dire, je ne me sentais pas d'y participer. Dans le sauna sec, un jeune type m'a posé une question bizarre, dont je n'ai pas compris le sens caché (tu suces? te fais sucer? autres?). Je ne sais plus comment s'était tourné , mais je n'avais pas le code pour comprendre (vraiment décalage de générations!!! hahahah). Bon, tu me diras, on n'est pas là non plus pour avoir de grandes discussions, mais quand même. 

Conclusion: très bel espace, plein de possibilités, mais une clientèle qui ne me corresponds pas. 
Dyonisos était d'ailleurs étonné du très bref récit que je lui faisait. Sans doute faut-il s'y perdre beaucoup plus tard, quand l'espace est aussi rempli qu'un métro aux heures de pointes. 
Donc, la prochaine fois que je serais à Lyon, je retournerais au "double face" où je m'y retrouve mieux, même sans y "consommer" en direct, ce qui m'est parfois arrivé.

Illustration "piquée" chez homodesiribus

lundi 26 juin 2017

Budapest (2/2)

Être en déplacement pour le boulot, avec des collègues, ça peut être sympa. Mais ça ne vous laisse pas trop de temps dispo. Seul. 
J'ai donc dû attendre presque minuit, pour que, une fois chacun rentré dans nos chambres respectives, je puisse ressortir, seul, dans les rues de Budapest. 
J'avais repéré les lieux chauds, et c'est à moins de 500 mètres du sauna gay le mieux noté que je m'étais placé. 
Parcourir ces 500 mètres dans les petites rues de la ville étaient un pur bonheur. Ca sentait le tilleul en fleurs partout. Enivrant. Et les façades de nuit n'en étaient que plus belles. Tout comme ces multiples bars ou restau, qui débordaient sur les trottoirs, où la bière et autres boissons ne se faisaient pas désirer longtemps!

J'arrivais près du sauna, que je repérais assez vite, en remarquant un mec qui descendait dans un sous-sol. Oui, le sauna est en sous-sol, je n'avais pas gaffe sur leur site. 

En arrivant, tu ne payes pas. On te donne une serviette, une clé de locker, une capote. Tu payes à la fin, avec tes éventuelles consommation. Pas mal comme système.
Dans les vestiaires, il y a du beau monde: des mecs plutôt jeunes, mais pas que, et de belles bêtes..encore des bites de cheval phénoménales, mais je remarque des calibres plus "normaux".

Et je pars à la découverte: c'est très grand. 
Il y a deux parties ce soir: l'une avec le hammam, qui est grand aussi, en deux parties, l'une éclairée, l'autre dans la pénombre, où déjà ça s'agite pas mal. 
Et puis un jacuzzi, avec un couloir dont l'accès est bouché, mais au bout duquel on voit des mecs à poil.
Après avoir déambulé, je découvre la seconde partie: un grand salon , au bout duquel il y a un couloir, avec un type qui tient le vestiaire des serviettes: oui, de ce côté -ci, ce soir, c'est naturiste! donc, tu donnes ta serviette, qui est rangée sur un portemanteau portant le numéro de ton locker, et tu suis un petit chemin d'abord dans les gravats, pour déboucher sur un couloir vouté dans la pénombre, véritable boulevard gardé par de beaux mecs, où d'un coté il y a des cabines, de l'autre, une espèce de petit labyrinthe avec de nombreuses cabines également. Et puis, un escalier qui monte au sauna sec. Et à l'étage , il y a 4 petits saunas, à l'intérieur desquels ou ca papote, ou ca se tripote, ou ca se repose....
La population est mélangée, mais il y a plutôt de beaux mecs, même de très beaux mecs, pas trop de vieux, pas mal de jeunes. CA soupire et souffle dans tous les coins. 
Ce soir-là, je suis assez fatigué. Déjà, il est tard, mais j'ai déambulé toute la journée dans la ville à pied, j'ai aussi plusieurs nuits de peu de sommeil derrière moi. Je serais donc finalement assez sage. 
Je ne resterai que deux petites heures, le temps d'admirer le spectacle, et de me donner aussi en spectacle avec un beau mec, dans la chaleur moite et sombre du hammam. Il devait être aussi affamé que moi. Dès que je me suis assis à côté de lui, (j'ai enfin compris qu'il faut arrêter de se tenir debout dans un coin éclairé, mais assis dans la pénombre, c'est toujours plus facile pour faire passer une mains, un membre), sa main a parcouru ma cuisse, et  j'ai laissé faire. Très vite, je fais de même, m'approche de son torse, lui caresse les tétons, les titille, puis le torse, pour chercher ses lèvres de mes lèvres. Il répond au quart de tour, je m'assoit sur ses cuisses, ses mains me caressent le dos, je sens son sexe contre mon ventre....et puis, il se lève, et on continue à se tripoter, caresser, embrasser, cherchant les parties et espaces de peau sensibles de l'autre..je distingue autour de nous des mecs qui nous regardent, et se tripotent également...on reste longtemps à se chercher ainsi. 
On n 'échange pas un mot. Est-il hongrois? étranger? touriste? local? je ne sais pas...toujours est-il qu'il m'excite beaucoup et je n'arrive plus à me tenir..je jouis abondamment....il a dû le comprendre car son étreinte est moins forte..on se "décroche"..et nous nous dirigeons vers la sortie..je vais directement aux douches...et en sortant, je crois l'apercevoir, mais je ne sais pas si c'est lui? je me rends compte que je suis incapable de reconnaitre son visage...j'ai échangé un moment intime avec un parfait inconnu, dont je ne sais même plus trop à quoi il ressemble...il n'était pas laid, plutôt belle gueule d'ailleurs, mais je ne sais plus si c'est celui qui est devant moi, qui me fait un léger sourire.En même temps, je suis fatigué, et égoïste ce soir, j'ai pas trop envie pour l'instant de lui donner son petit plaisir. Peut-être plus tard.  D'ailleurs ,le souhaite-il? 
Si c'est lui, il ne me court pas après. Si c'est pas lui, il est parti voir ailleurs...

Je reparcours le sauna, où le moment "naturiste" est terminé, et où l'on peut circuler comme bon nous semble.Je remarque un micro-pénis, un type avec un pénis de la taille d'un petit pouce. Impressionnant. Curieux. Je m'interroge sur sa capacité à surmonter le regard des autres, de ces mecs membrés comme des stars de porno. Je constate que la diversité humaine est décidément bien surprenante, pour le bonheur de certains et/ou la difficulté, peut-être le malheur d'autres? 

je suis fatigué, et je rentre...

J'aimerais revenir le lendemain, où le sauna est ouvert 24h/24. Je ne pourrais pas, car trop peu de temps à dormir, avec un départ pour la France très tôt le matin. Très dommage , car c'est un bel endroit, que je recommande chaudement. 

J'ai néanmoins failli aller au Coxx, cruising bar, qui était à 5 minutes de mon hôtel. Mais je n'ai pas osé pousser la porte. je ne connais pas les us et coutumes de ces lieux.

Il faut que quelqu'un m'initie....

mardi 17 mai 2016

rencontre d'un passé proche

Afficher l'image d'originePour raisons professionnelles, je décide ce soir-là d'aller au vernissage de cette fameuse expo locale. Je sais que tous les "décideurs" y seront, les notables locaux aussi, et je dois en voir trois que je n'arrive pas à joindre ni par mail, ni par tel. Ces évènements ont pour moi principalement cette fonction: faire du réseau. L'expo, j'irais la voir un autre jour , au calme.
Quand je dis réseau, je ne pensais pas à ceux que vous fréquentez sur le net. Et pourtant....

Pourtant, je discutais avec une connaissance, quand on me tape sur le dos.

Je me retourne, découvre un visage que je ne reconnais pas immédiatement, mais très vite, j'ai compris, j'ai reconnu..
Il me tutoie d'office. Il est avec sa vieille mère dont il m'avait parlé. Son visage est plus séduisant que quand je l'avais rencontré.
Pourtant, je le sais malade(on a échangé sur les réseaux), et son corps le laisse voir désormais. Il est tout sourire, dynamique et plein d'entrain.
On ne parle évidemment que boulot.
Quelques minutes.
Puis, il part voir l'expo.

Le soir même, et le lendemain, je reçois quelques sms plutôt sympas. Et discrets. Pas pressant non plus.

J'avais décidé de ne pas aller plus loin, je ne réponds donc pas au sms.

C'était ce membre du conseil d'administration de la boite qui fait concurrence à la mienne, dont j'avais raconté la rencontre et posé mes questionnements ici.

mercredi 6 avril 2016

Du sexe masculin comme un concombre ?

Résultat de recherche d'images pour "cucumber series tv"Connaissez-vous la serie anglaise "Cucumber"? la bande annonce (voir fin de ce post) est désopilante, et je me suis aperçu, après l'avoir vu, et en faisant mes courses au marché, que le concombre était effectivement assez ferme, et qu'il pouvait être comparé à une bonne bite bien dure!!! Quant à l'état Banane ou Tofu , je vous laisse juge....
Télérama présente ainsi la série: " Une étude suisse a classifié les différents types d'érections. Il y a la plus molle, le « tofu ». Puis la « banane épluchée », ferme mais tendre. La « banane entière », vous voyez ce que veux dire. Et enfin le concombre – pour bien vous figurer la chose, il faut prendre ces fruits et légumes, et donner une claque dans le creux de votre main, façon matraque de CRS – c'est imagé, mais c'est comme ça que Cucumber, Banana, Tofu explicite la théorie".
Serié homo donc, que je trouve bien vu au niveau de l'ensemble des personnages: le couple de cinquantenaire installé, tiraillé par le mariage ou non, la peur de s'installer dans une schéma "classique" (parce que le mariage , c'est une institution quand même), la soeur de l'un d'eux, qui reste désespérément célibataire, le jeune prétentieux que tout le monde s'arrache, le beau mec pervers, la bande de copains, les parents conformistes, etc....la débrouille aussi... et de nombreuses situations de séduction, d'attraction/répulsion que je trouve assez juste....
J'ai bien rigolé devant cette serie, j'ai aussi été très ému, et la morale de nouveau pourrait être "vivons le présent, pensons à l'essentiel qui est de s'entourer de gens qu'on aime et qui vous aiment, au lieu d'aller toujours chercher ailleurs si le concombre est plus vert!!!".
Mais ca n'empêche qu'on ne peut s’empêcher de vouloir aller tâter du concombre plus vert!!!!
A voir en streaming pour l'instant ou sur la chaine "Channel 4"...
Pas eu l'occasion de voir les séries complémentaires que sont Tofu et Banana, l'une étant plus centré sur chaque personnage je crois, l'autre des commentaires de l'équipe.
Ici, la bande annonce la plus drôle:
Et ici, une autre bande annonce ici! 

lundi 14 mars 2016

Retour(2)

Le type m'a regardé avec un regard très étonné, du style: "je me propose de sucer ton muscle, moi qui suis digne de jouer dans des films X, et tu me repousses comme ça? on ne me l'a jamais faite, celle-là!". Je n'eus pas le temps de lui expliquer qu'il s'était déjà levé, et prenait la sortie, l'air dépité. Je ne lui ai pas couru après.

Je suis resté dans le hammam. J'y ai vu des choses intéressantes, évidemment.

Et puis, je suis allé au sauna, dans la piscine à remous, j'ai circulé dans les couloirs de cabines, tout ce qu'on fait dans un sauna, à croiser d'autres mecs, à se mater mutuellement, toujours dans un silence parfait, toujours en sachant très bien ce que l'autre cherche tout en faisant semblant de ne pas le savoir. 
C'est ainsi que je croise un autre homme, encore très bien foutu de corps, très belle gueule, avec une coupe de cheveux au cordeau. On se regarde fixement. Il revient vers moi. Il entre dans une cabine et laisse la porte ouverte. (Et ça, c'est un truc que je n'arrive pas encore à décrypter: ces mecs en cabine la porte ouverte, ils nous attendent? ils attendent n'importe qui? si quelqu'un peut m'expliquer, je suis preneur). 
Je passe devant la cabine, regarde, mais n'ose rentrer. Il ressort, s'adosse à un mur. On jour ainsi au chat et à la souris pendant 5 à 10 minutes, sachant que au bout d'un moment, je me dis que ce serait vraiment dommage de laisser passer ce spécimen. mais je ne sais pas pourquoi, je n'ose entrer ainsi dans la cabine où il est déjà retourné deux fois. 
Je repasse devant lui. Il est assis sur un banc de pierre. Je me pose alors devant lui, commence à lui caresser la tête, ses cheveux coupés au cordeau (mais pas en brosse, cette coupe assez gay j'ai l'impression, avec les cheveux long sur le dessus, mais courts sur les côtés) . Il réagit évidemment immédiatement, pose ses lèvres sur le bas de mon ventre, passe ses mains sur mon ventre, ma poitrine, m'entoure de ses bras. Il se lève, et on s'embrasse goulûment. Enfin , un mec qui embrasse avec appétit, avec avidité.
Cette fois-ci, c'est moi qui lui propose d'entrer dans la cabine, après avoir chacun soupesé le paquet de l'autre....
une fois dans la cabine, on continue à s'embrasser, se caresser mutuellement. On s'allonge, on couvre nos corps de baisers, les doigts se perdent dans la raie des fesses, mais...mais...aucun de nous ne tente de sucer l'autre. On est tous les deux très prudents, très chauds aussi. Sa langue est prodigieuse. Il me fait défaillir , et je suis au bord de l'orgasme à plusieurs reprises. Je suis obligé de l’empêcher de me toucher, tout en mordillant ses tétons , qu'il a durs et pointus. Il gémit doucement. Je le retourne sur le ventre, m'allonge sur son dos, dispose ma bite entre ses jambes, ce qu'il a l'air d'aimer. Il me fera de même un peu plus trad, mais toujours , nous ne dépassons pas certaines limites. 
Afficher l'image d'origineJ'adore son corps. Il est d'une douceur de peau rarement vu. Quand je lui demande comment il fait pour avoir une peau aussi délicate, il semble étonné de ma remarque. 
On reste assez longtemps dans la cabine. Jusqu'à ce que je ne tienne plus. 

On s'est beaucoup plu mutuellement. On s'est amusé sans prendre de risques (ou au moins en limitant, je sais qu'on peut aussi attraper des trucs en s'embrassant...). 
Mon retour au sauna est progressif, mais encadré. 

"Glissements progressifs du plaisir", comme dirait le nouveau roman, qui je pense n'a jamais franchi les portes d'un sauna de plaisir.

mardi 5 janvier 2016

Saison des champignons: suite et fin (enfin j'espère!)

Suite à mes rencontres chez le médecin, j'ai donc fait ma dernière analyse de sang un peu avant Noel. J'ai poireauter 3 heures chez mon médecin, au milieu d'enfants grippés, de femmes victimes de gastro et autres personnes porteuses de germes qu'on attrape même sans fellation ou bisous!!!

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Il ne savait plus trop quoi faire avec moi. Il s'était renseigné auprès d'un spécialiste de ce genre de choses, qui lui certifiait que c'en était terminé de la syphillis. En revanche, le Sida, oui, il y avait risque selon lui. Je n'arrivais pas à lui dire qu'il n'y avait pas eu pénétration, que en ce cas là, je mets toujours des capotes, que surtout, Tanguy n'était pas séropositif, et que donc, même au cas où j'aurais pris de tels risques avec lui, la seule chose que je pouvais attraper était la syphillis. Mais je n'ai pas osé prononcer ce mot de pénétration, je n'ai pas osé aller plus loin dans mon intime.
J'ai donc refait une prise de sang le lendemain matin, avec un jeune homme qui n'a pas posé de questions comme la première vieille infirmière qui se la jouait indiscrète. J'ai eu les résultats peu avant Noël: négatifs! ouf! et pas attrapé non plus de gastro et de grippes ou autres saloperies.

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La fin d'année s'est donc bien passée. Et Madame Montignac a pu de nouveau subir les ardeurs de son Arthur. Bien que...
Bien que je n'ai plus la même légèreté au lit.
Je pense encore à cette saloperie. Me demande si ces analyses sont fiables à 100%. M'interroge sur ma capacité à contaminer.
Curieusement, après presque trois mois d'abstinence, Madame Montignac est encore plus amoureuse qu'avant, très tendre et prévenante.Pas forcément plus sexe, mais plus proche, et attentionnée.Elle incrimine mon boulot , qui m'a vraiment "épuisé" ces trois derniers mois (ce n'est pas faux non plus, mais évidemment pas la cause de mon abstinence) et souhaite que je prenne plus soin de moi (oui, il faut que j'aille plus souvent me délasser au sauna! hahaha!).

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Cette expérience m'a plutôt traumatisé. Aujourd'hui , je m'interroge sur ma conduite dans les mois à venir. J'ai touché très près l'écroulement de mon monde, et ce monde , j'y tiens plus que tout. En même temps, je continue à être plus qu'attiré par les mecs. J'étais à midi à la piscine, peu de monde, mais quelques mecs, musclés comme il faut, comme des nageurs, fins et élancés, en slip de bain hyper moulant , que je n'ai qu'une envie c'est d'aller voir dedans!!! alors, je fais quoi? 

Bon, ces questions ne sont pas nouvelles pour moi. Juste qu'aujourd'hui, j'ai pris conscience de la réalité du risque. 
Et que malgré tout, je pense que je retournerais au sauna, peut-etre sur certains sites, en prenant toutes les précautions qui s'imposent! (pas de fellation, ni de pénétration, of course, sans capote, juste des attouchements, et des baisers -quoique...-)

lundi 30 novembre 2015

Champignons vénéneux, suite...

J'ai mis du temps à me décider à publier l'article précédent. Oui, car dire qu'on s'est choppé une maladie "honteuse" n'est pas très agréable, même si peu de mes lecteurs me connaissent réellement. 
En fait, j'ai surtout pensé au lecteur lambda, que je peux inciter à aller trainer dans les saunas par toute ma série de posts sur le sujet. Et en fait, je n'ai jamais parlé de protection, car je ne me protège-ais que lors de pénétration, jamais le reste du temps. Et finalement, en dépit de toutes les recommandations des uns et des autres, j'ai finalement pris des risques non mesurés, que je pensais pouvoir assumer, et que finalement j'assume assez mal. Il me semble donc important de répéter que oui, il y a des saloperies qui passent au travers d'une fellation, voire d'attouchements sur des lésions contaminées pour la syphillis, et que l'on ne s'en rends pas compte du tout. Et dans ces cas là, la maladie ne peut être détectée qu'au bout de trois mois, tout en étant contagieux avant, ce qui laisse le temps de contaminer certain-e-s, que l'on cotoie quotidiiennement. 
Morale de l'histoire : il faut faire vraiment gaffe, ne sucer qu'avec une capote, ou alors être vraiment sûr de son partenaire.

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Suite de mon histoire: analyse de sang la semaine dernière: après presque 6 semaines de possible contamination, je suis toujours négatif. ouf! mais je devrais attendre encore autant de temps pour être vraiment certain, même si Tanguy m'a indiqué qu'il pensait ne pas être contagieux quand je l'ai rencontré. Mais on ne sait jamais. 
Quelles suites au saunas? je pensais que j’arrêterais tout net. Et bien, non, à la première occasion , la semaine dernière, j'ai passé deux heures dans un sauna. Mais comme l'indique Dyonisos dans son commentaire de l'article précédent, je n'ai pas consommé, je n'ai pas touché. Juste regardé. Et il y avait de beaux spécimens. Qui n’arrêtaient pas de se sucer. Et je n'avais qu'une envie de leur dire: "mais faites gaffe!!!". 
Après, chacun est responsable, et je ne veux pas jouer les "pères-la-morale". Et je ne serais pas le premier à qui jeter la pierre.

dimanche 25 octobre 2015

Sauna en été...en automne aussi.

Je l'ai donc raconté , ma visite d'un sauna parisien en pleine canicule. Le moment fut des plus agréables, la fréquentation du sauna était plus que respectable. 
Résultat de recherche d'images pour "sauna en été"Cette expérience de début d'été me poussa alors à pousser à trois reprises la porte d'un sauna en pleine canicule.C'était en province, et la vie des saunas de province, même s'ils sont de très belles qualités parfois, n'est pas la même que celle des saunas parisiens, je suppose.  En tous les cas, le verdict est catégorique : quand il fait plus de 35° en extérieur en journée, n'allez pas au sauna en province ! C'est une catastrophe. J'avais pourtant choisi mes moments : soirée spéciale lumières éteintes, ou soirées « jeunes » (entrées moins chères pour les moins de 30 ans). Et bien, non : 4 ou 5 mecs qui se courent après, et si aucun n'est à votre goût, vous l'avez dans l'os !!! Ok, vous profitez des bienfaits de la chaleur humide du hammam, du jacuzzi où vous trônez tout seul, mais est-ce bien cela que vous êtes venu chercher ? Pas vraiment, même si je reconnais bien que c'est aussi un des plaisirs premiers du sauna, celui de la chaleur humide.

Donc, l'été de toutes les canicules, ce n'est pas au sauna qu'il faut chercher des rencontres. Et peut-etre vaut-il mieux filer en Finlande (voir photo) dans de l'authentique sauna! 
En tous les cas, la rencontre qui m'aura marqué cet été, c'était sur une aire d'autoroute très très fréquentée !!

Et puis, pour compléter, un samedi d'automne au sauna à Lyon, c'est pas non plus la grande foule. Quelqu'un pourra me dire quand faut-il aller au sauna? 

Nota: j'ai l'impression de ne plus parler que de saunas sur ce blog, moi qui y était fermement opposé il y a quelques temps!

vendredi 16 octobre 2015

les maris (2/2)

Le lendemain ou le surlendemain, je ne me souviens plus, j'avais deux heures de libre l'après-midi.. Ramon était occupé ou repartit dans ses pénates, je ne sais plus. Il faisait très très chaud sur Paris, et mon « désir d'homme » me tiraillait les entrailles. Je décidais donc d'aller faire un tour au sauna, même si vu la chaleur, il me semblait que ce n'était pas la meilleure période. Je retournais donc au sauna, celui tout de rouge vétu, celui de ma première expérience de sauna, que je n'avais pas aimé au départ, mais qui finalement m'avait séduit la seconde fois. Ce fut donc une troisième des plus intéressantes.
Curieusement, malgré la chaleur, et l'heure (milieu d'après-midi), il y avait beaucoup de monde ! De tous les ages, de toutes les nationalités, vu les langues étrangères que je pouvais entendre, de toutes origines. Dans le hammam très embrumé, je m'assois et observe le ballet des mains baladeuses, pelles en direct, beaucoup plus fournies que les autres fois. Je suis assez scotché, et ma bite aussi d'ailleurs , qui relève très vite le bout de son nez !!! Un asiatique, je dirais de mon age, me fixe dans les yeux, et vient s'asseoir à côté de moi, tout en me regardant très fixement. Il infiltre sa main dans mon entrejambe, qui durcit de plus belle, et je fais de même, découvrant ainsi que les clichés ont vraiment la vie dure, et que les asiatiques n'ont pas tous de petites bites !!!! il veut qu'on aille dans une cabine, mais je préfère y aller plus tard. Je viens d'arriver, je veux d'abord profiter du lieu, faire mon tour, ce que j'entreprends. Le sauna reste lui moins habité (et je remarque d'ailleurs que les saunas sont souvent moins fréquentés que les hammams : est-ce la brume et les vapeurs qui créent un climat plus propices aux ébats, du fait de la moindre visibilité due au brouillard qui floute les corps et les identités ? Ou bien le sauna dégage une chaleur trop sèche et trop « ardente » qui ne permet pas de rester aussi longtemps que dans le hammam ?), les cabines semblent assez occupées, on entend quelques râles par-ci par-là. 
 
Résultat de recherche d'images pour "danseur nu"Je retourne dans le hammam, qui est moins peuplé. Je distingue un très beau mec, assis en face de moi, de l'autre côté. Je n'arrive pas à déterminer où va son regard : vers moi ? Dans le vide ? Ailleurs ? La vapeur est trop dense, mais j'ai l'impression qu'il me fixe. En tous les cas, moi je le regarde !. En revanche, un jeune à côté de lui est en train de le branler doucement. J'en déduis qu'il se laisse aller, et que son regard est dans le vide. Pourtant, assez rapidement, il lui fait comprendre d’arrêter , se lève, et vient s'asseoir à côté de moi. Nous restons ainsi sans bouger. Le jeune se lève et sort du hammam. Nous sommes tous les deux. Il se colle à moi, me regarde, m'embrasse langoureusement, ce à quoi je réponds avec enthousiasme, vient poser sa main sur mon sexe, me caresse le dos, tout en continuant à insinuer sa langue dans ma bouche avec beaucoup d'habileté et de désirs. D'autres mecs rentrent et nous regardent, je m'en fous. Il me suggère d'aller en cabine. Nos bites dressées droit devant, nous sortons du hammam pour s'enfermer dans une cabine. Le type est très bien foutu, plutôt mince, tout en muscle léger. Il est très sensuel, caresse avec beaucoup de sensibilité, embrasse comme un dieu. Son corps est humide, comme le mien, humidité d'abord du hammam, mais ensuite de nos transpirations dues à nos activités. On ne se suce pas, d'un accord tacite, ou par prudence bien réfléchie, mais ce que l'on fait me suffit amplement. Évidemment, avec un corps comme ça, il ne pouvait être que ...danseur. Je crois avoir déjà raconté ma rencontre avec un danseur, et mon goût pour ces corps fermes, musclé comme il faut, plein de tensions internes, qui font bander le corps, et celui du partenaire. Entre deux coups de langues, nous échangeons donc sur nos vies respectives, et là, je tombe des nues : c'est un peu le pendant de Ramon, avec des différences quand même: lui est marié aussi, très attaché à son couple, mais avide de rencontres chaudes, son mari, « jeune retraité » étant en province, quand lui doit continuer à bosser à Paris au moins trois semaines par mois.Ils ont une dizaine d'années de différences. Je n'arrive pas à étancher ma soif de ce corps que je découvre sous tous ses aspects, de la sensualité qui émane de ce Yann, qui semble aussi apprécier ce qu'il caresse et touche de mon de mon corps. On n'arrête pas de se caresser, bécoter, embrasser, passant nos langues un peu partout, nos doigts s'infiltrant également là où il faut. On aimerait aller plus loin,, mais l'heure tourne. Je dois me rendre à mes obligations et le quitter. Lui va rester un peu plus. Je lui demande son adresse mail, mais il ne souhaite pas me la donner. Bien dommage, car cette rencontre des corps est assez rare pour être notée! Mais tant pis, le hasard fera peut-être qu'on se rencontrera de nouveau. Et finalement, la règle des rencontres de sauna n'est-elle pas justement celle du plaisir fugace et d'une seule fois ?

Ce petit séjour à Paris m'a donc fait comprendre que les « maris », quel que soit le genre de leur conjoint, ont des préoccupations de couple, de vie à deux, et peuvent être tous volage, avec pour chacun, une plus ou moins forte mauvaise conscience ou questionnement, par rapport au conjoint trompé.

mercredi 14 octobre 2015

les maris (1/2)

Cela se passait cet été, à Paris. Au début de cette canicule qui a parait-il fait des morts. En ce qui me concerne, cela m'a plutôt donné de l'énergie, et des plaisirs. De nature différente néanmoins.

En fait, curieusement, en l'espace de deux jours, j'ai rencontré des maris. Rien de très original, me direz-vous, on en rencontre plein partout, des maris, même dans les saunas par exemple. Mais là, c'était une nouvelle catégorie de « maris », ceux qui sont mariés avec des hommes. C'est une catégorie encore minoritaire, et qui le sera certainement pendant longtemps, et qui n'a rien de différent des autres maris. J'aurais pu m'en douter, mais en fait, ce qui est totalement stupide, c'est que malgré les évolutions des mœurs et des mentalités, on reste prisonnier de nos clichés mentaux, et qu'il faut parfois un déclic pour prendre conscience de la réalité des faits. Pourquoi pensais-je que deux hommes mariés ensemble, donc deux « maris », pouvaient être différents d'un « mari » hétéro, alors que chacun vit en couple, a priori aimant son conjoint, connaissant donc les joies et les difficultés d'une vie de couple, de cette aventure à deux qu'est le mariage, choisie dans la durée, « pour le meilleur et pour le pire », et qui construit petit à petit une histoire, un foyer, un couple ? Certainement, le fait que les clichés restent forts et qu'il faut ardemment les combattre. Je me faisais aussi la réflexion que si mes clichés à moi dans ce domaine sont assez forts, moi qui me revendique ouvert et averti sur la question de l'homosexualité, qu'en est-il de la force et résistance des clichés chez les opposants systématique à une vie sexuelle, amoureuse et sociale, libre de toute discrimination, en un mot chez les opposants conservateurs au mariage pour tous?

Le premier rencontré, qu'on appellera Ramon, est un de mes lecteurs, qui s'est un beau jour décidé à m'écrire. Nous habitons très loin l'un de l'autre, avec quasiment aucune chance de se rencontrer, et nous échangeons par mail. Il se reconnaît dans certains de mes articles, notamment quant à mes interrogations sur ma vie de couple, sur mes infidélités, etc...il est donc marié avec un homme, vit une vie de couple comme n'importe quel couple, avec ses hauts et ses bas, allant voir ailleurs par moments, avec des hommes ..ou des femmes...Parallélisme des formes : je vis en couple, je suis très amoureux et attaché à mon conjoint, j'ai quand même envie de vivre des expériences ailleurs, ma vie sexuelle avec mon conjoint à des hauts et des bas, je vais donc voir ailleurs, et notamment chercher ce que mon conjoint ne peut m'offrir, à savoir « l'autre » sexe. Mais il est hanté par une certaine culpabilité, une difficulté à « tromper » son conjoint, et donc à ne pas avoir un discours en phase avec son comportement. Je ne lui jetterai pas la pierre, nous sommes au même point !
Il se trouve que par le plus grand des hasards, nos obligations professionnelles nous conduisent à Paris les mêmes jours. Malheureusement, on aura des difficultés à trouver un créneau, et on arrive à se voir juste une heure. Trop court, très dommage, car nous aurions eu plein de choses à approfondir, je pense.
Il a semblé un peu étonné en me voyant, peut-être s'attendait-il à un autre look, ou peut-être était-ce parce que j'étais encore une fois en retard, et qu'il s'impatientait , toujours est-il que le courant est passé, et que nous avons beaucoup échangé. Son discours confirmait ses mails, sa sincérité, ses interrogations sur lui, son couple notamment. Je regrette de ne pas avoir écrit à ce moment, car je ne me souviens plus exactement du détail de nos échanges, mais j'ai apprécié sa vision des choses, son questionnement, sa manière d'être. 
Je le poussais à aller au Sun (mais sans moi , car j'étais pris par obligations familiales), ce qu'il fit, mais l'expérience ne lui plut pas trop. Dommage pour lui, mais je peux comprendre. 
Moi, j'en aurais bien fait mon dîner, si j'avais eu le temps, car l'homme est plutôt bien fait de sa personne, et plutôt séduisant!!!!....

mardi 8 septembre 2015

Aire d'autoroute en été (1/4)


Cet été a été chaud. Je parle de température. 


Parce que pour les rencontres, c'était jusqu'à ce soir là plutôt tiède. Rien de bandant. Les tchats tournaient en rond, ou plutôt je tournais en rond dessus, et continuais à confirmer que c'est plus une perte de temps qu'autre chose, et que ce côté addictif est terrible. J'avais donc décidé d’arrêter les tchats, et d'ailleurs, cela fait plus d'un mois que je n'y suis plus retourné et je compte bien tenir.

Je me suis alors replié sur le sauna de la ville proche. Bravant ainsi ma crainte d'être reconnu. J'y suis allé à 3 reprises en 15 jours, mais en juillet ou en aout, quand c'est la canicule dehors, qui va au sauna? personne!! à part quelques affamés comme moi, ou quelques rares personnes de passage, ou des habitués des lieux, qui font plus peur qu'autre chose...du coup, terminé le sauna l'été!!!

Résultats de recherche d'images pour « nuit aire d'autoroute »Je me suis alors posé la question des aires d'autoroutes, mais je n'ai pas les codes. Il y en a une près de chez moi où je me suis souvent arrêté, repérant le manège des mecs, mais jamais je n'ai osé. 

Mais le désir d'hommes était ce soir là très fort.

Ce premier soir, je dinais chez des copains. Ayant un peu bu, m'attardant un peu tard, en rentrant, je me décide à aller voir ce qu'il se passe sur l'aire. Il est près d'une heure du matin. Le ciel est clair, la lune brille. En arrivant, il y a quelques voitures, avec des silhouettes à la place du conducteur. Je me gare. Je sors de ma voiture et me dirige vers les toilettes qui sont vides. Mais je remarque un mec qui attends sous un arbre, un peu à l'écart. Je n'ose l'approcher malgré l'alcool qui je pensais m'aurait donné plus d'audace. Je retourne dans ma voiture. Au bout d'un moment, le mec rentre dans sa voiture et file. J'ai raté une occasion.
Du coup, je me dis que je vais faire comme lui. Je ressors, et vais me poster sous son arbre. 
A ce moment, j'entends une portière claquer. C'est une belle voiture, noire. Le mec est jeune, plutôt bien foutu. Il s'approche de moi, me regarde, je le regarde. Il fait le tour de l'arbre. Je ne bouge pas. Il retourne dans sa voiture, et file. Vexant, le garçon. En même temps, je n'ai pas fait un geste non plus pour l'attirer.
Dans les autres voitures, rien ne bouge. Au bout de 10 minutes, je décide de partir aussi, il est tard, et repars donc, constatant toujours avec étonnement cette difficulté à se montrer, à se rencontrer, alors qu'on est tous là pour la même chose!

Mais, le ver était dans le fruit.

Le lendemain, un peu frustré, et aussi un peu en colère de mon manque d'audace de la veille, je décide d'y retourner. J'y vais un peu plus tôt, vers 23h. Je n'ai pas bu. 
Arrivé sur l'aire, il y a des campings cars de touristes, avec femmes et enfants qui se dégourdissent les jambes. Mais l'aire est suffisamment grande pour pouvoir se faufiler sous les arbres. Je reprends la place que j'avais choisie hier. Au bout de quelques instants, je remarque q'un type est aussi posté à quelques arbres de moi. On s'observe, mais dans la pénombre des arbres, on se distingue mal. Je décide de m'approcher. Il bouge et se rapproche. Il semble âgé, il se colle derrière mes fesses, et commence à se frotter. Non, mon garçon, ce n'est pas comme ça qu'il faut aborder Arthur. Je me dégage doucement, lui fais comprendre d"un geste de la main que je ne suis pas intéressé et me dirige vers les toilettes, les camping cars ayant filé. Personne autour des toilettes, il y a trois ou quatre voitures arrêtées, mais personne ne bouge. 
En revenant dans ma voiture, arrive une autre voiture. Je distingue le chauffeur, que je crois reconnaitre comme un type de ma ville que j'avais remarqué dans un lieu de drague en plein air il y a quelques années. Mais il a une tête qui me plait bien alors que l'autre ne m'attirait vraiment pas. Je rentre dans ma voiture et j'observe le nouvel arrivé, qui se dirige vers les toilettes, en ressort, déambule, va derrière un hangar ouvert à tout vent, puis vers un autre bosquet. Il est habillé d'un bermuda blanc et d'un teeshirt rouge, style chemise Lacoste. Il est grand, a une belle gueule. Et ce n'est pas le type que je pensais. 
Je sors de la voiture et vais à sa rencontre. Je traine derrière le hangar, fais semblant de parler dans mon téléphone portable (des camping cars de touristes sont arrivés de nouveau, j'essaye  de faire l'"occcupé" par autre chose que la drague). Le type m'a vu, il se rapproche doucement, en regardant ailleurs, en me regardant aussi par moments...  
On se retrouve le long du mur en tôle ondulée du hangar.
On se regarde.
- "il n'y a pas trop de monde", je dis doucement.
- "si on veut", me repond-il dune voix plus assurée que la mienne.
- "Tu cherches?", je me hasarde à dire
- "sans doute la même chose que toi... approche"...
Je m'approche, il commence alors à me caresser le torse, je me rapproche aussi, je fais de même, nos bouches se trouvent, on s'embrasse doucement, puis nos langues se trouvent, et se découvrent avec de plus en plus de force , de fougue. Mes mains passent sous sa chemise Lacoste, les siennes sous ma chemise. Je caresse ses fesses, qui sont fermes, sent son sexe, qui semblent être d'une taille imposante. Lui aussi est parti à découvrir de ses mains mon anatomie et mon intimité. 

J'entends un bruit proche. Je me dégage.
On se regarde, quelqu'un n'est pas loin.
-"Tu es du coin? "me demande-t-il. 
- "J'habite la ville d'à côté".
- 'Moi aussi", dit-il. 
- "Tu connais cette aire? il n'y a pas un coin plus tranquille?"
- "c'est jamais tranquille à 100% ici".
Silence. puis, il reprends:
- "écoute, si tu veux, on peut aller un peu plus loin, je connais un endroit tranquille. Si t'es OK, tu me suis en voiture".
- "Ok", reponds-je, sans réfléchir plus que ça.

Et nous voilà parti, dans les routes de campagne, éclairées par une lune magnifique.
Et moi dans ma voiture de me dire que je suis peut-etre en train de faire une grose connerie, à suivre ce type je ne sais où.....

(à suivre....)
 

vendredi 3 juillet 2015

Hommes mariés et.... bites cachées sur Arte!

Pas trop le temps d'écrire en ce moment, mais ça va venir. Des rencontres très sympas, notamment deux qui ont en commun , d'être des rencontres avec des hommes mariés avec des hommes. J'ai plein d'amis homos en couples, mais aucun de marié. Et là, en deux jours de suite, deux hommes mariés avec un homme. Bon, je le savais, mais je confirme, ils sont comme nous tous, avec leurs défauts et leurs qualités, leurs envies de sexe, et de sensualité. Plutôt rassurant en fait. Mais je vais y revenir dans les prochains jours.

Et puis, aperçu très vite sur le Arte Creative, la première partie du documentaire sur la Culture gay, sur la "inside" cachée , "tellement gay", l'histoire clandestine des gays et des lesbiennes, (la "out" , c'est ce samedi soir sur Arte). Je n'ai vu que le premier quart d'heure, mais c'est très interessant et marrant. Saviez-vous que sur les revues de "musculeux, gymnastiques, sportifs" qui montraient des hommes musclés en tenue plutot moulante, aux codes gays implicites, et compréhensibles que par eux,  apparaissaient des codes indiquant les particularités du modèle en photo: un rond avec deux traits horizontaux = passif, un carré= coincé, ce symbole ♂, mais la fleche vers le bas, orienté vers un demi cercle qui le recoit indique une grosse bite....J'adore ce langage caché, compréhensible uniquement par les initiés. 
Et une scène très drôle d'un film de série B, où apparait une femme veterinaire plutot hommasse, à qui un enfant lui demande si elle est un homme ou une femme, et qui réponds "somewhere in between"!!! j'adore!!
Je vais essayer de voir la suite, mais ne sais pas si je trouverais la disponibilité!

vendredi 8 mai 2015

Quasiment mon portrait!!

Lisez ça!!! c'est un lecteur qui me l'a envoyé, et qui a beaucoup pensé à moi en le lisant!
Je pourrais effectivement être l'un de ces interviewés!!
JE m 'y retrouve à quasi 100%!!


mardi 14 avril 2015

Looking, saison 2

Résultat de recherche d'images pour "looking"Je vous avais déjà parlé de la série américaine Looking, qui met en scène trois homos caractéristiques de SAn Francisco. Série "propre" sur elle certes, mais bien foutue, avec beaucoup de blancs(trop peut-etre?), mais qui a le mérite de filmer la société gay, et de montrer que la vie de couple homo, c'est un peu comme la vie de couple hétéro: c'est d'abord une vie de couple! et que tout être humain, qu'il soit homo ou hétéro, aspire à une vie d'amour, de sentiments, et aussi de baise.
Depuis plusieurs semaines, j'essaye de voir la saison 2 en streaming. J'ai terminé ce weekend. Et j'ai adoré!!!
Bon, il y a pas mal de clichés, mais je trouve ça plutôt bien fait, les acteurs sont convaincants, et plutôt agréables à regarder. J'adore le "patron", j'aime bien le côté naïf, direct et assez fleur bleue de Patrick, l'idylle de Agustin avec un bear séropo est plus que touchante, quant au "vieux" (il doit avoir 50 ans!lol) qui essaye d'ouvrir son resto, avec son "vieil" amant influent, il me fait craquer..et il y a plein de personnages secondaires qui me plaisent bien... on traite aussi des latinos aux US, et le Richie est un personnage intéressant, avec ses difficultés à gérer les pressions morales de son milieu, et son orientation qu'il assume quand même.
J'ai l'impression qu'il n'y aura pas de saison 3. Mais je ne suis pas sûr.
En tous les cas, si vous voulez passer un moment sympa, pas trop prise de tête, avec de beaux mecs, et des questions qu'on se pose tous, n'hésitez pas!Ici, la bande-annonce (en anglais, mais en streaming, on trouve la série avec des sous-titre en français!)