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dimanche 1 septembre 2019

Retour d'été

Deux impressions fortes de l’été, qui fut en partie méditerranéen, avec plages quasi désertes et mer claire.
Une première, sur la plage. Il y a peu de monde, deux ou trois groupes de personnes, un couple, un groupe avec des enfants, et peut-être un autre. Je ne sais plus. Et nous. La plage est grande. On ne se gène pas. L’homme du couple à notre droite se lève. Il vient vers nous, s’approche pour nous demander un renseignement sur le lieu où nous sommes. Il me semble espagnol. Il est taillé comme un dieu, je me rendrais compte un peu plus tard que c’est un nageur expérimenté, et que sa silhouette en est le résultat. Torse en V, cuisse fine mais musclé, biceps saillants. Il a cette coupe de cheveux à la mode en ce moment, rasé sur les côtés, long sur le dessus, qui lui permettrait de se faire un petit catogan. Il a une belle gueule aussi. Et puis, il porte un « petit » maillot de bain vert, qui enveloppe un bijou qui semble énorme. J’ai l’impression d’avoir les yeux rivés dessus (et pourtant, je ne fais pas forcément de fixation sur la « taille » des bijoux). Je me dis que mes lunettes de soleil l’empêchent de comprendre où se pose mon regard. Il émane de lui quelque chose de très attirant. Je suis sous le charme.
Il retourne vers sa compagne, puis va nager. Ce sera le seul contact avec lui.
Cette vision me poursuivra tout l’été. Et j’y pense encore. Objectif inaccessible, qui va devenir presque mythique dans mon imaginaire ? Vision qui va nourrir mes obsessions masculines.

Seconde impression : ces nuits fraîches, où la brise souffle doucement, et vient caresser mon corps nu sur le lit. Je me plais à penser que ce sont des caresses des dieux antiques. Ce pourrait être aussi des caresses de déesses, mais je préfère l’idée que ce sont des dieux qui me font ainsi du bien. Doux zéphyrs, plein de sensualités, qui me remplissent de bonheur. Mes nuits étaient sereines et finalement énergisantes.

C’est comme ça que j’apprécie l’été : dans la chaleur supportable, de beaux paysages humains, des moments de sensualité réparatrice.


vendredi 10 août 2018

Rêve ?

Une plage déserte, sur une île grecque.
C est l’été, il fait chaud.
La mer est limpide, transparente, cristalline et fraîche .
On est deux.
Nus sur le sable chaud, à l’ombre d’un tamarin.
Evidemment, il est très désirable, la peau salée, cuivrée par le soleil. Il est bien fait, sans ventre , musculature de nageur ou de danseur.
On est seul au monde.
On a le temps devant nous.
On discute, se caresse, s’embrasse, on baise si l’envie nous vient. On rigole. On mange. On nage. On est bien.

Tranquille, à goûter l’air du temp, dans la fraîcheur de la brise marine, malgré la chaleur du soleil.


C est un rêve, que je ne pourrais , je pense, jamais réaliser.
Ce n’est pas si grave, ma réalité est plus que satisfaisante, elle est heureuse et sereine également.
Mais j'aimerais bien vivre un tel moment.

dimanche 20 août 2017

Petit boxer de bain bleu



On était arrivé un peu tard. On avait trainé ce matin-là, le soleil était déjà haut, la mer toujours aussi bleue. Notre place à l’ombre était prise, des serviettes y étaient déjà étendues. Leurs propriétaires devaient nager. On s’est donc mis à côté, il restait un peu d’ombre quand même, mais on savait que dans une heure il n’y en aurait plus. 

En sortant de l’eau, les serviettes voisines étaient occupées. 
Enfin, juste une des trois serviettes. 

Il lisait un guide touristique de la région, avait des lunettes aux montures épaisses noires.
 Imberbe. La quarantaine. Musclé et fin. 
Il me faisait penser à Dyonisos

Il portait un boxer bleu ciel, presque du bleu du ciel, ou de la mer qui s’étalait devant nous. On y devinait son sexe reposé. La même couleur que le minimaillot de James Bond (Daniel Craig) sortant de l’eau dans « Casino Royal »….

Sa femme et sa fille sont arrivées. Sa voix était moins séduisante que le corps. 
Mais sa présence physique suffisait à me satisfaire. 

Et je me demandais ce que j’aurais fait si Dyonisos était effectivement arrivé sur une de ces plages de mes vacances, où moi aussi, j’étais en famille.