Affichage des articles dont le libellé est alvaro. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est alvaro. Afficher tous les articles

samedi 11 décembre 2021

Sans queue, ni tête (11)

 

**Compliqué d’écrire en ce moment. Enfin, cela fait un moment que je n’y arrive pas. J’ai voulu me lancer sur "Inktober with a keyboard", mais avant que je trouve la liste de mots, j’avais déjà pris des jours de retard, et je n’ai pas pris le train en marche.

Et puis, entre le boulot, la famille, les sorties, les copains, je n’y arrive plus. Même pas le temps de faire des rencontres. Je ne sais pas si c’est avec l’age, ou si c’est parce que je veux tout faire en même temps, mais j’ai l’impression d’être toujours en surchauffe ! Meme si je me ménage des plages de tranquillité, mais trop peu !

Je dois etre aussi un peu déprimé. Le climat anxyogène dans lequel on baigne y est certainement pour quelquechose, entre virus, Zorglub (référence d’une génération apparemment, je ne comprenais pas pourquoi ce n’était pas sorti, mais je pense que c’est finalement daté!), discours creux de nos politiques, postures incohérentes (le mot est faible) de notre Pdt aux Emirats, réchauffement, etc.….J’ai vraiment perdu de l’énergie !

**Pas eu, ni pris de nouvelles de Alvaro. J’ai failli le revoir, et ca n’a pu se faire au dernier moment. Et je ne suis pas revenu à Paris depuis, du moins avec une plage de temps suffisante pour le voir. Il m’a en fait mis devant mes réalités, mes (non) choix, avec une simplicité désarmante, qui me fait reconsidérer ma relation avec les hommes notamment. Tout un ensemble qui fait que je passe beaucoup moins de temps sur les sites de rencontres (j’y vais quand même, mais très peu. J’ai aussi pris conscience du rapport temps passé/ rencontres qui n’est vraiment pas favorable!). Et si je suis allé une ou deux fois au sauna depuis septembre, je suis plus un spectateur, bien au chaud dans les vapeurs, qu’un acteur de ces lieux humides. 

Je ne sais pas si c’est lié au Covid, mais je suis aussi beaucoup plus prudent sur mes pratiques : j’ai peur de choper un truc.

**en relisant ce texte, j'éclate de rire! On dirait que je suis totalement dépressif!!! C’est pas très stimulant tout ca, mais c’est pourtant l’humeur du moment, qui peut expliquer mon silence sur ce blog. J’ai pourtant des choses que je souhaite partager, et souvent envie d’écrire, mais je ne prends pas le temps.MAis je vais bien quand même, ne vous affolez pas!


**Sinon, j’ai revu avec un grand plaisir sur Arte « Plaire, aimer et courir vite » de Ch.Honoré, que j’ai vraiment adoré de nouveau. Très subtil et fin, avec un Pierre Deladonchamp que j’apprécie de plus en plus, et notre Vincent Lacoste, tout en fraicheur et spontaneité ! Je vous recommande !

mercredi 15 septembre 2021

Le destin, c'est quoi?

 La vie est faite de coïncidence et de hasards. Mais est-ce vraiment des coincidences? provoque-t-on le destin? le hasard? ce qui "doit" nous arriver? 

Cet été, mon esprit a été étrangement happé par Alvaro, ce bel homme rencontré dans un sauna parisien, il y a deux ans je crois, et qui m'avait beaucoup impressionné et touché (dans tous les sens du terme), et dont j'avais perdu le numero de telephone, suite à un bugg de mon téléphone. Il m'avait tellement hanté que j'avais produit ce petit haïku, reflet de mon état d'esprit estival. 

Je suis retourné récemment à Paris. Première fois depuis mars 2020. Première fois que je reprenais le train aussi. Curieuse sensation de retrouver ce "monde d'avant", la foule, les activités quasi normales, sauf que en milieu fermé et parfois en milieu ouvert, les "gens" portent des masques, et les terrasses de café ont colonisé les trottoirs, pour mon plus grand bonheur.

Toujours est-il que étant à Paris, je n'ai pu m’empêcher de trouver quelques heures pour trainer au sauna...avec le secret espoir de retrouver Alvaro.

Le sauna était plein. Rarement vu autant de monde. Et autant d'activités. Comme à mon habitude, j'ai fait mon petit tour, et à l'un des étages, j'aperçois un type qui lui ressemble. Je le fixe, mais il passe devant moi sans me voir. Peut-être pas lui.

Plus tard, installé dans le hammam, observant ce qui s'y passe, je le revois apparaitre. Il va s'installer au fond. Il est à 3 metres de moi. Je le fixe au travers de la vapeur assez épaisse. Je ne sais pas si il me voit. Il est allongé. 

Tout d'un coup, il bouge son corps, s'étale un peu plus. Il rampe par "à coup", rapprochant son corps de moi. Au bout de quatre ou cinq "à coups", son pied est proche de mon corps, effleurant ma cuisse. 

Plus d'hésitation, je commence à lui caresser la cheville. Il répond immédiatement à ma caresse. Peu à peu, on se retrouve en corps à corps, nos bouches se sont trouvées et le reste aussi...au bout d'un moment, je lui glisse dans l'oreille " je crois que l'on se connait"..il semble ne pas entendre, et préfère se concentrer sur nos corps...J'ai très chaud, je sors. Il me suit, on se retrouve sous les douches, puis au sauna sec....Très beaux moments de belle sensualité.

Et puis on se retrouve dans le jacuzzi et on discute. Il a une parole incroyable: " je crois avoir la mémoire de ton corps. On s'est déjà rencontré". Je confirme et lui rafraichis la mémoire. Cela lui revient petit à petit. 

Et tout ce qu'il dira par la suite me touchera profondément... je raconterais peut-être plus tard, mais il m'a fait chaviré, ce bel hidalgo. 

En tous les cas, j'ai récupéré son 06...(et il avait toujours le mien) il pourrait passer par chez moi;  je l’appellerai la prochaine fois que je monte à Paris, pour un sauna, un verre, un repas, une expo? ou autre?

lundi 16 août 2021

Réminiscences d Alvaro

Chaleurs de l été,

Comme nos étreintes humides

Quand nos corps fondaient.

samedi 23 novembre 2019

Faits du hasard

Ces derniers temps, le hasard m'a fait me retrouver avec des hommes sur leurs lieux de travail avec qui j'ai pu partager des moments intimes.
Toujours dans la discrétion, car à chaque fois, j'étais accompagné. M'ont-ils reconnu? me suis-je trompé? à chaque fois, il me semble quand même avoir pu déceler un regard complice, du style " ca va, je t'ai reconnu. et tu ne crains rien, je ne vais pas te sauter dans les bras". 
Je pensais qu'habiter une grande ville renforçait l'anonymat.
Foutaises. 
Le monde reste assez petit, surtout ce petit monde des hommes.
Bon, j'aimerais bien retrouver Alvaro ainsi "par hasard", dont j'ai perdu le tel. Mais on n'habite pas la même ville. Cela semble plus difficile. Who knows?

mercredi 23 octobre 2019

Sans queue, ni tête (7)

Sans queues ni tetes, mais ca va traiter de queues ou de tetes. Du moins de celles que je n’ai pu touchées comme j’aurais voulu.

**L’autre week-end , je participe à un événement associatif pour lequel ma moitié a été sollicité. C’est un dimanche après-midi. Je l’accompagne. Derrière une table, je remarque un mec, de type asiatique. Rien de plus. Je déambule et passe devant lui. Il en profite, je suis seul : «  tu vois, je te l’avais dit, ici, c’est un village, on se retrouve. Qu’est-ce que tu fais ici ? ». Et là, j’ai un éclair. Il est venu chez moi il y a un mois, quand j’étais célibataire. Très bon moment de sensualité et de joli érotisme. Mais voilà, j’avais déjà oublié son visage. Je me sens confus pour lui. Et puis je me pose une question : serais-je capable de reconnaître les mecs avec qui j’ai partagé un moment intime ? Je me rends compte que je suis assez incapable de m’en souvenir. Bon, au moins, si je les croise, je ne ferais pas de gaffes envers eux, puisque je ne les reconnaîtrais vraiment pas. Je pense quand même que je pourrais reconnaître Alvaro et , dont j’ai perdu les coordonnées…

** l’autre matin, en ouvrant mon tel, tous mes contacts ont disparu. Ils ne sont même pas sur le cloud. Volatilisés !! la hot line de la pomme n’y comprends rien. Il faut que je passe les voir. En attendant, j’ai perdu certains tel qui me sont importants, de type avec qui j’ai pu échanger ou partager de bons moments. Certains copains bloggeurs m’ont renvoyés leur tel. Mais Alvaro, machin ? Disparu !!!! deux solutions : soit je les rencontre de nouveau au sauna de Paris, comme cela m’est arrivé avec serge le coiffeur (dont j’ai aussi oublié le tel, mais que je n’avais pas reconnu et lui non plus). Soit ils me recontactent d’eux-mêmes (mais je n’y crois pas, je leur ai demandé de la discrétion). Dommage dommage. (Bon, vu que j’ai retrouvé Alvaro sur le net, je pourrais le contacter sur son adresse pro, mais c’est un peu risqué quand même!). Donc, si tu me lis, et que tu penses que j’ai perdu ton tel, n’hésite pas à me le renvoyer accompagné d’un message neutre, et de ton nom….

** si j’ai oublié les visages, ai-je oublié les queues, certaines m’ont laissé un souvenir, d’autres non. En même temps, je risque pas grand-chose à les avoir oublié, je doute que nos queues se retrouvent aussi facilement au milieu d’une foule…

** j’ai récemment été en Allemagne pour le boulot. Dans une très grande ville. Impressionné par les bières. Et la capacité des mecs à boire des litres de bières ! (un demi-litre pour moi me suffit amplement!). Et donc d’avoir des vessies résistantes. Les mecs mettent des plombent quand ils vont pisser. Bonne occasion pour mater, même si je ne fais pas trop. En tous les cas, j’ai pu constater que pisser pendant 4 minutes montre en main, c’était possible, quand moi je vidais mon litre de bière en plus d’une minute sans doute. Donc la vessie des mecs en Allemagne peut contenir jusqu’à combien de litres ? 2 l ? 3l ? 4l ?
Et pour cause de rythme de boulot un peu trop chargé, j’ai raté un sauna qui a l’air mythique. Ca me fait des choses à faire pour la prochaine fois, si il y a une prochaine fois !

** Julien Green(à ne pas confondre avec Graham Greene, le troisième homme - ca pourrait etre le titre d’un roman homo !- ): ces mémoires expurgées sont publiées dans la collection Bouquins. Pas lu, mais apparemment, c’est très cru et sex. Il aurait été pédébloggeur si il avait vécu à notre époque ! Ca crée aussi une mini polémique : fallait-il publier ou non ? Peut-etre que plusieurs années après ma mort, on retrouvera mon blog, mon identité et on publiera aussi (quoique c’est déjà public) ? Que faire de nos écrits intimes que l’on écrit quand même, partage un peu, mais dont on reste discret sur l’auteur (mon cas) ? On les laisse sur les blogs , au gré du vent d’internet….

lundi 24 juin 2019

Alvaro (3/3)

Je continuais mes pérégrinations, me posant un moment dans la mini piscine fraîche, à observer les gars passer. Le « boxer blanc » ne passait pas. Visiblement, il était déjà parti.
Rafraîchi par la piscine, je file au sauna. De mon emplacement, je vois les douches. Finalement, je l’aperçois sous le jet d’eau, sans son boxer. Il regarde vers moi. Me voit-il ? En tous les cas, il ne vient pas au sauna.
Il arrive au bout d’un moment, refait son jeu de serviette à sécher. J’ai vraiment l’impression qu’il me regarde. Mais il ne vient pas vers moi. Moi non plus, vous me direz. Il redisparaît. Je ressors, le cherche, sans succès. Et d’ailleurs, si je le trouve, que ferais-je ? Je ne vais pas lui sauter dessus non plus.
Je rentre au hammam, qui est vide, m’installe, ferme les yeux et respire profondément, mes pieds appuyés sur une espèce de banc triangulaire situé au milieu, me permettant d’allonger mes jambes. La porte s’ouvre, et il rentre. Il vient directement s’asseoir sur ce banc. S’y allonge. Je retire un pied et laisse l’autre. Il s’installe mieux, se couvre le corps de sa serviette. Pensant que mon pied le gène, je le retire. Il me dit un truc que je ne comprends pas. Je me rapproche : « Comment ? » « ça ne me gène pas » me dit-il . Et me regarde . Vu que je me suis approché, je tends la main sur son avant-bras que je caresse. Il ne dit rien. Je continue sur son torse musclé. Il approuve. Je viens m’asseoir à côté de lui. Il est plus à ma portée ainsi.
- « T’aurais pu te décider plus tôt !? » Me dit-il alors , avec un sourire ravageur.
- « La réciproque est vrai », je rétorque
- « Tu n’as pas tort. En même temps, j’ai bien essayé en te parlant de ma serviette.
- «C’est pas vraiment une invitation à aller beaucoup plus loin.
- C’est vrai. »
Je me mis alors à l’embrasser. Sa bouche est large, sa langue épaisse et forte. J’y noie la mienne, ma bouche, ma langue. Je reste en douceur. Lui aussi. Très sensuel. Je continue à lui caresser le torse, lui titiller gentiment les tétons. Il se relève et s’assoit. On s’enlace. On s’embrasse sans discontinuer, on s’enlace, on se caresse, je vais deviner de ma main son sexe sous son boxer. Pas trop dur, mais c’est pas grave. Il est très à mon goût. On se regarde. Et là, il me dit « mais qu’est ce que t’es beau ? ». Là, moi, je chavire. Enfin un mec qui me dit ça dans un sauna!!! moi qui ai toujours l’impression de n’intéresser personne. « Tant mieux » je lui dis. « Et merci. Sympa ». On continue à se rouler des pelles phénoménales, interminables. A se palper. On s’est installé sur une des banquettes du hammam. On y est mieux. Je m’assois sur ces jambes. On continue à discuter aussi. J’ai entendu un bout de conversation qu’il avait tenu dans le hammam avec un autre type. J’avais appris ainsi qu’il était brésilien, en France depuis longtemps.
Il me dit qu’il aime bien les mecs mariés, souvent un peu à l’écart, qui observent (je ne pense pas que ce soit toujours le cas des mecs mariés). Enfin, il préfère ceux-là à ceux qui se jettent sur les mecs, comme le premier type qui m’avait abordé. Et je me rends compte aussi que finalement, je ne cherche pas que le sexe à tout prix, mais plutôt un ou des moments sensuels, qui mélangent sexe, sensualité, et discussions. Là, je suis servi, j’ai tout ce qu’il faut. Il remarque mon parfum, qui marque encore mon corps, malgré les douches et le hammam. « Tu n’as pas utilisé leur savon basse gamme », me dit-il en rigolant.
Comme on a chaud, on file dans la piscine. L’eau fait du bien. On continue nos jeux érotiques. Il s’adosse à la paroi, je me glisse entre ses jambes qu’il écarte. Nos sexes jouent ensemble. On est très bien. On continue aussi à discuter. Sur nos vies, nos modes de vies. A se caresser. Se toucher. J’adore. Les mecs passent devant nous, mais je ne vois rien. Je suis happé par lui.
Je ne sais plus à quel moment il a enlevé son boxer. Dans le hammam ? En allant à la piscine ? Pas grave, il me plaît avec et sans !
On a dû rester longtemps dans l’eau. On commence à avoir froid. On repart dans le hammam pour se réchauffer. Et continuer nos jeux. Il regrette d’avoir cédé au premier type dans le hammam. Mais c’est pas grave. Il est plus âgé que moi, mais très bien conservé. Je lui fais remarquer, il me renvoie la pareille. Ca fait vraiment du bien d’entendre de telles choses, de la part d’une personne pareille.
Vous pensez que je tombe amoureux ? Pas vraiment (en même temps, il occupe beaucoup mes pensées depuis cette rencontre). On a d’ailleurs échangé sur le sujet. Tous les deux, on se protège de ca. Trop compliqué à gérer. Même si de son côté, il est désormais seul, après avoir vécu en couple de longues années.
Le temps file trop vite. J’ai un train à prendre. On monte aux vestiaires. Il me passe son tel. Pour garder le contact. Il aimerait qu’on puisse se revoir. Je lui ai même proposé un weekend en bord de mer quand je serais célibataire cet été. Parfois, je m’engage un peu vite, non ? Enfin, je m’engage pas vraiment: je propose très vite des trucs que je rêve de vivre, sans trop y croire.
Bon, on verra dans les prochaines semaines si il y a une suite.
Ca me plairait vraiment. D’en faire mon régulier parisien. J’avais mon Romain dans le temps, que je vois de temps en temps, mais sans consommer !! Après un Romain, un Brésilien, ca me convient!

PS : et comme il m’obsède, en tapant son prénom sur internet avec deux trois éléments qu’il m’a donné sur sa vie, je le trouve instantanément.
Je doute donc qu’il donne suite un jour, on ne joue pas dans la même cour.
Néanmoins, l’espoir fait vivre , la distance géographique qui nous sépare, ainsi que nos mondes si divers feront peut-être que...mais arrêtons de rêver.


jeudi 20 juin 2019

Alvaro (2/3)

J’étais assis dans le hammam quand il est entré et est venu s’allonger sur la banquette en face de moi. Suivit un type qui s’est rapproché de lui. Et a commencé à le caresser. L’homme se laissait faire. Mince, me dis-je, j’aurais dû agir plus vite, il est donc prêt à des corps à corps.
L’autre gars se mit donc à l’entreprendre comme il faut, le suçant avec avidité, je pus ainsi apercevoir un membre intéressant, qui ne dépassait plus du boxer qui lui avait été retiré. Il s’assit alors en écartant les jambes, laissant l’autre continuer sa besogne. Avec la vapeur, je ne savais pas si il me regardait, mais son visage était dirigé vers moi.
Je finis par sortir, un peu énervé contre moi quand même, de ne pas avoir été plus rapide, et finalement préférant les laisser seuls terminer leurs affaires intimes !!
D’autant plus que leur spectacle intéressait mes voisins, peu attirants, qui je sentais, avaient bien envie d’en faire autant avec moi. Mais, je me rendais compte ce jour-là , que finalement, je ne pars jamais avec le premier venu.
Je filais alors sous la douche, quand je le vois débouler 5 minutes plus tard aussi sous la douche. Ce fut vite expédié me dis-je. Il ne me regardait pas du tout. Il avait eu son compte. Il allait sans doute partir, ou bien refaire ses étirements au sauna.

mardi 18 juin 2019

Alvaro(1/3)

Il y a des jours où tu es content de ce qu’il t’ arrive.
J’étais à peine arrivé au sauna que un petit mec à gros engin s’assied à côté de moi et commence à m’entreprendre. J’arrivais juste, sans avoir le temps de me poser, de voir qui était là, je ne voulais pas aller aussi vite. En fait, je suis un peu un diesel, je ne pars pas au quart de tour, il faut me chauffer. Du coup, je l’ai gentiment renvoyé, mais il n’avait pas l’air de comprendre. Il a tenté la même chose auprès d’un autre qui a tout de suite changé de place en le voyant. Il avait donc déjà dû se faire remarquer sur ce sujet auprès d’autres que moi, qui eux aussi fuyaient ce genre de type.
En arrivant dans le sauna sec, il n’y avait qu’un type, bien foutu, musclé, la cinquantaine je dirais, avec un boxer de bain blanc. Curieux dans ce genre d’endroit, où on a plutôt tendance à s’exhiber ? Avait-il un truc à cacher ? Ou encore le fantasme du déshabillage ? Du boxer à retirer ? Il était là debout à s’étirer, et à surveiller sa serviette qu’il avait déposé sur la source de chaleur.
- «  Vous voulez la mettre, votre serviette ? Je gène ? «  me demande-t-il.
Je venais d’arriver donc pas besoin. Je lui demandais si cela séchait, « apparemment pas vraiment, mais un peu » me dit-il... « et ca évite de remonter là-haut en demander une sèche… »
Quelqu’un est rentré, et on est resté dans le silence de ces endroits, à se regarder sans savoir si vraiment on se regarde….Mais j’avais l’impression qu’il me regardait quand même. Il était assez à mon goût mais ce boxer m’intriguait. Il ne voulait sans doute pas se faire toucher, juste un type là pour mater.

Pour une fois, j’avais un peu de temps devant moi. Je pus donc évoluer sur les divers niveaux, voir qu’il y avait pas mal de cinquantenaires, peu de jeunes, peu de mecs bien foutus, et en tous les cas, de la baise par-ci par-là, notamment le premier mec pressé qui à force de sauter sur tout le monde trouvait bien chaussure à son pied. Moi, je continuais à jouer au chat et à la souris avec le boxer blanc. Très beau de dos à deviner les fesses sous le boxer mouillé. Très excitant. Parfois je le suivais et m’installais près de lui, mais il ne faisait pas un geste vers moi. Parfois, c’est lui qui me rejoignait comme par hasard où j’étais , sans que je fasse quoi que ce soit. Il faut dire que je suis un peu timide finalement, sans oser faire le premier pas. Et lui non plus ne semblait pas très entreprenant.