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samedi 11 décembre 2021

Sans queue, ni tête (11)

 

**Compliqué d’écrire en ce moment. Enfin, cela fait un moment que je n’y arrive pas. J’ai voulu me lancer sur "Inktober with a keyboard", mais avant que je trouve la liste de mots, j’avais déjà pris des jours de retard, et je n’ai pas pris le train en marche.

Et puis, entre le boulot, la famille, les sorties, les copains, je n’y arrive plus. Même pas le temps de faire des rencontres. Je ne sais pas si c’est avec l’age, ou si c’est parce que je veux tout faire en même temps, mais j’ai l’impression d’être toujours en surchauffe ! Meme si je me ménage des plages de tranquillité, mais trop peu !

Je dois etre aussi un peu déprimé. Le climat anxyogène dans lequel on baigne y est certainement pour quelquechose, entre virus, Zorglub (référence d’une génération apparemment, je ne comprenais pas pourquoi ce n’était pas sorti, mais je pense que c’est finalement daté!), discours creux de nos politiques, postures incohérentes (le mot est faible) de notre Pdt aux Emirats, réchauffement, etc.….J’ai vraiment perdu de l’énergie !

**Pas eu, ni pris de nouvelles de Alvaro. J’ai failli le revoir, et ca n’a pu se faire au dernier moment. Et je ne suis pas revenu à Paris depuis, du moins avec une plage de temps suffisante pour le voir. Il m’a en fait mis devant mes réalités, mes (non) choix, avec une simplicité désarmante, qui me fait reconsidérer ma relation avec les hommes notamment. Tout un ensemble qui fait que je passe beaucoup moins de temps sur les sites de rencontres (j’y vais quand même, mais très peu. J’ai aussi pris conscience du rapport temps passé/ rencontres qui n’est vraiment pas favorable!). Et si je suis allé une ou deux fois au sauna depuis septembre, je suis plus un spectateur, bien au chaud dans les vapeurs, qu’un acteur de ces lieux humides. 

Je ne sais pas si c’est lié au Covid, mais je suis aussi beaucoup plus prudent sur mes pratiques : j’ai peur de choper un truc.

**en relisant ce texte, j'éclate de rire! On dirait que je suis totalement dépressif!!! C’est pas très stimulant tout ca, mais c’est pourtant l’humeur du moment, qui peut expliquer mon silence sur ce blog. J’ai pourtant des choses que je souhaite partager, et souvent envie d’écrire, mais je ne prends pas le temps.MAis je vais bien quand même, ne vous affolez pas!


**Sinon, j’ai revu avec un grand plaisir sur Arte « Plaire, aimer et courir vite » de Ch.Honoré, que j’ai vraiment adoré de nouveau. Très subtil et fin, avec un Pierre Deladonchamp que j’apprécie de plus en plus, et notre Vincent Lacoste, tout en fraicheur et spontaneité ! Je vous recommande !

mardi 19 janvier 2021

PD

En sa baladant en ville l’autre jour avec ma moitié, j’ai aperçu dans une rue perpendiculaire à celle où nous étions, à une cinquantaine de mètres de nous, un couple de mecs qui se retrouvait. Ils s’embrassaient goulûment, sans cacher la vigueur de leurs sentiments, ou attractions !! Mon regard a été spontanément attiré, orienté vers eux, et je prenais plaisir à les regarder, alors que ma moitié continuait à me parler en regardant droit devant. L’un des deux hommes a remarqué mon regard, que j’ai légèrement détourné, moi-même sans doute un gêné de me faire surprendre à zieuter, mais je les trouvais très mignons... Eux, ils n’étaient pas du tout gênés, plutôt très fiers, et ils devaient se dire que j’étais un sale con à s’étonner de voir deux mecs s’embrasser ainsi en pleine rue.

A ce sujet, j’ai visionné récemment un petit court-métrage très sympa PD, que je vous recommande. Le message est très clair, c’est peut-être trop beau pour être vrai, mais j’ai bien aimé. J’aurais bien aimé voir ce genre de court-métrage quand j’avais 20 ans (et je me demande ce que j’aurais fait d’ailleurs..) , avec notamment ce couple d’hommes qui réponds au personnage principal à sa question sur leur quotidien et le regard des autres : « soit tu te mens à toi-même, et tu mens à tout le monde ; soit, tu fais face, et tu t’en bas les couilles »..; et peu après, « tu fixes droit dans les yeux, c’est à eux de changer, pas à toi ».…la scène avec le prof semble très naturelle, et est très pédagogique. Mais un prof peut-il partout aujourd’hui tenir ce discours ? Pas sûr.

Et j’aime bien le changement d’attitude du « beau mec » Esteban, et ces baisers de ces deux personnages, notamment le dernier (mais pas que celui-là), que je trouve très sexy.

PS : voici les méfaits ou bienfaits du télétravail ? je regarde des trucs pendant mes pauses cafés que je n’ai jamais le temps de regarder en temps normal.

jeudi 2 mai 2019

Jean-Paul, son fennec, et ses plis


Il est pas mignon, Jean-Paul, avec son petit fennec dans les mains, prenant et son café et le soleil, sans doute au matin, après une journée de tournage, une nuit arrosée, et qui sait ??



Et ce petit ventre , avec quelques plis, mais sans les tablettes de chocolat de nos stars d’aujourd’hui. Il me plaisent bien, ces plis, pas trop nombreux, nature comme le personnage, libres, respirant la bonne chère, la bonne chair, le spontané et le naturel.
C’est qui les bébél d’aujourd’hui ?

Photo de Alain Nogues, vu dans « Le Monde Mag »  27/28 avril 2019

vendredi 8 septembre 2017

120 battements

Évidemment, tout le monde a déjà commenté la sortie de ce film, vantant haut et fort ses qualités, ses manques, ses défaillances, ses approximations, etc....
Résultat de recherche d'images pour "120 battements par minute"Matoo a dit des choses très justes, Le roncier qui n'a pas vu le film me touche beaucoup et me fait m'interroger sur ce que peut produire le succès de ce film sur ceux qui ont vécu, partagé ces vies,  et je suis pour une fois assez d'accord avec la critique de Télérama.
Une chose est certaine, ce film ne laisse pas indifférent, et les réactions sont diverses selon les personnes, leurs propres expériences.
Je ne ferais pas une longue analyse de ce film, mais  en ce qui me concerne, homme d'abord, cinquantenaire marié, planqué, hétéro crypto homo, bi, ce film m'a beaucoup touché.

Touché car il nous plonge dans la décennie terrible et mortifère du Sida, où la mort est présente chaque jour, et dans un milieu que je n'ai jamais côtoyé. Le film montre l'urgence, l'urgence de vivre, de se défendre, d'aimer, d'agir. Il y a une énergie énorme là-dedans, et cette énergie est communicative. On aurait presque envie d'avoir vécu ça, pour cette énergie, cette passion qui habite tous les personnages. Mais bien sûr qu'on est totalement content de pas avoir eu à vivre ça. Cette manière de filmer le drame, sans être constamment dans le pathos, donne une force terrible à tout le film.

Ensuite, j'ai "découvert" Act Up, que je connaissais de nom, mais c'est tout. Je ne connaissais pas (ou plus) ce côté activiste. Une révélation pour moi. Les discussions en amphi, les codes d'intervention, l'organisation des réunions, tout cela m'a sidéré. Comme quoi, pour gagner des combats, il faut de l'énergie, du sens, et une sacrée organisation.
Il faut aussi des neurones, et ca discute énormément, ca échange. (Même si par moments, c'est un peu long, mais comme le dit Télérama, c'est sans doute une des rares fois où la discussion politique dans un film est bien rendue).
 
Et puis, il y a une très belle histoire d'amour, avec de très beaux moments. Et une scène de sexe entre hommes, comme on en voit rarement au cinéma, qui ne m'a pas du tout étonné, mais qui en a étonné plus d'un-e autour de moi (mais je ne pouvais dire que ce n'était pas une découverte pour moi, deux mecs qui font l'amour...).

Ce film est utile, poignant, touchant, terrible, drôle par moments, énergique, triste mais plein d'espoirs quand même, réaliste je pense. Avec de très bons acteurs.

Il est à voir quoiqu'en dise certains dont je peux comprendre néanmoins les avis, dès lors que l'on a vécu cette période de près.

mardi 4 avril 2017

Paradis? ou enfer ? à vous de juger

Ca commence de façon très sensuel. C'est tellement ca, l'approche dans un hammam entre deux mecs...avec du Satie à la guitare, qui est aussi très sensuel....mon érection est présente.

Et puis, ça devient un peu angoissant....

Et l'enfer des uns est peut-être le paradis des autres...mais le paradis des uns n'a rien à voir avec ce qu'on leur avait promis...


Une seule réserve: pourquoi cet endroit serait l'enfer, si ce n'est juste la notion d'enfermement, comme dans huis-clos de Sartre...parce que la compagnie est plutôt paradisiaque (même si les blonds ne sont pas mes préférés...) ?

Note supplémentaire: c est peutetre  pour chacun d eux le paradis en fait!

samedi 10 septembre 2016

Clichés, clichés, mais trop drole

Découvert sur l'Homme est un concept, et en clin d'oeil à Celeos, qui n'aura peut-être pas le courage ou le temps de regarder ce petit court métrage, pas extraordinaire, mais très drôle au second degré: un américain, gay, qui cherche à consoler son récent célibat par un voyage en groupe organisé en Grèce, est obligé de partager sa chambre avec un certain Nikos, récemment divorcé car soi-disant, trop infidèle.

Ça se termine comme vous pouvez l'imaginer, mais les réflexions sont drôles: " I red somewhere that greeks were very homophobic";  le Nikos, à la voix grave et renversante,  à l'américain "kouklé, kouklé!! ti kaneis? kouklé eisai! sketo" (à la minute 5,21 et suivantes...)...et la scène finale sur "alors , c'est vrai que tous les américains sont circoncis? mais comment faites-vous?"
et les acteurs sont plutôt pas mal....physiquement s'entend...
Bon, c'est en anglais non sous-titré...
ici

dimanche 10 juillet 2016

le matin, tu me réveilles en m'embrassant!

"Το πρωί με ξυπνάς με φιλιά" των Χρήστου Γιαννακόπουλου και Γιάννη Κυπαρίσση, le matin, tu me réveille avec des bises, de Christos Giannakopoulos et Giannis Kyparissis. 
C'est le quotidien d'un couple qui s'aime, faits de petits riens, qui font de la vie un bonheur. C'est simple, léger, sans prétention.
Moi, j'aime....

PS: c'est une nouvelle version d'une chanson ancienne, chantée en son temps par Sofia Bembo notamment, aussi par des chanteurs... Je pense que &videmment, les auteurs n'avaient pas cette vision du couple en l'écrivant. Quoique......

samedi 9 janvier 2016

Paquet sous le manguier!

Il y a quelques temps, je racontais ici comme à chaque rencontre avec un homme, que ce soit au boulot, dans la rue ou ailleurs, dans ma vie quotidienne, j'essayais d'imaginer à quoi pouvait ressembler son sexe. je regardais ainsi ses doigts, son nez , dont on dit qu'ils peuvent donner des indications sur la taille du penis. le nez est considéré comme le sexe du visage. et c'est vrai que quand on regarde de près un nez, c'est pas souvent très joli, c'est parfois même obscène, un peu comme une bite, même si pour ma part, j'aime bien les bites (hahaha!).

Tout ça pour dire que j'ai un peu évolué. Enfin, j'ai pas trop évolué, juste un peu.

1. Je continue à essayer d'imaginer la taille de leur sexe. Et là, 9a devient obsessionnel. Même à la télé. L'autre jour, dans "James Bond contre Dr No" qui était rediffusé sur la télé, je me surprenais à découvrir la forme du sexe de Sean Connery, devant la belle Ursula Andress, en maillot de bain "moderniste"sur une plage d'une mer du Sud!! Et où l'on voyait que la scène avait été tournée en plusieurs fois, car par moment, on avait bien l'impression qu'il n'avait rien dans le pnatalon! Après, j'ai peut-être vu ce que je voulais voir, mais si vous allez voir sur la vidéo ici, vous verrez qu' au début le pantalon de James est "plat" au niveau du sexe, et à la fin, quand son acolyte black arrive, et qu'il quitte Ursula en courant vers le black, on distingue bien une bosse. Ou je rêve? En fait, c'est peut-être le black en fait qui l'excite?

2. Aujourd'hui, l'évolution: j'essaye d'imaginer l'homme que je peux croiser dans ma vie quotidienne, quand il se relaxe, qu'il se délasse, en gros, le soir en rentrant du boulot, ou avant de se coucher, qu'il se déshabille, se met à l'aise. Comment est-il à l'aise? je l'imagine donc le plus souvent en boxer ou en slip serré, en train de boire un coup, de penser à sa journée , et aux rencontres sexe qu'il a eu ou aurait pu avoir dans sa journée. Plus ou moins à l'aise dans sa tenue "relax", avec un paquet , plus ou moins rempli. Pour certains, l'imagination me permet d'entrevoir de beaux spécimens, et me permet de rêver avec bonheur!! pour d'autres, c'est une catastrophe, mais qui me permet alors de démythifier le personnage, qui dans son quotidien , peut donner une impression de dureté qui me refroidit: l'imaginer aussi ridicule me le rends moins terrible.

lundi 10 août 2015

Faon

Γνοριζουν πως αν αγαπας κατι, καπιες φορες, πρεπει να τον αφισεις

Allez voir, ca dure moins de 3 minutes, je trouve ça très beau, tant au niveau de l'image du noir et blanc , que de cette histoire très simple.
Je pense avoir éduquer mes enfants de cette manière là.

  FAWNS from Thanasis Tsimpinis on Vimeo.


mardi 14 avril 2015

Looking, saison 2

Résultat de recherche d'images pour "looking"Je vous avais déjà parlé de la série américaine Looking, qui met en scène trois homos caractéristiques de SAn Francisco. Série "propre" sur elle certes, mais bien foutue, avec beaucoup de blancs(trop peut-etre?), mais qui a le mérite de filmer la société gay, et de montrer que la vie de couple homo, c'est un peu comme la vie de couple hétéro: c'est d'abord une vie de couple! et que tout être humain, qu'il soit homo ou hétéro, aspire à une vie d'amour, de sentiments, et aussi de baise.
Depuis plusieurs semaines, j'essaye de voir la saison 2 en streaming. J'ai terminé ce weekend. Et j'ai adoré!!!
Bon, il y a pas mal de clichés, mais je trouve ça plutôt bien fait, les acteurs sont convaincants, et plutôt agréables à regarder. J'adore le "patron", j'aime bien le côté naïf, direct et assez fleur bleue de Patrick, l'idylle de Agustin avec un bear séropo est plus que touchante, quant au "vieux" (il doit avoir 50 ans!lol) qui essaye d'ouvrir son resto, avec son "vieil" amant influent, il me fait craquer..et il y a plein de personnages secondaires qui me plaisent bien... on traite aussi des latinos aux US, et le Richie est un personnage intéressant, avec ses difficultés à gérer les pressions morales de son milieu, et son orientation qu'il assume quand même.
J'ai l'impression qu'il n'y aura pas de saison 3. Mais je ne suis pas sûr.
En tous les cas, si vous voulez passer un moment sympa, pas trop prise de tête, avec de beaux mecs, et des questions qu'on se pose tous, n'hésitez pas!Ici, la bande-annonce (en anglais, mais en streaming, on trouve la série avec des sous-titre en français!)

mardi 18 février 2014

Looking


Nouvelle série dite « gay » de la chaine américaine HBO. C'est sur OCS news. On en est à l'épisode 5 de la première saison. Je l'ai regardé tout à l'heure, et je suis envieux de la journée que ces deux héros passent ensemble. Une journée simple, d'amour naissant et de complicité tendre, sans oublier des moments « sex », mais qui restent assez soft (ce n'est pas du porno, mais les choses sont fortement suggérées, parfois carrément dites). Une journée comme on en rêve tous, avec l'élu(e) de son coeur (je suis assez fleur bleue en fait). Et là, ce sont deux élus.



Moi je suis devenu accro....(même si certains apprécient moins).

Regardé rapidement sur le web ce qu'en disaient les critiques: des clichés selon le Nouvel Obs (sur le premier episode uniquement), une série sympa selon Télérama (avec une interview sympa et intéressante de Andrew Haigh, auteur-réalisateur-producteur sur le site). Ce sont les Inrocks les plus élogieux (c'est un compliment du coup): « Sans être un choc, Looking impose un ton intelligent, une simplicité loin de toute esbroufe et un humour discret mais ravageur ».
Ils résument très bien ce que je pense! N'hésitez pas à y perdre votre temps (et ça ne dure pas longtemps: moins de 30 minutes par épisode!)

mardi 28 janvier 2014

L'inconnu du Lac

Assez impressionné par ce film, présenté comme un polar-thriller gay. C'est ça, en fait, doublé d'une relation d'amour troublante, entre deux hommes, très beaux et dont les ébats font envie. 

Mais un film très troublant, et envoutant.
Depuis que je l'ai vu, ce film me poursuit, je n'arrête pas d'y penser. C'est très curieux. 

Il y a un lieu, un lac autour duquel tout se passe, avec le parking dans la poussière et les voitures qui s'y garent. Il n'y a pas de musique, il n'y a que le bruit de la nature, le souffle du vent dans les arbres, le bruit des nageurs dans le lac, et les dialogues. Il y a la nature, très belle, le soleil, au zénith, mais aussi qui se couche. Il y a le jour. Il y a la nuit. Il n'y a pas de femmes, il n'y a que des hommes (des beaux, des moins beaux, des quelconques, banals et exceptionnels comme partout), à poil, qui se jaugent, se regardent, draguent, se caressent, baisent.  Il y a les regards: d'ennuis, de désirs, d'étonnements, de jouissance, d'inquiétude, de peur, de désespoir, et je pense d'amour. Il y a aussi la mort qui plane. La solitude des relations passagères, que pour du sexe. Un côté glauque, avec cet espèce de montée d'adrénaline des lieux de drague gays. Il y a de très beaux corps, de très belles scènes d'amour gay (l'une notamment, au milieu du film, dans les fourrés, une autre au coucher du soleil, au bord du lac). 
Ce film est envoutant car il est très prenant. La fin laisse ouvert tous les possibles, sans doute au gré de l'humeur du spectateur. 

Je ne sais pas pourquoi j'ai été aussi fortement happé. 
Peut-être déjà  par des scènes de sexe très bien tournées, qui font envie. En tous les cas à moi. Avec une relation à la nature qui paraît simple, une lumière qui magnifie les corps.
Peut-être aussi par ce type de relation , où on ne connait rien de la personne rencontrée, ni son prénom, ni son numéro de tel, ce qu'il fait dans la vie "réelle". Et pourtant, une relation réelle peut s'instaurer, libre de toute attache en fait, de tout nos passés, nos origines, nos croyances, nos identités. Car ce sont juste deux personnes qui s'échangent, au minimum des caresses et des frottements, au maximum ces étreintes doublées d'un sentiment, d'une attirance certes physique , mais aussi plus forte, avec une complicité réelle et forte qui me touche.Et des relations que l'on peut avoir connu au travers de rencontres "éphémères" via des tchat ou sites de rencontres pour mecs. Un mélange de "misère affective", et parfois, pourtant , de très belles rencontres, avec des personnes qu'on n'aurait jamais rencontrés autrement.
Et peut-être aussi parce que l'histoire raconte un drame, puis deux, voire trois, sans compter les dommages collatéraux. Et que ces drames soulignent bien la difficulté de ses solitudes, de ces communications compliquées.

Maintenant que je publie ce billet, j'espère me "libérer" un peu de son emprise, bien que, malgré tout, j'aime que ses scènes d'amour m'obsèdent.

jeudi 20 septembre 2012

360

360Je vous ai parlé de « 360 ». Film sorti cet été, plutôt mal accueilli par la critique (trop convenu, pas assez surprenant, misant trop sur une distribution d'acteurs haut de gamme, etc..), mais que j'ai beaucoup aimé. 

Déjà, une bande originale terrible, dont je n'arrive pas à trouver d'indices. Bien dommage. Seul morceau reconnu, « les étoiles », de Melody Gardot. Si quelqu'un a plus d'info, je suis preneur.

Ensuite , l'histoire. Inspirée de « la ronde «  de Schnitzler, que je me suis empressé de lire. Chez Schnitzler, il s'agit de 10 dialogues entre une femme et un homme, sachant que chaque dialogue met en scène un personnage du dialogue précédent avec un autre, et que, plus ou moins, chaque personnage est « séducteur » dans l'un, puis « séduit », trompeur et trompé, chaque situation ne se terminant pas forcément par une coucherie, mais en tous les cas, il y a en général toujours un(e) trompé(e) (par exemple, si dans le premier dialogue, on a les personnages A et B, dans le second , on aura B et C, dans le troisième, C et D, et ainsi de suite..).L'oeuvre a fait scandale à sa parution au début du XXème en Autriche, car révélait au grand jour les doubles vies des uns et des autres. « 360 » reprend un peu la même mécanique, mais aujourd'hui, entre Londres, Paris, Vienne, la Slovaquie, la Russie indirectement, les Etats-Unis, le Brésil indirectement. Là aussi, A vend son corps pour B, qui va peut-être tromper C, qui l'a trompé avec D, qui est en couple avec E, qui va peut-être s'envoyer en l'air avec F, etc...avec des rebondissements inattendus, intéressants à mon goût, où même dans d'autres champs que l'amour et /ou le sexe, il y a aussi de nombreuses infidélités.

Tout ça, pour dire que ce film aborde de façon très nuancée la question de nos petites ou grandes tromperies du quotidien: que il s'en faut souvent de très peu pour basculer dans un sens ou dans un autre; qu'une tromperie d'un jour n'est peut-être pas si catastrophique, et peut aider à sauver un couple; qu'une partie de jambe en l'air peut aussi ruiner la vie d'un homme, à moins qu'il sache résister plus que de raison à la tentation (scène très forte de l'aéroport); que la religion, par sa rigueur, peut aussi ruiner le bonheur de deux personnes qui n'auraient finalement pas dû se rencontrer; que vendre son corps, quand on n'a rien d'autre à vendre, avec un peu d'intelligence, d'ambition de sortir de sa médiocrité, et d'esprit de situation, peut permettre de changer sa vie; et qu'au final, chaque situation est bien particulière, et qu'il est difficile de juger. 

En conclusion, chacun doit faire comme il le ressent, en fonction de son environnement, certes, mais en ayant conscience qu'en jouant avec le feu, il peut foutre en l'air sa vie, celle de l'autre, ou bien réussir une vie, seul, à deux, ou à plusieurs. Et si le sexe gouverne beaucoup de choses, le cerveau en commande encore plus. Pour notre plus grand bonheur, ou plus grand désespoir. Tout est en cercle, dans "la ronde".

Si je vous disais enfin que dans ce film il y a un Djamel Debbouzze étonnant, une magnifique actrice brésilienne, Maria Flor,  un Jude Law charmant (on m'a dit que je lui ressemblait...plutôt flatteur , je trouve), mais qui se fait baiser d'une façon que vous ne pouvez imaginer, et qui s'en tire finalement plutôt bien, un Anthony Hopkins grandiose, une pléiade d'acteurs vraiment top.
Bon, allez-y et dites-moi ce que vous en pensez.

samedi 3 septembre 2011

Ma petite revue de presse sur internet de ce jour

Vu aujourd'hui sur le net:

L'article du monde sur le lien entre espérance de vie et baise: "faire l'amour augmente l'espérance de vie"!!!je le savais déjà, mais pour ceux qui seraient encore sceptiques!!!!
Donc, au moins 3 fois par semaine!!!! et dans le panelde l'enquête, il y a un(e) de 104 ans!!!c'est bon, j'ai encore du temps devant moi pour un bon programme de jambes en l'air bien rempli!!!

Et puis , pas encore visionné, mais un dessin animé un peu culte , que j'ai toujours voulu voir: "Fritz the cat"...c'est sur Arte TV jusqu'à jeudi prochain!!!! Dîtes m'en des nouvelles...

jeudi 9 juin 2011

l'insoutenable légèreté de l'être

L'autre soir, Arte repassait "l'insoutenable légèreté de l'être", tiré du livre de Kundera, que je n'ai jamais lu. Je ne sais pas si le film est fidèle au livre. Toujours est-il que je me souviens avoir vu ce film à sa sortie, en avoir gardé un bon souvenir général, mais peu de souvenirs de scènes spécifiques, que Binoche m'avait impressionné (c'était le début de sa carrière en fait), et que j'avais totalement oublié le charme du principal personnage masculin (Daniel Day Lewis)

J'ai raté le début, j'ai été happé par les deux heures que j'ai vues (le film dure presque trois heures..) J'ai été séduit par le regard et le charme ravageur du héros, j'ai été étonné de la timidité quasi maladive de Binoche..je me suis dit que je n'avais rien compris au film quand je l'ai vu à sa sortie...ou alors j'avais compris autre chose...

Pour ceux qui n'ont pas vu, de façon ultra brève, le film raconte la vie d'un couple à Prague au moment du "Printemps de Prague" et de sa répression(1968) , leur expérience de vie à l'"ouest", où lui est comme un poisson dans l'eau, mais que elle, ne peut supporter, leur retour à Prague avec sa chape de plomb: comment chacun réagit à l'exercice de la(sa) liberté? au poids de l'oppression? résiste au système?

A un moment , Binoche décide donc de retourner à Prague, car elle ne sait que faire de sa liberté, elle n'arrive pas à l'apprivoiser (et ce , après une scène de pose photographique où justement elle n'arrive pas à se mettre à nu devant un appareil photo, ou si difficilement....), elle se dit"faible", et préfère devoir subir le système de son pays, qui quelque part la cadre et lui dit ce qu'il faut faire, laissant son amant-mari(je ne sais pas au juste) à l'Ouest, où lui a tout compris, et pourra s'épanouir comme une très belle fleur (au charme ravageur , je vous le dis...). Lui sait vivre et utiliser cette "légèreté de l'être" qui lui permet d'être à l'aise partout, de séduire, conquérir, de vivre, "légèreté" qui pour elle est tellement insoutenable.....

Ca m'a renvoyé pleins de choses, notamment sur la perte des repères, une fois que ceux dans lesquels on a grandi disparaissent. Je me suis dit que en 1988, date du film, j'étais à quelques mois de perdre ma mère brutalement(un repère perso qui tombe), au moment aussi où ce "rideau de fer" allait enfin tomber(un repère externe qui tombe); que 10 ans après, la perte de mon père (second repère intime qui disparait) allait coïncider aussi, à 3 ans près, avec le 11 septembre, qui nous a fait entrer dans une décennie paranoïaque(où là les repères externes sont tous mélangés); et puis, aujourd'hui, et ce depuis 2008, avec le début de la fin d'un système capitaliste qui est le nôtre, où je ne connais plus de difficultés personnelles majeures (j'ai reconstruit des repères personnels), notre monde semble se déliter autour d'évènements curieux, mais troublants pour qui n'a pas les clés (tsunami, nucléaire, monde arabe en mouvement, crise économique majeure...).

Je me disais que mon insouciance, naturelle certes, de mes 20 ans, ma "légèreté"commençait aujourd'hui à prendre du poids, à s'alourdir , et finissait par devenir quasi insupportable, insoutenable. Tout devient grave, difficile, pesant. Tout semble sérieux, on doit être responsable, tout le temps, jusqu'à nos poubelles qui doivent être triées, jusque dans nos gestes du quotidien. Je ne sais pas si c'est bien ou pas, mais , en tous les cas, j'ai l'impression que la gravité du moment casse notre légèreté, sans doute car nous n'avons pas les clés de compréhension sur ce qui nous arrive...tout comme Binoche, qui n'a pas encore les codes, les clés du monde dit "libre" pour pouvoir y vivre en toute sérénité.

Perte de repères? oui, pertes de repères personnels, perte de repères liés à notre environnement plus ou moins proche...Des pertes qui nous ébranlent, nous bousculent quand elles ne nous inquiètent pas, et qui rend la vie plus difficile, car moins compréhensible.

Dans le film, le couple finit à la campagne, loin du système soviétique, proche de la nature et des animaux...La dernière parole du personnage masculin "je suis heureux"..et puis, la fin...pour ceux qui ne la connaissent pas, on pourrait juste dire que le Bonheur ne peut-être qu'éphémère ..ou éternel. Fin plutôt pessimiste, mais les personnages ont résisté à leur environnement, on persévéré dans leurs certitudes, et leurs valeurs, et quelques part ont gagné.

Alors, persévérons dans ce que l'on croit, allons à l'essentiel, ne lâchons rien , ne cédons sur rien, allons de l'avant, dans le respect de ce à quoi on croit...

vendredi 29 avril 2011

The Bubble

Je n'ai vu que les premières minutes, mais elles sont impressionnantes....je visionnerais le reste ce week end sur le site de cette décidément très bonne chaine qu'est Arte..c'est ici...

En général, je ne recommande pas ce que je n'ai pas vu ou ressenti, mais là, je m'empresse de le faire,
- car vous pouvez revoir ce film gratuitement uniquement pendant une semaine sur Arte.com,
- car plusieurs amis qui ont vu le film me l'ont chaudement recommandé,
- car les critiques en général étaient bonnes,
- car il traite d'un sujet plus que difficile, voir tabou dans cette région, à savoir l'homosexualité, mais aussi des liens personnels, toujours complexes, entre membres de deux communautés "ennemis",
- car pour avoir vécu comme spectateur le passage du check-point présenté au début du film, il me semble que ce film israélien montre une réalité que l'on voit rarement dans les médias traditionnels, réalité souvent atténuée par la description au travers d'un article qui ne rend jamais vraiment correctement compte de manière sensible de ce qui se passe réellement et de la difficulté (c'est un euphémisme) de vivre au quotidien sur cette terre aujourd'hui quand on est palestinien.

jeudi 28 octobre 2010

"Homme au bain"

Aujourd'hui, je vais faire mon "Télérama-Inrockuptible-Mattoo"et prendre la plume du critique de cinéma.

L'autre soir, à Paris.....J'ai deux heures devant moi. Je décide d'aller voir un film que je qualifiais alors d'"homo intello", que la bien-pensance "Télérama et autres" accepte de critiquer et de voir (j'en fais partie de cette bien-pensance , mais j'assume). C'est d'un réalisateur connu: Christophe Honoré. Et il y a une "bête de sexe" du porno gay, dont je n'ai pas retenu le nom.

Et bien, c'est pas parce qu'on a une grosse bite, un corps d'athlète, et qu'on est une star du porno gay qu'on est un bon acteur , et qu'on permet à un réalisateur de faire un bon film. C'est une daube, une très grosse daube, dans lequel se vautre également la belle Chiara Mastroianni dans son propre rôle.
L'histoire: Mr la star du porno , qui sort de son bain (d'où le titre) est triste que son jeune amant parte à New York suivre Chiara (pour son boulot apparemment). Comme il n'est pas content , il le viole. L'autre, pas content, lui dit: "à mon retour, tu n'es plus là".
Alors, on voit le copain à NY avec Chiara qui parle film, et lui qui rencontre un beau mec avec qui il couche évidemment, et qu'il n'arrête pas de prendre en photos et de filmer, pendant que l'autre à Paris essaye de survivre à ce largage , en croisant un vieux un jeune, un couple, mais à chaque fois, rien vraiment ne se passe. La grosse queue n'est pas utilisée.
Le jour J (celui du retour en France-dans une banlieue de barres HLM, oui, "les homos ne sont pas que au Marais", et là, dans ce quartier, apparemment être homo et vivre en couple ne pose pas de problèmes-ce qui me semble bien loin de la réalité, mais peut-être ai-je des clichés sur la question, je connais mal le milieu gay, je n'habite pas un quartier de banlieue de barres HLM), et bien, Monsieur qui revient de NY , il trouve son appart vide, la star du porno ayant laissé un joli portrait de lui dessiné à même le mur par lui-même.

Voilà, j'ai tout raconté, je n'aurais pas dû, pour garder le suspens...mais non, je préfère vous éviter de gaspiller une dizaine d'euros ( c'est cher , le cinoche à Paris). et si vous voulez voir du bel attirail de beaux mâles, je pense qu'il y a plein de magazines ou sites internet moins chers pour ce type de visionnage -bon ok, il a un certain attrait, cet étalon...mais bon..).

En plus, j'ai même pas fait de rencontres à l'entrée, dans la salle ou à la sortie du cinoche. (C'est peut-être pour ça que inconsciemment , je suis allé voir ce film, et que je m'étais fait un "cinéma" dans ma tête bougrement plus intéressant que cette daube.)

dimanche 29 mars 2009

Harvey Milk

Film intéressant sur la vie de ce militant gay, élu en 77 conseiller municipal, et assassiné quelques mois plus tard , en même temps que le Maire. Le film décrit la montée progressive de cet homme, souriant et rieur 24H/24, qui milite pour la reconnaissance des droits des gays à une vie normale et à l'exercice de leurs droits comme tous les autres êtres humains. Il part du principe que la discrimination dont sont victimes les homos vient aussi du fait qu'ils se cachent, et que de cette méconnaissance viennent toutes sortes de préjugés, tous plus bêtes les uns que les autres. Personne ne connait un homo personnellement, alors qu'il y en a partout(mais qui se cachent) : si chaque homo fait connaître son homosexualité (fait son « coming out »), il montrera à ses proches qu'un homo n'est pas différent d'un hétéro, ni plus, ni moins pervers . Le combat contre la proposition n°6 (qui visait à rayer de l'administration les enseignants homos , car pouvant jouer une influence « déviante » auprès des enfants, proposition qui tendait aussi à assimiler homos et pédophiles) est criant à cet égard. La scène où il impose à ses collègues de faire leur « coming out » est aussi assez violente dans un sens. Peut-on obliger chacun à dévoiler sa vie sexuelle, au risque de le dénoncer de force, et au risque de voir son propre équilibre intime bousculé? Je pense que chacun doit faire son propre chemin vers le « coming out » et attendre d'être prêt pour pouvoir l'annoncer sereinement. Mais les temps ont changé; aujourd'hui , dans nos sociétés , l'homosexualité est banalisée..peut-être que à l'époque de Harvey, il fallait en passer par là.


Le film est en gros divisé en deux parties: la prise de conscience progressive que les homos doivent être reconnus politiquement, et donc les tentatives de Milk de se faire élire -il échoue trois fois de suite-, puis la seconde partie, qui démarre au moment où Milk est enfin élu, et devient un réel homme politique, avec tous les calculs politiciens dans lesquels il semble très habile, mais qui , finalement provoqueront peut-eêre sa perte...(bien que ce ne soit pas si clair....n'est-ce pas non plus une homosexualité refoulée , ainsi qu'une certaine jalousie de son assassin?).

La première partie est assez descriptive(mais ça fonctionne), un peu longue parfois. Elle est émaillée de belles scènes de drague notamment (la scène de drague dans le métro est, je trouve, très « érotique »..on ne voit rien de sex, mais l'atmosphère y est très érotique...). La seconde partie me semble plus intéressante, plus fine. Milk est devenu un vrai politique, il a compris que pour gagner de tels combats, il faut être organisé, professionnel (il recrute une professionnelle de la com pour diriger sa campagne, et à partir de là, il entre dans une logique de vainqueur), il faut également créer des réseaux d'influence , et les utiliser..j'ai beaucoup aimé la façon dont tout ça est montré....Il y a une ambiance de folie douce et communicative, Harvey étant apparemment quelqu'un de très charismatique, et qui s'est organiser ses troupes. Il sait aussi parler, avec ses copains, mais aussi en public , pour mobiliser les foules. Un type assez extraordinaire que Sean Penn incarne avec beaucoup de brio.


Le film n'est pas non plus trop racoleur. Je veux dire qu'il ne présente pas les homos comme des victimes autour duquel il faudrait s'apitoyer , mais comme des gens normaux, simples , avec leurs problèmes quotidiens, mais qui ont en plus à lutter contre les discriminations dont ils sont victimes. Et puis , comme dans tous les films américains, il y a une espèce de force sur le discours des droits civiques, qui remue. La scène où Harvey, devant la foule, rappelle les principes de non-discrimination de races, religions, opinions, religions, ou comportements sexuels, invoquant la Déclaration d'indépendance est très forte. Je ne sais pas si un film français y arriverait, il aurait, je pense, tendance à être moralisateur ou un peu gnangnan....


Le film est aussi très américain , dans la mesure où il montre la force des lobbies. Harvey défend le lobby homo(et il a raison) , mais au même titre que il pourrait défendre un groupe ethnique (les blacks ou les asiatiques sont mentionnés), défendant ainsi un modèle communautariste de la société. C'est bien d'un côté, mais ne doit-il pas être défenseur de tous les électeurs(même de ceux qui n'ont pas voté pour lui) et défendre aussi l'intérêt général? Je n'arrive pas à bien exprimer ce que je veux dire, mais il y a un truc qui me gène dans cette défense des intérêts d'une cause , quelle qu'elle soit..et pourtant, je suis à fond pour la défense des gays, qui contribuent je pense énormément à faire tomber les préjugés, et à faire gagner le « sensé » sur l'arbitraire, à faire avancer les droits de l'homme en général.....


Bon tout ça pour dire , que c'est un film à aller voir.....à ne pas rater....