mardi 31 octobre 2023

IWAK 2023 # 31 FEU

 « Y a pas le feu au lac ! » . De façon un peu paradoxale par rapport à mon post d’hier, où je disais que je cours toujours partout, je suis assez peu stressé par les échéances, ou l’urgence. Sauf dans des situations de vie ou de mort (ce qui, heureusement, m’est assez peu souvent arrivé), je comprends mal celles-ceux qui stressent par rapport à des horaires (un train à prendre par exemple) ou des échéances (date limite d’envoi d’une candidature, de dépôt d’un dossier, etc.). Pourquoi faire dans la précipitation et dans l’urgence ce que tu peux faire tranquillement avant l’échéance ? Je ne suis pourtant pas excellent dans l’anticipation, mais j’ai un peu de mal à stresser dans ces situations, parce que effectivement « il n’y a pas le feu au lac » !


En revanche, il peut m’arriver d’avoir le feu au cul, ou plutôt à la bite. Et ça, ça devient une obsession, dont j’ai du mal à me défaire. Bien qu’avec l’âge, j’ai parfois l’impression qu’il y a moins d’oxygène pour animer la flamme. J’ai quand même de beaux retours de flamme, notamment cet été, en bord de mer, où j’ai croisé un type qui rentrait de la plage, où il avait dû se baigner 10 à 15 minutes avant. Son caleçon de bain, plutôt ample et large, était encore mouillé, et moulait son sexe très clairement. Rarement « vu » ou plutôt deviné un sexe aussi épais et long, a priori au repos, vu sa position basse.




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lundi 30 octobre 2023

IWAK 2023# 30 Pressé

 Je suis toujours pressé. Je cours tout le temps, et pourtant, je suis toujours en retard à mes RDVs. Et j’ai fait des progrès. Mais pas suffisamment. EN fait, je veux toujours faire plus, et quand je suis en avance, je me dis que j’ai le temps de faire un truc avant l’heure du RDV. Mais ca prends toujours plus de temps que prévu, et je dois courir, pour arriver quand même en retard. C’est un peu idiot en fait.

Ma démarche est celle d’un homme pressé, qui va vite. Plein de mes copains ou collègues trouvent que je marche trop vite, et n’arrive pas à suivre. Ils s’essoufflent. Moi, avantage d’être pressé : je ne m’essouffle pas trop, je reste svelte (enfin presque, il va falloir que je me remette au sport pour perdre ce petit bide qui commence à poindre)

J’ai toujours voulu lire « l’homme pressé » de Paul Morand. Jamais pris le temps, même entre deux rdvs, histoire d’arriver un peu plus en retard...



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vendredi 27 octobre 2023

IWAK 2023 # 27 BETE/ANIMAL

 

Enlever sa veste, s’embrasser, lentement, langoureusement, puis enlever le pull, et commencer à déboutonner sa chemise, pendant que les lèvres continuent à se chercher. Et en même temps, les mains viennent palper les fesses, puis l’une vient s’aventurer sur les boutons de la braguette, pour commencer à chercher à vouloir faire sortir la bête de sa cage en tissus, bête dont on a commencé à saisir la nervosité, l’énergie, la dureté aussi, et son caractère animal. Les boutons ouvrent l’entrejambe du pantalon, pantalon qui commence peu à peu à glisser sur ses jambes. Puis, c’est un boxer, un slip dans lequel une main plonge, et commence à masser la bête. Finalement, on enlève sa chemise qui est déjà grande ouverte, on enlève son pantalon, on enlève son boxer, son slip. 

Ne reste que la bête dressée, qui n’attends qu’à être caressée, choyée, apprivoisée.

L’effeuillage est bien l’un des moments que je préfère, plein de sensualité, de promesses, de tensions.

PS: oui, il y a une similitude avec le post d'hier.  On dira que comme j'ai pris du retard, je cherche à le combler.

PS bis: on dira aussi que ce texte sera celui de l'option que vous n'aurez pas choisie à la lecture du post d'hier (un mec ou deux?) pour comprendre, lire le post d'hier...

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jeudi 26 octobre 2023

IWAK 2023 # 26 ENLEVE

 

Enlever sa veste, s’embrasser, lentement, langoureusement, puis enlever le pull, et commencer à déboutonner sa chemise, pendant que les lèvres continuent à se chercher. Et en même temps, les mains viennent palper les fesses, puis l’une vient s’aventurer sur les boutons de la braguette, pour commencer à chercher à vouloir faire sortir la bête de sa cage en tissus, bête dont on a commencé à saisir la nervosité, l’énergie, la dureté aussi, et son caractère animal. Les boutons ouvrent l’entrejambe du pantalon, pantalon qui commence peu à peu à glisser sur ses jambes. Puis, c’est un boxer, un slip dans lequel une main plonge, et commence à masser la bête. Finalement, on enlève sa chemise qui est déjà grande ouverte, on enlève son pantalon, on enlève son boxer, son slip. 

Ne reste que la bête dressée, qui n’attends qu’à être caressée, choyée, apprivoisée.

L’effeuillage est bien l’un des moments que je préfère, plein de sensualité, de promesses, de tensions.

PS: je remarque que en lisant ce texte, avec l'utilisation de la troisième personne "son, sa, ses", on peut penser que c'est une personne seule qui se décrit, mais aussi que ce sont deux personnes qui s’effeuillent. Devinez qu'elle était mon intention première? un mec? ou deux?

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mercredi 25 octobre 2023

IWAK 2023 # 25 DANGEUREUX

 

È PERICOLOSO SPORGERSI : c’était écrit dans les trains, quand j’étais enfant, quand les trains avaient des fenêtres que l’on pouvait ouvrir, pour prendre l’air quand il faisait trop chaud, pour aérer le train quand il y avait trop de fumées de cigarettes (peut-on encore imaginer un train avec des fumeurs à l’intérieur?), pour passer la tete au dehors ! Car oui, on passait quand même la tête, ou la main, malgré cet avertissement : « il est dangereux de se pencher au dehors ! » . C’est marrant qu’on n’ait retenu que l’expression italienne. Je ne parle pas italien pourtant, alors que je parle anglais, mais j’ai dû aller chercher sur internet les autres expressions étrangères : « it’s dangerous to lean out ». Et je ne parle pas allemand non plus, mais je ne me souviens plus du tout de « Nicht hinauslehnen ».

Finalement, à cet époque, l’Europe des transports étaient en marche ! Pour prévenir des dangers ! La SNCF avait compris qu’elle devait protéger tous ses passagers. Et manifestait une certaine reconnaissance de l’étranger dans ses trains. Enfin, les étrangers qui parlaient italien, anglais , allemand. C’est étrange qu’il n’y ait ni espagnol, ni portugais.


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mardi 24 octobre 2023

IWAK 2023 # 24 SUPERFICIEL

 

A partir de quand on passe de superficiel à profond ? Je m’explique : on parle de blessures « superficielles », parce que en surface, et peu profonde. Quand on se blesse vraiment, au-delà de l’égratignure, la blessure devient profonde. Elle fait mal, en fait, ou pourrait s’infecter.

Une personne est superficielle jusqu’à quel moment ? Quand devient-elle « profonde » ? Qu’est-ce qui fait la différence entre le superficiel, le début de la profondeur et la vrai profondeur (genre un philosophe qui va te décortiquer des concepts philosophiques dans les plus amples détails et avec pertinence) ?

Je pose ces mots, car je me souvent très souvent superficiel, n’allant pas au fond des sujets, des discussions, par paresse, par méconnaissance, par bêtise certainement. Certains de mes proches me trouvent parfois profond, que je ne dis pas des paroles en l’air, que je ne parle pas pour ne rien dire. Moi, je ne sais plus trop en fait, car la différence entre le superficiel et le profond n’est pas toujours si évidente pour moi. Peut-être aussi parce que finalement, je porte une certaine exigence , et que ce que je considère comme superficiel chez moi pourrait être considéré par profond chez quelqu’un de superficiel.

Vous me suivez ? Non ? Et bien, je n’y arrive vraiment pas à exprimer ma pensée !!! Pas assez profond, Arthur ! Hahaha


PS : et je suis admiratif du post de Matoo sur le même sujet. Pas du tout superficiel, lui !


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lundi 23 octobre 2023

IWAK 2023 #23 CELESTE

Céleste, quel nom curieux, et un brin désuet. Pourtant, c’est magnifique en fait, un prénom pareil, qui renvoie au ciel, au paradis, et à une sérénité enviable. Quand on s’appelle Céleste, on doit se sentir comme une déesse ! Pourtant, ca me semble un prénom de vieille dame, un peu chétive. D’ailleurs, je pensais que c’était le nom de la vieille dame, chez Babar. En fait, c’est le nom de sa femme. Et, c’est bien à Babar que j’ai spontanément pensé en lisant ce mot de « Céleste ».


J’aurais pu aussi parler de la femme de chambre de Proust, dont je découvre avec stupeur , qu’elle n’est morte qu’en 1984. Quand je pense que j’aurais pu un jour rencontrer une femme qui a partagé l’intimité du grand Marcel, j’en reste pantois. Apparemment, un personnage de l’ombre intéressant, dont Proust a salué la personnalité attachante et précieuse pour lui dans trois lignes de « Sodome et Gomorrhe ».


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dimanche 22 octobre 2023

IWAK 2023 #22 RUGUEUX

J’aime pas trop les mecs rugueux, un peu brut de décoffrage, pas trop dans la nuance, bourrin, brut, voir brutal. Mais non, rugueux n’est pas forcément brutal, mais oui, plutôt brut, sans façons, ni manières. Le côté positif, c’est que ce n’est pas lisse, ça gratte un peu, mais pas de la façon qui pourrait faire avancer l’autre. C’est direct, sans appel et sans détour. Et ça peut faire mal. Pas forcement trop mal, mais ça égratigne.

J’ai plutôt tendance à les fuir, les rugueux !

Il y a quelques années, mon n+1 était quelqu’un de très rugueux, pourtant un beau mec brun aux yeux bleus, genre « beau ténébreux » que au début de notre « relation » professionnelle, j’aurais bien mis dans mon lit. Mais très vite, son côté rugueux est apparu, pas sympa, brut, sans aucune nuance. Je ne supporte pas. J’ai dû le supporter quelques années, et je me suis fait la malle. Aujourd’hui, mon entourage pro pourrait être parfois rugueux, mais est trop bien élevé pour l’être. Les coups arrivent quand même, en sourdine, quand tu ne t’y attends pas. Finalement, peut-être vaut-il mieux avoir affaire à un rugueux assumé, qu’à un faux lisse, qui sait cacher ses rugosités sous un vernis de bienveillance.

Les relations humaines sont définitivement bien complexes !


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samedi 21 octobre 2023

IWAK 2023 #21 Chaînes

 

Si les « chaînes du mariage sont si difficiles à porter qu’il faut au moins être trois pour les porter » (Alexadre Dumas fils, je crois), les chaines me renvoient plutôt au sado-masochisme, qui ne m’a jamais attiré, mais me fascine quand même. Comment arriver à trouver du plaisir en étant enchaîné ? En enchaînant l’autre ? Cela me renvoie à beaucoup de violence, alors que je recherche d’abord de la sensualité et de la douceur. C’est pourtant je pense l’un des fantasmes de mon meilleur ami (qui se doute, je pense, de mon penchant pour les hommes -qui pour lui, pourrait apparaître comme un fantasme-, mais ne le sait pourtant pas. Jamais osé lui en parler, lui étant au final assez classique dans ses comportements, malgré ses fantasmes plus ou moins débridés. Mais qui sait ce qu’il fait réellement?). Je ne sais pas s’il a déjà pratiqué les chaînes, je lui demanderai à la prochaine occasion.


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vendredi 20 octobre 2023

IWAK 2023 #20 Gel/givre

 C’est bien du gel, celui qui donne froid (frost) dont on parle ici. J’aurais bien parlé d’un autre gel, celui-ci qui rend chaud, que j’ai finalement peu utilisé jusqu’à aujourd’hui, car pas vraiment eu besoin. Mais, c’est une autre histoire.

Je me souviens d’un soir d’hiver où, je devais avoir une quinzaine d’année, je rentrais de je ne sais où, il s’était mis à faire très froid. Je ne sais plus si il avait neigé. Mais je me suis rendu compte soudainement que les arbustes étaient recouvert de gel. Ou de givre ? Quelle est la différence d’ailleurs ? En tous les cas, les branches et les brindilles étaient enrobées d’une mince pellicule de glace, qui semblait les rendre cassants. Je n’ai pas cherché à les briser, j’ai juste admiré, et suis rentré fier de ma découverte à la maison. Mais , à la maison, tout le monde trouvait ca très normal. Je les laissais alors dans leur quotidien banal, et restais à contempler, au travers de la fenêtre, ces arbres givrés, qui me fascinaient, que la lune éclairait brillamment en ce soir où elle était pleine.


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jeudi 19 octobre 2023

IWAK 2023 #19 Dodu

 

Le père Dodu ? C’était une pub à la télé quand j’étais « jeune » (je le suis toujours!!), le « rôti du père Dodu », je pense un rôti de porc industriel sous vide (même pas été vérifié sur internet), genre de trucs qui ne doit plus se faire, en ces temps d’injonction à une alimentation saine, bio et équilibré ?! Peut-être aussi problématiques de riches, et je me demande si les rôtis du père Dodu ne continuent pas à se vendre dans certains coins du monde ou de France, la viande industrielle, ca existe toujours !!

Être dodu alimente la gourmandise, mais ne serait pas forcément un élément des « canons de la beauté »  ! Heureusement , les temps changent ! Je me souviens avoir fait un exercice de yoga avec une femme « dodue », un exercice dos à dos. Quelle jouissance de se coller à ce dos moelleux et dodu !! c’est de la vrai gourmandise ! et il m’est arrivé d’avoir des partenaires dodus. Et ce n’est pas le dodu qui fait la différence, mais la relation à l’autre. Dodu ou pas, la sensualité ne se décrète pas, les corps se répondent et se retrouvent, en fonction de l’alchimie secrète entre les êtres, qui fait que avec l’un.e, ca marchera, mais pas avec l’autre. Et c’est souvent au-delà du physique (même si le physique joue quand même dans cette alchimie).

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mercredi 18 octobre 2023

IWAK 2023 #18 Selle

 J’ai beaucoup de retard. Pas eu le temps d’assurer un minimum! On va essayer de se rattraper.

Je ne fais pas d’équitation, je ne suis jamais monté sur un cheval, même si il m’est arrivé de monter, parfois, de beaux étalons. Mais sans selle. Et ce sont d’autres histoires, sans selles, dont certaines sont racontées dans ce blog.

Si je ne me suis jamais assis sur une vraie selle de cheval, en revanche, je me suis souvent « remis en selle ». Des coups de mou, on en a tous, au boulot, avec les copains, sur de plus ou moins longues périodes, après un covid, etc. Jusqu’à aujourd’hui, je suis toujours reparti, toujours remis en selle, grâce à des supports extérieurs en général : des collègues éloignés géographiquement qui peuvent avoir cette capacité de prendre de la hauteur, là où la proximité du problème m’en empêche. Mes proches également Et puis ce blog, qui me permet de mettre des mots sur d’éventuels malaises ou problématiques existentielles parfois. Et les commentaires de vous, lecteurs, me permettent aussi de me remettre en selle !

Alors, à cheval ! Allons-y ! et remettons-nous en selle pour Iwak !


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lundi 16 octobre 2023

IWAK 2023# 16 Ange

 Ils sont tellement mignons ces petits anges baroques, bien joufflus, et respirant la joie de vivre, et parfois un peu la naïveté, ces anges qu’on repère sur les plafonds d’anciens théâtres, ou de palais baroques du 18 eme, à Venise, à Versailles, dans des églises. En revanche, ils ne m’ont jamais vraiment attirés, sexuellement parlant. Parce qu’on dit qu’ils n’ont pas de sexes ? Peut-être. Ou plutôt parce que leur innocence n’appelle pas à ce genre de pensée. Je préfère plutôt les corps musclés de Michel-Ange à la chapelle Sixtine (où il doit aussi y avoir des anges), qui eux, sont porteurs de promesses plus alléchantes.

L’image des « Ailes du désir » de l’ange Bruno Ganz , dans le film de Wenders, est devenu une image mythique pour moi. Je n’ai jamais pu voir le film en entier, je ne sais pas pourquoi, mais il me semble lui aussi plein de promesses, mais là d’ordre peut-être plus spirituel. Il faut que je regarde ca très vite.



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mardi 10 octobre 2023

IWAK 2023 # 10 FORTUNE / CHANCE

 

J’ai l’impression d’avoir toujours eu de la chance. Il m’est pourtant arrivé des malheurs aussi dans ma vie, mais qui n’en a pas ?! En tous les cas globalement, je pense être né sous une bonne étoile, et avoir eu plus de chance que de malchance. Après, la chance, parfois, ça se provoque. Je n’irais pas jusqu’au cynisme du loto qui disait que 100 % des gagnants avaient joué, ou un truc du genre. Évidemment que pour gagner, il faut jouer, et donc faire en sorte que la chance puisse arriver. Il faut parfois la provoquer, la chance, être là au bon moment au bon endroit. D’autres malheureusement sont au mauvais moment au mauvais endroit !

Mais je dois faire attention. En écrivant ces lignes au-dessus, je provoque le mauvais œil, ce sort, ce sortilège que l’on t’envoie, que tu reçois, dès que tu as un peu trop fanfaronné, éveillé la jalousie. 

Donc, j’arrête ici. Je veux continuer à être chanceux !


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lundi 9 octobre 2023

IWAK 2023 # 9 REBOND

 

Les balles rebondissantes, j’ai toujours adoré ! J’en avais une, noire, de la taille d’une petite mandarine, qui rebondissait avec vigueur, et pour peu que tu lui donnais une petite inclinaison, ca partait vite dans tous les sens, à risquer de péter tout ce qui se trouvait dans la trajectoire de la balle !

Quand j’étais môme, je passais des heures à jouer avec ça, à tenter de la rattraper, sans trop pouvoir y arriver , tant les rebonds étaient rapides.

Mais le plus drôle, c’était avec mon chat. Cette balle le rendait totalement fou, incapable de suivre la vitesse et les changements de direction inopinés. Il sautait dans tous les sens, tentant de l’attraper, et à la fin, cherchant plus à l’éviter de se la prendre dans la tête, ayant déjà reçu une ou deux fois en plein pif. 

Rebonds de la balle, rebonds du chat!


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dimanche 8 octobre 2023

IWAK 2023 # 8 CRAPAUD

 

J’ai une sainte horreur des crapauds. Quand j’étais petit, il y en avait souvent un, au milieu de l’allée qui conduisait à la maison. IL me fichait une frousse terrible, avec sa peau granuleuse, grise, marronnasse, pleine de pustules et de boutons, et sa lourde démarche. Mes grands frères voulaient les faire fumer, je ne comprenais pas pourquoi. Je ne sais pas si ils l’ont fait un jour, mon père les engueulait toujours à ce sujet.

Et pourtant, c’est hyper utile, ces petites bêtes ! Ça bouffe les insectes, les moustiques ! Et c’est un bon indice de pureté de l’environnement. Leur peau est, je crois (il faudrait que je vérifie mes dires, je me rends compte que j’écris des trucs sans vérifier, c’est comme ça qu’on fait circuler plein de rumeurs, de fausses infos), terriblement sensible à la pollution, et ils meurent dans les zones trop polluées. C’est peut-être pour ca que je n’en ai pas vu depuis longtemps ?! Ou parce que je ne fais plus trop de tour à la campagne ?!

Et puis, certains princes charmants auraient été transformés en crapaud. Et si on les embrasse, ils redeviennent prince charmant et tombent amoureux de vous. Bon, je ne sais pas si je suis prêt à embrasser un crapaud. Il faudra vraiment m’assurer que c’est bien un beau et jeune prince charmant !

En tous les cas, ne faites pas fumer les crapauds, protéger-les, ce sont peut-etre des hordes de prince charmants !

samedi 7 octobre 2023

IWAK 2023 #7 Goutte

 

Je passe souvent à travers les gouttes, au propre comme au figuré. C’est curieux d’ailleurs, mais depuis que j’habite à l’Ouest, j’ai appris à toujours sortir avec un parapluie (vous savez, les 4 saisons en une journée!). Mais , je l’ouvre rarement, car je sors toujours entre deux ondées. Je ne le fais pourtant pas exprès.

Et dans « ma vie », je passe souvent entre les gouttes aussi, entre deux engueulades, entre deux altercations, évitant peut-être plus que des gouttes, mais plutôt des orages.

Je ne sais pas si cela continuera toujours ainsi. L’avenir nous le dira.

Et si ce n’est pas le cas, alors, je me mettrais peut-être à calculer, à prévoir le moment de passer entre les gouttes.


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vendredi 6 octobre 2023

IWAK 2023 # 6 Doré

 

As-tu déjà rencontré quelqu’un aux yeux dorés ? C’est peut-être plus beau que les yeux bleus, finalement un peu banal. C’est profond, on a envie de s’y perdre ; lumineux, ils éclairent un visage de l’intérieur, qui le rend solaire ; envoûtant, car assez rare, et on ne peut s’empêcher de les remarquer, car ils attirent l’attention. Faut-il encore regarder les yeux, regarder dans les yeux. Il paraît que les américains supportent très mal qu’on les regarde, notamment dans les yeux. C’est une agression physique, une violation de leur sphère intime (c’est une prof de français aux US qui me le racontait, et qui prévenait ses étudiants qui venaient à Paris de ne pas se sentir surpris si on les regardait avec un peu d’insistance dans le métro, que c’était monnaie courante à Paris).

Mais je m’égare, c’est vrai que les yeux dorés sont rares. Corto Maltese a je crois les yeux dorés. Ou je confonds avec le personnage de Bouche Dorée (qui n’a pas les yeux dorés par contre). Je pense qu’en fait ce sont des yeux plutôt noisettes, qui se mettent à dorer avec une certaine lumière. Ou des yeux verts qui s’éclaircissent avec un rayon de soleil.

Mes yeux sont parfois verts, parfois gris, parfois noisettes, en fonction de la lumière. Mais ils n’ont jamais été dorés. En tous les cas, on ne me l’a jamais dit.


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jeudi 5 octobre 2023

IWAK 2023 # 5 Carte

 J’ai toujours aimé les cartes, invitation aux voyages. Enfant, je passais des heures à repérer des pays aux noms étranges, en tous les cas peu familiers pour moi, à identifier des villes inconnues, Astana, Erevan, Tbilissi, Chengdu, Zanzibar, Maputo, Asuncion, et tant d’autres. Ma préférée était Hobart, en Tasmanie, qui me semblait le bout du monde (c’est vrai que pour nous, européens, c’est le bout du monde). Je me demandais comment on établissait des cartes, tant et si bien, que mon bac passé, je m’étais inscrit en fac de géographie (que je n’ai finalement pas suivi, pour suivre un autre cursus). Je ne me doutais pas que mes pas me conduiraient un jour vers certaines de ces villes. Enfin, non, je savais en fait, j'avais décidé que je passerai une partie de mon temps à arpenter le monde pour donner une réalité à ses cartes et confronter mon imaginaire à cette réalité. Parfois, c’est décevant. Mon premier contact avec Athènes a été une grande claque, moi qui naïvement pensait trouver une ville où l’Antiquité était partout. Elle l’est en fait, mais noyée dans le modernisme d’une ville à l’urbanisme contemporain, bruyant, pollué. Aujourd’hui, je l’adore, mais j’ai dû l’apprivoiser. En fait, c’est comme ca pour de nombreux lieux. A l’inverse, j’imaginais Mexico comme une ville du tiers-monde, désorganisée, sale, et ai été étonné de découvrir une ville très occidentale, américaine presque, avec des réminiscences espagnoles (même si parfois, c'est un joyeux bordel).

A l’heure du réchauffement climatique, où nous devrions moins prendre l’avion, les cartes vont continuer à développer avec encore plus de force leur pouvoir sur nos imaginaires. Tant mieux !


D’ailleurs, j’aime aussi les cartes imaginaires, comme celles dessinées par les veines, les rides sur les corps. Toujours excitant d’en suivre les frontières, qui si on ne se perd pas, amène à de grands moments de plaisir.


PS : en lisant ce titre , « carte », j’ai tout de suite pensé à « la carte et le territoire » de Houellebecq. Le premier livre de lui que j’ai lu. Très belle écriture. Mais une fois terminé, il ne m’en est pas resté grand-chose, si ce n’est le constat de l’interprétation d’un territoire qu’est la carte. Et d'après mes souvenirs, considéré comme une oeuvre d'art. (mais vois-tu , je ne me souviens plus trop).Pas révolutionnaire non plus. Oui, Houellebecq n’est pas un de mes auteurs favoris. Je le préfère comme acteur, quand il donne la réplique à Depardieu. Très drôle mise en distance! (mais son dernier porno ne m’attire pas. D’ailleurs, est-il sorti?).


Pour en savoir plus sur Inktober with a keybord (Iwak), cliquer ici. A la base il s'agit de produire un dessin ou une ébauche, une illustration, un lettrage, une calligraphie ou une typographie mais comme je ne sais dessiner qu'avec des mots, il s'agira pour moi comme pour d'autres blogueurs de publier en octobre un billet par jour sur le thème défini dans la liste. A retrouver aussi chez Matoo et Estef .


mercredi 4 octobre 2023

IWAK 2023 # 4 Esquive

Cela fait un moment que j’esquive. Ces moments où je devrais dire un peu plus qui je suis à mes proches, où je devrais me révéler. Mais je n’y arrive pas, et suis depuis passé maître dans l’art de l’esquive. Sur mon moi intime, sur mon moi professionnel, sur mon moi tout court. Non pas que je sois hypocrite, je ne le pense pas. Mais, comme « toute vérité n’est pas toujours bonne à dire », j’esquive souvent, par omission. Est-ce lâche ? Peut-être dans certaines situations. Peut-être pas dans d’autres, où j’estime, en me protégeant, protéger aussi les autres et mes proches. J’ai aussi le souci de ne pas mettre les autres en difficulté, et donc ai pris l’habitude d’esquiver parfois certaines réponses à des questions qui pourraient poser des soucis à certain.e.s. 

Ai-je raison ? Permettez-moi d’esquiver.


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mardi 3 octobre 2023

IWAK 2023 # 3 Chemin

 

Tous les chemins mènent à Rome, mais les chemins de la vie et de la destinée ne sont jamais ceux qu’on pensait emprunter. Plus j’avance dans la vie (et dans la sagesse ? Hahah), plus je me rends compte que elle (la vie) ne se déroule jamais comme on l’avait prévu !! Quand j’étais étudiant, je pensais que j’aurais une vie de grand voyageur, habitant aux quatre coins du monde, coureur de jupons effréné avec une femme dans chaque port, et peut-être autant d’enfants, que je deviendrais dentiste, ou danseur (rien à voir!). Le résultat ? Si je voyage pas mal pour mon boulot (et je ne suis ni danseur, ni dentiste!), j’habite en France, et même en province, je suis marié, et j’aime les hommes. Et ceci n’est qu’un exemple de ma vie en général. Mais également, pour des bouts plus spécifiques de ma vie, je me rends compte que rien ne se passe comme prévu.

Que faire face à ça ? peut-être avoir une bonne boussole, pour ne pas se perdre en chemin, à savoir quelques objectifs de vie sur lesquels on se fixe (s’appuyer sur la loi du Droit, plutôt que sur celle du plus fort ; garder de la cohérence ; réduire les sources de soucis pour mettre en valeur dans une même logique tout instant de bonheur, même simple ; ne pas s’encombrer d’inutiles et de superflus (mais qu’est que le superflu?), douter et se remettre en question, se frotter à l’autre (comme le disait Montaigne, mais aussi dans tous les sens du terme « frotter »!), ne pas oublier ni Marc-Aurèle, ni Montaigne ; rester positif, tant que faire se peut ; et certainement quelques autres encore!), le reste n’étant qu’adaptation au Monde, aux imprévus.

J’ai toujours pensé que le désir d’ordre ne pouvait jamais être satisfait, car justement de grands mouvements invisibles (l’Histoire, le Temps) ou tout simplement la Nature ont leurs propres logiques, qui nous dépassent et devant lesquels on ne peut que s’incliner, s’adapter. C’est à Bornéo je crois, que les maison sont construites sur pilotis, pour pouvoir résister aux éventuels inondations et tsunami, qui si ils se produisent, vont juste « soulever » la maison sur pilotis qui flottera sur les eaux jusqu’à retrouver un port stable. J’aime bien cette métaphore pour les chemins de la vie : s’adapter au courant qui passe, flotter sur le désordre ambiant, plutôt que vouloir le maîtriser, jusqu’à retrouver un port d’attache, temporairement.


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IWAK 2023 # 2 Araignée

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J’adore les araignées. Bien rouges, vivantes, qui bavent un peu. Je pense que je n’aimerais pas les entendre crier, quand on les fait souffrir pour notre plaisir à venir. Mais elles sont tellement agréable au palais, tellement raffinées. Évidemment, il a fallu être un peu cruel, éviter que les enfants ou défenseur.e.s de la cause animale à la maison ne nous voient. Je n’ai pas encore ces scrupules, et j’y vais, hardi petit, même si je me dis que quand même, je les fais souffrir.

Une fois bien rouges, après les avoir baignées dans ce bouillon bouillonnant, elles trônent dans mon plat bleu. Ce rouge vermillon vif, sur le bleu , est du plus bel effet. Et ensuite à table…

Sur la Côte Atlantique, on dit que c’est meilleur que le homard (qui est bleu). Je ne mange pas suffisamment de homard (pour cause de prix) pour avoir un avis sur la question. Mais l’araignée de mer, c’est quand même excellent, en plus de permettre un beau moment de convivialité, où il est permis, devant tout le monde, de sucer… les pattes de la bête et nos doigts (à défaut de ceux de nos voisins de table).

lundi 2 octobre 2023

Iwak 2023 #1 rêve

 

Merci à Matoo et à Estef, qui me rappelle Inktober! 

Je vais essayer de relever le defi! 

Comme l'écrit Estef, "A la base il s'agit de produire un dessin ou une ébauche, une illustration, un lettrage, une calligraphie ou une typographie mais comme je ne sais dessiner qu'avec des mots, il s'agira pour moi comme pour d'autres blogueurs de publier un billet par jour sur le thème défini dans la liste". "Pour en savoir plus sur cet évènement international, cliquer ici."

Bon, je suis déjà en retard. Mais je me lance. J'arriverais peut-être à écrire "Araignées" ce soir, c'est le mot du 2 octobre!!

Alors, Rêve!

J’adore rêver.

Parfois, je note mes rêves, car ils m’impressionnent, et me laissent une très forte impression au réveil. J’en ai relaté quelques uns sur ce blog, parce qu’ils m’avaient laissé une profonde impression, telle que en me réveillant, je prenais mon rêve pour une réalité. Ca dure peu de temps. En quelques secondes, la réalité réapparaît, le rêve s’estompe, et parfois disparaît complètement de ma mémoire. Et il ne reste qu’une impression. De bien -être général. Bon, ici, je parle surtout de rêves érotiques, où je me retrouve avec de beaux hommes, dans des situations très sexe. Et très agréables.

Je fais aussi d’autres rêves. Plus communs, dira-t-on. Mais qui me reste marqué profondément. Comme celui-ci où je recevais un coup de poignard dans le dos, et où il me semblait que je passais l’arme à gauche. La grand-mère d’un copain grec , qui interprète les rêves, m’a alors assuré que c’était très bon, que le coup de poignard, c’était de l’énergie que j’allais trouver très bientôt, et que le fait de mourir était aussi bon signe, car signe de vie. J’apprenais ainsi qu’il faut systématiquement interpréter le contraire de ce que l’on voit.

Et puis, comme dit parait-il Freud, seul le rêveur peut interpréter son rêve. Quand quelqu’un te raconte son rêve, tu dois lui poser la question « et pour toi, tu interprètes comment ? Ca correspond à quoi ? » . J’ai un copain qui refuse de raconter ses rêves, il trouve ca trop intime, et a trop peur qu’on décèle des éléments de sa vie intime (ou non intime d’ailleurs).

En ce moment, j’oublie mes rêves le matin. Pas grave.

Tous les soirs, je m’endors en voulant orienter mes rêves. Devinez à quoi je pense en m’endormant, en essayant d’influer sur le contenu de mes rêves ?