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mercredi 22 mai 2024

Cheval blanc sur canapé

J'étais arrivé dans cette très grande maison, genre château19eme siècle, avec façades un peu austères, entourées de briques. Enfin, j'imaginais l'extérieur comme cela, mais étant arrivé de nuit, je ne l'avais pas vraiment vu. Mais l'intérieur correspondait à l'image que je me faisais de ce type de bâtisse. Je suivais mon hôte, dans ces pièces en enfilade, faiblement éclairées par quelques lampes (ou bougies?) disséminées par-ci par là. 

Nous sommes arrivés dans un petit salon , et au milieu trônait un canapé. Était allongé dessus un cheval blanc en peluche, grandeur nature. Mais non, il n'était pas en peluche!! c'était un vrai cheval, qui nous regardait avec beaucoup d'affection. Derrière lui, il y avait un homme, plutôt bien fait, mais dont émanait un truc bizarre, qui ressemblait un peu au marin musclé des pubs de parfum Jean-Paul Gaultier. Il était moins séduisant que le type de la pub, mais en tous les cas très excité!! il m'a littéralement sauté dessus en me demandant direct de coucher avec lui. Son attitude, sa posture ne m'attirait pas. Je déclinais poliment, et il n'a pas insisté. 

Nous avons continué à déambuler dans cette grande maison. Je ne sais pas comment, mais je me suis retrouvé devant Matoo (oui, le fameux blogger), qui depuis le debut était mon guide dans cette maison, je ne l'avais pas précisé. La pièce où l'on se trouvait était plus sombre que les autres. Je n'étais pas trop rassuré dans cette pièce, je ne sais pas pourquoi. Matoo était donc derrière moi, il était en short, et je me suis mis à caresser nerveusement ses jambes, qui étaient donc découvertes. C'était plutôt agréable....

Je ne sais pas ce qu'il en pensait, car là, je me suis réveillé, et suis sorti de mon rêve. 

Je restais très perplexe sur ce rêve, notamment sur le cheval blanc qui trônait dans le canapé, telle une image sortie du monde d'Alice au Pays des Merveilles (je ne sais pas si il y a un cheval blanc, mais ca me faisait penser à cet univers). Et très perplexe sur la présence de Matoo, qui n'est jamais apparu dans mes rêves, et dont je caressais les jambes...

samedi 14 août 2021

Tige de parking

 Arrêt pour se dégourdir les jambes. Les filles sortent, je reste dans la voiture, dormaillant . 

Une voiture se gare à côté. Deux jeunes de 25/30 ans. Mignons. Eux aussi vont sans doute se dégourdir les jambes, boire un café ou fumer une clope. L un ouvre la porte de mon côté et sort. Je devine alors sous son jean une tige énorme. Apparemment au repos. Ou trique du matin? Je ne saurais jamais. 

Je ne sais pas si c’est la chaleur de l été, ou le manque, mais je continue à être omnibulé par les entrejambes, et à imaginer ce que cachent les maillots de bain ou les pantalons…. 

jeudi 5 septembre 2019

Un soleil dans la nuit

On était assis autour d’une table. Il y avait un peu de monde.
Et il était là, comme l’après-midi de la semaine dernière où on avait fait connaissance autour d’une bière, le hasard des tables nous ayant placé côte à côte. Il était toujours aussi lumineux, souriant et enthousiaste. Regard de lumière. Totalement solaire. Oui, un être solaire. Latino-américain, étudiant de 20 ans qui n’hésitait pas à remettre en cause ses choix, il était passé en quelques mois de l’étude des mathématiques pures à la peinture et aux beaux-arts (qui c’est vrai semblaient mieux lui correspondre).
Et là, on se retrouvait encore autour d’une table. Il était assis à côté de moi, et parlait avec passion à celui qui était en face de lui. J’observais. Quand tout d’un coup, je sens quelque chose qui me pique les jambes ; en fait, c’est lui qui me titille les cuisses, discrètement mais sûrement.
Nos regards se croisent. Silencieux, mais compréhensifs.
Je lui dis quand même : « mais tu as tout compris, alors ? ».
« Bien sûr », me réponds il. « Et tu es trop attirant pour que je ne fasse pas un signe. Tu le mérites, et je sais que tu n’oseras pas faire le premier geste vers quelqu’un de mon age. »
Je reste interloqué de tant de lucidité. Et puis :
«  mais aujourd’hui, je m’attaque à celui qui se trouve en face. On se retrouve plus tard ? »
et il me laisse là, témoin de son numéro de charme sur l’autre, numéro dont j’ai déjà été victime.

C’est alors que je me réveille.
Et que je sens encore la sensation de ses doigts sur mes cuisses. Que son sourire lumineux est encore sur moi.
Et je suis pourtant seul dans mon lit.
A repenser à ce jeune Gustavo, effectivement rencontré par hasard la veille, et qui nous avait tellement charmé.