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jeudi 9 janvier 2025

Nouvelle année 2025 et nouveautés

Tout d’abord, une très bonne année à vous tous. Plein de rencontres, de désir, de moments d’échanges, de caresses, de plaisir. Difficile en ce début d’année d’envisager 2025 sereine et tranquille. C’est pourquoi il faut peut-être aujourd’hui se recentrer sur les essentiels, sur ce qui nous fait du bien. 

J’ai retrouvé récemment cette citation de Dostoïevski, « la beauté sauvera le monde ». Souhaitons que en 2025, on puisse encore trouver de la beauté pour sauver ce monde qui semble courir droit dans le mur. On le savait depuis longtemps, notamment en lien avec le réchauffement climatique. Mais aujourd’hui les États-Unis, la Palestine,Ukraine, notre situation politique en France qui devient totalement abracadabrantesque, comme dirait Chirac, qui aujourd’hui fait presque figure de vieux sage! Tout cela incite au pessimisme. Et sans doute pour en sortir, il faut préserver notre intimité, nos proches, nos essentiel. 

Cela fait longtemps que je n’ai pas écrit sur ce blog. Ma vie a changé. Non, je n’ai pas fait mon coming out. Je suis toujours un personnage « respectable », bon père de famille, bon époux, bon copain, et qui aime en secret les hommes. Mais J ai changé de boulot, je suis maintenant dans un environnement qui me convient beaucoup mieux, avec beaucoup de passion et d’enthousiasme. Tant et si bien que je n’ai vraiment pas le temps d’écrire sur ce blog, et je lis vos blogs que très partiellement ! J’en ai pourtant besoin. Je crois avoir écrit sur ce blog un jour qui écrire ici était pour moi une espèce de thérapie. Une manière de partager mes états d âmes,  de mettre des mots sur les questionnements presque existentielle, liés à cette bisexualité qui, parfois me convient, et qui parfois reste difficile à gérer. Mais je vais sûrement écrire un peu plus ces prochaines semaines.

Car je suis aujourd’hui dans une situation que je n’ai pas vécu depuis longtemps. J’ai fait une belle rencontre. Mais qui est totalement irréelle, irréaliste, je dirais presque irresponsable. Avec un beau jeune homme, très sexy, qui n’a certainement pas les mêmes attentes que moi,Mais qui m’a beaucoup touché. 

J’en parlerai plus dans les prochaines jours je l’espère.

Bonne année à vous ! 

samedi 9 mars 2024

Hanté par la bite (4/4)

Il y a plus de monde que tout à l’heure. Et le spectacle est intéressant.

Il s’est assis sur un espace à mi-hauteur, dans la zone du « dieu égyptien », une jambe qui « tombe », l’autre repliée, le pied à proximité de son sexe…

Plusieurs mecs sont à proximité. Un petit attroupement s’est formé , comme un ensemble statuaire antique, perdue dans la moiteur de la buée du hammam.

Je vais m’asseoir à côté de lui, il me fait un peu de place sur sa droite. Sur sa gauche, un mec barbu est en train de l’entreprendre, et de lui caresser le sexe. Il repousse poliment la main aventureuse. Et se retourne vers moi. Nos lèvres s’approchent, se trouvent. Et se goûtent. Il embrasse goulûment, avec une langue dynamique, qui vient fouiller ma bouche, tout comme je fais dans sa bouche. Nos mains se caressent, le torse, les cuisses, l’entrejambe...je prends sa tête dans mes mains, le regarde, et replonge ma langue dans sa bouche. Whaoou, il est phénoménal, ce garçon…

Évidemment, nos étreintes attirent les regards (je me souviens que Quentin Mallet expliquait dans un de ses billets qu’il fallait s’activer dans les saunas, et qu’ensuite, tous les mecs venaient te voir, te tester, tenter de récupérer quelques miettes (ou beaucoup) de cette sensualité masculine). Je sens deux, trois regards, quelques mains qui viennent caresser mon dos. Je repousse gentiment. Je me le garde, ce bel homme ! Lui d’ailleurs fait de même. Je commence à lécher, puis mordiller ses tétons. Il aime bien quand c’est doux. Je continue alors l’exploration de son torse avec ma langue. Évidemment, je vais me retrouver face à son sexe, dur et droit, qui appelle à se faire engloutir dans ma bouche. Je reviens vers sa bouche, et me lève. Je m’assoie sur ses jambes, on se regarde et on continue à s’embrasser. Il me dit qu’il adore ma façon d’embrasser, d’être avec son corps. Comme moi, il vient assez rarement, il habite à la frontière belge. Je me redresse, frotte mon sexe sur son torse, puis, totalement debout, mon sexe est à hauteur de sa bouche. Il a vite compris ce que j’attendais, et ne se fait pas prier. C’est vraiment bon.

Même s’il fait chaud, je ne suis pas incommodé par la chaleur. J’apprécie vraiment ce corps, cette bouche, ce sexe. C’est curieux comme une alchimie se passe avec certains, et pas avec d’autres.

On continue à se prendre soin l’un de l’autre un bon moment. Je suis étonné d’arriver à contrôler mon plaisir, et à ne pas venir rapidement. Je suis pourtant tellement excité!! Lui non plus, il ne viendra pas, ou je ne m’en suis pas rendu compte, ce qui est encore possible. Il finit par quitter le hammam, me laissant à mes émotions. J’en profite pour récupérer un peu.

L’adage de Quentin se vérifie et un ou deux mecs tentent de m’approcher. Je refuse.


Puis, je sors à mon tour. Je déambule, et ne le retrouve pas. Il a sans doute filé. Rencontre éphémère, mais très intense.


Qu’à cela ne tienne, je vais me délasser dans la petite piscine, où j’avais connu aussi dans le passé de bons moments. Il n’y a personne. Et je distingue, en haut, un type plus trop jeune (je dirais plus de la soixantaine), mais très bien foutu et bien conservé, qui me regarde. Il a beaucoup d’allure, musclé, les cheveux gris, presque blanc, taillé courts. Je l’ai croisé plusieurs fois, nos regards se sont croisés aussi, mais je n’avais pas donné de signes prometteurs. Là, je le regarde fixement. Il a bien compris. Cinq minutes après, il est à côté de moi dans la piscine. Comme toujours, on est à côté, mais personne ne fait rien. Mon pied se rapproche alors du sien, il en profite pour se rapprocher aussi, et me caresser le sexe . Je fais la même chose. Il se met face à moi, m’embrasse avec appétit. Je bande fort. Il a bien compris, et emprisonne alors mon sexe entre ses jambes, tout en continuant à m’embrasser. Que vous dire ? Cette position m’excite énormément, je suis prêt à venir. Je lui demande d’arrêter , lui expliquant la raison. Très « propre », il me réponds qu’effectivement, ca ne se fait pas dans cette piscine (je suppose que certains ne se gênent pas pour éjaculer allègrement), et me propose un tour au hammam.

On s’y retrouve alors. Il va directement dans le coin le plus sombre, un peu étroit, où il y a déjà quelques mecs. Il me susurre à l’oreille que c’est « merveilleux ». C’est marrant comme terme, un peu désuet, décalé dans cet endroit. Mais sur le fonds, il à raison!!Très vite, il s’agenouille pour me sucer, avec douceur et sensualité. J’adore. Il se relève pour m’embrasser, se retourne et m’offre son dos, ses fesses. Je reprends alors la scène de la piscine, là où elle s’était interrompue, passant mon sexe sous ses fesses, entre ses jambes. Il souffle un peu bruyamment, mais pas trop. Ca lui plaît. Moi, aussi. Et je ne résiste pas très longtemps. Je me dégage, il me remercie encore pour ce moment « merveilleux ». Je sors me doucher, je me rends compte de l’heure, j’ai un dîner de boulot (je sais d’ailleurs que les deux mecs avec qui je vais dîner sont homos), je dois filer en vitesse.

Moment magique passé à l’Oasis. J’essaierai d’y retourner dès que possible, et plutôt en après-midi, la prochaine fois que je serais à Bruxelles, mais c’est pas évident.


Seule petite ombre au tableau : je me rappelle le soir, dans ma chambre d’hôtel, que je m’étais un peu brûlé la bouche la veille en mangeant des frites (ben oui, on est à Bruxelles quand même!) trop chaudes. Du coup, je flippe sur une possible infection HIV, par de petites blessures dans la bouche (je n’en ai pas, je vérifie, mais un peu de peau arrachée, et pas de sang). Je me dis d’abord que le type n’était peut-être pas porteur. Mais ca m’obsède.

En rentrant, je décide alors d’aller me faire tester. Je découvre que cela n’apparaît pas avant 6 semaines par prise de sang, et au moins 3 mois, avec l’autotest. Whaoouu !! CA m’empêche de dormir. Je ne veux pas contaminer ma moitié : Ca fait donc 6 semaines que je n’ai plus baisé. Et j’en ai profité pour faire un tour à la permanence de Aides (qui est à 300 m de chez moi). Je raconterais ce moment prochainement, notamment ma nervosité à l’idée de pénétrer cet endroit, et de rencontrer quelques copains médecins, que j’imagine tout à fait faire des permanences chez Aides. Ils m’ont en tous les cas rassuré en me disant que les cas d’infections HIV par fellation étaient vraiment très très rares. (je sais que le virus est très volatile et meurt très vite à l’air libre). Mais bon, il existe aussi d’autres maladies transmissibles. On reviendra sur ce sujet.

vendredi 23 février 2024

Hanté par la bite (3/4)

Il y avait pas mal de monde, plutôt âgé il faut dire (on va dire la cinquantaine, voire soixantaine), mais il y avait quand même aussi plus jeune…..

Les vestiaires ne sont pas très grands, un peu vétustes (mais bon, ils remplissent leur fonction!), répartis sur trois espaces, plutôt petits. Il y avait un type qui partait, et on était plutôt serré ! Qu’à cela ne tienne, me voici avec ma serviette autour de la taille, à la re-découverte de ce beau domaine.

J’y retrouve ces statues plus ou moins antiques, certaines des copies, d’autres en marbre (whaouuu). L’espace est toujours aussi vaste, des cabines et une dark room à l’étage, mais quasiment vide. Ce sont les sous-sols qui sont plus intéressants, avec le coffre-fort, le sauna sec , tout en longueur, le hamman à la déco égypto-orientalisante, une petite piscine (où j’avais connu un beau moment il y aplusieurs années), le jacuzzi. Et des douches par-ci par-là.

J’ai un peu froid, donc je file au hammam.

Trois espaces : un assez éclairé, avec une banquette, qui te mène à un second, mosaïqué, avec une statue de dieu (?) égyptien, où il y a deux ou trois mecs, pas tout jeunes, et un troisième espace, en longueur, avec des mini alcôves, très sombre, le genre d’endroit où tu ne passes pas à deux , sans te toucher.

Je m’installe sur l’espace intermédiaire.

Et j’observe.

Il se passe peu de choses. Un type, qui ne m’attire pas, s’avance vers moi, mais n’insiste pas face à mon mutisme. Je me réchauffe peu à peu, mais ce que j’observe n’est pas forcément attirant. Au bout de 10 minutes, je ressors.

Le jacuzzi, qui était plein tout à l’heure est à moitié vide.

J’y rentre , et découvre une eau chaude qui me ravit. Mes collègues de bain s’observent, comme toujours. Moi aussi. Il y a deux types en face de moi, qui se caressent , s’embrassent. Et puis vient s’installer à coté de moi un type d’une quarantaine d’année, plutôt charmant, type légèrement méditerranéen, mais je ne sauris trop dire. Un brun en tous les cas aux cheveux courts.

On se regarde sans se regarder. Nos regards se croisent, s’enfuient. Et puis, ce que j’adore dans les jacuzzis, il répond à mes appels du pied sous l’eau. Ma main caresse sa cuisse, avant de caresser autre chose, ce qui m’oblige à tendre le bras. Il fait de même. On se regarde. On se rapproche, plus facile pour tenir la bite de l’autre, et caresser ce qu’il y a à caresser. Ca dure un petit moment.

Et puis, il se lève, sort du bain, la queue en l’air. Me regarde de manière insistante, et file vers le hammam, en prenant soin de me regarder fixement , en rentrant dans le hammam. Message limpide.

Je sors à mon tour, et vais le rejoindre dans le hammam….

Il y a plus de monde que tout à l’heure. Et le spectacle est intéressant.

Il s’est assis sur un espace à mi-hauteur, dans la zone du « dieu égyptien », une jambe qui « tombe », l’autre repliée, le pied à proximité de son sexe….( à suivre)

 

mardi 30 janvier 2024

Hanté par la bite(2/4): expérience à Bruxelles

 

Suite du précédent billet: 

Tout cela s’illustre tout à fait lors de ma dernière escapade à Bruxelles …. 

Enfin, escapade, pas vraiment, j’y étais pour le boulot. J’adore cette ville, cosmopolite, européenne, où tu entends plein de langues presque inconnues à ton oreille, où il y a du bon chocolat, de bonnes frites, un côté décalé et absurde parfois des habitants, qui sont en général d’une rare gentillesse, et jamais arrogant. Et puis une architecture qui me laisse souvent pantois, entre l’ultra chargé gothique(?) de Grand Place jusqu’aux immeubles Art Deco des années 30, en passant par ces maisons à étage, en briques, avec de grandes fenêtres, derrière lesquels tu aperçois souvent des murs d’un blanc immaculé avec des décos minimalistes, qui m’attirent.

J’avais pas mal de boulot, mais pour une fois, j’étais plutôt dispo le soir, et j’ai pu me dégager deux heures en fin d’après-midi, ce qui est juste ce qu’il me faut pour aller batifoler dans mon sauna préféré de Bruxelles, « l’Oasis » (j’en ai déjà parlé ici, ici, et encore ici et ). Donc , par rapport à mon article précédent, que pensez-vous que j’ai fait ?

- je me suis couché tous les soirs à 2H du matin, alors que je devais partir le lendemain à 8H30, en alternant visites sur sites de rencontres et visionnage de petits films de cul : aucune rencontre sur les réseaux. Personne n’est dispo.

- sur les conseils de Estef je suis allé faire un tour à l’Homoerectus. Première fois que je rentre seul dans un bar gay. Ce n’est plus le lieu qu’il décrivait ici. Apparemment, déplacé à quelques mètres du site « historique » (je suis souvent passé devant par le passé, sans jamais osé y entrer). Peu de monde, pas vraiment un lieu de rencontres, plutôt un lieu gay (et c’est très bien que ca existe)

- et finalement, escapade au sauna…


Avec l’inflation, la hausse du coût de l’énergie, les prix ont beaucoup augmenté à Bruxelles (salaires et loyers sont indexés sur l’inflation). Les restaurants sont beaucoup moins abordables qu’à Paris. Quant aux saunas, le prix d’entrée est de 27 ou 28€, avec des exceptions un jour par semaine, où il baisse de 3 ou 4€. J’en connais deux : le Macho, le plus cher, qui ne m’avait pas enthousiasmé la seule fois où j’y suis allé. En revanche, l’Oasis est je pense un des saunas que je préfère (voir les liens vers mes anciens posts dans le second paragraphe de ce billet) . Il est situé dans une grand hôtel particulier, fin 19eme je dirais. On se croirait chez un collectionneur bourgeois, avec un salon très bourgeois, des moulures au plafond, de très belles photos de mec en noir et blanc, bien encadrées, des couloirs un peu labyrinthiques qui t’amène dans un beau jacuzzi, un hammam oriental, un long sauna très chaud (la température), des espaces répartis sur plusieurs niveaux, une salle coffre-fort où se trouve un sling (ca me fait marrer, ce lieu et sa nouvelle utilisation !), d’autres salons dans les caves, moins bourgeois donc, des sculptures antiques (des copies), d’autres statues en marbre (des vraies). Il y a parfois de petits courants d’air, mais globalement, c’est un bel espace où on se trouve bien. J’y suis allé le second soir (un mercredi où c’était moins cher), mais je suis arrivé trop tard, à une heure de la fermeture. A ce prix là, je me suis replié sur un cornet de frites, et ma chambre d’hôtel, avec mon écran de portable.

J’étais moins déçu quand je me suis rendu compte que je risquais d’être dispo en fin d’après-midi du lendemain. Ce qui fut le cas, et je n’ai pas regretté.

Il y avait pas mal de monde, plutôt âgé il faut dire (on va dire la cinquantaine, voire soixantaine), mais il y avait quand même aussi plus jeune…..

lundi 8 août 2022

le corps qui vieillit

Bains de mer en Bretagne. Je retrouve mon frere , de 10 ans mon ainé. Pas vu depuis un an, cause confinements multiples. Et on n a pas été souvent tous les deux en bords de mer. On ne passe plus nos vacances ensemble. Et on se voit très rarement. On n'est pas fâché, mais on n'a vraiment pas les mêmes façons de voir le monde.

Il est en maillot de bain. Je découvre son corps vieilli, son petit ventre, sa maigreur. Je m'imagine comme ca dans 10 ans. Ca me déprime !

Et me remotive pour reprendre sérieusement la course à pied, la natation, des exercices de musculation (notamment du ventre), le yoga...et dès maintenant. 

Retravailler ce corps comme l’indique Estef ici http://estefou.blogspot.com/2022/08/glanes-53-je-peux-me-brosser.html?m=1

vendredi 5 août 2022

Florence

 

Non, ce n'est pas le prénom de ma bien-aimée. 

C'est juste mon Premier déplacement « européen » depuis le début du covid. Je ne sais plus voyager, je ne sais pas préparer mon déplacement, j’oublie plein de choses, je suis stressé. 

Curieux quand même, moi qui suis plutôt voyageur et aussi d’humeur vagabonde.

Et première fois à Florence : quelle ville magnifique !!

Et des statues de mecs nus à tous les coins de rues. Les femmes en pierre sont plus rares. Peut-être dans les musées, pour protéger nos regards concupiscents ? En tous les cas, mes regards concupiscents sur ces bites épaisses, mais plutôt courtes, ont réveillé mes désirs. Les italiens goûtent-ils plus les hommes que d’autres nationalités ? Je n’en sais rien, mais c’est sollicitation à tous les coins de rues ! J’adore !

Mon hôtel, choisi au hasard, est à 300 mètres du seul sauna gay de la ville. Un hasard ? Je ne sais pas.. mais quelle rage de savoir qu’il ferme à 20h, et que je ne peux y aller faire un tour !

Reprise des voyages, je produis du CO2, je consomme trop d’oxygène, mais pas ce genre masculin, qui reste pour moi comme mon oxygène intime. Un peu sur ma faim ces derniers mois.

 

PS: article écrit il y a deux mois...je publie quand même, histoire de reprendre l'habitude... et rajouterai une photo plus tard

dimanche 6 février 2022

Regards dans mon rétroviseur!

 En écrivant l'article précédent, et en recherchant d'anciens billets, j'en ai relu certains. Je suis étonné par le nombre!! Whaoou, je me trouve prolixe au final! 

Je suis aussi étonné par le nombre de billets où je dis que "je n'ai pas le temps d'écrire", "je suis débordé", "je n'ai plus de désirs", "je recherche du sens", "je craque, j'en ai marre". Je vais essayer d’arrêter d'écrire ce genre de choses (surtout:  "je n'ai pas le temps d'écrire", "cela fait longtemps que je ne suis pas venu sur ce blog"), j'ai l'impression de me plaindre trop souvent. Et ca n'apporte rien!

Et au final, je me dis que j'ai pas vraiment progressé, si je dis la même chose depuis le début de ce blog. Toujours en recherche de sens, et de plus de temps pour écrire! 

Bon, il est peut-être temps ou de prendre des résolutions et de s'y tenir, ou d'assumer que la vie n'est pas si simple, et qu'on ne fait pas toujours ce qu'on aimerait faire, pour diverses raisons, bonnes ou mauvaises.

jeudi 3 février 2022

Nocturnes

Il y a eu deux moments:

Le premier, j'étais allongé, au milieu de plusieurs corps, endormis, nus, masculins... c'était la pénombre... En changeant de côté, ma bouche s'est retrouvé devant son sexe, qui avait une forme un peu différente que celle que je lui connaissais: large à la base, fine à son extrémité, comme une espèce de pyramide. C'est quand même curieux d'avoir une bite en forme de pyramide, même un peu allongée, non? 

et puis, je ne me souviens plus, sauf que il me restait un sentiment de "pas terminé", une certaine frustration peut-être? je ne sais pas...en tous les cas, mes attentes n'avaient pas été satisfaites..

Plus tard, c'est avec F.. que je me retrouvais. On était à poil, allongés dans la pénombre. Ma moitié dormait à l'autre bout de la chambre. Comment on en était arrivé à cette situation, impossible de me souvenir, mais être tous les deux couchés sur un même lit, côté à côte , à poil, à quelques mètres de ma moitié, c'était franchement inhabituel. Voire totalement inimaginable! Je bougeais un peu, il ne dormait pas. Je me suis alors rapproché de son long sexe, que je n'avais pas touché depuis la fin de notre adolescence. C'était curieux comme sensation. 

Et de nouveau, je me réveille. En vrai. Je n'avais pas rêvé de lui depuis des années, même si je le revois maintenant beaucoup plus souvent, mais que l'on n'a jamais reparlé de nos ébats de cette période. J'ai même l'impression parfois qu'il les a totalement occultés, effacés de sa mémoire. Je n'ose pas lui en parler. Pour l'instant, pour moi, ca occupe mon sommeil. C'est plutôt agréable.

lundi 31 janvier 2022

Emotions

 

C’est sans doute la période, le Covid, le télétravail de nouveau, mais je suis d’une hyper sensibilité, ce qui a du bon, et du moins bon !

Pour le moins bon, je suis très irritable, ce qui n’est pas mon tempérament habituel : je suis plutôt d’une extrême patience, estimant que à l’agressivité, ou à l’énervement, il faut répondre à l’inverse, c’est à dire avec calme et sérénité. En ce moment, je réagis au quart de tour, et suis plutôt le premier a montré mon agacement, surtout avec mes proches. Peut-être les effets du télétravail, où je me retrouve au quotidien H24 avec mes proches ? Ou est-ce autre chose de plus profond ?

Pour le bon, je suis très facilement ému, en regardant un paysage, un beau coucher de soleil (Matoo, on a presque les mêmes!), au cinéma, au théâtre, au concert. Je me suis vu pleurer à écouter en concert le trio n°2 de Schubert (vous savez, un des morceaux de la BO de Barry Lyndon!). Je ne sais pas si c’est le fait de retrouver des salles de concert, avec du vrai public, avec de vrais musiciens. Ca m’a déchiré le cœur ! Et ca m’a plu !  et idem pour d'autres morceaux: je fonds, je craque...

samedi 11 décembre 2021

Sans queue, ni tête (11)

 

**Compliqué d’écrire en ce moment. Enfin, cela fait un moment que je n’y arrive pas. J’ai voulu me lancer sur "Inktober with a keyboard", mais avant que je trouve la liste de mots, j’avais déjà pris des jours de retard, et je n’ai pas pris le train en marche.

Et puis, entre le boulot, la famille, les sorties, les copains, je n’y arrive plus. Même pas le temps de faire des rencontres. Je ne sais pas si c’est avec l’age, ou si c’est parce que je veux tout faire en même temps, mais j’ai l’impression d’être toujours en surchauffe ! Meme si je me ménage des plages de tranquillité, mais trop peu !

Je dois etre aussi un peu déprimé. Le climat anxyogène dans lequel on baigne y est certainement pour quelquechose, entre virus, Zorglub (référence d’une génération apparemment, je ne comprenais pas pourquoi ce n’était pas sorti, mais je pense que c’est finalement daté!), discours creux de nos politiques, postures incohérentes (le mot est faible) de notre Pdt aux Emirats, réchauffement, etc.….J’ai vraiment perdu de l’énergie !

**Pas eu, ni pris de nouvelles de Alvaro. J’ai failli le revoir, et ca n’a pu se faire au dernier moment. Et je ne suis pas revenu à Paris depuis, du moins avec une plage de temps suffisante pour le voir. Il m’a en fait mis devant mes réalités, mes (non) choix, avec une simplicité désarmante, qui me fait reconsidérer ma relation avec les hommes notamment. Tout un ensemble qui fait que je passe beaucoup moins de temps sur les sites de rencontres (j’y vais quand même, mais très peu. J’ai aussi pris conscience du rapport temps passé/ rencontres qui n’est vraiment pas favorable!). Et si je suis allé une ou deux fois au sauna depuis septembre, je suis plus un spectateur, bien au chaud dans les vapeurs, qu’un acteur de ces lieux humides. 

Je ne sais pas si c’est lié au Covid, mais je suis aussi beaucoup plus prudent sur mes pratiques : j’ai peur de choper un truc.

**en relisant ce texte, j'éclate de rire! On dirait que je suis totalement dépressif!!! C’est pas très stimulant tout ca, mais c’est pourtant l’humeur du moment, qui peut expliquer mon silence sur ce blog. J’ai pourtant des choses que je souhaite partager, et souvent envie d’écrire, mais je ne prends pas le temps.MAis je vais bien quand même, ne vous affolez pas!


**Sinon, j’ai revu avec un grand plaisir sur Arte « Plaire, aimer et courir vite » de Ch.Honoré, que j’ai vraiment adoré de nouveau. Très subtil et fin, avec un Pierre Deladonchamp que j’apprécie de plus en plus, et notre Vincent Lacoste, tout en fraicheur et spontaneité ! Je vous recommande !

mercredi 15 septembre 2021

Le destin, c'est quoi?

 La vie est faite de coïncidence et de hasards. Mais est-ce vraiment des coincidences? provoque-t-on le destin? le hasard? ce qui "doit" nous arriver? 

Cet été, mon esprit a été étrangement happé par Alvaro, ce bel homme rencontré dans un sauna parisien, il y a deux ans je crois, et qui m'avait beaucoup impressionné et touché (dans tous les sens du terme), et dont j'avais perdu le numero de telephone, suite à un bugg de mon téléphone. Il m'avait tellement hanté que j'avais produit ce petit haïku, reflet de mon état d'esprit estival. 

Je suis retourné récemment à Paris. Première fois depuis mars 2020. Première fois que je reprenais le train aussi. Curieuse sensation de retrouver ce "monde d'avant", la foule, les activités quasi normales, sauf que en milieu fermé et parfois en milieu ouvert, les "gens" portent des masques, et les terrasses de café ont colonisé les trottoirs, pour mon plus grand bonheur.

Toujours est-il que étant à Paris, je n'ai pu m’empêcher de trouver quelques heures pour trainer au sauna...avec le secret espoir de retrouver Alvaro.

Le sauna était plein. Rarement vu autant de monde. Et autant d'activités. Comme à mon habitude, j'ai fait mon petit tour, et à l'un des étages, j'aperçois un type qui lui ressemble. Je le fixe, mais il passe devant moi sans me voir. Peut-être pas lui.

Plus tard, installé dans le hammam, observant ce qui s'y passe, je le revois apparaitre. Il va s'installer au fond. Il est à 3 metres de moi. Je le fixe au travers de la vapeur assez épaisse. Je ne sais pas si il me voit. Il est allongé. 

Tout d'un coup, il bouge son corps, s'étale un peu plus. Il rampe par "à coup", rapprochant son corps de moi. Au bout de quatre ou cinq "à coups", son pied est proche de mon corps, effleurant ma cuisse. 

Plus d'hésitation, je commence à lui caresser la cheville. Il répond immédiatement à ma caresse. Peu à peu, on se retrouve en corps à corps, nos bouches se sont trouvées et le reste aussi...au bout d'un moment, je lui glisse dans l'oreille " je crois que l'on se connait"..il semble ne pas entendre, et préfère se concentrer sur nos corps...J'ai très chaud, je sors. Il me suit, on se retrouve sous les douches, puis au sauna sec....Très beaux moments de belle sensualité.

Et puis on se retrouve dans le jacuzzi et on discute. Il a une parole incroyable: " je crois avoir la mémoire de ton corps. On s'est déjà rencontré". Je confirme et lui rafraichis la mémoire. Cela lui revient petit à petit. 

Et tout ce qu'il dira par la suite me touchera profondément... je raconterais peut-être plus tard, mais il m'a fait chaviré, ce bel hidalgo. 

En tous les cas, j'ai récupéré son 06...(et il avait toujours le mien) il pourrait passer par chez moi;  je l’appellerai la prochaine fois que je monte à Paris, pour un sauna, un verre, un repas, une expo? ou autre?

vendredi 27 août 2021

Retour au sauna

 Me voici de retour de vacances d été : une vraie coupure, comme je n ai pas fait depuis longtemps. J ai même oublié mon code d accès à mon mail pro (mais pas à ce blog!), à mon compte en banque en ligne ( plus grave), et je croise des collègues, pas très proches, mais dont j ai totalement oublié le nom!!! C est grave ! 

 Le retour est donc un peu difficile , beaucoup de mal à me motiver ! Mais depuis un bon moment, je pense à mon sauna, qui est a 300 m de chez moi, qui rouvrait le jour de mon départ en congés ! Je pensais y aller dès mon retour, mais compliqué avec ma petite famille … cet après-midi, corvée de rangement de mon bureau, où il n y a personne, j ai craqué et j ai pris deux heures pour y faire un tour ! Pas très sérieux, mais les hormones me travaillent! 

Quel bien ça fait !! Privé de sauna depuis l automne, privé aussi de mecs très peu réactifs et peu présents sur les applis, je suis littéralement en manque! Mais je sais quand même me tenir, et je ne fais pas n importe Quoi !

Donc, pour entrer, tu montres ton pass sanitaire , je m y suis plié, en espérant que les logiciels ne gardent pas de traces de mon passage ! 

Ensuite, pas de masques obligatoires , et je retrouve un sauna comme avant, avec quelques rénovations faites pendant le confinement qui font de ce sauna un sauna encore plus nickel! Le top des top des divers saunas que j ai pu expérimenter! 

J étais inquiet de la fréquentation d un vendredi après-midi d août : c était plutôt honorable, une bonne vingtaine de mecs, peut-être plus. Bon, je n ai pas vraiment trouvé mon bonheur (un type magnifique, qui n arrêtait pas de me sourire, m a échappé au dernier moment avec un mec plus vieux que moi, j étais vert ! Pas assez rapide!) 

Mais j ai apprécié de retrouver les odeurs de sauna, mélange de produits particuliers de nettoyage et d huiles essentielles, de retrouver les vapeurs humides du ham man, les bulles du jacuzzi et les mains baladeuses sous l eau, un vrai plaisir ! Et puis de pouvoir contempler et déambuler au milieu de ces corps, avec juste une serviette autour de la taille, c est top!

J ai prévu d y retourner en septembre. 

A suivre. 

jeudi 15 juillet 2021

Sans queue, ni tête (10)

 Pas écrit depuis longtemps. Ce billet sera peut-être un peu décousu. Peut-être me faut-il  remettre  un peu d ordre dans ma tête? Ou peut-être pas! 

** Je relis mon dernier billet , du mois d’avril ! J indique que j aimerais tenir une espèce de chronique régulière de ces temps de confinement, pour ne pas oublier … bon, ça n a pas fonctionné. Pas trouvé le temps, ou la volonté? 

** On traverse une drôle d’époque, des moments bizarres, ce n est pas très original d écrire ça. Ces trois derniers mois, j ai l impression de ne pas avoir soufflé une minute. Bon, j ai pris quelques week-ends par-ci, par-là. Mais , la plupart de mon temps a été occupé par le boulot, les visios sur Zoom, la famille proche, un peu les copains ( mais comment on fait pour dîner avec eux avec le couvre-feu à 19h?), quelques lectures totalement éparpillées ( des articles de journaux, le premier tome de « la recherche du temps perdu »- il porte bien son nom, ce livre, aujourd’hui ! ), heureusement quelques blogs ( Matoo, Estef et quelques autres …) qui m ont permis de garder mon esprit ouvert ! Tout ça pour dire que je ne suis pas arrivé à écrire sur ce blog: pas le temps, et peut-être pas trop envie, et peu de choses à partager ? 

Donc aujourd’hui, je ne ferais pas de promesses sur la régularité de publication des prochains billets. On verra . 

** Pour l instant, je suis enfin en vacances, depuis samedi dernier. Je dors comme jamais, profondément. Je me rends compte que je récupère une année finalement plus stressante que ce que je pensais, plus remplie par le boulot, et moins par la créativité. J espère que l année qui viendra sera plus épanouissante ! On fera tout pour !  Pour moi d’abord, et mon équilibre. Pour mes proches. Et pour les quelques lecteurs de ce blog, bien sûr! 

** Et puis je vais continuer à courir! J avais repris au printemps. Je cours presque un jour sur deux 8 km dans la ville, ça me fait un bien fou, je me vide la tête , j’écoute les podcasts d Augustin ( Trapenard… je l adore!), je traverse un petit bois où je me fais des frissons type «  l inconnu du lac »( je raconterais), je fais disparaître mon petit ventre …. 

** Le jour de mes vacances, le sauna à côté de chez moi rouvre ! Pas eu le temps d y retourner . Ça me manque vraiment! Ça sera pour la mi août , en espérant que les mesures sanitaires ne vont pas les contraindre à refermer? On verra. Et faudra-t-il montrer son pass sanitaire à  l entrée ? Dévoiler mon identité et mon jardin secret ? Oui, je le ferais sans doute, mais je ne cache pas que cette dérive de contrôle sanitaire, prétexte à des incursions dans nos intimités, ne me plait pas du tout. Je me rends compte aussi que pour voyager, je dois donner des détails sur les adresses où je vais, donner mes coordonnées sur Airbnb,et tout ça m inquiète. Je sais qu’avec nos paiements par carte bleus, avec nos téléphones, nous sommes déjà pistés (et aujourd’hui , sur Google ou autres sites , je désactive systématiquement tous les cookies non indispensables). Mais j ai l impression que la dérive sécuritaire est en train de gagner du terrain.

**Edgar Morin a 100 ans, et toute sa tête. On l a peut-être un peu trop entendu, mais sa parole fait du bien. Il professe l Amour dans toute chose. J aimerais bien pouvoir vieillir comme lui. Et me dire que j ai encore beaucoup de temps pour réaliser pleins de projets, tout en entant que chaque journée qui démarre est peut-être ma dernière. Une façon de préciser nos essentiels !  


mardi 6 avril 2021

Sans queue, ni tête (9)

Cela fait longtemps que je n’ai écrit sur ce blog. Tout va bien, mais très occupé entre boulot, famille, rêveries qu’on essaye de maintenir, activités diverses et variées. 

C’est idiot, j’ai plein de sujets de posts, et maintenant, j ai tout perdu et ne sais plus quoi écrire . 

Je suis dans un cabinet médical, pour une broutille, peu importante au vue de ceux/celles qui sont en réanimation. Le médecin a plus d une heure de retard, je craque. La salle d attente est assez pleine, j entends le médecin de l autre cote de la cloison qui hurle sur quelqu un qui a apparemment le Covid. Résultat : je flippe, alors que jusqu a aujourd’hui, je vis ça plutôt avec distance, respectant les gestes barrières et évitant les groupements. La, je me sens pris au piège . Bon je réalise au bout d un moment qu elle parlait au tel. Me voilà rassuré ... 

Elle  sort de son bureau pour envoyer un fax. Je croyais que ça n existait plus, à l heure d internet !!

Quelle connerie ce virus,  quand même ! Ça rend tout le monde debile et irrationnel. Et ça rétrécit nos horizons. Depuis dimanche, pas plus de 10 km. Mais autour de moi, presque tout le monde « se fait » des attestations... 

En allant acheter du vin chez le caviste du quartier, il blaguait en disant qu il était « commerce essentiel »,  reflet de la culture française. Il n’a pas tort! Mais on aurait fait comment , sans vin, pendant les confinements ? Ça aurait encore plus râlé que pour le livre ! 

Il me disait que pendant le premier confinement, il était aussi ouvert, déjà classé « commerce essentiel ». Vous vous en souvenez ? Moi non! C est fou comme on oublie! Du coup, je pensais écrire tous les jours mon vécu du confinement, pour me souvenir. Je ne sais pas si je le ferais ici, car je partagerais bien avec mes proches ( qui me connaissent sous un autre pseudo...). A voir. Mais est-ce que je vais y arriver ? Vu que cela fait bien deux mois que je n ai pas écrit ? 

Le livre: vous arrivez à lire des bouquins en ce moment ? J ai beaucoup de mal. A défaut de papillonner dans les bras des hommes, je papillonne dans la lecture : romans, revues, études, internet, blogs évidemment... et puis réseaux de drague , mais là, c est résultat zéros : soit c’est dû au Covid, soit je suis trop vieux, soit je ne sais vraiment pas faire ma promo ..  pourtant le copain Dyonisos trouvait sympa la photo de mon corps, même pas suggestive ( et moi j adore la sienne, posture très fière , le sexe brandit en avant, photo qu il n aime pas ...). 

J ai aussi  voulu tester les lieux de drague de ma nouvelle ville .., je vous raconterai. 

Rien d excitant , n est-ce pas, en ce début de troisième confinement, qui n’en est pas un ! Mais bon, c’est conforme avec le titre : sans queue, ni tête . 

jeudi 28 janvier 2021

Signaux faibles

 Effets du couvre-feu et du semiconfinement actuel qui oblige à garder les lieux de rencontres fermés, il est plus difficile de faire des rencontres, coquines ou non d ailleurs. Et les applis sont moins fréquentées il me semble . Du coup, je me mets à imaginer plein de choses à partir de petits détails observés chez l un ou l autre . 

Par exemple, j ai un très bon feeling avec un partenaire professionnel, qui bosse beaucoup sur les organisations . Je le contacte à chaque fois que je suis un peu en difficulté, et il a toujours les mots et idées qu il faut pour me redonner de l énergie. En plus, il est plutôt mignon. Et je sens ce je ne sais quoi qui me dit qu on a peut-être les mêmes goûts.... mais est-ce vraiment le cas ? Je l ai trouvé  sur LinkedIn, et il like ou commente  nombre de mes posts hebdo. Je me sens plus complice avec lui . Et j attends son like  a chaque fois! Mais bon, je ne peux pas encore lui proposer une bière , et plus si affinités. Et puis, ça ne veut rien dire , en fait, ces likes!je me fais des idées?! D ailleurs, je me demande toujours comment je pourrais repérer les mecs en recherche de mecs a mon boulot. Avec le télétravail, les bureaux sont presque vides , on pourrait envisager des rencontres , non? 

Autre presque rencontre ? l’autre jour, je rentre du boulot, je suis à 3 min de mon domicile, à pied . Il doit être presque 18h, peu avant le couvre-feu. Il pleut. Je croise un type qui rentre de faire son jogging . Mon regard se fixe spontanément (!) sur son bas-ventre , que moule son pantalon serré de jogging, et qui laisse deviner des volumes intéressants. Je ne sais pas si mon regard était trop insistant, mais il me lance un grand «  bonjour » avec un grand sourire, sans masque, alors que je suis moi-même masqué. J ai été tellement surpris, que le temps de réagir, il avait disparu. Du coup, je vais essayer d aller courir dans le quartier à cette heure là, même si pas évident du fait de ce couvre-feu. Et je m interroge encore sur la signification de ce bonjour. Je me fais des illusions? Ou je peux avoir bien compris? 

En attendant, je pars courir. Au minimum, j entretiens et mon corps et mon mental. Au mieux, je rencontre de nouveau le beau jeune homme. 

jeudi 14 janvier 2021

2021??

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lundi 23 novembre 2020

On était dans un grand parc


On était dans un grand parc. Il devait être midi ou début d’après-midi, car le soleil était fort. Il y avait Jérôme, une femme d’un certain age que je ne connaissais pas, sans doute une guide, et moi. J’avais senti dès notre première rencontre un »truc » avec Jérôme. Le courant était passé très vite, tu sais, cette espèce de complicité qui arrive tout de suite, où tu n’as pas besoin d’expliquer quoi que ce soit, où on se comprends tout de suite, on a les mêmes codes, les mêmes réactions au monde. Ca ne veut pas dire pour autant que c’est le « gaydar » qui se met en marche, non. Juste une connivence d’abord intellectuelle, et surtout immédiate. Et parfois, il peut y avoir plus.

Je ne sais pas ce qui s’était passé avant, mais on était là, dans ce magnifique parc. Nous marchions côté à côte, et Jerome m’enlaçait, ses deux bras autour de mes épaules. Il faisait chaud, et il n’hésitait pas à passer ses mains sous ma chemise. L’effet était assez immédiat je dois dire. On était prêt à s’embrasser, mais la vieille guide nous gênait un peu. Elle n’avait pas l’air pourtant choqué par le spectacle de ces deux hommes en couple. Elle souriait du coin de la bouche, d’ailleurs, avec un air complice et coquin.

Et puis, on est arrivé sur ce lieu magique : un grand espace carré , avec de grandes fontaines qui dégringolait des quatre coins, les eaux se retrouvant en contrebas dans un bassin carré. C’était de style assez classique, bien ordonné. Les chutes d’eau étaient bien canalisées. Et l’eau sortaient de quatre sculptures en cuivre, avec ce cuivre oxydées par l’eau , de couleur verdâtre, mais qui avec la lumière de cette journée, avait des reflets émeraude magnifiques.

Je fus saisis d’admiration. Et Jerome me disait : « mais je savais bien que ca te plairait. Mais comment tu ne connaissais pas ? ». Et moi de lui répondre : «  mais je ne connais rien à la Roumanie, c’est la première fois que je viens !. Une chance que tu y sois aussi ».

Puis la guide disparut, et nous nous retrouvâmes dans un grand bâtiment, tout en verre, style « Grand Palais » à Paris. Nous étions seuls, et nous avons commencé à aller plus loin dans nos échanges corporels. Quand….


Mon réveil fut difficile. Mon sexe était dressé et dur comme de l’ébène. Je gardais à l’esprit l’image de Jérôme, en train de me caresser, ce collègue indirect de travail, avec qui j’ai effectivement une certaine complicité, même si on a dû se rencontrer trois fois dans notre vie. Mais avec toujours autant de connivence.

Je ne sais pas si Jérôme a déjà mis les pieds en Roumanie (ben oui, il n'est pas roumain!). En tous les cas, moi, jamais. 

Et en relisant, je me dis que le confinement doit expliquer ce rêve, où tout est interdit par le confinement:  se balader dans les parcs sans masques, de voyager en Roumanie,  de rencontrer Jerome qui travaille à plus de 1000 km de chez moi, de rencontrer un mec (quoique...)

ArtSpecialUNESCO - Villa d'Este a Tivoli


mercredi 18 novembre 2020

Sans queues ni têtes(8)......confinées évidemment

Difficile d’écrire ces derniers temps. Beaucoup de boulot,des activités nombreuses. Impossible de trouver quelques moments de tranquillité, en solitaire.

Et puis le reconfinement est arrivé. Curieusement, j’ai l’impression d’être encore plus occupé, et de bosser encore plus. Je m'occupe plus(+) de mes proches , ce qui est une bonne chose. Et pourtant, je n’ai plus à me déplacer jusqu’à mon boulot. Mais en même temps, il faut sortir quand même, masqué évidemment, pour bouger son corps, faire du sport, s’aérer les neurones.

Besoin indispensable.

J’ai l’impression que mes neurones fonctionnent moins bien. J’ai du mal à retrouver les noms. Bizarre ? Par exemple, depuis cet été, je voulais écrire un post sur « A single Man » avec Colin Firth, film revu cet été, et qui m’a beaucoup touché. Cette nuit, impossible de retrouver le nom du film, de l’acteur. Heureusement, je me souvenais de Christopher Isherwood, l’auteur du livre dont le livre est inspiré. Tout n’est pas perdu pour mes neurones, alors ? Un effet du nouveau confinement ? ou l'âge et ses turpitudes? Je ne sais.

Curieux ce second confinement. J’ai fait un déni pendant plus d’une semaine. Même si je restais en télétravail chez moi, je ne voulais pas trop y croire. Mais on y est quand même finalement. Moins sympa que le premier. Plus de surprise, moins d’étonnement, le temps n’est pas aussi beau (mais il est encore beau pour un mois de novembre), pas d’oiseaux en accouplement à observer, plutôt des feuilles qui tombent , dans le tourbillon du vent.

Peu de temps dispo donc . Moi aussi, je râle contre les librairies fermées (le Gouvernement a je crois raté une belle occasion de se refaire un peu de popularité), mais je n’ai pas le temps de lire un bouquin !!! Proust attendra encore un peu...Par contre, je suis avec intérêt le Quotidien du coquin Yann Barthès. Pas tous les jours mais souvent. Inégal, mais sens critique et moqueur aigü, impertinent comme il faut, à l’esprit mal tourné comme j’aime (enfin, pour moi, c’est plutot bien tourné en fait). J’adore. Plus quelques bons films ou séries à la télé. Et la lecture de quelques blogs qui restent toujours actifs, et que je suis avec intérêt !!! merci Matoo, merci Estef entre autres !!

J’étais parti pour vous raconter ma dernière sortie au sauna la veille du confinement. Ca sera pour plus tard. Comme « A single Man ». Et comme la seconde nuit que j’ai passé avec l’amant parisien retrouvé en septembre. Comme la découverte de courts gays de François Rechenbach. Et comme d’autres encore à venir.


jeudi 3 septembre 2020

Rencontres au temps du Covid (2/2)

 Fond d'écran : eau, chambre, Apocalyptique, masque, relaxant, piscine,  bulles, Nikon, arrière, russe, salle de bains, Désaturé, tuile, une  baignoire, nu, angle, gaz, fille, loisir, homme, D7000, Selfie, sol,  photographier, mâle, muscle,

Dernier point, les saunas. Grande interrogation. Que vous-dire ? Que ca me manque beaucoup !!! J’avais vu que le sauna près de chez moi avait rouvert courant juin. Impossible sur leur site de voir quel protocole ils ont dû mettre en place. Vu qu’ils ont profité du covid pour faire des travaux, je suppose qu’ils ont prévu de nouvelles modalités? Après un tel été de « privations », je suis donc allé faire un tour.

Que vous dire ? Que c’est un mélange de précautions du "nouveau monde" et de normalité du "monde d’avant".

Quand tu arrives, on te prends la température au front. Si tu payes en cash, il y a une machine qui avale ton billet ou tes pièces, et le type à l’entrée ne touche pas l’argent. C’est déjà bien. Après, je lui demande quel est le protocole (j’avais lu sur un article du SNEG je crois que en théorie, tu mets tes vêtements dans un sac individuel jetable, que tu poses dans un casier je suppose ; que la douche est obligatoire avant l’entrée dans le sauna, que dans les espaces de circulation, tu mets ton masque, dans les espaces humides, tu peux l’enlever, et en cabine, tu fais comme tu veux). Il me réponds que effectivement, tu dois mettre le masque dans les espaces de circulation et pour le reste, et bien , tu fais un peu comme font les autres….

Donc, je rentre.

Les vestiaires et casiers : ca n‘a pas changé (après, je peux supposer qu’ils alternent l’utilisation des casiers, il y en a bien 150 (j’ai le numéro 115), et je n’ai jamais vu 150 personnes dans ce sauna). Une fois ma serviette autour de la taille, je rentre dans le sauna. Pas d’indications de douches obligatoires. Mais effectivement, tout le monde est masqué. Ca rajoute peut-être un peu de piment ? Enfin, je trouve pas ca hyper sexy. Peut-être qu’on regarde plus les corps ? Mais on les regarde tout le temps les corps des autres, dans ces endroits.

 

Je file quand même me doucher. Je pose ma serviette sur une patère, et accroche mon masque en-dessous, en me disant que celui qui a posé son masque avant moi, si il est porteur…..Je file au hammam, et pose à l’entrée, comme pour la douche, masque et serviette, avec la même réflexion que sous la douche. Dans le hammam, je me rends compte des bénéfices des travaux récents : la mosaïque n’est pas déglinguée par endroits, la vapeur arrive par vagues toutes les dix minutes environ (les dernières fois où j'étais passé, c'était plus ou moins chaud...), embrumant totalement l’espace de cette vapeur épaisse, où on ne peut que deviner les silhouettes. J’adore ! Une bande lumineuse est à hauteur des têtes, qui joue toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, donnant parfois une lumière crue, puis une lumière plus sombre, propice aux rapprochements ; J’adore !. Même si aucun rapprochement ne se manifeste…pendant que je suis dans le hammam, je pense à ma serviette et à on masque : où les ai-je posés ? Et si un mec se trompe et prends mes affaires, je serais obligé de prendre le matériel d’un autre ? Je réfléchis bien, et me souviens que je les ai accrochés au premier porte-serviette en entrant. Je les retrouverais à la sortie, mais ça m’a effleuré l’esprit un instant.

Je file au sauna sec. Plus calme. Plus tranquille. Pas de problèmes.

Idem au jacuzzi, où évidemment, la distanciation ne peut être respectée. Mais avec tous ces produits nettoyants désinfectant dans l’eau (et d’ailleurs dans tout l’espace du sauna), je ne pense pas que je puisse craindre ici le covid. Ni même d’autres saloperies. Je me trompe ?

Je file ensuite dans les espaces de circulation, et l’espace type back-room, disons ce petit espace dans le noir, où on déambule à la recherche de corps, sans jamais oser les toucher. C’est vraiment curieux, ces endroits : on est tous là pour toucher du mec, baiser, et personne n’ose faire le premier geste, ne parle….Bon, que te dire. Que en passant devant un glory hole, j’ai senti une bouche me happer (et je me suis laissé aller quelques secondes), ce qui ne m’était jamais arrivé de la sorte.

Et que dans la back room, je me suis amusé comme jamais. J’ai « osé » touché un très beau mec à côté de moi, qui devait avoir la trentaine, bâti comme un dieu grec, et qui a répondu à mes appels avec un enthousiasme et un empressement que je n’ai, je crois, jamais ressenti. Les masques s’abaissent tout seul (les élastiques du mien étaient quelque peu distendus, je crois, le sien, je ne sais pas), et les pelles qu’on a pu se rouler étaient magnifiques de sensualité, de désirs, d’envies….il savait très bien jouer de mon instrument, et j’espère avoir joué correctement du sien… et évidemment, dans ce genre d’endroit, quand tu commences, ca attire d’autres, qui se sont rassemblé autour de nous, je ne savais plus qui me tripotait, on a créé un petit embouteillage sympa. Je me suis retrouvé adossé au mur, avec le dos de mon acolyte sur moi, et mon sexe devant ses fesses. L’ami avait vraiment envie que je le prenne. Mais les capotes étaient loin, je n’ai pas osé, ce que je lui indique à l’oreille. Il a bien compris, mais a continué à se frotter, et on a terminé après un long moment de frottement suffisamment efficace pour une jouissance réciproque . Humm que c’était bon , rien que d’écrire ca, « ca me remet en joie »!!!

Du coup, je suis resté trois bonnes heures, alors que je pensais rester un maximum de deux heures. Il faut dire que je n’avais jamais vu le sauna aussi plein (c’était un dimanche fin d’après-midi, et en général, j’y vais en semaine). Les consignes covid sont respectées dans une certaine mesure, mais c’est bien relatif. Après, tu sais très bien quand tu vas au sauna, que tu prends un risque, de MST toujours, de Covid en ce moment. A toi de l’assumer Tu peux aussi te dire que vu la chaleur du hammam et du sauna, le virus doit crever plus vite que toi ? Mais ce n’est pas scientifique, c’est juste une déduction à moi, suite à quelques lectures. Mais comme au final, on dit tout et son contraire pour le virus, je ne sais plus que penser. Manu nous dit qu’il faut maintenant « apprendre à vivre avec », et bien, vivons avec. Je mets le masque tant que je peux. Je me lave les mains 10 fois par jour. J’évite les transports en commun quand je peux.

Mais je fréquente les saunas. Nobody’s perfect.

Peut-etre plus dangeureux au sauna : en sortant du jacuzzi, il y a trois marches. Que je descends et je rate la dernière. J’ai manqué m’étaler correctement, j’ai un bleu terrible au petit doigt de pieds. J’aurais été bien, avec une cheville foulée ou un bras cassé ! Je me vois bien, face aux mecs des urgences, venant me chercher, moi à poil au bord du jacuzzi. 

 

lundi 29 juin 2020

Déconfinement, dispersion, et l'ami Edgar

Curieux ces moments que nous vivons. Je l’ai déjà dit au début du confinement. Maintenant, que nous sommes déconfinés, déconfits, je le redis de nouveau. Je n’ai pas une minute à moi. J’ai repris à moitié en présentiel, à moitié en distanciel. J’ai mon bureau à la maison, mon bureau au bureau, des dossiers d’un coté, d’autres de l’autre. Et pourtant, je réduis au maximum le papier.
Et puis, les projets reprennent, les sollicitations sont totalement éparpillées. J’ai l’impression de devenir « mouche du coche », de passer d’un sujet à un autre, sans avoir été au fond, de me disperser, de papillonner (mais pas avec de bomecs!), de perdre du temps. J’ai l’impression de beaucoup bosser, mais j’ai le sentiment de faire du surplace, de ne pas avancer.
Ca tombe bien, d’un côté, car on ne sait pas trop où on va. Pas de projet à moyen ou long terme. Et tout juste à court terme.Vous avez prévu votre été, vous? moi, à peine....
Et même pas le temps de poster ici. Pourtant, j’ai quelques trucs à raconter….
Ca va venir.
Et il faut que je relève le défi de Estef…..

Pourtant, j’ai lu ca, pendant le confinement. Je suis à 100%d’accord (Mais je suis un fan de l’ami Edgar, presque 100 ans, Admiration!). J’ai l’habitude de dire un peu la même chose sur l’ordre, à savoir  qu’il n’existe pas, mais que au mieux, on gère le désordre.Là, c'est sur les (in)certitudes.

« Nous essayons de nous entourer d’un maximum de certitudes, mais vivre, c’est naviguer dans une mer d’incertitudes, à travers des îlots et des archipels de certitudes sur lesquels on se ravitaille… »
Edgar Morin, 2020, in le journal du CNRS