mardi 30 mars 2010

le charme du chef

J'ai un nouveau "n+1" ou "chef" depuis 6 mois.....Il a un charme fou, il est mignon, il doit être , je pense, un tout petit peu plus jeune que moi, il est marié, comme moi; il est pétillant, vif , entrainant, motivant, un vrai "manager" qui sait mobiliser ses troupes. En plus , hyper sympa, simple et direct, parfois un peu stressé, mais jamais dans l'autoritarisme et la censure, on a envie de bosser pour lui: un vrai charisme.

Il a tellement de charme, que j'en suis tout charmé!!!!A chaque fois que je suis avec lui, en réunion à plusieurs, je ne peux m'empecher de le regarder avec intérêt , de détailler tous ses traits physiques, ce qu'il porte, sa montre "Calvin Klein", et me demande toujours ce qu'il porte sous son pantalon: rien? un slip kangourou? un boxer? un caleçon? je penche pour le boxer, il serait très mignon avec un boxer....Et quand je suis seul avec lui alors là, c'est l'horreur: j'essaye de ne pas trop le regarder dans les yeux, mais je ne désire qu'une chose, c'est qu'il me dévore, des yeux, et de partout....
Mais je sais très bien qu'il ne le fera jamais. D'abord, je ne pense pas qu'il soit attiré par ce genre de frasques (quoique, vu le nombre de mecs mariés que j'ai rencontré qui craquent pour des mecs...), et puis, dans le cadre du boulot, c'est un peu difficile , je suppose, voire impossible , au risque que je l'accuse de harcèlement.

Ca vous est déjà arrivé , ce genre de situation? racontez-moi un peu...ou donnez moi vos conseils là-dessus....

vendredi 26 mars 2010

Procrastination : suite

Pour continuer sur le sujet, témoignages de lecteur du "Monde" sur ce thème. Je vous les livre comme ça, en brut, surtout ceux auxquels j'adhère totalement:

Celui que je préfère, le plus court, et le plus percutant:
- dans "La conscience de Zeno" (Italo Svevo). Procrastiner, c’est un peu "être grand d’une grandeur potentielle" (Zeno parlant de son futur arrêt du tabac...).

Puis :

-"J'ai lu quelque part que la procrastination était la marque des gens qui ont peur de l'échec : chez moi c'est tout à fait vrai. J'ai toujours eu peur de rater (par orgueil sans aucun doute) et du coup, je mets tout en œuvre pour échouer, entre autre en m'y prenant au dernier moment. Le pendant positif de la procrastination, parce qu'il y en a un, c'est l'efficacité : comme on se met à faire les choses au dernier moment, on ne peut pas tergiverser, il faut aller droit au but."

Ensuite,

-Here today, gone tomorrow, par Jean Patrick

Ma devise : pourquoi faire aujourd'hui ce qu'on peut remettre au lendemain !

Vivre intensément ma vie chaque jour, c'est l'essentiel de mes préoccupations depuis qarante ans !

J'ai découvert tôt dans ma vie qu'il ne faut pas la perdre pour la gagner, et que le bonheur est à saisir tout de suite, là, maintenant.

Les "choses à faire" sont en revanche souvent des petits poisons, des choses inutiles et obligatoires (acheter une nouvelle carte de stationnement, payer l'assurance de la maison), et elles entravent les vrais moments de bonheur.

J'ai vu tant de personnes vivre comme s'ils étaient immortels : ils prévoient leur futur comme s'ils en étaient maître, planifient leur vie pour qu'elle apporte le bonheur, tandis qu'ils passent la journée à faire les courses à la grande surface.

Ils n'ont pas compris que se faire une belle vie, c'est arranger le quart d'heure qui arrive pour qu'il soit un moment sublime.

Alors pourquoi le gaspiller à faire des choses qu'on peut remettre au lendemain ?

Et encore :
  • C'est une question de principe, par Martin

Oui, c'est une question de principe. J'ai 86 ans. Et tout au long de ma vie j'ai décidé de ne jamais me précipiter. Quand, par mégarde, cela m'arrivait, je m'asseyais et je respirais profondément en attendant que cela se passe.

Je me suis ainsi aperçu qu'il n'y avait rien d'urgent. Quand quelque chose demandait à être réalisé dans l'immédiat, je n'en faisais rien. Le lendemain, le problème était réglé (par quelqu'un d'autre ? C'était le dernier de mes soucis ). Ou tout simplement tombé dans les oubliettes.

Au bureau, j'avais sous le coude gauche un dossier dont la couverture rouge portait en lettres capitales la mention "URGENT". J'y enfouissais des tas de documents qui, une fois par mois, terminaient leur carrière dans la corbeille. Miracle ? Je n'ai jamais été relancé à leur sujet.

A la maison, il en était de même. Néanmoins, pour le confort ou par besoin impérieux, je transgressais de temps en temps. Les petits travaux intérieurs, je les exécutais - c'est le mot - mais toujours avec retard. J'ai encore sous les yeux un travail qui n'a jamais été accompli et je n'en suis pas torturé pour autant. Je suis ennemi de la vitesse. Si en agissant rapidement (ou en roulant vite), on gagne du temps, que fait-on du temps gagné ? Rien. On le reperd bêtement.
Vive la procrastination.


Si vous en avez d'autres, je suis preneur!!!

jeudi 25 mars 2010

Procrastination?

Entendu sur France Inter ce matin, cette journée serait celle de la procrastination...à savoir le fait de remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même....
Je me sens un peu fêté du coup: n'avez-vous pas remarqué ma tendance à remettre au lendemain le post sur le blog? procrastination, sur-activité, ou volonté de faire trop de choses? je n'ai pas l'impression pourtant d'avancer beaucoup dans tous mes projets , et d'en faire trop....
Je vais quand même essayer de me discipliner et d'être plus régulier...et aussi d'aller lire vos blogs que je ne fais que survoler ces derniers temps....peut-être demain???

mardi 23 mars 2010

c'est le printemps

Aujourd'hui, premier vrai jour de printemps: air frais, agréable, soleil qui réchauffe, ciel bleu pur, sans un nuage.....

mon corps aspire à s'allonger dans l'herbe, au soleil, à fermer les yeux , et à lézarder...en attente de tes baisers sur mes lèvres, sur mon corps, de mes baisers dans ta bouche, dans tes cheveux, sur ton corps...

Mais, je suis au bureau, enfermé, je ne distingue que peu le ciel, le soleil arrive par reflets de la fenêtre d'en face....

Je me mets alors à rêver, à tout ce qui pourrait arriver si.....

.....et mon efficacité est proche de zéro pour mon employeur, au top pour mes rèveries et mon imaginaire....

Vive le printemps!!!

mardi 9 mars 2010

14141

Le blog de 14141 a cessé d'émettre...il a ses raisons qui lui sont propres et que je respecte..mais je ne peux m'empécher de dire qu'il me manque, que c'est pour moi un ami "virtuel" important, qui m'a beaucoup aidé, d'abord par ses écrits , toujours justes et sensibles, ensuite par ces encouragements qui ont fait que je me suis vraiment pris au jeu du blog, qui est presque devenu une drogue pour moi...(je dis presque , car ces derniers temps, je suis moins assidu).
Le blog m'a permis de voir plus clair en moi, de mieux exprimer mon ressenti, de mettre des mots là où j'avais du mal à voir ce qui se passait au fond de moi. Le dialogue avec vous a permis d'approfondir tout ça. Et ça, c'est au départ grâce à 14141.

Donc , Daïdou, si tu lis ces lignes, saches que avec quelques uns, on pense beaucoup à toi, qu'on te souhaite le meilleur, et qu'on aimerait bien pouvoir te donner un coup de main, même si c'est pas facile....et qu'on souhaite très égoïstement la réouverture de ton blog, et ton retour, même de façon clairsemée si c'est ton souhait.....

Bonne continuation....

mercredi 24 février 2010

J'en fais trop.....

C'est terrible, mais en ce moment, je n'arrive plus à tenir ce blog, à lire les vôtres...trop de boulot, trop d'"obligations" par ci , par là....j'ai du mal à tout faire....j'en fais trop..et pourtant, je ne suis pas un business man surmené, et je n'ai pas l'impression de faire tant de choses que ça....mais le temps file trop vite....J'aimerais le freiner, le ralentir....

J'espère donc être plus régulier très bientôt...mais je ne vous promet rien....Pour ceux, ou plutôt celle qui s'inquiètent, je vais très bien....et pas du tout l'intention d'arrêter ce blog...

Je suis donc bien, en pleine forme, avec de nouvelles émotions ces derniers temps, que je vous relaterais peut-être, mais qui en tous les cas, me secouent (en positif....).... ce sera en tous les cas certainement l'occasion de longs débats, et je ne sais pas si je suis prêt à ça...

Bon, tout ça, ça ne vous avance pas vraiment, mais c'est comme ça....

mercredi 3 février 2010

Casanova inattendu

J' approchais la trentaine. Question boulot, je commençais à ne plus galérer, j'avais enfin trouvé un CDD sur un boulot qui me permettait de voyager assez régulièrement sur le bassin méditerranéen. Je filais le parfait amour avec ma belle, et j'avais oublié mes quelques aventures de jeunesse avec des mecs, que je considérais maintenant comme des tatonnements de fin d'adolescence, plutôt que comme provenant de mon moi profond (je me rendrais compte plus tard que ce n'est pas aussi évident).
Ce jour là, je rentrais d'une mission, un peu difficile. Le voyage de retour avait été long: 8 heures de voiture sur des pistes de sable,, pleines de trous, retard d'avions, correspondances ratées, et pour couronner le tout grève de Air France , avec des aéroports parisiens bloqués. Je transitais par Rome, où du fait de ces retards, je dus passer la nuit...aux frais de la compagnie bien entendue, mais sans aucun bagage.... On nous amena donc dans un hôtel grand luxe, situé dans la grande banlieue de Rome, je devais prendre un vol le lendemain vers 10H. Epuisé du voyage, je décidais en moi-même , tandis qu'on nous amenait à l'hôtel en bus, que je ne sortirais pas goûter aux charmes nocturnes de Rome. Dommage...mais ma fatigue était trop grande.

Arrivé à l'hôtel, à la réception, une surprise de taille m'attends. En remettant mon bon d'hôtel que la compagnie m'avait remis à l'aéroport, j'apprends que je dois partager ma chambre...et avec un homme, qui semblait tout aussi étonné que moi...Evidemment, nous questionnons, interrogeons, protestons, râlons: rien n'y fait! La charmante hôtesse nous explique avec un charmant accent italien que l'hôtel est « full », que de toutes les manières, on ne peut pas faire autrement, que ce n'est que pour une nuit, etc...Le type a l'air plutôt sympa, « propre », plutôt « normal », avec un petit look aventurier marrant. Je suis épuisé; je me dis que c'est pas dramatique, je vais pas en mourir, et si il supporte mes diatribes en dormant, lui en tous les cas ne me dérangera pas, vu mon extrême fatigue. Il doit faire le même calcul, vu que nous nous résignons en même temps à accepter de partager cette chambre.


Il prend la clé, et dans l'ascenseur , on fait connaissance. Il est plutôt sympa, parle un français sans accent, alors qu'il est italien, il s'appelle Giacomo, et se présente totalement:
« Giacomo Casanova »!!!ouah, c'est un Casanova, de nom celui-ci..peut-être aussi d'expérience , allez savoir...! Cocasse quand même d'imaginer de passer une nuit avec Casanova!!! Je lui sors alors le seul bon mot que je connaisse de son illustre ancêtre: « Rien de tout ce qui existe n’a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu’une belle figure de femme », sentence que je pourrais également m'appliquer...Il m'explique qu'il arrive de Bangkok, et doit être à Milan au plus tard le lendemain matin.

Arrivé à la chambre, notre surprise continue: ce ne sont pas deux lits, mais un grand lit double qui nous attend pour faire de beaux rêves!!!on se regarde, étonnés, et on éclate de rire!!!Il appelle la réception, râle en italien, son corps exprime sa colère tout autant que sa voix.....il raccroche, l'air dépité: «
l'hôtel est vraiment plein, ils n'ont plus rien.... ...je dormirais sur la banquette » , me dit-il, « vous avez l'air fatigué, et avez besoin de dormir »...Le lit est vraiment très large, et je ne vois pas d'inconvénients à ce que, finalement, on le partage pour la nuit, j'en ai vu d'autres, dans des lieux bien plus improbables, dans des petits hôtels minables, où on était bien obligé de dormir à plusieurs, les uns collés aux autres...Il me remercie....me suggère d'utiliser la salle de bains en premier si je suis fatigué.

J'accepte volontiers, et trouve avec un plaisir certain rasoirs, brosse à dents, savon et autre gel douche (il y a même des capotes). Je m'empresse sous le jet d'eau brulante...je me délasse, me détend enfin après ces presque 24h de voyage...c'est à ce moment que sortant de la douche, je glisse malencontreusement sur le sol mouillé, et m'étale , nu comme un ver sur le sol...le temps d'entendre une voix derrière la porte , un peu inquiète: «
ca va? », je réalise que je suis bloqué et incapable de me lever....je tente un timide : « ca va...oui »...essayant de me relever , en vain...Désespéré, je l'appelle: « non, ca ne va pas, j'ai bêtement glissé, je n'arrive pas à me relever... »...la porte s'ouvre, il entre, en caleçon blanc(il s'était préparé pour dormir?)...il approche , m'observe, me palpe le dos, les épaules, les côtés... « mon "ami(e)" est kiné, je connais un peu le corps humain...apparemment , c'est plus de peur que de mal, une tétanie, liée sans doute à la fatigue, à la contrariété de ces retards d'avion, et à la peur subite en glissant...vous avez dû vous tendre et vous raidir à ce moment là.. »....et curieusement d'ailleurs, depuis son arrivée, autre chose avait raidi...il ne pouvait pas ne pas le voir... « je vous propose de vous amener sur le lit, et de vous masser le haut des épaules, le dos et les pectoraux si vous le voulez , pour décoincer tout ça»...je n'avais pas trop de choix: ou rester sur ce sol humide, tout comme moi, ou accepter cette aide généreuse.. « ok » fis-je..

Il prit alors une serviette, me sécha rapidement le haut du corps, me prit par les épaules, par derrière et m'amena sur le lit...je l'aidais quand même avec mes jambes, mais je dois reconnaître que sa musculature lui permettait cette translation sans grand effort...une fois sur le lit, il m'allongea sur le ventre, sécha mes jambes, mes fesses, et le haut de mes cuisses-je trouvais ça un peu curieux, quoique agréable-, puis s'assit à califourchon sur mes fesses, et commença à me masser le haut du dos, les épaules, les hauts des bras, les côtes...ses mains avaient un toucher magique ...je crois n'avoir jamais eu depuis un tel massage...je ne sentais plus ma peau , mon corps, ou plutôt je les sentais tellement, suave et doux qu'un sentiment de bien-être, de chaleur se répandait partout dans mon corps...mes sens se réveillaient, et pourtant j'avais très envie de me laisser aller au sommeil....je me laissais totalement faire..il s'en rendit compte sans doute, et me donna quelques tapes sur la nuque, ce qui me réveilla un peu... «
tournez-vous » me conseilla-t-il...j'obéis prestement, sans faire attention au fait que tout ce massage avait vraiment réveillé tous mes sens, et que mon érection de la salle de bain qui avait disparu lorsqu'il m'avait soulevé, avait repris de plus belle...il fit celui qui ne voyait pas (tout comme moi), mais il eût un moment d'hésitation...il se mit alors derrière ma tête , et commença à me masser la poitrine...j'aurais dû garder les yeux ouverts, histoire de vérifier ce qu'il allait faire, mais ce massage était tellement agréable, ses caresses tellement envoûtantes, que je fermais les yeux....il continua plusieurs minutes, j'étais bien, ne sentais plus du tout la douleur...j'allais ouvrir la bouche pour le lui indiquer , quand il mit sa main délicatement sur ma bouche, m'intimant de me taire..j'ouvrais les yeux, pour découvrir que son torse poilu et musclé passait au dessus de mes yeux, et sentit mon sexe se faire happer par sa bouche pulpeuse et sensuelle...la caresse était comme le reste, douce , suave, tendre, attentionnée.....surpris au départ, je me laissais faire, étonné de moi-même, de mon lâcher-prise ..et que j'ai toujours du mal à réaliser encore aujourd'hui...je ne sais pas comment, mais il était également nu comme moi, et son sexe dans le même état que le mien....

................Je ne le revis jamais...je ne sais pas à quelle heure nous nous étions endormis, mais le matin, il partit discrètement , sans faire de bruit, prendre son avion.....il avait quand même pris une douche -je n'avait rien entendu, mais les serviettes mouillées en témoignaient-, et avait écrit sur le miroir avec la mousse à raser « ciao!!grand plaisir !!»...Curieuse nuit quand même, pensais-je en moi-même....C'est alors que je remarquai dans la poubelle, deux pochettes de préservatif déchirées....j'eus un réel moment de stupeur..impossible de me souvenir à quel moment il (ou moi) les avions utilisées...et surtout pour quel usage...elles n'étaient pas là quand je rentrais la veille sous la douche....Cela voulait donc dire, que dans certaines situations, il pouvait m'arriver de ne vraiment plus savoir ce que je faisais, et de ne vraiment rien maitriser. Un peu affolant, tout de même..mais pour certain(e)s, c'est peut-être rassurant aussi.


1Et finalement , je ne saurais jamais si c'était « son ami » ou « son amie »