J'étais tombé dessus un peu par hasard à l'automne, sur M6 ou une chaine du câble, je ne me souviens pas....J'en avais entendu parler comme "La" série américaine à voir....Au début, un peu déçu, beaucoup de dialogues, peu d'actions, malgré des acteurs top classe et des décors années 60 hyper travaillés... il y avait aussi les verres de whisky à tout moment de la journée, au bureau ou ailleurs, les cigarettes qui n'arrêtent pas, etc....
Et puis, je ne sais pas à quel moment, mais il y a eu un déclic, et je suis totalement rentré dedans, dans cet univers des publicitaires new yorkais du début des années 60, à qui tout sourit, et qui construisent cette image du capitalisme triomphant américain, qui couvre et envahit toute la planète, cette société de consommation dont on meurt à petit feu aujourd'hui....J'en suis devenu accro, on m'a offert les deux premières saisons en DVD, je me suis acheté la troisième, que je termine de regarder avec gourmandise et délectation....
Je ne vais pas vous la faire "Télérama" ou autres...Beaucoup a déjà été écrit sur cette série. Car il y a aussi la description d'un état d'esprit particulier, de la haute bourgeoisie traditionnelle américaine, sans doute catho -et pas que protestante-, ouvertement raciste (les noirs sont tous des domestiques, de bureau ou de maison), sexiste (les femmes sont secrétaires ou au foyer, et les femmes divorcées ou seules sont évidemment mal vues), homophobe, où l'on est "gentil" entre soi(et encore!), mais où on ignore le voisin, pour peu qu'il soit "légèrement" différent....C'est, je trouve, du vrai cinéma (sauf qu'il devrait y avoir au total 6 saisons de 12 ou 13 épisodes de 45 min, ce n'est pas un petit film....), avec des vrais dialogues, une réelle recherche, et des questions philosophiques d'aujourd'hui qui me semblent capitales: la vérité, le travail, l'identité, l'égalité, l'éducation, la religion, l'éthique et la responsabilité, la vie en société, la place des femmes, le modèle capitaliste, peut-on changer de vie?, etc.....
La série est centrée autour de Don Drapper, autour de sa vie professionnelle et privée: on voit donc la vie de son agence de publiciste, let a vie de son couple, de sa maison....Le type est d'une grande classe, c'est un professionnel brillant, un séducteur hors pair, un mari et père pas forcément exemplaire. Il connait les codes du monde des affaires dans lequel il évolue, il sait prendre la température des évolutions de son temps, il sait être humain et à l'écoute là où d'autres seraient impitoyables, car il a des valeurs humaines et n'est pas qu'une machine.
Il peut aller à l'encontre des idées reçues...tant qu'elles ne menacent pas son délicat équilibre personnel.....Car, sa vie est basée sur un profond malentendu, ou plutôt sur un mensonge existentiel , je dirais. Il est aussi un peu le reflet de toute son époque, où "ce qui est montré" est très loin de la réalité profonde de chaque être, de la société dans son entier.
Evidemment, j'ai tendance à m'identifier à ce personnage. D'abord, il est beau, séduisant, intelligent, relax, sûr de lui, etc....beaucoup de choses que je rêverais d'être sans doute...et à le voir, moi, il me fait "envie", il est plus que craquant, irrésistible....Mais ensuite, sa faille secrète, sa part d'ombre m'interpelle directement. Elle n'est pas du tout de même nature que la mienne, loin de là...mais elle a de commun la nécessité de vivre au quotidien avec cette partie cachée, qui parfois me rend schizophrénique, déprimé, annihile toutes mes initiatives, et sans doute ma confiance en moi. J'observe sa manière de faire, la façon dont les masques tombent ou ne tombent pas. Je m'interroge, ne trouve toujours pas de réponse, mais reste fasciné.(à suivre)
Et puis, je ne sais pas à quel moment, mais il y a eu un déclic, et je suis totalement rentré dedans, dans cet univers des publicitaires new yorkais du début des années 60, à qui tout sourit, et qui construisent cette image du capitalisme triomphant américain, qui couvre et envahit toute la planète, cette société de consommation dont on meurt à petit feu aujourd'hui....J'en suis devenu accro, on m'a offert les deux premières saisons en DVD, je me suis acheté la troisième, que je termine de regarder avec gourmandise et délectation....
Je ne vais pas vous la faire "Télérama" ou autres...Beaucoup a déjà été écrit sur cette série. Car il y a aussi la description d'un état d'esprit particulier, de la haute bourgeoisie traditionnelle américaine, sans doute catho -et pas que protestante-, ouvertement raciste (les noirs sont tous des domestiques, de bureau ou de maison), sexiste (les femmes sont secrétaires ou au foyer, et les femmes divorcées ou seules sont évidemment mal vues), homophobe, où l'on est "gentil" entre soi(et encore!), mais où on ignore le voisin, pour peu qu'il soit "légèrement" différent....C'est, je trouve, du vrai cinéma (sauf qu'il devrait y avoir au total 6 saisons de 12 ou 13 épisodes de 45 min, ce n'est pas un petit film....), avec des vrais dialogues, une réelle recherche, et des questions philosophiques d'aujourd'hui qui me semblent capitales: la vérité, le travail, l'identité, l'égalité, l'éducation, la religion, l'éthique et la responsabilité, la vie en société, la place des femmes, le modèle capitaliste, peut-on changer de vie?, etc.....
La série est centrée autour de Don Drapper, autour de sa vie professionnelle et privée: on voit donc la vie de son agence de publiciste, let a vie de son couple, de sa maison....Le type est d'une grande classe, c'est un professionnel brillant, un séducteur hors pair, un mari et père pas forcément exemplaire. Il connait les codes du monde des affaires dans lequel il évolue, il sait prendre la température des évolutions de son temps, il sait être humain et à l'écoute là où d'autres seraient impitoyables, car il a des valeurs humaines et n'est pas qu'une machine.
Il peut aller à l'encontre des idées reçues...tant qu'elles ne menacent pas son délicat équilibre personnel.....Car, sa vie est basée sur un profond malentendu, ou plutôt sur un mensonge existentiel , je dirais. Il est aussi un peu le reflet de toute son époque, où "ce qui est montré" est très loin de la réalité profonde de chaque être, de la société dans son entier.
Evidemment, j'ai tendance à m'identifier à ce personnage. D'abord, il est beau, séduisant, intelligent, relax, sûr de lui, etc....beaucoup de choses que je rêverais d'être sans doute...et à le voir, moi, il me fait "envie", il est plus que craquant, irrésistible....Mais ensuite, sa faille secrète, sa part d'ombre m'interpelle directement. Elle n'est pas du tout de même nature que la mienne, loin de là...mais elle a de commun la nécessité de vivre au quotidien avec cette partie cachée, qui parfois me rend schizophrénique, déprimé, annihile toutes mes initiatives, et sans doute ma confiance en moi. J'observe sa manière de faire, la façon dont les masques tombent ou ne tombent pas. Je m'interroge, ne trouve toujours pas de réponse, mais reste fasciné.(à suivre)
"le doute est le sel de l'esprit" disait Alain ... mais trop de sel provoque une hypernatrémie et des souffrances cellulaires ...
RépondreSupprimerJe sais le goût de la liberté et la douceur ouatée des familles ... je sais le prix de la construction et la peur de perdre ...
Mon conseil du jour (si je peux ) : veille à une bonne hydratation pour tes cellules et garde l'équilibre osmotico/sentimental qui te convient.
En effet, je pense que masquer n'est pas forcément tricher ... chacun joue ses rôles, l'important c'est le texte !
Mais qui suis je finalement pour écrire ça ?
tu peux supprimer le commentaire, je ne m'offusquerai pas ;-)
Bien à toi de toute façon.
Akenaboy.
encore une fois il n y a pas de règles . L important : que tu te sentes bien .
RépondreSupprimer@akenaboy: j'ai mis du temps à comprendre la bonne hydratation...j'ai sans doute du mal à doser en ce moment, même si pour l'instant le dosage ne semble pas trop salé...un peu plus que la normal on dira...merci du commentaire en tous les cas. Et je ne vois pas pourquoi le supprimer.
RépondreSupprimer@eau sauvage: tu as raison...on en discutera sans doute...