jeudi 8 novembre 2012

Piscine

Pas trop le moral, ces derniers temps. Peut-être l'hiver qui se fait sentir, le froid qui commence. 
Quand ça me prend, une de mes parades est soit de courir, soit de nager. L'eau est un formidable relaxant et antidépresseur , on s'oublie totalement, et son corps , et son mental. Enfin, pas totalement, car mes sens restent en éveil, et j'admire toujours les corps musclés des beaux nageurs qui crawlent ou brassent devant moi. Avec mes lunettes, sous l'eau, je reluque les torses, les bras, les jambes, les maillots moulants qui dessinent souvent de très belles fesses, et laissent deviner des bosses avantageuses.

Il y a un mois environ, un vendredi vers 18h15, en sortant et en passant aux douches pour me rincer, je croise le regard d'un jeune homme, la trentaine. Le gaydar fonctionne à plein. Nos regards se fixent. Lui a presque terminé de se rhabiller. Il va vers le vestiaire du fond, où se trouve le sèche cheveux et laisse la porte ouverte. Je ne peux pas ne pas le voir. Il a fait exprès. Mais du monde arrive, il sort..je me sèche, enlève mon maillot dans le vestiaire collectif(les personnes sont reparties), il revient, cherchant un sac oublié. Il a dû voir mes fesses, mais je ne sais pas. Je me dépêche de m'habiller. Je suis venu nager avec ma femme, qui m'attends dehors. On se dirige vers la voiture. Lui, il m'attends , dans la sienne, immatriculée 42 (ce n'est pas mon département, et c'est un peu loin de chez moi..). Fin de l'histoire.

Vendredi dernier, je suis seul. Il fait froid. Je déprime un peu. Je file nager. J'arrive sur le parking. La voiture immatriculée 42 est là. Je fonce, me mets en maillot, personne dans les vestiaires, passe aux douches, personne, rentre dans le bassin, je guette les nageurs qui sont peu nombreux. Il n'est pas là. Il est peut-etre aux toilettes..ou parti. Je nage. il n'arrive pas. Au bout de 45 minutes, je sors, vais aux douches, me rhabille, sort, rejoint ma voiture. Il est parti.

Voilà. C'est tout. Résultat: j'ai nagé et affiné quelque peu ma silhouette; j'ai admiré des beaux corps; j'ai imaginé en tenir un dans mes bras. MAis au final, je suis plutôt content. Je me contente de peu finalement.

Enfin, j'aurais peut-etre été moins serein, si je n'avais pas eu ces quelques moments de très grand plaisir notamment, grâce aux Pyrénées. Je vous l'expliquerais peut-être un de ces jours.

2 commentaires:

  1. Moi le dernier plaisir que j'ai connu avec les Pyrénées c'était des Pyrénéens. Ah ces chocolats glacés !!! Un pur bonheur

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  2. Il faisait un peu frais avec le Pyrénéen, mais c'était plutôt hot!!!

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