C’est en allant voir « Plaire,
aimer et courir vite » (qui aurait pu s’appeler, je crois,
« plaire, baiser et courir vite », mais cette version n’a
pas été retenue) que j’ai découvert cette chanson, que je
n’avais jamais entendu, ou remarqué. Elle m’a fortement touché,
tellement je m’y suis retrouvé. Quelques paroles, notées à la
volée : « j’aime les gens qui trop écoutent leur
coeur se balancer, les gens qui disent et se contredisent et
sans se dénoncer, les gens qui tremblent que parfois ils nous
semblent incapables de juger….. les gens qui passent moitié
dans leur godasse et moitié à côté, …...j’aime ceux qui
paniquent, qui ne sont pas logiques, enfin pas comme il
faut …...j’aime les gens qui n’osent s’approprier
les choses, encore moins les gens….
j’aime
leur petite chanson , même s’ils passent pour des cons, …..ceux
qui veulent bien n’être qu’une simple fenêtre pour les yeux des
enfants……..ceux qui sont assez poire pour que jamais l’histoire
ne leur rende les honneurs ….
merci
pour la tendresse et tant pis pour vos fesses qui ont fait ce
qu’elles ont pu….
Le
doute, sans doute , marqueur de notre fonds européen, qui permet
d’éviter parfois des erreurs, qui nous évite de foncer dans le
mur, convaincu d’avoir raison et sur tous, mais qui parfois nous
paralyse, nous empêche d’avancer quand d’autres, sans aucun
doute, avancent en courant, prenant la place avant les autres, trop
vite , sans laisser mûrir, sans prendre ce temps si indispensable.
Entre
le lièvre et la tortue je me sens parfois tortue, même si souvent,
je cours comme le lièvre, et arrive juste à temps, pour me dire que
si je m’y étais pris plus tôt, je serais moins nerveux et tendu,
et peut-être arrivé au but avec un esprit plus serein.
Ici,
une version que j’aime bien :
https://www.youtube.com/watch?v=qM1XxVZH-I0
la
version qu’on entends dans le film est celle de Anne Sylvestre:
https://www.youtube.com/watch?v=KuLe4xiTNVM