Ce soir, c'est un de mes lecteurs qui écrit. Je n'ai rien changé. Il se reconnaitra. Un adepte des aires d'autoroute. Merci à toi, l'ami...
C'est la description d'un mode de faire, mais pas non plus un mode d'emploi.
Moi , j'ai un peu de mal sur ce genre de lieux, mais ça m'intrigue, ça m'excite aussi en fait, ces rencontres hasard-euses/as-hardeuses, mais sûrement pleine d'excitation ....
Ce soir je rentrais de K....
J'ai deux aires de prédilection, chacune avec une boucle qui s'écarte de la station ou du bloc sanitaire.
Je m'arrête à la première.
Une voiture arrêtée. Le mec à l'air bien. Je me gare un peu plus loin. Je passe un coup de fil.
Il rapproche sa voiture et sort marcher un peu sous le bois.
Je sors et je m'appuie sur ma voiture coté bois.
Il est devant la clôture face à moi dos tourné à 20 m.
Il se retourne. 35 ans maxi,
joli, crâne rasé. Il vient
direct vers moi, s'arrête à 50 cm, vraiment craquant.
Direct, il me dit : tu es la pour faire quelque chose ?
- oui (je souris à son sourire)
Il est légèrement gêné :
- je connais pas cette aire, c'est spécial non ?
En effet, de jour ce n'est pas très
intime, le bois est clair et ouvre sur un chemin et une vigne.
- oui c'est mieux vers le soir, mais il y a un passage vers le grillage
- je ne me sens pas a l'aise la
Moi j'ai déjà envie, je sens une raideur s'installer...
- tu vas vers B... ?
- non vers K..., et toi ?
- vers B.., tu n'es pas du bon côté alors
- non je suis venu voir, mais je préfère y aller, je ne suis pas à l'aise
- comme tu veux...
Échanges de sourires, il part, dommage.
Je me dis que j'aurais du lui proposer de parler un peu histoire de le détendre.
Je pars aussi.
Une heure plus tard. La deuxième.
La boucle passe devant le bloc et s'enfonce dans une plantation.. On peut tourner indéfiniment. Certains ne s'en privent pas.
Je me gare à l'extrémité de la boucle. Nouvel appel téléphonique.
Un
gars se gare un peu
avant. Il marche sur la route et me dépasse. J'ai fini de téléphoner.
Une autre voiture se gare à côté de la mienne. Je préfère le premier. Je
m'approche de lui, ma cigarette s'est éteinte il me donne du feu je lui
en offre une. Mais il va fumer plus loin et finalement redémarrre. Il
fait deux tours et me repasse devant deux fois, je fume tranquillement
assis sur le parapet.
Il se gare sur le troisième côté de la boucle, entre temps une autre voiture s'est garée et il se place un peu plus loin.
Pendant ce temps plusieurs voitures tournent, se garent, repartent...
Je
vais me garer entre les deux. Il est déjà sorti, installé à la portière
de l'autre gars. Je regarde dans le rétro : ils ont commencé quelque
chose, le mec dedans, lui par la portière ouverte.
J'y vais. Je m'incruste facilement.
Le mec assis est mignon, plus que l'autre.
On partage un moment à trois.
Le
ballet des voitures s'est arrêté.
Maintenant on est tous les 3 debouts contre la voiture, frocs baissés. Je m'occupe surtout du mignon.
Le ballet reprend.
On se réajuste...
Je propose de se retrouver sur le premier côté de la boucle, la ou le bois est plus profond.
Je repars et vais me garer la bas.
Un moment après le mignon se gare à côté. L'autre ne suivra pas.
On s'enfonce dans le bois, il y a un coin discret au loin.
L'étreinte est sensuelle. Dommage il mouille un peu, je l'aurais bien sucé. Lui ne s'en prive pas. C'est bon.
Un autre gars est venu mater. Je lui demande gentiment de nous laisser.
On continue tranquillement en échangeant aussi quelques mots.
La jouissance nous a pris quasi en même temps côte à côte, c'était bien sympa.
On revient aux voitures en discutant... Un bi, sans doute marié, encore un...
Tiens,
j'en bande encore.
Sympa les aires de repos.
Et on fait comment quand on est parisien ? (je veux dire un vrai, intra muros ou plutôt endo périph) On n'a pas d'autoroute nous, et encore moins d'aires .... :-)
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