lundi 23 novembre 2020

On était dans un grand parc


On était dans un grand parc. Il devait être midi ou début d’après-midi, car le soleil était fort. Il y avait Jérôme, une femme d’un certain age que je ne connaissais pas, sans doute une guide, et moi. J’avais senti dès notre première rencontre un »truc » avec Jérôme. Le courant était passé très vite, tu sais, cette espèce de complicité qui arrive tout de suite, où tu n’as pas besoin d’expliquer quoi que ce soit, où on se comprends tout de suite, on a les mêmes codes, les mêmes réactions au monde. Ca ne veut pas dire pour autant que c’est le « gaydar » qui se met en marche, non. Juste une connivence d’abord intellectuelle, et surtout immédiate. Et parfois, il peut y avoir plus.

Je ne sais pas ce qui s’était passé avant, mais on était là, dans ce magnifique parc. Nous marchions côté à côte, et Jerome m’enlaçait, ses deux bras autour de mes épaules. Il faisait chaud, et il n’hésitait pas à passer ses mains sous ma chemise. L’effet était assez immédiat je dois dire. On était prêt à s’embrasser, mais la vieille guide nous gênait un peu. Elle n’avait pas l’air pourtant choqué par le spectacle de ces deux hommes en couple. Elle souriait du coin de la bouche, d’ailleurs, avec un air complice et coquin.

Et puis, on est arrivé sur ce lieu magique : un grand espace carré , avec de grandes fontaines qui dégringolait des quatre coins, les eaux se retrouvant en contrebas dans un bassin carré. C’était de style assez classique, bien ordonné. Les chutes d’eau étaient bien canalisées. Et l’eau sortaient de quatre sculptures en cuivre, avec ce cuivre oxydées par l’eau , de couleur verdâtre, mais qui avec la lumière de cette journée, avait des reflets émeraude magnifiques.

Je fus saisis d’admiration. Et Jerome me disait : « mais je savais bien que ca te plairait. Mais comment tu ne connaissais pas ? ». Et moi de lui répondre : «  mais je ne connais rien à la Roumanie, c’est la première fois que je viens !. Une chance que tu y sois aussi ».

Puis la guide disparut, et nous nous retrouvâmes dans un grand bâtiment, tout en verre, style « Grand Palais » à Paris. Nous étions seuls, et nous avons commencé à aller plus loin dans nos échanges corporels. Quand….


Mon réveil fut difficile. Mon sexe était dressé et dur comme de l’ébène. Je gardais à l’esprit l’image de Jérôme, en train de me caresser, ce collègue indirect de travail, avec qui j’ai effectivement une certaine complicité, même si on a dû se rencontrer trois fois dans notre vie. Mais avec toujours autant de connivence.

Je ne sais pas si Jérôme a déjà mis les pieds en Roumanie (ben oui, il n'est pas roumain!). En tous les cas, moi, jamais. 

Et en relisant, je me dis que le confinement doit expliquer ce rêve, où tout est interdit par le confinement:  se balader dans les parcs sans masques, de voyager en Roumanie,  de rencontrer Jerome qui travaille à plus de 1000 km de chez moi, de rencontrer un mec (quoique...)

ArtSpecialUNESCO - Villa d'Este a Tivoli


mercredi 18 novembre 2020

Sans queues ni têtes(8)......confinées évidemment

Difficile d’écrire ces derniers temps. Beaucoup de boulot,des activités nombreuses. Impossible de trouver quelques moments de tranquillité, en solitaire.

Et puis le reconfinement est arrivé. Curieusement, j’ai l’impression d’être encore plus occupé, et de bosser encore plus. Je m'occupe plus(+) de mes proches , ce qui est une bonne chose. Et pourtant, je n’ai plus à me déplacer jusqu’à mon boulot. Mais en même temps, il faut sortir quand même, masqué évidemment, pour bouger son corps, faire du sport, s’aérer les neurones.

Besoin indispensable.

J’ai l’impression que mes neurones fonctionnent moins bien. J’ai du mal à retrouver les noms. Bizarre ? Par exemple, depuis cet été, je voulais écrire un post sur « A single Man » avec Colin Firth, film revu cet été, et qui m’a beaucoup touché. Cette nuit, impossible de retrouver le nom du film, de l’acteur. Heureusement, je me souvenais de Christopher Isherwood, l’auteur du livre dont le livre est inspiré. Tout n’est pas perdu pour mes neurones, alors ? Un effet du nouveau confinement ? ou l'âge et ses turpitudes? Je ne sais.

Curieux ce second confinement. J’ai fait un déni pendant plus d’une semaine. Même si je restais en télétravail chez moi, je ne voulais pas trop y croire. Mais on y est quand même finalement. Moins sympa que le premier. Plus de surprise, moins d’étonnement, le temps n’est pas aussi beau (mais il est encore beau pour un mois de novembre), pas d’oiseaux en accouplement à observer, plutôt des feuilles qui tombent , dans le tourbillon du vent.

Peu de temps dispo donc . Moi aussi, je râle contre les librairies fermées (le Gouvernement a je crois raté une belle occasion de se refaire un peu de popularité), mais je n’ai pas le temps de lire un bouquin !!! Proust attendra encore un peu...Par contre, je suis avec intérêt le Quotidien du coquin Yann Barthès. Pas tous les jours mais souvent. Inégal, mais sens critique et moqueur aigü, impertinent comme il faut, à l’esprit mal tourné comme j’aime (enfin, pour moi, c’est plutot bien tourné en fait). J’adore. Plus quelques bons films ou séries à la télé. Et la lecture de quelques blogs qui restent toujours actifs, et que je suis avec intérêt !!! merci Matoo, merci Estef entre autres !!

J’étais parti pour vous raconter ma dernière sortie au sauna la veille du confinement. Ca sera pour plus tard. Comme « A single Man ». Et comme la seconde nuit que j’ai passé avec l’amant parisien retrouvé en septembre. Comme la découverte de courts gays de François Rechenbach. Et comme d’autres encore à venir.


mercredi 23 septembre 2020

Docteur Vouleau et ma petite bite

Je ne sais pas pourquoi, mais cet été, m’est revenu l’image du pédiatre qui me suivait quand j’étais petit… le docteur Voulot ! c’était ce genre de médecin notable, d’un certain age, toujours bien sapé. Il avait la particularité de boiter, car victime par le passé de la polio. Ca m’impressionnait toujours un peu. De même que sa grosse voix. Et il avait un aspect rigide, raide, qui fait que aujourd’hui, je me demande si il n’avait pas été médecin militaire. Ma mère l’adorait. Sans doute ce côté notable, rigide, qui sait où il va, avec une certaine admiration pour ce qu’il avait dû endurer et le courage dont il avait fait preuve face à la maladie, etc, etc.      

Moi, il m’a fait des vaccins, et j’aimais pas ca. Il avait un humour que je ne comprenais pas non plus ! Mais ce dont je me souviens très bien, c’est qu’il avait décalotté ma petite bite de gamin.. Quel age j’avais ? Aucune idée ! Et ce n’est pas marqué dans mon carnet médical (je l’ai toujours!). Est-ce que ca m’avait fait mal ? Aucune souvenir ! En tous les cas, c’était la première fois qu’on me touchait ainsi le sexe (et je ne l’ai pas oublié!), et il faudra que j’attende une bonne dizaine d’années au moins, avant qu’une autre main, plus attentionnée et délicate, vienne y chercher son(et mon) bonheur…

Je pense savoir pourquoi tout ça m’est revenu. Non circoncis, il m’arrive de me trouver « à l’étroit » dans mon sexe en érection. D’avoir une légère gène, pas une douleur, mais ca pourrait si ca empirait. Sans doute un très léger phimosis. Qui, pourtant, ne m’a jamais gêné avec les femmes. Mais plus avec les hommes. En fait, les hommes sont souvent plus habiles à tirer des pipes, car je suppose ils savent mieux qu’une femme ce qui fait plaisir à leurs congénères sur ce plan là, mais en revanche, ils ne savent pas toujours s’occuper avec la main de la bite d’un mec. C’est souvent pressé, rapide, trop violent, sans respect de la montée du désir, de l’apparition de ce petit liquide qui va faire que tout ca glisse tout seul.

Ca m’a préoccupé cet été, cette histoire. Notamment avec mon retour dans les saunas, où ma bite a rencontré quelques poignées de main par trop vigoureuses ! Je me suis posé des questions, jusqu’à me dire que je devrais me faire circoncire. Mais à mon grand âge, est-ce bien raisonnable ? Je me suis donc renseigné sur les sites internet, et ai découvert des trucs marrants. En gros, il faut se découvrir régulièrement, sous la douce chaude, en glissant un, puis deux doigts entre le gland et la peau du prépuce, ceci afin d’étirer la peau pour laisser le passage plus facile. C’est marrant, et très agréable aussi, évidemment. J’ai ainsi redécouvert un certain plaisir que j’avais mis de côté ces derniers mois, celui de la bonne vieille masturbation sous la douche entre autres. J’ai aussi redécouvert la beauté de mon sexe en érection, de ce gland brillant quand il est découvert, de la raideur de la tige, dès lors que le gland est découvert. Et que quand un partenaire sait apprécier ces choses-là, il sait s’en occuper comme il faut, avec toute la délicatesse nécessaire au début, et toute l’habileté indispensable pour le succès de la suite des opérations.

Parfois, le bonheur est si simple, et vraiment à portée de mains !

 PS: je me demande pourquoi j'écris tout ça, à dévoiler ainsi mon intimité. Je m'étonne de mon impudeur. Je vais devoir bientôt changer le titre du blog..."Arthur Montignac, sa vie, sa bite", ou un truc du genre?

jeudi 3 septembre 2020

Rencontres au temps du Covid (2/2)

 Fond d'écran : eau, chambre, Apocalyptique, masque, relaxant, piscine,  bulles, Nikon, arrière, russe, salle de bains, Désaturé, tuile, une  baignoire, nu, angle, gaz, fille, loisir, homme, D7000, Selfie, sol,  photographier, mâle, muscle,

Dernier point, les saunas. Grande interrogation. Que vous-dire ? Que ca me manque beaucoup !!! J’avais vu que le sauna près de chez moi avait rouvert courant juin. Impossible sur leur site de voir quel protocole ils ont dû mettre en place. Vu qu’ils ont profité du covid pour faire des travaux, je suppose qu’ils ont prévu de nouvelles modalités? Après un tel été de « privations », je suis donc allé faire un tour.

Que vous dire ? Que c’est un mélange de précautions du "nouveau monde" et de normalité du "monde d’avant".

Quand tu arrives, on te prends la température au front. Si tu payes en cash, il y a une machine qui avale ton billet ou tes pièces, et le type à l’entrée ne touche pas l’argent. C’est déjà bien. Après, je lui demande quel est le protocole (j’avais lu sur un article du SNEG je crois que en théorie, tu mets tes vêtements dans un sac individuel jetable, que tu poses dans un casier je suppose ; que la douche est obligatoire avant l’entrée dans le sauna, que dans les espaces de circulation, tu mets ton masque, dans les espaces humides, tu peux l’enlever, et en cabine, tu fais comme tu veux). Il me réponds que effectivement, tu dois mettre le masque dans les espaces de circulation et pour le reste, et bien , tu fais un peu comme font les autres….

Donc, je rentre.

Les vestiaires et casiers : ca n‘a pas changé (après, je peux supposer qu’ils alternent l’utilisation des casiers, il y en a bien 150 (j’ai le numéro 115), et je n’ai jamais vu 150 personnes dans ce sauna). Une fois ma serviette autour de la taille, je rentre dans le sauna. Pas d’indications de douches obligatoires. Mais effectivement, tout le monde est masqué. Ca rajoute peut-être un peu de piment ? Enfin, je trouve pas ca hyper sexy. Peut-être qu’on regarde plus les corps ? Mais on les regarde tout le temps les corps des autres, dans ces endroits.

 

Je file quand même me doucher. Je pose ma serviette sur une patère, et accroche mon masque en-dessous, en me disant que celui qui a posé son masque avant moi, si il est porteur…..Je file au hammam, et pose à l’entrée, comme pour la douche, masque et serviette, avec la même réflexion que sous la douche. Dans le hammam, je me rends compte des bénéfices des travaux récents : la mosaïque n’est pas déglinguée par endroits, la vapeur arrive par vagues toutes les dix minutes environ (les dernières fois où j'étais passé, c'était plus ou moins chaud...), embrumant totalement l’espace de cette vapeur épaisse, où on ne peut que deviner les silhouettes. J’adore ! Une bande lumineuse est à hauteur des têtes, qui joue toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, donnant parfois une lumière crue, puis une lumière plus sombre, propice aux rapprochements ; J’adore !. Même si aucun rapprochement ne se manifeste…pendant que je suis dans le hammam, je pense à ma serviette et à on masque : où les ai-je posés ? Et si un mec se trompe et prends mes affaires, je serais obligé de prendre le matériel d’un autre ? Je réfléchis bien, et me souviens que je les ai accrochés au premier porte-serviette en entrant. Je les retrouverais à la sortie, mais ça m’a effleuré l’esprit un instant.

Je file au sauna sec. Plus calme. Plus tranquille. Pas de problèmes.

Idem au jacuzzi, où évidemment, la distanciation ne peut être respectée. Mais avec tous ces produits nettoyants désinfectant dans l’eau (et d’ailleurs dans tout l’espace du sauna), je ne pense pas que je puisse craindre ici le covid. Ni même d’autres saloperies. Je me trompe ?

Je file ensuite dans les espaces de circulation, et l’espace type back-room, disons ce petit espace dans le noir, où on déambule à la recherche de corps, sans jamais oser les toucher. C’est vraiment curieux, ces endroits : on est tous là pour toucher du mec, baiser, et personne n’ose faire le premier geste, ne parle….Bon, que te dire. Que en passant devant un glory hole, j’ai senti une bouche me happer (et je me suis laissé aller quelques secondes), ce qui ne m’était jamais arrivé de la sorte.

Et que dans la back room, je me suis amusé comme jamais. J’ai « osé » touché un très beau mec à côté de moi, qui devait avoir la trentaine, bâti comme un dieu grec, et qui a répondu à mes appels avec un enthousiasme et un empressement que je n’ai, je crois, jamais ressenti. Les masques s’abaissent tout seul (les élastiques du mien étaient quelque peu distendus, je crois, le sien, je ne sais pas), et les pelles qu’on a pu se rouler étaient magnifiques de sensualité, de désirs, d’envies….il savait très bien jouer de mon instrument, et j’espère avoir joué correctement du sien… et évidemment, dans ce genre d’endroit, quand tu commences, ca attire d’autres, qui se sont rassemblé autour de nous, je ne savais plus qui me tripotait, on a créé un petit embouteillage sympa. Je me suis retrouvé adossé au mur, avec le dos de mon acolyte sur moi, et mon sexe devant ses fesses. L’ami avait vraiment envie que je le prenne. Mais les capotes étaient loin, je n’ai pas osé, ce que je lui indique à l’oreille. Il a bien compris, mais a continué à se frotter, et on a terminé après un long moment de frottement suffisamment efficace pour une jouissance réciproque . Humm que c’était bon , rien que d’écrire ca, « ca me remet en joie »!!!

Du coup, je suis resté trois bonnes heures, alors que je pensais rester un maximum de deux heures. Il faut dire que je n’avais jamais vu le sauna aussi plein (c’était un dimanche fin d’après-midi, et en général, j’y vais en semaine). Les consignes covid sont respectées dans une certaine mesure, mais c’est bien relatif. Après, tu sais très bien quand tu vas au sauna, que tu prends un risque, de MST toujours, de Covid en ce moment. A toi de l’assumer Tu peux aussi te dire que vu la chaleur du hammam et du sauna, le virus doit crever plus vite que toi ? Mais ce n’est pas scientifique, c’est juste une déduction à moi, suite à quelques lectures. Mais comme au final, on dit tout et son contraire pour le virus, je ne sais plus que penser. Manu nous dit qu’il faut maintenant « apprendre à vivre avec », et bien, vivons avec. Je mets le masque tant que je peux. Je me lave les mains 10 fois par jour. J’évite les transports en commun quand je peux.

Mais je fréquente les saunas. Nobody’s perfect.

Peut-etre plus dangeureux au sauna : en sortant du jacuzzi, il y a trois marches. Que je descends et je rate la dernière. J’ai manqué m’étaler correctement, j’ai un bleu terrible au petit doigt de pieds. J’aurais été bien, avec une cheville foulée ou un bras cassé ! Je me vois bien, face aux mecs des urgences, venant me chercher, moi à poil au bord du jacuzzi. 

 

mardi 1 septembre 2020

Rencontres au temps du Covid (1/2)

 

L’été a passé très vite. Trop vite. Aucune envie de passer à l’automne. Qui sera sans doute masqué. Drôle de période, quand même, on le dit tous, je sais , je ne suis pas original.

Tout l’été, j’ai pensé à ces nouveaux temps, où la distanciation devient une quasi règle, et je me demandais comment on allait faire pour se frotter, nous les humains, en dehors de se frotter avec nos très, très proches avec qui on se frotte tous les jours.1

Déjà sur les plages (oui, j’étais sur de très belles plages au soleil cet été!). L’avantage du Covid , c’est que il n’y a plus besoin de trop argumenter pour faire quelques kilomètres en plus pour aller sur une plage pas trop fréquentée (la distanciation physique!). Alors, t’es tout content, parce que la plage est tranquille, presque que pour toi et ta famille et copains. Tu peux même trouver de l’ombre, sans être importuné par un.e voisin.e indélicat.e. En même temps, cet été, j’ai très peu vu de beaux mecs, en maillots de bain sexy, que j’ai plaisir à mater tous les étés. En fait, comme il n’y a pas grand monde, et bien, les beaux mecs , ils ne sont pas là non plus. Ils sont sans doute sur les plages bondées, là où autour de toi, ca craint d’aller fréquenter ces lieux à covid…..Et même, quand tu vas sur ces plages bondées, les beaux mecs, il faut bien chercher pour les trouver au milieu de cette foule diverse. Conclusion, vous avez compris : j’ai pas vu beaucoup de beaux mecs cet été.

Je me disais alors que sur les réseaux , ca serait peut-être pareil. De retour, je me suis connecté. Apparemment, rien n’a changé. C’est comme avant . Peut-être en moins bien d’ailleurs. Quand tu vas sur les réseaux, à la recherche d’un plan, cela veut dire que tu acceptes le risque d’être en contact avec un mec qui pourrait être porteur et te le refiler. Après, tu te dis que t’as pas l’âge pour en mourir, etc....Ok, je prends le risque. En revanche, je suis tombé sur des types qui se foutaient du Covid, mais également des MST que tu peux chopper facilement. On dirait que le covid a vaincu aussi Sida, syphilis et autres saloperies, et que on peut tout se permettre, sans protection aucune. Je suis peut-etre vieux jeu, mais un mec qui « avale » au premier contact, moi, il ne me rassure pas du tout.


Dernier point, les saunas. Grande interrogation. Que vous-dire ? Que ca me manque beaucoup !!! J’avais vu que le sauna près de chez moi avait rouvert courant juin. Impossible sur leur site de voir quel protocole ils ont dû mettre en place. Vu qu’ils ont profité du covid pour faire des travaux, je suppose qu’ils ont prévu de nouvelles modalités. Après un tel été de « privations », je suis donc allé faire un tour....

1Montaigne disait que « Il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d’aultruy ». J’aime bien cette idée du « frottementt » et du « limage » contre autrui…..

lundi 29 juin 2020

Déconfinement, dispersion, et l'ami Edgar

Curieux ces moments que nous vivons. Je l’ai déjà dit au début du confinement. Maintenant, que nous sommes déconfinés, déconfits, je le redis de nouveau. Je n’ai pas une minute à moi. J’ai repris à moitié en présentiel, à moitié en distanciel. J’ai mon bureau à la maison, mon bureau au bureau, des dossiers d’un coté, d’autres de l’autre. Et pourtant, je réduis au maximum le papier.
Et puis, les projets reprennent, les sollicitations sont totalement éparpillées. J’ai l’impression de devenir « mouche du coche », de passer d’un sujet à un autre, sans avoir été au fond, de me disperser, de papillonner (mais pas avec de bomecs!), de perdre du temps. J’ai l’impression de beaucoup bosser, mais j’ai le sentiment de faire du surplace, de ne pas avancer.
Ca tombe bien, d’un côté, car on ne sait pas trop où on va. Pas de projet à moyen ou long terme. Et tout juste à court terme.Vous avez prévu votre été, vous? moi, à peine....
Et même pas le temps de poster ici. Pourtant, j’ai quelques trucs à raconter….
Ca va venir.
Et il faut que je relève le défi de Estef…..

Pourtant, j’ai lu ca, pendant le confinement. Je suis à 100%d’accord (Mais je suis un fan de l’ami Edgar, presque 100 ans, Admiration!). J’ai l’habitude de dire un peu la même chose sur l’ordre, à savoir  qu’il n’existe pas, mais que au mieux, on gère le désordre.Là, c'est sur les (in)certitudes.

« Nous essayons de nous entourer d’un maximum de certitudes, mais vivre, c’est naviguer dans une mer d’incertitudes, à travers des îlots et des archipels de certitudes sur lesquels on se ravitaille… »
Edgar Morin, 2020, in le journal du CNRS 

lundi 8 juin 2020

Effluves de foutre printanier

Ballade en forêt , weekend dernier et ce weekend. Au grand air.

Le printemps est bien là, les arbres en fleurs.
La nature explose de partout, j’ai déjà parlé des moineaux et des pies qui copulent à qui mieux-mieux, mais, en ce moment, ce sont les arbres qui réveillent mes sens.
En me baladant donc, la semaine dernière, tout d’un coup, une odeur puissante me prend les narines ! Une odeur légèrement sucrée, chaude aussi, un peu enivrante. Un peu de miel, mais qui aurait légèrement tourné. Très particulier, mais qui me rappelle quelquechose. Ma madeleine de Proust? 
L'Ardèche pays de la châtaigne - Blog de porte de BesseEt tout d’un coup, oui, ce sont ces furieux châtaigniers, qui explosent de fleurs, qui exhalent cette odeur de foutre chaud. 
Je suis avec ma moitié, qui tout de suite me fait remarquer que ca sent le sperme…. 
Moi, j’ai envie de rester à humer. J’adore en fait….

Aujourd’hui, j’ai de nouveau humer ce fumet enivrant. L’arbre était petit pourtant. Mais quelle odeur. Je me suis attardé à son ombre, mes sens en éveil.L'Ardèche doit sentir en ce moment le foutre à plein nez!

C’est connu depuis longtemps. Même le divin marquis en a fait une très courte nouvelle, soulignant les activités d’un abbé avec une jeune demoiselle innocente. C’est ici, très court, allez lire, c’est amusant.
Je découvre aussi sur internet une recette de sirop de fleurs de châtaigniers ! Ca doit être un succédané à recommander aux spermophages qui souhaitent faire diète ? Ou qui sont à la diète cause ce-que-vous-savez ?

Ce printemps dans lequel on est, ce déconfinement qui s’est bien installé, alors, à quand la prochaine étreinte, en réel ?
A priori, ca pourrait ne pas tarder...

mercredi 6 mai 2020

Scénarios de crise?

Nous vivons une crise sans précédent, avec des impacts encore insoupçonnés sur nos vies, individuelles, de groupe, sur nos sociétés, sur nos économies, sur nos civilisations. Les bourses se sont écroulées, après la crise sanitaire, sans doute une crise économique, sociale, géopolitique, environnementale. En gros, une crise systémique.
Préparez-vous à la crise mondiale, lancée par la Chine... et par l ...Au XXme siècle, les deux guerres mondiales ont été des crises majeures. Elles ont été le sujet (surtout la seconde) de multitudes de romans, nouvelles, films, œuvres artistiques diverses. Je me demande comment notre crise actuelle sera traitée dans le futur, proche et lointain, par les artistes de toutes disciplines. 
Depuis plusieurs jours, je me fais des films ou romans dans ma tête sur les situations spécifiques du confinement. Sans doute les plus faciles à envisager pour l’instant. Me sont venues ces idées . C’est pas forcément original, mais c’est déjà une première tentative :

Il pourrait y avoir les situations de confinement, vu de l’intérieur. Unité de lieu, d’action, de temps(?). Oui, le temps s’étire, et on ne prends plus la mesure du temps….
- le couple confiné, qui se redécouvre, et se retrouve
- le couple qui vient de décider de divorcer, et qui est obligé de continuer à cohabiter, l’un des deux ne pouvant trouver un appart/déménager pendant le confinement. Se retrouvent-ils ? Ou s’étripent-ils ?
- le confinement chez des riches bourgeois, qui vivent une espèce de parenthèse de vacances d’été (la météo facilite les choses), sans se rendre compte de la réalité à l’extérieur, et du monde qui s’écroule ; idem une famille modeste dans 35m2, en banlieue, avec tous les clichés qu’on peut se faire dans les deux cas, extrêmes. Et certainement, toutes les variantes entre ces deux extrêmes : l’étudiant ; la coloc d’étudiants - pour certaines , ca doit être explosif-, les foyers d’étudiant.e.s désertées, avec juste quelqu’un.e.s qui restent parce pas d’autres solutions ;
- deux mecs (ou deux femmes) qui pour une raison inattendue, se retrouvent confinés ensemble, et se découvre plus qu’une attirance l’un.e envers l’autre
- ceux/celles qui, confinés ensemble, finissent en une énorme partouze, qui dure plusieurs jours (style « la grande bouffe » ? mais j’ai jamais vu ce film, peut-etre à visionner en ce moment,)
- celui/celle qui pète un plomb, du fait de sa solitude
- les rencontres entre voisins sur les balcons à 20H

Ensuite, toutes les rencontres ou échanges virtuels, plus ou moins joyeux. Ca me rappelle le très bon film « Denise au téléphone », qui doit bien avoir une quinzaine d’années, tournées au moment de l’irruption du telephone portable dans nos vies. Le film passait toutes les étapes de la vie : de l’accouplement et la naissance, jusqu’à la mort, et tout ça au travers du téléphone, sans aucun contact. Je me souviens, j’avais été effrayé en sortant du cinéma. Mais c’était finalement très juste.
On pourrait donc avoir :
- les dragues sur site de rencontres, avec remise au déconfinement la possibilité de se rencontrer physiquement, mais periode qui permet de se découvrir en amont, de susciter le désir, l’attente…
- les apero par telephone, avec ceux/celles qui parlent en même temps, les longs silences où on ne sait pas trop quoi dire, le boute-en-train qui fait rigoler tout le monde, et qui ne se rends pas compte qu’il peut aussi commettre des gaffes, la nostalgie de l’apéro en réel, les fins d’apero un peu bizarre où on ne sait plus trop quoi dire, mais où on sent bien que chacun veut arréter, mais on ne sait pas comment,
- moins drôle, l’adieu aux proches malades, à qui on ne peut rendre visite, adieu qui se fait via tablette ou tel, par exemple

Un thème autour des sorties :
- les fameuses autorisations à télécharger, ceux qui y arrivent, ou non, qui les oublient, se font verbaliser (j’ai une copine qui se ballade toujours avec deux poireaux à la main pour montrer qu’elle fait ses courses depuis qu’elle s’est fait verbaliser de 130 € parce que elle se promenait à plus d’un km de chez elle)
- les courses en général : les queues où on est à 1, 50 m de distance les uns des autres, et où on peut faire des rencontres, échanger sur la situation, la vie ; les passages dans les supermarchés, où on fait attention de ne pas se toucher ; les caissier.e.s : leur quotidien, leurs vies..

Ce serait à compléter (j'ai commencé à écrire cet article il y a une quinzaine de jours, et je me rends compte que toute cette liste est devenue très banale....je la garde quand même.... après, on aura oublié tout ça , qui aujourd'hui, nous est devenu presque "normal"-c'est horrible d'écrire ça-) 

Après, j’ai lu ce weekend dans «Le Monde » un entretien avec Christophe Honoré, le metteur en scène que j’aime beaucoup, qui trouve cette période de confinement comme étant du temps totalement perdu, où il n’arrive pas à créer, et ne voit pas en quoi cette période serait favorable à la création. Bien au contraire : « Ce temps imposé est un temps empoisonné ».
Et j’aime bien sa conclusion : « Peut-être suis-je un peu trop obsédé par Prousti en ce moment, mais je crois que, pour retrouver quelque chose, il faut admettre l’avoir perdu. Le temps que nous vivons est perdu. L’admettre, c’est laisser la possibilité qu’il y ait un temps retrouvé »

iIl était en train de monter un spectacle d’après Proust

lundi 27 avril 2020

Désirs, désirs

Bon, observer les accouplements de pies, moineaux, pigeons et autres volatiles, c’est sympa, mais c’est pas très bandant quand même ! Je vous demandais à la fin de mon précédent billet comment ca se passait pour vous sur ce plan là. Pas de réponses (je sais, j’ai peu de lecteurs, mais je pensais avoir une ou deux réactions). Deux interprétations : vous n’avez rien à dire, parce que rien ne se passe ; ou vous n’avez rien à dire parce que c’est comme avant. Ha! mon  bon monsieur, logique implacable ! 


Postez et envoyez votre DESIR, vos DESIRS avec Annette Messager -Sans rire, ca va ?

Moi, je trouve ça très curieux, la situation de mon/mes désir(s).

Mon désir (sexuel, j’entends) pour l’autre est toujours dans mon cerveau, dans ma tête. Le confinement nous rapproche avec ma moitié, et on s’amuse plus souvent que d’habitude. Mais j’ai l’impression que c’est surtout moi qui prends les devants. Et cela dépend des moments. En temps normal, j’ai l’impression de ne penser « qu’à ca » en permanence, avec une obsession pour le désir d’hommes. Avec le confinement, je m’étonne à n’y penser que de temps en temps, à arriver à me concentrer sur mon boulot, sur des documentaires (que j’ai toujours envie de regarder, en temps normal, mais pour lesquels je ne prends jamais de temps pour les voir), à lire des journaux, à lire des blogs aussi, mais pas forcément que de culs, des trucs aussi plus sérieux.
Il n’empêche que quand je sors courir, ou marcher pendant mon heure quotidienne autorisée, je continue à zieuter les mecs que je croise, à scruter la bosse de leur entrejambe, à observer leurs pectoraux, quand ceux-ci sont découverts avec le soleil qui revient…(D’ailleurs, j’ai recroisé hier le beau serveur de mon dernier repas en restau la veille du confinement. J’en avais parlé ici. Donc il habite dans mon quartier, on est presque voisin. La prochaine fois, j’entame la conversation (on s’est dit bonjour avec un grand sourire, il m’a reconnu). J’en déduis que oui, j’ai encore du désir. Il ne vaut pas 1,90€, mais reste toujours élevé. Même si il me semble quand même moins obsessionnel.

Qu’en est-il des applis ? Un copain me dit continuer à draguer sur applis, et programme des plans pour le déconfinement. Moi je me demande comment on fera après le 11 mai. En théorie, on devrait garder les gestes barrières. Tu fais comment si tu ne peux pas toucher l’autre. Suffira-t-il de ne pas s’ éternuer l’un sur l’autre ? De ne pas s’embrasser ? Mais se caresser, se sucer, voire plus , sera-t-il possible sans se transmettre le virus ? Le virus ne punirait peut-être finalement que les baisers ? Il faut sans doute que je pose la question sur un site ou dans une émission de radio consacré au sujet Covid ! Il y en a tellement en ce moment, qui continue à dire le tout et son contraire ! Ca m’exaspère !! 

Apparemment, certains s’en foutent. Thierrry sur son blog « l’homme est un concept » rapporte un article du Progrès de Lyon indiquant qu’à Lyon, les homos se retrouveraient dans des appartements privés, puisque les saunas sont fermés (article qui véhicule un cortège de préjugés bien malsains sur la communauté homo et qui a fait scandale heureusement).
Et je dois dire que le sort des saunas m’inquiètent. J’ai beaucoup aimé cet article de Fred Colby, qui tire la sonnette d’alarme, tout en faisant l’apologie des saunas ("Moi je suis allé direct au hammam, c’est mon endroit préféré. Je ne sais pas si c’est la chaleur, l’humidité ou cette vapeur qui brouille un peu la vue mais la charge érotique du lieu me fascine", avis que je partage), qui sont ces lieux de rencontres en tous genres, des lieux qui facilitent le lien social, où toute catégorie d’hommes se croisent, pour un moment chaud, mais pas uniquement, pour un moment de liberté, sans tabous, ni signes extérieurs de reconnaissance sociale ou autre. Je cite : "des hommes venus s’amuser avec d’autres hommes pour relâcher la pression ou juste pour soulager un besoin primaire de sexe sans forcément attendre quelque chose en retour". Juste des êtres humains qui se rencontrent, dont les corps, comme les esprits, aiment à se se frotter souvent, comme dirait Montaigne.

Alors oui, quand les saunas vont-ils rouvrir ? Quand pourra-t-on de nouveau s’approcher l’un vers l’autre sans avoir peur d’être contaminé par un virus, qui au final, n’est mortel qu’à un très faible pourcentage ? Curieuse époque, qui véhicule tant de questions sans réponses, ou au contraire aux milles réponses contradictoires (le masque servirait à rien, si il sert à quelquechose ; la nicotine me préserverait (là, je n’arrive pas à y croire), tout comme le BCG ; il faut laver ses courses (ou pas) ; j’ai attrapé le covid, je suis immunisé, non je ne le suis pas….).
 
Je crois que la seule attitude correcte est le respect des gestes barrières, ne pas écouter trop souvent les médias (et surtout pas les émissions télé en continu), et j’espère bientôt, pouvoir se prélasser dans les saunas (la chaleur ne tuerait pas le virus ? Une étude du gouvernement américain le suppose, mais que veux-tu attendre d’une telle source, en terme de fiabilité ? pour l'instant, je n'y crois pas).

mardi 14 avril 2020

Accouplements de printemps

Comme je le disais précédemment, le printemps arrive, avec toutes ces remontées d’hormones, qui rends tout le monde dingue, n’est-ce pas ?

Depuis donc quelques temps, je suis plus attentif à cette nature qui éclate, se libère, fait monter la sève, explose de partout, fait grandir les bourgeons, réveille les instincts, tourneboule les sangs et les humeurs, pousse à la rencontre, en trois mots, réveille les désirs !
Je prenais donc mon café, sur mon petit balcon, aux vertus tant appréciées en ces jours de printemps, quand je le vois, là, au bout du toit. Il faut dire que j’observe aussi beaucoup plus les toits, que j’ai la chance de voir un peu de haut, avec les velux à moitié ouverts, ou sans stores me permettant ainsi de mater à l’intérieur (je suis un vrai voyeur), ou bien au travers des fenêtres entrouvertes. « Fenêtres sur cour », vous vous rappelez ? Beau film de quasi-enfermement !

Donc, je le vois, là au bout du toit, l’air de rien, à regarder ailleurs. A coté de lui, madame est tout aussi guillerette, l’air de rien à regarder dans la direction opposée. Quand tout d’un coup, il lui saute dessus, la monte par derrière, sans qu’elle n’y retrouve à redire. Elle continue à regarder à gauche et à droite, sans donner l’impression qu’elle se fait littéralement sauter par son mâle en chaleur. Ou alors elle vérifie que personne ne regarde, oubliant de regarder au-dessus le vicieux zieuteur que je suis ? Il s’arrête soudain, la laisse un peu, mais ce n’est que pour mieux recommencer, et continuer son œuvre. Le petit ballet va durer ainsi plusieurs minutes (c’est un rapide, il faut le reconnaître, et elle doit être bien chaude aussi, pour abandonner ainsi les préliminaires!). Et l’environnement extérieur n’a pas l’air de les gêner !

Accouplement Moineau | josselyne camiade | FlickrUne fois terminée leur affaire, ils restent sagement l’un à côté de l’autre. Et puis, ils commencent à mettre leur tête dans leurs plumes, un peu comme si ils se nettoyaient. Marrant, comme coutume, non ?
Une fois la petite toilette achevée, madame Moineau s’envole alors vers un toit voisin, laissant un peu déconfit monsieur Moineau.
« Post coitum, omne triste » : double peine pour Monsieur, après la petite déprime post coit, l’abandon par Madame, qui j’en suis sûr, ne mettra pas trop longtemps à trouver autre mâle en chaleur pour satisfaire ses besoins reproductifs ! 


Et vous, les hormones, ca se réveille ? Ou cela reste confiné comme tout le reste ?

lundi 6 avril 2020

Queues de pies

Le printemps est là, et ca se voit.

Déjà, les blogs refleurissent, même si cela se voyait depuis quelques semaines avant le 21 mars. Comme Matoo me l’a fait justement remarquer dans un commentaire du billet précédent! -il a redémarré le 6 février!un précurseur!-

Et les arbres bourgeonnent, les fleurs s'épanouissent. Y est-on plus sensible en ce moment, à l’émergence de ces premiers chatons, des fruitiers qui commencent à fleurir, des tulipes qui ont éclos, et plein d’autres fleurs ? qu’est-ce qui fait que cette année, j’ai l’impression de faire plus attention à tout cet éveil !! J'ai mon idée, mais je ne l'écrirais pas!

Et puis, les animaux n’y sont pas insensibles non plus. 
D’abord, les chats qui râlent d’amour, à vous empêcher de dormir. 
Et les oiseaux s’y mettent aussi. Les pigeons roucoulent d’amour que ca en devient fatigant. Et pour la première fois, je découvre les pies, qui se sautent dessus, à qui mieux-mieux, de vraies orgies, sur les antennes de télé (oui, il y en a encore, je croyais que ca ne servait plus, les antennes, il faut croire que si). Et je ne veux pas dire, mais copuler sur une antenne télé, c’est quand même audacieux, non ? En même temps, quand on est une pie, on a aussi des ailes pour se récupérer quand on perd l’équilibre.Ce qui n'est pas notre cas.
Et puis, puisque je parle de pie, on peut aussi parler des « queues de pies », non ? c’est le titre de ce billet, et je sais que vous le lisez, entre autres, à cause de ce titre si évocateur ! À quoi ca peut bien ressembler une queue de pie ? 

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM2LfJGs1nR94-ZtHOywF_kOK_4X9EtZK6D7EmkpxBoff30UPXgsDFZqabZCJrB9-ttKrz-_ghC7sWgUgjNOjud4MjgC9GQCIeJjOnk3MIZuQ7CGlUnoBah2WVeAotZsSjGTiGvZu2o1M/s1600/1890s+tailcoat.GIFEt bien, c’est juste long et noir, et ca leur permet de garder l’équilibre, et d’orienter leur direction quand elles sont en vol.
Bon, vous êtes décus, je le sens. En même temps, soyons raisonnable, une queue de pie…..

 A part celle qui peut vous rendre un homme d’une grande élégance, je ne vois en quoi cela vous émoustille.

vendredi 3 avril 2020

Déjà presque trois semaines!

Comme beaucoup, je me suis dit que j'allais tenir un journal de confinement. 
Finalement, je me rétracte. D'autres le font très bien (allez écouter le journal de  Wajdi Mouawad, c'est magnifique!).  Ce sera donc comme sur ce blog depuis quelques temps, au gré de mes envies, de mes humeurs, du temps qui passe, et du temps disponible!

Parce que oui, une fois le confinement annoncé, je me suis dit que j'aurais enfin le temps de ranger mes papiers, lire la pile de bouquins au pied de mon lit jamais lus, écouter de la musique, voir enfin des séries télé, appeler les copains, bricoler chez moi, dessiner, écrire...oui écrire, notamment sur ce blog... 
et puis  aussi, télétravailler.
Et là, c'est un peu la grande découverte, que ce fichu télétravail me cloue devant mon ordi, que je pense être plus efficace qu'au bureau, (pour lequel je  suis content de ne plus voir certaines personnes tous les jours, mais triste de ne pas en voir d'autres aussi), que j'y passe un temps fou, et que ca me laisse peu de temps libre! Et là, je suis tellement content d'être enfin vendredi fin de journée et en week-end!!!C'est vraiment perturbant, le fait de devoir travailler dans un endroit (chez moi) où je me fais un point d'honneur à ne jamais (ou très rarement) ramener du boulot à la maison. 
 
Et puis, avec le printemps, les blogs se sont réveillés!! et là, je dois dire que je prends de mon temps de boulot pour lire Matoo et Will, qui sont redevenus bloggeurs, pour mon plus grand plaisir! ainsi que les blogs habituels, Estef, Epissures, et autres....Et ca, ca me plait!!!

Bon weekend à vous!

Arthur va donc bien, et profite du confinement, pour "faire contre mauvaise fortune bon coeur". plutôt du genre à voir le verre à moitié plein, et à tirer profit de toute situation. 
En attendant, il y en a qui souffrent, qui meurent. C'est pas marrant. 
Demain sera un autre monde certainement. J'y reviendrais sur tout ca. 
En attendant , portez vous bien!

dimanche 15 mars 2020

Virus, vous avez dit virus?

Ce vendredi, j’écrivais le texte en italique ci-dessous. Aujourd’hui, je ne sais plus trop que penser, et les annonces de notre 1erM d’hier soir ont commencé à m’angoisser. Cela ne m’a pas empêché d’aller voter, de sortir aujourd’hui, et d’aller bosser demain. Mais c’est bien curieux. Que va-t-il se passer pour les petites entreprises ? Pour les culturels ? Pour les autoentrepreneurs ? Pour les restau et les bars ?
Services publics essentiels, ca veut dire quoi ? Pour moi la Culture, les bars et les restau, c’est aussi essentiel !
Et la première chose que j’ai faite hier soir a été d’aller au restau (quasi vide et j’aurais bien consolé le très sexy serveur, qui était bien abbatu)et aujourd’hui de boire un coup avec ma moitié, au soleil. 
Et puis ensuite , je suis allé VOTER! Allez-y, si c'est encore temps!
 
Bon, on va rester chez soi, se redécouvrir, faire tout ce qu’on n’a jamais le temps de faire. c’est pas mal non plus, en fait. Comme l’écrit ici l’ami Matoo !

Voilà en tous les cas ce que j’écrivais vendredi :

Il y a des jours où on a l’impression de perdre tous nos repères, les bornes où l’on peut se raccrocher. Je me souviens de mes cours de français au lycée de cette phrase de Pascal, que je n’ai jamais oublié « il faudrait être fou que de ne pas être fou dans un monde de fous ». Oui, comment aujourd’hui raison garder dans notre monde de fous ?

Il se passe quoi, là, en ce moment ? Le système se casse la gueule en quelques jours, Macron devient presque de gauche et vante les services publics, et tout ca, à cause d’un petit microbe qui sape les fondements de la terre entière ? Enfin, de la terre entière...plutôt de notre sphère occidentale, mondialisée, dominée par Chine, US et Europe, tous touchés, et finalement si vulnérable ?. Je ne suis pas du tout complotiste, mais alors vraiment pas. Mais je ne comprends pas toutes ces mesures inédites et d’une ampleur terrible qui sont prises un peu partout, et hier, je me demandais si il n’y avait pas un grand méchant derrière tout ça, que James Bond va bientôt terrasser ! Bon, je suis redescendu sur terre quand même ! J’ai quand même trouvé notre Président plutôt responsable, en refusant de tout bloquer et en appelant à la responsabilité de chacun. C’est pas ce qu’on devrait tous faire, non ? Rester au chaud quand on est fragile, éviter les contacts inutiles quand on est bien portant, et avoir une bonne hygiène de vie, comme se laver (les mains et le reste aussi!) régulièrement ! Un peu élémentaire tout ça, et pour l’instant (et j’espère que ca se vérifiera plus tard), ce virus a fait moins de morts en France que la grippe saisonnière l’année dernière , non ?
Mais c’est là où l’on me dit que je me trompe, que si il y a moins de morts, c’est justement parce que on a fait attention et pris des mesures pour enrayer l’épidémie, que le virus est ultracontagieux, etc, etc....désolé , mais pour l‘instant, je ne suis pas convaincu, à part sur le fait que en hiver, il y a des saloperies qui traînent et qu’il faut s’en protéger. Mais de là à bloquer un pays, une économie, une société, un système entier ? j’ai hâte d’être un peu plus vieux (pour une fois!!) de quelques années où l’on nous dira ce qu’il s’est passé exactement : une réelle pandémie ? Une psychose collective mondiale, relayée par des réseaux sociaux, qui amplifient la moindre rumeur et inquiétude ? On verra. En tous les cas, si quelqu’un peut m’éclairer sur le bien-fondé de toutes ces mesures, je suis preneur !
Et comme quoi, rien n’est jamais acquis, il faut toujours se battre pour conserver ce qu’on a , et continuer pour obtenir plus.
Aujourd’hui, je crève d’envie d’aller traîner dans un sauna ! Bon, mais je crois que je vais être responsable, et éviter d’y traîner. Pour ne rien attraper, ni virus couronné, ni autres. Et puis, en plus, y aura-t-il du monde ? Je doute…..

Et j’écoute enfin pour une fois ce cher Augustin Trapenard, dont la voix continue à m’envoûter (on a l’impression d’être son très bon copain, qu’il s’intéresse à vous, et vous rends plus grand, plus beau, plus intelligent!) , qui reçoit Betty Catroux, égérie et grande amie de saint-Laurent:
Augustin : « vous faites quoi quand vous étés déprimé devant le monde d’aujourd’hui? »
Elle : « d’abord, je bois un coup ! »

Bon, allons boire un coup, une bonne vodka ou un coup de mezcal ou tequila, pour tuer tous ces petits virus !!!

PS : vu aujourd’hui dans Paris : un couple qui se retrouve, l’un a un masque, l’autre non. Celui qui a le masque arriver vers l’autre qui attends. Quand ils se voient l’un l’autre, l’homme au masque le retire, et roule une magnifique pelle pleine de désirs à l’autre ! Quand le masque pourrait devenir un accessoire érotique…..

vendredi 28 février 2020

"J'ai deux amours"


Résultat de recherche d'images pour "J'ai deux amours arte tv"Tombé par hasard sur cette série Arte il y a une dizaine de jours, « J’ai deux amours ». Visible sur arte.TV jusqu’à mi-mars, j’en ai profité. La critique avait un peu dézingué la série, la trouvant trop timide, pas assez décalée et pêchue comme auraient pu faire les anglais par exemple. Certes, c’est plutôt consensuel et « gentil », ça se termine plutôt bien, mais c’est quand même intéressant que la télé française programme ce type de série , marquant quand même une certaine installation dans la société de couples homos, à la sexualité ouverte, et dont la « normalité » n’est plus à questionner. Ici, la question est plus celle de la possibilité ou non d’avoir deux amours en même temps, que ce soit des amours hétérosexuelles ou homosexuelles. Du polyamour sans doute ?

Moi ça m’a bien plus. Je trouvais déjà les acteurs-trices excellent-e-s, avec un intérêt spécifique aux deux hommes, dont le style et le physique me plaisent beaucoup. Ainsi que leur mode de vie. Ils font envie, et je me demande toujours si ce type de relations est celui que peut vivre un couple de mecs. Et je ne vois pas pourquoi ca ne serait pas. Avis aux lecteurs hommes qui seraient en couple avec un homme, votre témoignage m’intéresse.

Et puis, cette question du (non)choix entre deux personnes me taraude. Le modèle social, et sans doute la nature humaine, qui est finalement assez exclusive dans sa relation à l’autre, nous poussent à être en couple avec une autre personne. Evolution de ces dernières années, pas forcément de sexe opposé (au moins en Europe occidentale). Mais néanmoins, le trouple est encore une grande exception, non ? Ou alors je suis vraiment totalement à côté de la plaque. 

Cette série plaisante y réponds donc à sa manière, je vous laisse regarder jusqu’à la fin sans spoiler.