Curieux ces moments que nous vivons. Je l’ai déjà dit au début
du confinement. Maintenant, que nous sommes déconfinés, déconfits,
je le redis de nouveau. Je n’ai pas une minute à moi. J’ai
repris à moitié en présentiel, à moitié en distanciel. J’ai
mon bureau à la maison, mon bureau au bureau, des dossiers d’un
coté, d’autres de l’autre. Et pourtant, je réduis au maximum le
papier.
Et
puis, les projets reprennent, les sollicitations sont totalement
éparpillées. J’ai l’impression de devenir « mouche du
coche », de passer d’un sujet à un autre, sans avoir été
au fond, de me disperser, de papillonner (mais pas avec de bomecs!),
de perdre du temps. J’ai l’impression de beaucoup bosser, mais
j’ai le sentiment de faire du surplace, de ne pas avancer.
Ca
tombe bien, d’un côté, car on ne sait pas trop où on va. Pas de
projet à moyen ou long terme. Et tout juste à court terme.Vous avez prévu votre été, vous? moi, à peine....
Et même
pas le temps de poster ici. Pourtant, j’ai quelques trucs à
raconter….
Ca va
venir.
Et il
faut que je relève le défi de Estef…..
Pourtant,
j’ai lu ca, pendant le confinement. Je suis à 100%d’accord (Mais
je suis un fan de l’ami Edgar, presque 100 ans, Admiration!). J’ai
l’habitude de dire un peu la même chose sur l’ordre, à savoir qu’il
n’existe pas, mais que au mieux, on gère le désordre.Là, c'est sur les (in)certitudes.
« Nous
essayons de nous entourer d’un maximum de certitudes, mais vivre,
c’est naviguer dans une mer d’incertitudes, à travers des îlots
et des archipels de certitudes sur lesquels on se ravitaille… »
Edgar
Morin, 2020, in le journal du CNRS