Ces derniers temps, le hasard m'a fait me retrouver avec des hommes sur leurs lieux de travail avec qui j'ai pu partager des moments intimes.
Toujours dans la discrétion, car à chaque fois, j'étais accompagné. M'ont-ils reconnu? me suis-je trompé? à chaque fois, il me semble quand même avoir pu déceler un regard complice, du style " ca va, je t'ai reconnu. et tu ne crains rien, je ne vais pas te sauter dans les bras".
Je pensais qu'habiter une grande ville renforçait l'anonymat.
Foutaises.
Le monde reste assez petit, surtout ce petit monde des hommes.
Bon, j'aimerais bien retrouver Alvaro ainsi "par hasard", dont j'ai perdu le tel. Mais on n'habite pas la même ville. Cela semble plus difficile. Who knows?
Opinions sur le monde qui m'entoure. Tentatives d'exprimer mes ressentis. Une expérience égotique.
samedi 23 novembre 2019
mercredi 23 octobre 2019
Sans queue, ni tête (7)
Sans
queues ni tetes, mais ca va traiter de queues ou de tetes. Du moins
de celles que je n’ai pu touchées comme j’aurais voulu.
**L’autre
week-end , je participe à un événement associatif pour lequel ma
moitié a été sollicité. C’est un dimanche après-midi. Je
l’accompagne. Derrière une table, je remarque un mec, de type
asiatique. Rien de plus. Je déambule et passe devant lui. Il en
profite, je suis seul : « tu vois, je te l’avais dit,
ici, c’est un village, on se retrouve. Qu’est-ce que tu fais
ici ? ». Et là, j’ai un éclair. Il est venu chez moi
il y a un mois, quand j’étais célibataire. Très bon moment de
sensualité et de joli érotisme. Mais voilà, j’avais déjà
oublié son visage. Je me sens confus pour lui. Et puis je me pose
une question : serais-je capable de reconnaître les mecs avec
qui j’ai partagé un moment intime ? Je me rends compte que je
suis assez incapable de m’en souvenir. Bon, au moins, si je les
croise, je ne ferais pas de gaffes envers eux, puisque je ne les
reconnaîtrais vraiment pas. Je pense quand même que je pourrais
reconnaître Alvaro et , dont j’ai perdu les coordonnées…
**
l’autre matin, en ouvrant mon tel, tous mes contacts ont disparu.
Ils ne sont même pas sur le cloud. Volatilisés !! la hot line
de la pomme n’y comprends rien. Il faut que je passe les voir. En
attendant, j’ai perdu certains tel qui me sont importants, de type
avec qui j’ai pu échanger ou partager de bons moments. Certains
copains bloggeurs m’ont renvoyés leur tel. Mais Alvaro, machin ?
Disparu !!!! deux solutions : soit je les rencontre de
nouveau au sauna de Paris, comme cela m’est arrivé avec serge le
coiffeur (dont j’ai aussi oublié le tel, mais que je n’avais
pas reconnu et lui non
plus). Soit ils me
recontactent d’eux-mêmes (mais je n’y crois pas, je leur ai
demandé de la discrétion). Dommage dommage. (Bon,
vu que j’ai retrouvé Alvaro sur le net, je pourrais le contacter
sur son adresse pro, mais c’est un peu risqué quand même!).
Donc, si tu me lis, et que tu penses que j’ai perdu ton tel,
n’hésite pas à me le renvoyer accompagné d’un message neutre,
et de ton nom….
** si j’ai oublié les visages, ai-je oublié les queues, certaines
m’ont laissé un souvenir, d’autres non. En même temps, je
risque pas grand-chose à les avoir oublié, je doute que nos queues
se retrouvent aussi facilement au milieu d’une foule…
**
j’ai récemment été en Allemagne pour le boulot. Dans une très
grande ville. Impressionné par les bières. Et la capacité des mecs
à boire des litres de bières ! (un
demi-litre pour moi me suffit amplement!).
Et donc d’avoir des vessies résistantes. Les mecs mettent des
plombent quand ils vont pisser. Bonne occasion pour mater, même si
je ne fais pas trop. En tous les cas, j’ai pu constater que pisser
pendant 4 minutes montre en main, c’était possible, quand moi je
vidais mon litre de bière en plus d’une minute sans doute. Donc la
vessie des mecs en Allemagne peut contenir jusqu’à combien de
litres ? 2 l ? 3l ? 4l ?
Et pour cause de rythme de boulot un peu trop chargé, j’ai raté
un sauna qui a l’air mythique. Ca me fait des choses à faire pour
la prochaine fois, si il y a une prochaine fois !
** Julien Green(à ne pas confondre avec Graham Greene, le
troisième homme - ca pourrait etre le titre d’un roman homo !-
): ces mémoires expurgées sont publiées dans la collection
Bouquins. Pas lu, mais apparemment, c’est très cru et sex. Il
aurait été pédébloggeur si il avait vécu à notre époque !
Ca crée aussi une mini polémique : fallait-il publier ou non ?
Peut-etre que plusieurs années après ma mort, on retrouvera mon
blog, mon identité et on publiera aussi (quoique c’est déjà
public) ? Que faire de nos écrits intimes que l’on écrit
quand même, partage un peu, mais dont on reste discret sur l’auteur
(mon cas) ? On les laisse sur les blogs , au gré du vent
d’internet….
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lundi 23 septembre 2019
Homme respectable dans une demeure en pierre
Son
attitude avait éveillé mes sens. Je le trouvais très prévenant,
voir collant. Il était grand, bien de sa personne, et je n’étais
pas insensible au charme qui se dégageait de lui. Mais il mettait
aussi une certaine distance.
Nous
sommes rentrés dans cette petite salle du château (mais était-ce
un château, en fait ? En tous les cas, une demeure ancienne,
peut-être même une ancienne église) à la décoration baroque,
avec des boiseries dorées (une référence à mon premier homme
qui m’a offert il y a peu un morceau de moulure en bois doré à la
feuille). Il avait des gestes vers moi, sans jamais me toucher.
Des regards insistants, mais qui soudain portaient au loin.
Il
avait trouvé quelque chose par terre. Il s’agenouillait alors,
dans un coin plus sombre de la pièce, s’exclamant sur sa
découverte. Je m’approchais alors pour voir également,
m’agenouillant à ses côtés. Nos regards se croisent, mais il ne
réagis pas plus que ça. Moi en fait, je sens mon bâton durcir. Je
ne tiens plus trop. Je m’approche pour l’embrasser, ce que j’ai
jamais fait avec une personne ainsi « respectable » qui
pourrait être en lien avec ma vie professionnelle. Il se laisse
embrasser doucement, puis devient fougueux. Nous nous relevons, nos
lèvres collées, nos langues entremêlées. Je suis totalement raide
d’excitation, et je me rends compte que lui aussi.
Et
puis, je me réveille. Il est 4H18 du matin. En totale érection.
Toujours quand on rêve. Encore plus certainement quand c’est un
rêve érotique.
Je
me rendors, mais en me levant ce matin le rêve est encore dans mon
esprit. Pourtant, les rêves de milieu de nuit, j’ai tendance à
les oublier.
jeudi 19 septembre 2019
Sans queue ni tête -6-
**
Entendu Edgar Morin sur France Inter ce vendredi 6 septembre : à
la question sur le « secret » de sa bonne forme à 98
ans, il répond guarana (un aphrodisiaque), hormone de jeunesse
(DHEA), et d’avoir choisi le parti de l’Eros plutôt que celui de
Thanatos. Conclusion de Arthur : aimons, aimez sans limites.
Première parole de retour d’été qui me rebooste, face à un
déluge d’informations plombantes tout au long de l’été (ces
dirigeants populistes qui se multiplient, feux de forêts
amazoniennes, paroles ras du plancher des politiques brésiliens,
réchauffement, etc.)
**
Toujours sur France Inter, je découvre que Augustin Trapenard,
lauréat d’un prix radiophonique, anime aussi une émission
littéraire sur Canal+, dont je n’avais jamais entendu parler. Son
nom : « 21 cm ». Déjà que je fonds littéralement
en entendant sa voix certains matins où je pars en retard au boulot,
je craque devant tant d’audace pour le titre d’une émission.
c’est officiellement la longueur moyenne d’un livre. Moi, je
pense que cela fait évidemment référence à autre chose, que je ne
peux mentionner sur un billet qui s’appelle « sans queue, ni
tête ». S’il me propose d’aller vérifier en réel, je ne
dirais pas non.
**Kant :
« Agis de telle sorte que la qualité de vie de chaque être
soit assurée et respectée , cité à l’occasion de la
sortie du « Traité des libres qualités », de Pascal
Chabot . Pas lu, mais intéressé par cette nouvelle notion pour moi
de qualitarisme, afin de « réhabiliter la « qualité
de vie » sous quatre angles inséparables :
la « dignité » de chacun, la
« robustesse » ou solidité
interne, le « plaisir » – une
vie sans sensualité est une vie mutilée – et, enfin, la
« relationnalité », ou
l’ouverture aux autres et au monde » (in le journal Le
Monde du 9 septembre). Ça me plaît bien, le qualitarisme. Une
occasion de répondre par le haut à la déprime ambiante.
** Fréquentation du blog : une vrai catastrophe. Sans doute par
manque de régularité. Ou parce que je ne mets plus de photos? Je commente peu également. Mais je m’en fiche un peu en fait.
** vous connaissez "on the verge"? une série de podcast sur le sexe des mecs, sur leur vie sexuelle. C'est interessant! Pas tout écouté (chaque entretien dure environ une heure), mais des réflexions que j'ai pu avoir parfois, d'autres étonnantes. des parcours d'hétéros, d'homos, de jeunes et de moins jeunes sur leur vie sexuelle (oui, je sais, "sans queue, ni tête", mais il n'y a pas de queues ici!)
** vous connaissez "on the verge"? une série de podcast sur le sexe des mecs, sur leur vie sexuelle. C'est interessant! Pas tout écouté (chaque entretien dure environ une heure), mais des réflexions que j'ai pu avoir parfois, d'autres étonnantes. des parcours d'hétéros, d'homos, de jeunes et de moins jeunes sur leur vie sexuelle (oui, je sais, "sans queue, ni tête", mais il n'y a pas de queues ici!)
** C'était bien les vacances d'été!!! Qu'est-ce que je rame depuis mon retour!! j'ai l'impression de ne pas avoir d'énergie, je procrastine, je suis d'une lenteur extreme en tout!
jeudi 5 septembre 2019
Un soleil dans la nuit
On
était assis autour d’une table. Il y avait un peu de monde.
Et
il était là, comme l’après-midi de la semaine dernière où on
avait fait connaissance autour d’une bière, le hasard des tables
nous ayant placé côte à côte. Il était toujours aussi lumineux,
souriant et enthousiaste. Regard de lumière. Totalement solaire.
Oui, un être solaire. Latino-américain, étudiant de 20 ans qui
n’hésitait pas à remettre en cause ses choix, il était passé en
quelques mois de l’étude des mathématiques pures à la peinture
et aux beaux-arts (qui c’est vrai semblaient mieux lui
correspondre).
Et là, on se retrouvait encore autour d’une table. Il était assis
à côté de moi, et parlait avec passion à celui qui était en face
de lui. J’observais. Quand tout d’un coup, je sens quelque chose
qui me pique les jambes ; en fait, c’est lui qui me titille
les cuisses, discrètement mais sûrement.
Nos regards se croisent. Silencieux, mais compréhensifs.
Je lui dis quand même : « mais tu as tout compris,
alors ? ».
« Bien
sûr », me
réponds il.
« Et tu es trop attirant pour que je ne fasse pas un signe. Tu
le mérites, et je sais que tu n’oseras pas faire le premier geste
vers quelqu’un de mon age. »
Je reste interloqué de tant de lucidité. Et puis :
«
mais aujourd’hui, je m’attaque à celui qui se trouve en face. On
se retrouve plus tard ? »
et il me laisse là, témoin de
son numéro
de charme sur l’autre, numéro
dont j’ai déjà été victime.
C’est alors que je me réveille.
Et que je sens encore la
sensation de ses doigts
sur mes cuisses. Que son sourire lumineux est encore sur moi.
Et je suis pourtant seul dans mon lit.
A repenser à ce jeune Gustavo, effectivement rencontré par hasard
la veille, et qui nous avait tellement charmé.
dimanche 1 septembre 2019
Retour d'été
Deux
impressions fortes de l’été, qui fut en partie méditerranéen,
avec plages quasi désertes et mer claire.
Une
première, sur la plage. Il y a peu de monde, deux ou trois groupes
de personnes, un couple, un groupe avec des enfants, et peut-être un
autre. Je ne sais plus. Et nous. La plage est grande. On ne se gène
pas. L’homme du couple à notre droite se lève. Il vient vers
nous, s’approche pour nous demander un renseignement sur le lieu où
nous sommes. Il me semble espagnol. Il est taillé comme un dieu, je
me rendrais compte un peu plus tard que c’est un nageur
expérimenté, et que sa silhouette en est le résultat. Torse en V,
cuisse fine mais musclé, biceps saillants. Il a cette coupe de
cheveux à la mode en ce moment, rasé sur les côtés, long sur le
dessus, qui lui permettrait de se faire un petit catogan. Il a une
belle gueule aussi. Et puis, il porte un « petit »
maillot de bain vert, qui enveloppe un bijou qui semble énorme. J’ai
l’impression d’avoir les yeux rivés dessus (et pourtant, je ne
fais pas forcément de fixation sur la « taille » des
bijoux). Je me dis que mes lunettes de soleil l’empêchent de
comprendre où se pose mon regard. Il émane de lui quelque chose de
très attirant. Je suis sous le charme.
Il
retourne vers sa compagne, puis va nager. Ce sera le seul contact
avec lui.
Cette
vision me poursuivra tout l’été. Et j’y pense encore. Objectif
inaccessible, qui va devenir presque mythique dans mon imaginaire ?
Vision qui va nourrir mes obsessions masculines.
Seconde
impression : ces nuits fraîches, où la brise souffle
doucement, et vient caresser mon corps nu sur le lit. Je me plais à
penser que ce sont des caresses des dieux antiques. Ce pourrait être
aussi des caresses de déesses, mais je préfère l’idée que ce
sont des dieux qui me font ainsi du bien. Doux zéphyrs, plein de
sensualités, qui me remplissent de bonheur. Mes nuits étaient
sereines et finalement énergisantes.
C’est
comme ça que j’apprécie l’été : dans la chaleur
supportable, de beaux paysages humains, des moments de sensualité
réparatrice.
jeudi 29 août 2019
Obsession et transparence ?
Depuis
quelques temps, je me rends compte que mon esprit est totalement
occupé par les mecs.J’ai l’impression d’y penser en
permanence. Des que j’en vois un, je me pose la question si il… Je
l’imagine en petite tenue, s’il est poilu, à l’aise à poil,
etc...je me retourne dans la rue sur les beaux mecs, j’interprète
le moindre geste comme un éventuel signe de….est-ce grave ,
docteur ?
D’un
autre côté, je ne peux imaginer changer de mode de vie, abandonner
les êtres qui m’entourent, que j’aime profondément.
Bon,
c’est l’éternel problème des mecs planqués dans le placard,
et qui ne peuvent en sortir, ou plutôt qui ne veulent pas en sortir.
Je
me posais la question aussi de ma propension à la transparence . "N’ayant rien à cacher », comme je le répète souvent, je
suis toujours très transparent avec mes collaborateurs, dans mes
relations de travail, dans ma vie en général. Je me demande si cela
n’est pas non plus une façon inconsciente de mieux protéger ma
« seconde vie » que elle, je cache. Si j’étale tout, si je suis très
franc sur les situations, on ne peut me soupçonner de justement
« cacher quelque chose » ? en même temps, quand on
me confie un secret, je suis une tombe, et ne vais rien dire, ne vais
pas trahir la personne qui s’est confié. (bon, tant qu’il n’y
a pas de vie en danger, bien évidemment).
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lundi 8 juillet 2019
Serge, le retour
Et
là, j’étais de nouveau au sauna. Soirée naturiste. Pas forcément
adepte, vu les engins qui s’exhibent, j’ai toujours l’impression
d’être en dehors du moule, si je puis dire.
Mais en fait, c’est
marrant comme assez rapidement, je n’ai plus aucun complexe. Chacun
est bien comme il est, avec ses défauts et ses imperfections.
Je
ne referais pas le descriptif précis de ce que j’y ai fait. Une
jolie rencontre très sensuelle, faite de baisers et de caresses, à
proximité d’un glory hole où le monsieur laissait parfois traîner
son instrument, avec un mec à la peau douce et très sensuel. Assez
curieux, mais très sympa.
Et
puis, dans le jaccuzzi, je voyais en face de moi une tête que je
croyais reconnaître mais impossible à identifier. Il se faisait
plaisir avec un autre. Plus tard, je le retrouvais seul, de nouveau
dans le jaccuzzi, et proche de lui, nos mains se sont retrouvées
sous l’eau et…..on a fait ce qu’on avait à faire.
Et
puis en se retrouvant au vestiaire, où j’étais venu regarder mes
messages sur tel, , il me dit : « on s’est déjà
croisé ici, non ? On se connaît ? »
Et
moi : « oui , tu me dis , quelque chose...tu es coiffeur,
non ? Et tu t’appelles Sandro ? »
Là,
il tombe des nues !!!!
-
« mais comment sais-tu ca ? Je ne m’appelle pas Sandro,
mais effectivement, je suis coiffeur. »
Et
là je recherche dans ma tète « mais bon sang, ce n’est pas
Sandro, c’est Serge » ! et je lui sors mon tel, où je
retrouve son numéro. Il se souvenait très bien, mais pensait que
notre rencontre était beaucoup plus ancienne. Le monde des saunas
est donc un petit monde !
Bon,
il m’ a aussi dit un truc très sympa : « je t’ai
observé quand tu es sorti du jacuzzi, tu es super bien conservé
pour ton age, t’as une ligne et un corps parfait ! »
Sympa ;
en même temps, en écrivant ca, le « a ton âge »,
n’est finalement pas si sympa….
PS :
j’écris cet article depuis le TGV. Et le type derrière moi vient
se lever et de passer devant moi : un canon…séminariste !
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jeudi 4 juillet 2019
Vivre à 114 m d'un sauna gay
J’ai
récemment déménagé. La grande ville m’attirait. Et par le plus
grand des hasards, je me retrouve à habiter à 114m (selon une appli
de drague bien connu) à vol d’oiseau d’un sauna gay, qui est
très bien en plus. Un de mes favoris. Tu fais quoi, dans ces cas
là ? Tu y vas, au risque de te faire reconnaître en sortant
par un voisin ? Tu n’y va pas, du fait du risque de te faire
reconnaître en sortant par un voisin?
Résultat :
j’y vais, de façon irrégulière, l’hiver, avec un gros blouson
et capuche pour réduire les possibilités de se faire reconnaître,
et l’été, avec des lunettes de soleil. Sans être dupe que
si je tombe nez à nez avec mon voisin, je ne pourrai que lui dire :
« je suis allé voir par curiosité » ou encore « ah
toi aussi, tu y vas ? » ou encore « je suis allé
« sauver » un copain qui est en train de décrocher en
allant dans ces lieux de perdition »…..Sans doute,
faudra-t-il plus simplement dire un « bonjour, ca va ? »,
en espérant qu’il respecte ma vie privée.
Je
passais devant l’autre après-midi, allant récupérer ma voiture
garée un peu plus loin. Instinctivement, je tourne la tête vers la
porte en passant devant. Au cas où un bel homme en sorte. Sur le
trottoir d’en face, un jeune beur. Il m’appréhende quand
j’arrive à sa hauteur :
- «
il y a du monde au sauna ? »
-
« mais je n’y étais pas, je ne sais pas « , (ce qui
déjà sous-entend que je connais un peu les lieux).
-
« Mais si, je vous ai vu en sortir »
Mes
explications ont eu l’air de le persuader, et il est reparti, la
queue basse, si j’ose dire.
Toujours est-il que apparemment, j’ai
donc déjà l’air ou l’attitude de l’habitué……
dimanche 30 juin 2019
Dream Boat
A l'occasion de la Gay Pride, je suppose, Arte a diffusé ce curieux documentaire "Dream Boat" , sur une croisière particulière dans ces immeubles flottants que sont les nouveaux ferry de croisière, croisière réservée aux gays masculins. Documentaire éreinté par Télérama ("un long clip ennuyeux", pas totalement tort), mais qui m'a pourtant touché par les queqlques portraits qui y sont faits: un palestinien (totalement craquant) qui explique la difficulté de sa situation dans son pays, un indien et un polonais qui ne peuvent ouvertement vivre leur homosexualité dans leur pays, un français en chaise roulante qui se pose des questions sur sa possible attraction s'il n'était pas déjà en couple.
Au final, beaucoup de solitudes chez tous ces hommes qui cherchent des relations "vraies", tout en jouant les codes de la séduction homo et du modèle bodybuildé. Mais aussi, une dose d'énergie que cette croisière leur donne, le sentiment de ne pas être seul, d'appartenir à une grande famille, internationale, avec ses défauts et ses qualités.
Et puis, long clip peut-etre , mais avec beaucoup de beaux mecs pendant 90 minutes. Ne le nions pas, ca fait tours du bien aux yeux. (le critique de Telerama n'est pas sensible à ce arguments!)
C'est sur Arte+7 jusqu'au 4 juillet.
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lundi 24 juin 2019
Alvaro (3/3)
Je
continuais mes pérégrinations, me posant un moment dans la mini
piscine fraîche, à observer les gars passer. Le « boxer
blanc » ne passait pas. Visiblement, il était déjà parti.
Rafraîchi
par la piscine, je file au sauna. De mon emplacement, je vois les
douches. Finalement, je l’aperçois sous le jet d’eau, sans son
boxer. Il regarde vers moi. Me voit-il ? En tous les cas, il ne
vient pas au sauna.
Il
arrive au bout d’un moment, refait son jeu de serviette à sécher.
J’ai vraiment l’impression qu’il me regarde. Mais il ne vient
pas vers moi. Moi non plus, vous me direz. Il redisparaît. Je
ressors, le cherche, sans succès. Et d’ailleurs, si je le trouve,
que ferais-je ? Je ne vais pas lui sauter dessus non plus.
Je
rentre au hammam, qui est vide, m’installe, ferme les yeux et
respire profondément, mes pieds appuyés sur une espèce de banc
triangulaire situé au milieu, me permettant d’allonger mes jambes.
La porte s’ouvre, et il rentre. Il vient directement s’asseoir
sur ce banc. S’y allonge. Je retire un pied et laisse l’autre. Il
s’installe mieux, se couvre le corps de sa serviette. Pensant que
mon pied le gène, je le retire. Il me dit un truc que je ne
comprends pas. Je me rapproche : « Comment ? »
« ça ne me gène pas » me dit-il . Et me regarde .
Vu que je me suis approché, je tends la main sur son avant-bras que
je caresse. Il ne dit rien. Je continue sur son torse musclé. Il
approuve. Je viens m’asseoir à côté de lui. Il est plus à ma
portée ainsi.
-
« T’aurais pu te décider plus tôt !? » Me dit-il
alors , avec un sourire ravageur.
-
« La réciproque est vrai », je rétorque
-
« Tu n’as pas tort. En même temps, j’ai bien essayé en te
parlant de ma serviette.
-
«C’est pas vraiment une invitation à aller beaucoup plus loin.
-
C’est vrai. »
Je
me mis alors à l’embrasser. Sa bouche est large, sa langue épaisse
et forte. J’y noie la mienne, ma bouche, ma langue. Je reste en
douceur. Lui aussi. Très sensuel. Je continue à lui caresser le
torse, lui titiller gentiment les tétons. Il se relève et s’assoit.
On s’enlace. On s’embrasse sans discontinuer, on s’enlace, on
se caresse, je vais deviner de ma main son sexe sous son boxer. Pas
trop dur, mais c’est pas grave. Il est très à mon goût. On se
regarde. Et là, il me dit « mais qu’est ce que t’es
beau ? ». Là, moi, je chavire. Enfin un mec qui me dit ça
dans un sauna!!! moi qui ai toujours l’impression de n’intéresser
personne. « Tant mieux » je lui dis. « Et merci.
Sympa ». On continue à se rouler des pelles phénoménales,
interminables. A se palper. On s’est installé sur une des
banquettes du hammam. On y est mieux. Je m’assois sur ces jambes.
On continue à discuter aussi. J’ai entendu un bout de conversation
qu’il avait tenu dans le hammam avec un autre type. J’avais
appris ainsi qu’il était brésilien, en France depuis longtemps.
Il
me dit qu’il aime bien les mecs mariés, souvent un peu à l’écart,
qui observent (je ne pense pas que ce soit toujours le cas des mecs
mariés). Enfin, il préfère ceux-là à ceux qui se jettent sur les
mecs, comme le premier type qui m’avait abordé. Et je me rends
compte aussi que finalement, je ne cherche pas que le sexe à tout
prix, mais plutôt un ou des moments sensuels, qui mélangent sexe,
sensualité, et discussions. Là, je suis servi, j’ai tout ce qu’il
faut. Il remarque mon parfum, qui marque encore mon corps, malgré
les douches et le hammam. « Tu n’as pas utilisé leur savon
basse gamme », me dit-il en rigolant.
Comme
on a chaud, on file dans la piscine. L’eau fait du bien. On
continue nos jeux érotiques. Il s’adosse à la paroi, je me glisse
entre ses jambes qu’il écarte. Nos sexes jouent ensemble. On est
très bien. On continue aussi à discuter. Sur nos vies, nos modes de
vies. A se caresser. Se toucher. J’adore. Les mecs passent devant
nous, mais je ne vois rien. Je suis happé par lui.
Je
ne sais plus à quel moment il a enlevé son boxer. Dans le hammam ?
En allant à la piscine ? Pas grave, il me plaît avec et sans !
On a
dû rester longtemps dans l’eau. On commence à avoir froid. On
repart dans le hammam pour se réchauffer. Et continuer nos jeux. Il
regrette d’avoir cédé au premier type dans le hammam. Mais c’est
pas grave. Il est plus âgé que moi, mais très bien conservé. Je
lui fais remarquer, il me renvoie la pareille. Ca fait vraiment du
bien d’entendre de telles choses, de la part d’une personne
pareille.
Vous
pensez que je tombe amoureux ? Pas vraiment (en même temps, il
occupe beaucoup mes pensées depuis cette rencontre). On a d’ailleurs
échangé sur le sujet. Tous les deux, on se protège de ca. Trop
compliqué à gérer. Même si de son côté, il est désormais seul,
après avoir vécu en couple de longues années.
Le
temps file trop vite. J’ai un train à prendre. On monte aux
vestiaires. Il me passe son tel. Pour garder le contact. Il aimerait
qu’on puisse se revoir. Je lui ai même proposé un weekend en bord
de mer quand je serais célibataire cet été. Parfois, je m’engage
un peu vite, non ? Enfin, je m’engage pas vraiment: je propose
très vite des trucs que je rêve de vivre, sans trop y croire.
Bon,
on verra dans les prochaines semaines si il y a une suite.
Ca
me plairait vraiment. D’en faire mon régulier parisien. J’avais
mon Romain dans le temps, que je vois de temps en temps, mais sans
consommer !! Après un Romain, un Brésilien, ca me convient!
PS :
et comme il m’obsède, en tapant son prénom sur internet avec deux
trois éléments qu’il m’a donné sur sa vie, je le trouve
instantanément.
Je
doute donc qu’il donne suite un jour, on ne joue pas dans la même
cour.
Néanmoins,
l’espoir fait vivre , la distance géographique qui nous sépare,
ainsi que nos mondes si divers feront peut-être que...mais arrêtons
de rêver.
jeudi 20 juin 2019
Alvaro (2/3)
J’étais
assis dans le hammam quand il est entré et est venu s’allonger sur
la banquette en face de moi. Suivit un type qui s’est rapproché de
lui. Et a commencé à le caresser. L’homme se laissait faire.
Mince, me dis-je, j’aurais dû agir plus vite, il est donc prêt à
des corps à corps.
L’autre
gars se mit donc à l’entreprendre comme il faut, le suçant avec
avidité, je pus ainsi apercevoir un membre intéressant, qui ne
dépassait plus du boxer qui lui avait été retiré. Il s’assit
alors en écartant les jambes, laissant l’autre continuer sa
besogne. Avec la vapeur, je ne savais pas si il me regardait, mais
son visage était dirigé vers moi.
Je
finis par sortir, un peu énervé contre moi quand même, de ne pas
avoir été plus rapide, et finalement préférant les laisser seuls
terminer leurs affaires intimes !!
D’autant
plus que leur spectacle intéressait mes voisins, peu attirants, qui
je sentais, avaient bien envie d’en faire autant avec moi. Mais, je
me rendais compte ce jour-là , que finalement, je ne pars jamais
avec le premier venu.
Je
filais alors sous la douche, quand je le vois débouler 5 minutes
plus tard aussi sous la douche. Ce fut vite expédié me dis-je. Il
ne me regardait pas du tout. Il avait eu son compte. Il allait sans
doute partir, ou bien refaire ses étirements au sauna.
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mardi 18 juin 2019
Alvaro(1/3)
Il y
a des jours où tu es content de ce qu’il t’ arrive.
J’étais
à peine arrivé au sauna que un petit mec à gros engin s’assied à
côté de moi et commence à m’entreprendre. J’arrivais juste,
sans avoir le temps de me poser, de voir qui était là, je ne
voulais pas aller aussi vite. En fait, je suis un peu un diesel, je
ne pars pas au quart de tour, il faut me chauffer. Du coup, je l’ai
gentiment renvoyé, mais il n’avait pas l’air de comprendre. Il a
tenté la même chose auprès d’un autre qui a tout de suite changé
de place en le voyant. Il avait donc déjà dû se faire remarquer
sur ce sujet auprès d’autres que moi, qui eux aussi fuyaient ce
genre de type.
En
arrivant dans le sauna sec, il n’y avait qu’un type, bien foutu,
musclé, la cinquantaine je dirais, avec un boxer de bain blanc.
Curieux dans ce genre d’endroit, où on a plutôt tendance à
s’exhiber ? Avait-il un truc à cacher ? Ou encore le
fantasme du déshabillage ? Du boxer à retirer ? Il était
là debout à s’étirer, et à surveiller sa serviette qu’il
avait déposé sur la source de chaleur.
-
« Vous voulez la mettre, votre serviette ? Je gène ?
« me demande-t-il.
Je
venais d’arriver donc pas besoin. Je lui demandais si cela
séchait, « apparemment pas vraiment, mais un peu » me
dit-il... « et ca évite de remonter là-haut en demander
une sèche… »
Quelqu’un
est rentré, et on est resté dans le silence de ces endroits, à se
regarder sans savoir si vraiment on se regarde….Mais j’avais
l’impression qu’il me regardait quand même. Il était assez à
mon goût mais ce boxer m’intriguait. Il ne voulait sans doute pas
se faire toucher, juste un type là pour mater.
Pour
une fois, j’avais un peu de temps devant moi. Je pus donc évoluer
sur les divers niveaux, voir qu’il y avait pas mal de
cinquantenaires, peu de jeunes, peu de mecs bien foutus, et en tous
les cas, de la baise par-ci par-là, notamment le premier mec pressé
qui à force de sauter sur tout le monde trouvait bien chaussure à
son pied. Moi, je continuais à jouer au chat et à la souris avec le
boxer blanc. Très beau de dos à deviner les fesses sous le boxer
mouillé. Très excitant. Parfois je le suivais et m’installais
près de lui, mais il ne faisait pas un geste vers moi. Parfois,
c’est lui qui me rejoignait comme par hasard où j’étais , sans
que je fasse quoi que ce soit. Il faut dire que je suis un peu timide
finalement, sans oser faire le premier pas. Et lui non plus ne
semblait pas très entreprenant.