mercredi 10 novembre 2010

Romain au Jardin André Citroën











J'avais rendez-vous avec Romain. Je ne l'avais pas vu depuis trois mois. Nos dernières rencontres, bien que peu nombreuses, avaient été chaudes, sensuelles, de rêve.

Ce jour-là, je passais à Paris en coup de vent, du côté de la Porte de Versailles. Il n'avait pas trop de temps non plus, il me donne rendez-vous dans les jardins André Citroën. Ce sont de magnifiques jardins, avec une montgolfière au centre, qui monte dans les airs , parfois, puis redescends; il y a des serres aussi, certaines où l'on peut entrer et admirer de magnifiques plantes aux larges feuilles, pour se croire sous les tropiques...il ne manque que le sable blanc et la mer bleue...et puis , sur un côté , il y a plein de jardins à thèmes, tous plus agréables les uns que les autres...et il y a plusieurs niveaux.....presque un labyrinthe...il y a plein de recoins aussi, et vous savez ce que ca veut dire , des recoins dans un jardin public.....

Alors, on s'assoit sur une pelouse, dans un coin...On discute, on échange sur tout ce qu'on ne s'est pas dit au téléphone depuis trois mois...il est très beau Romain, pas très grand, mais bien bâti (comme une statue de la Rome Antique d'ailleurs, avec ce léger arrondi caractéristique que n'ont pas les statues grecques par exemple), un sourire ravageur, une tête d'ange , à qui on donnerait le bon dieu sans confession...on se dévore des yeux...il n'y a pas grand monde dans le jardin...ça déambule doucement, peu d'enfants...Il veut m'embrasser, dévorer mes lèvres...Je suis gêné....Il se lève: "suis-moi" me dit-il...et j'obéis...on fait quelques mètres..il y a un bosquet de bambous, très dense...il pénètre à l'intérieur , je le suis...on arrive en fait dans un espace qui semble fait pour ce qui va suivre...il y a comme une cavité végétale, les oiseaux hurlent dans les bambous, un tronc d'arbre au milieu..il se jette sur moi, sur ma bouche, qu'il happe...et je lui rends la pareille...nos langues s'entrecroisent, se cherchent, se caressent, se trouvent...c'est fou comme un baiser fougueux m'excite, me rend dingue..nos corps se rapprochent, nos mains sont sur nos fesses respectives, caressent le dos, se glissent sous les chemises...je ne sais comment je me retrouve adossé au tronc , qui me sert de support....je me laisse alors aller à la caresse de sa langue dans ma bouche, à ses mains qui effleurent mon dos, mon cou , mes cheveux, puis redescendent lentement vers le bas-ventre...il ouvre ma braguette et entre sa main, afin d'y toucher ce que...

J'ai beau me laisser aller, je garde un oeil ouvert sur ce qui passe en dehors des bambous, j'entends des voix d'enfants qui se rapprochent, je lui dit d'arrêter...il me rassure : "personne ne viendra"...Il sait que je suis tout de même un peu coincé, que je n'aime pas trop quand il me caresse les fesses, très discrètement, mais tout de même il les caresse quand on se promène sur le boulevard St-Michel, au milieu de la foule..quelque part j'aime ça aussi...et je les envie , ces mecs qui s'embrassent goulument sans complexe dans certains coins de Paris....

Les enfants passent à proximité , puis s'éloignent...il a sorti mon sexe de ma braguette, il commence à me branler doucement.....je profite, je ne me débats plus..et soudain ...le voilà qui se baisse, et avale tout entier l'objet de son/mon désir...ouahhh...les oiseaux chantent, le soleil brille, il me suce comme un dieu romain, à qui j'irais vraiment me confesser plus souvent.....et je ne me retiens pas (il le souhaite d'ailleurs), il aspire totalement ma jouissance...qu'il va recracher plus loin, pendant que je continue à savourer l'extase. ...il patiente, le temps que je retrouve mes esprits..."t'es fou" lui dis-je..."en plus, je ne suis pas capable de t'en faire autant ici"...Il sourit , de son sourire ravageur, mais je suis déjà ravagé par toi, beau Romain: " Ce n'est pas ce que je cherche, je sais que tu ne feras pas ça ici, je suis heureux de ce moment..j'espère que tu m'en redonneras de similaires"....Puis, "sortons"...

Nous émergeons des bambous, l'un derrière l'autre, sans aucune précaution.
Evidemment, il y a un mec qui passe à ce moment, suivi d'une petite mamie , qui va moins vite...je pense qu'il a compris, le mec...Je m'en fous, en fait. La lumière m'éblouit, je suis encore sur mon nuage...je le prends par la taille, mon Romain....et on s'éloigne vers la sortie côté Seine..tranquilles et heureux....

1 commentaire:

  1. Ouha!!! Très excitant comme rendez-vous! Attention tout de même, Sarko, pourrait envoyer sa garde républicaine et te retrouver au commissariat!!! Dieu que cette expérience a du être intéressante! Je crois que je vais allé me promener avec mon zèbre dans cette forêt de bambou.

    RépondreSupprimer