mardi 16 novembre 2010

Qualité du cerveau et taille de sexe...

Il s'est fait tout seul..il était prof de gym (je n'ai rien contre les profs de gym), et puis, il en avait marre..Et comme il est très malin.... peu à peu, il est arrivé à prendre plus de responsabilités dans la structure qui l'emploie..il en devient même un des directeurs...il est bien foutu, a une belle gueule (je pourrais même me laisser séduire, me laisser faire si il me proposait un truc un peu sexe, mais d'abord , "jamais au boulot", et puis, maintenant que c'est un collègue avec qui je travaille régulièrement et que je connais mieux, non, je ne pourrais pas).

Il est même très bien foutu, je l'ai vu en maillot de bain, pas mal , le mec! Et il le sait. Il en impose, et il en joue. Alors, dans les réunions de boulot, il ne peut s'en empêcher, de dire qu'il en a une grosse (équipe), de faire des jeux de mots à la con , et des réflexions de collégiens... Ca va une fois, tu rigoles. Deux, tu souris. Trois, il t'emmerde. OK, il faut mettre un peu d'humour dans ces moments-là, et dérider les fesses de tous, mais là, je n'en peux plus..il me gonfle..et on perds du temps, les minettes s'esclaffent, certains mecs suivent et le trouvent vraiment trop fort...Moi, je suis à la bourre, j'ai plein de boulot, je dois récupérer ma fille dans une heure, cette réunion traine, je veux en finir rapidement...

Et le voilà qu'il la ressort, sa bonne blague sur "j'ai la plus grosse ...équipe".....
et moi, tout de go, qui en général, ravale mon aigreur et reste toujours dans la diplomatie en disant en rigolant "bon, c'est pas mal..on passe à autre chose", je sors de je ne sais où: " Si ta quantité de matière grise en activité était proportionnelle à la taille de ta bite, ça se saurait, tu sais!"...cela aurait pu passer inaperçu, mais voilà, comme d'hab dans ce genre de situation au moment où je parlais, tout le monde s'était arrêté de discuter, laissant un silence de plomb, que seule ma petite phrase sibylline a transpercé. Et en général, je ne fais pas ce genre de remarques, ce qui lui donne un poids encore plus fort.

Il s'en est suivi un grand blanc. Il a commencé à se sentir un peu géné, à commencer à balbutier quelque chose, quand quelqu'un pouffa.

Puis, quelques rires... L'animateur reprit la main, ignorant l'incident, et interpelant l'un des présents, éloigné physiquement autour de la table, tant de ma "victime" que de moi.

15 minutes après, la réunion était finie.

Apparemment, il ne m'en veut pas, on continue à bosser ensemble, il n'a jamais fait de réflexion, il ne m'a pas cassé la gueule (enfin pas encore), ni ne m'a violé...Personne d'autre n'est venu me voir également pour faire une réflexion ou autre. L'incident est clos.

2 commentaires:

  1. bonsoir Arthur,
    bizarrement ton post me fait penser à la chanson de Jacky :
    "Être une heure une heure seulement
    Être une heure une heure quelquefois
    Être une heure rien qu'une heure durant
    Beau beau beau et con à la fois ..."
    En l'occurrence : beau avec une grosse ... équipe et con à la fois ... lol ...
    Au moins tu t'es exprimé ;-)

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  2. Mes collègues viennent de se retourner après avoir littéralement laissé exploser un rire tonitruant dans le bureau! Merci pour se bon moment de fou rire!

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