Il venait pour le boulot, accompagnée d'une collègue.
En fait, c'était plutôt elle, la chef, qui venait accompagnée de lui, spécialiste expert-consultant. J'étais parti les accueillir à la gare, la moindre des choses quand même. Comme souvent, je suis arrivé en retard. Elle m'attendait, et quand je lui demandais où était son comparse, il arrivait à ce moment des toilettes. Il ne m'a pas fait grande impression à ce moment, mais il dégageait quand même un certain charme. Par ce qui est devenu un automatisme, j'essayais de deviner (on ne sait jamais!), sans succès, la bosse du pantalon.
Nous avions une bonne heure de route. La discussion en voiture était très sympa, décontractée. On a vite parlé de leur pays, de leur ville, et puis de leur mission de deux jours ici, et pour laquelle j'avais préparé un programme assez chargé. On n'aura pas le temps de se marrer, tout juste celui de siroter une bière.
Je le découvrais pendant les deux jours. Il était un véritable expert de son domaine. Il menait tout le monde où il voulait par la force de son discours, par sa passion, par son enthousiasme. J'adore les personnes de ce genre. On a envie de tout faire pour eux, avec eux. Il vous emporte. C'est ça, le charisme!
Et je suis vite tombé sous le charme. Il était plutôt bien sappé, même si assez simplement, les cheveux coupés d'assez près, un regard lumineux et déterminé, bienveillant aussi. J'essayais d'en savoir plus sur sa vie perso, avait-il quelqu'un, des enfants? impossible de passer dans la conversation, ne serait-ce qu'une allusion. En tous les cas, pas de bagues au doigt. Mais finalement, qu'est-ce que ça veut dire? j'en ai bien une, et cç ne m'empêche pas de regarder les hommes, de faire des rencontres.
Dès la première nuit, il avait pris possession de mes rêves.
Le lendemain matin passât à toute vitesse. On n'eût même pas le temps de déjeuner, je les raccompagnais à la gare. Leur mission s'était très bien passé. J'avais senti pendant ce court séjour une véritable complicité entre nous deux.
Le temps des "au revoir" à la gare. On se fait la bise avec elle. Je me tourne vers lui, j'ai envie de l'embrasser aussi. En tout bien tout honneur, quand même. J'ai envie de le prendre dans mes bras, je tente une accolade, à l'espagnol ou à la mexicaine.
Et là, je sens un étonnement soudain, une surprise dans le regard, un éclair de sourire, une certaine gène, puis une forme immédiate de résistance. J'ai compris, je n'insiste pas. Il me tends la main, mettant ainsi cette distance, que Estef dit marquer également dans un contexte professionnel.
Je vais le revoir dans le cadre de mon boulot. Je ne sais pas quand.
Pour l'instant, je le suis sur Tweeter. Et il "like" mes tweets.
Un rien me ravit.
J'aimerais quand même bien gazouiller avec lui prochainement.
Comment ça tu as un compte twitter ?
RépondreSupprimeroui, j'ai un compte tweeter, mais un pro que je ne mentionnerais pas ici!!
SupprimerArthur
Je ne comprends pas le choix d'illustration, de quel côté tu cherches la bosse sur le pantalon ?
RépondreSupprimerTu as raison. Je voulais trouver une image d'un type charismatique et décontracté. A part JAmes Bond et son noeud pap, rien comme je voulais. J'ai opté pour ce dos, qui cache donc le devant, qui reste prometteur, et peut inviter à plus, même si ...il tourne le dos. MAis je suis d'accord, pas vraiment en phase. je mettrais peut-etre un james bond en plus ce soir?
SupprimerArthur