jeudi 18 octobre 2012

le bel Hidalgo (2)

Je suis dans la ville depuis quelques jours pour le boulot. Le Bel Hidalgo doit arriver ce soir à 20h à l'aéroport. Il a fait un long voyage de près de 20h, il doit être epuisé. A cause de la préparation de mon évènement, evidemment des imprévus arrivent, je perds du temps. Je file à l'aéroport en bus, evidemment j'ai mal calculé, je vais arriver en retard. Il m'a envoyé un message me demandant ce qu'il devait faire si je ne pouvais etre là, et bêtement, je lui ai dit d'attendre 10 minutes et de filer s'il ne me voyait pas; on va donc se rater? Non, finalement, j'arrive 10 minutes après l'arrivée de l'avion, donc il ne doit pas etre encore sorti. J'arrive au terminal, personne. J'attends un peu, avant de me rendre compte que je me suis gourré de terminal. Je cours à l'autre. Je vois un mec assis sur un banc au tel, qui ne fait un grand sourire. C'est bien lui, je le reconnais de ses photos de facebook. Il m'ouvre ses bras, et un abrazo, une accolade à la latino.

 Je fonds. 

On est dans le bus vers l'hotel, on discute comme si on se connaissait de toujours. une réelle complicité.

Mon gaydar me dit qu'il en est, de la confrérie des hommes qui aiment les hommes...

On arrive à l'hôtel, où j'ai juste déposé mes bagages le matin. Il est étonné que je ne sois pas encore passé dans la chambre. On récupère la clé. L'hotel est un deux étoiles, mais avec une déco hallucinante, qui plait aux hommes qui aiment les hommes. J'ai pas fait exprès. Je ne savais pas. Je crois percevoir un sourire entendu du mec de la réception, un jeune craquant qui a l'air de se dire: " eh ben mes cocos, vous ne vous emmerdez pas tous les deux".

La chambre n'est pas trop grande, deux grands lits, l'un en face de l'autre, une douche avec lavabo dans un minuscule réduit avec une porte qui ferme.  On se répartit les lits. Il veut prendre une douche. "Vas-y, bel hidalgo, je vais repérer où sont les autres pendant ce temps là" (car on doit retrouver un groupe).

Il défait ses affaires, enlève sa chemise, défait son pantalon. En boxer noir. Un peu de bide qui tombe malgré sa jeunesse(il a la trentaine, j'ai quinze ans de plus que lui). je ne distingue pas la bosse de son sexe. Il entre dans la douche. J'entends l'eau qui coule de la douche,, sur son corps. Il se savonne. Je l'imagine en train de se caresser. J'ai envie d'ouvrir la porte. J'ouvre?

3 commentaires:

  1. bojour .. et bien moi je le lis et je l'aime ce blog !!! à bientot

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  2. Bien sûr que non tu n'ouvres pas ! Tu sais te tenir.
    C'est lui qui sort tout nu en te demandant candidement si tu peux l'aider à enfiler le peignoir.

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  3. @domoto: bienvenu ici et merci pour le mot sympa. Qui estu?
    @kigou: tu verras..j'aurais bien aimé une suite de ce style...

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