Il y a plus de monde que tout à l’heure. Et le
spectacle est intéressant.
Il s’est assis sur un
espace à mi-hauteur, dans la zone du « dieu égyptien »,
une jambe qui « tombe », l’autre repliée, le pied à
proximité de son sexe…
Plusieurs mecs sont à
proximité. Un petit attroupement s’est formé , comme un ensemble
statuaire antique, perdue dans la moiteur de la buée du hammam.
Je vais m’asseoir à
côté de lui, il me fait un peu de place sur sa droite. Sur sa
gauche, un mec barbu est en train de l’entreprendre, et de lui
caresser le sexe. Il repousse poliment la main aventureuse. Et se
retourne vers moi. Nos lèvres s’approchent, se trouvent. Et se
goûtent. Il embrasse goulûment, avec une langue dynamique, qui
vient fouiller ma bouche, tout comme je fais dans sa bouche. Nos
mains se caressent, le torse, les cuisses, l’entrejambe...je prends
sa tête dans mes mains, le regarde, et replonge ma langue dans sa
bouche. Whaoou, il est phénoménal, ce garçon…
Évidemment, nos
étreintes attirent les regards (je me souviens que Quentin Mallet
expliquait dans un de ses billets qu’il fallait s’activer dans
les saunas, et qu’ensuite, tous les mecs venaient te voir, te
tester, tenter de récupérer quelques miettes (ou beaucoup) de cette
sensualité masculine). Je sens deux, trois regards, quelques
mains qui viennent caresser mon dos. Je repousse gentiment. Je me le
garde, ce bel homme ! Lui d’ailleurs fait de même. Je
commence à lécher, puis mordiller ses tétons. Il aime bien quand
c’est doux. Je continue alors l’exploration de son torse avec ma
langue. Évidemment, je vais me retrouver face à son sexe, dur et
droit, qui appelle à se faire engloutir dans ma bouche. Je reviens
vers sa bouche, et me lève. Je m’assoie sur ses jambes, on se
regarde et on continue à s’embrasser. Il me dit qu’il adore ma
façon d’embrasser, d’être avec son corps. Comme moi, il vient
assez rarement, il habite à la frontière belge. Je me redresse,
frotte mon sexe sur son torse, puis, totalement debout, mon sexe est
à hauteur de sa bouche. Il a vite compris ce que j’attendais, et
ne se fait pas prier. C’est vraiment bon.
Même s’il fait
chaud, je ne suis pas incommodé par la chaleur. J’apprécie
vraiment ce corps, cette bouche, ce sexe. C’est curieux comme une
alchimie se passe avec certains, et pas avec d’autres.
On continue à se
prendre soin l’un de l’autre un bon moment. Je suis étonné
d’arriver à contrôler mon plaisir, et à ne pas venir rapidement.
Je suis pourtant tellement excité!! Lui non plus, il ne viendra pas,
ou je ne m’en suis pas rendu compte, ce qui est encore possible. Il
finit par quitter le hammam, me laissant à mes émotions. J’en
profite pour récupérer un peu.
L’adage de Quentin se
vérifie et un ou deux mecs tentent de m’approcher. Je refuse.
Puis, je sors à mon
tour. Je déambule, et ne le retrouve pas. Il a sans doute filé.
Rencontre éphémère, mais très intense.
Qu’à cela ne tienne,
je vais me délasser dans la petite piscine, où j’avais connu
aussi dans le passé de bons moments. Il n’y a personne. Et je
distingue, en haut, un type plus trop jeune (je dirais plus de la
soixantaine), mais très bien foutu et bien conservé, qui me
regarde. Il a beaucoup d’allure, musclé, les cheveux gris, presque
blanc, taillé courts. Je l’ai croisé plusieurs fois, nos regards
se sont croisés aussi, mais je n’avais pas donné de signes
prometteurs. Là, je le regarde fixement. Il a bien compris. Cinq
minutes après, il est à côté de moi dans la piscine. Comme
toujours, on est à côté, mais personne ne fait rien. Mon pied se
rapproche alors du sien, il en profite pour se rapprocher aussi, et
me caresser le sexe . Je fais la même chose. Il se met face à
moi, m’embrasse avec appétit. Je bande fort. Il a bien compris, et
emprisonne alors mon sexe entre ses jambes, tout en continuant à
m’embrasser. Que vous dire ? Cette position m’excite
énormément, je suis prêt à venir. Je lui demande d’arrêter ,
lui expliquant la raison. Très « propre », il me réponds
qu’effectivement, ca ne se fait pas dans cette piscine (je
suppose que certains ne se gênent pas pour éjaculer allègrement),
et me propose un tour au hammam.
On s’y retrouve
alors. Il va directement dans le coin le plus sombre, un peu étroit,
où il y a déjà quelques mecs. Il me susurre à l’oreille que
c’est « merveilleux ». C’est marrant comme terme, un
peu désuet, décalé dans cet endroit. Mais sur le fonds, il à
raison!!Très vite, il s’agenouille pour me sucer, avec douceur et
sensualité. J’adore. Il se relève pour m’embrasser, se retourne
et m’offre son dos, ses fesses. Je reprends alors la scène de la
piscine, là où elle s’était interrompue, passant mon sexe sous
ses fesses, entre ses jambes. Il souffle un peu bruyamment, mais pas
trop. Ca lui plaît. Moi, aussi. Et je ne résiste pas très
longtemps. Je me dégage, il me remercie encore pour ce moment
« merveilleux ». Je sors me doucher, je me rends compte
de l’heure, j’ai un dîner de boulot (je sais d’ailleurs que
les deux mecs avec qui je vais dîner sont homos), je dois filer
en vitesse.
Moment magique passé à
l’Oasis. J’essaierai d’y retourner dès que possible, et plutôt
en après-midi, la prochaine fois que je serais à Bruxelles, mais
c’est pas évident.
Seule petite ombre au
tableau : je me rappelle le soir, dans ma chambre d’hôtel,
que je m’étais un peu brûlé la bouche la veille en mangeant des
frites (ben oui, on est à Bruxelles quand même!) trop chaudes. Du
coup, je flippe sur une possible infection HIV, par de petites
blessures dans la bouche (je n’en ai pas, je vérifie, mais un
peu de peau arrachée, et pas de sang). Je
me dis d’abord que le type n’était peut-être pas
porteur. Mais ca m’obsède.
En rentrant, je décide
alors d’aller me faire tester. Je découvre que cela n’apparaît
pas avant 6 semaines par prise de sang, et au moins 3 mois, avec
l’autotest. Whaoouu !! CA m’empêche de dormir. Je ne veux
pas contaminer ma moitié : Ca fait donc 6 semaines que je n’ai
plus baisé. Et j’en ai profité pour faire un tour à la
permanence de Aides (qui est à 300 m de chez moi). Je raconterais ce
moment prochainement, notamment ma nervosité à l’idée de
pénétrer cet endroit, et de rencontrer quelques copains médecins,
que j’imagine tout à fait faire des permanences chez Aides. Ils
m’ont en tous les cas rassuré en me disant que les cas
d’infections HIV par fellation étaient vraiment très très rares.
(je sais que le virus est très volatile et meurt très vite à
l’air libre). Mais bon, il existe aussi d’autres maladies
transmissibles. On reviendra sur ce sujet.